Intégration

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Selon le Petit Robert, 1967, être intégré consiste à établir une interdépendance plus étroite entre les membres d'une société.

Intégration physique: être simplement parmi les autres, sans avoir forcément de contacts, des activités communes.

Intégration fonctionnelle: faire des activités avec des personnes valides, utiliser du matériel, des équipements en commun.

Intégration sociale: faire partie d'une communauté, établir des liens réguliers et spontanées, avoir le sentiment de faire partie du groupe, avoir un rôle, une place. Elle implique l'adaptation réciproque.

L'intégration, en sociologie, est un processus de rapprochement entre une personne, ou un groupe de personnes, et un autre groupe de personnes plus vaste. Ce terme fait souvent référence à l'intégration des personnes immigrées ou issues de l'immigration. Ainsi, c'est une phase où les éléments d'origine étrangère sont complètement assimilés au sein de la nation tant au point de vue juridique que linguistique et culturel, et forment un seul corps social.

L'intégration, en éducation, consiste à éliminer la ségrégation au sein des établissements scolaires entre les élèves dits "normaux" et ceux qu'on appelle "inadaptés." Elle est aussi considérée comme un état d'esprit où on ne traite plus l'élève en fonction de son handicap, mais on l'accueille et on le reconnait dans sa différence comme un "plus" pour la communauté éducative. (Champy,P., Étévé,C. (Eds.) (1998). Dictionnaire encyclopédique de l'éducation et de la formation. Nathan Université.)

L'intégration peut également être définie comme "la somme des efforts pour maintenir un enfant handicapé dans des structures éducatives dites normales, en vue de favoriser une adaptation réciproque entre ses camarades bien-portants et lui-même, plutôt que de le placer dans une filière spécialisée. [...] L'intégration comporte une tentativ e d'influer directement sur le seuil de tolérance de la société. [...] Elle n'a pas pour but d'effacer le handicap, mais de le faire accepter; elle implique non seulement une préparation et un soutien actif accordés à l'enfant handicapé, mais aussi une modification du groupe qui l'intègre." (Rapport de la commission de l'enseignement et de l'éducation sur la M32 de Marie-Laure Beck, 31 0ctobre 1979). L'intégration n'est donc pas uniquement un processus intellectuel ou administratif, mais nécessite une adhésion plus profonde de la société, ce qui demande une démarche de sensibilisation auprès des enfants et des adultes, handicapés ou non.

Selon la définition donnée par l'Unesco en 1977, l'intégration n'est pas une fin en soi, mais un moyen: "Son objectif est à la fois de donner aux handicapés des occasions quotidiennes d'ajuster leurs actions,[...], leurs affectivité à un environnement normal et de donner aux non-handicapés l'expérience d'une co-existence avec les handicapés. [...] Ainsi seraient amenés les changements de mentalité sans lesquels l'entreprise d'intégration des handicapés dans la vie active resterait aléatoire.(Legendre, R. (2005). Dictionnaire actuel de l'éducation, Guérin Éditeur, p.785).