Discussion:Plan de recherche: Evolution des réponses pénales et éducatives à la délinquance juvénile
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Vous avez deux questions de recherche qu'il s'agirait de mettre en une seule pour mieux centrer votre problématique et votre objet qui restent encore trop larges. Il faudra aussi cibler la période; 1800 à nos jour me paraît prétentieux sauf à faire un résumé de livres. Cela entrera dans l'étude de la littérature. Mais votre objet qui intéresse le lecteur c'est quoi? le nombre des mineurs qui augmente? (voir les statistiques avec le groupe qui travaille sur la maltraitance des jeunes en prison pour avoir les même sources: inutiles de faire deux fois le même travail!!!), les réponses pénales et donc le nouveau code pénal? les mesures éducative (sont-elles vraiment éducatives?) Bref il faut faire un choix, vous ne pouvez pas tout traiter. Les sources doivent être précisées exactement, c'est-à-dire: -quelles archives (à mon avis il faut oublier cette approche trop chronophage) -quelles lois? -quels articles, de quelle presse, quand, combien? -quelles émisisons de tv, combien, quand? -quels sites internet? (ça c'est pour la première partie sur étude de la littérature) -quel interview, de qui, avec quelles question (je dois les connaître avant) Lorsque vous allez dans le détail vous vous rendez compte que vous devez réduire, réduire, réduire votre objet!!! Votre planification n'est pas raisonnable: il y a trop de choses à faire en trop peu de temps. Il faudra rester plus modeste. A suivre Ruchat
Réponses
Véronique à Mme Ruchat: Merci pour vos remarques! Nous avons répondu à quelques-unes d'entre elles dasn la rubrique "discussion" sous "proposition de groupe", dans laquelle vous nous avez déjà fait quelques commentaires. Nous y avons expliqué par exemple, la raison pour laquelle nous voulons conserver notre partie historique (qui ne sera qu'un aperçu important pour saisir l'importance des réponses pénales et/ou éducative à la délinquance dans les diverses époques; pour pouvoir faire une étude comparative en tenant compte des changements dans la société). Je vous y renvoie. Merci. Concerant les précisions que vous demandez, il nous semble difficile de bien choisir nos sources à ce stade du travail, mais nous y travaillons. J'espère que nous alimenterons vite ces catégories! Trouver LA question de recherche semble très difficile avant d'avoir lu et consulté toutes nos sources! En effet, comme nous l'avons vu à la conférence de la semaine passée, LA question de recherche sort après consultation des sources! Mais on s'active! :-)
Virginie à Mme Ruchat Je commence à etre un peu perdue avec toutes ces remarques. Si je comprend bien vos commentaires, il sagit de clarifier notre sujet, à savoir aborder la délinquance juvénile soit du point de vue statistique, soit du point de vue pénal soit enfin du point de vue éducatif, mais en aucun cas les trois à la fois. Est-ce que c'est bien cela? Et en plus du choix à faire à ce niveau là, il nous faut choisir une pèriode bien précise? En ce qui concerne les sources, c'était seulement des pistes de recherche, il est évident que nous allons les clarifier mais pour l'instant nous en sommes à la recherche donc il nous est impossible de mettre plus d'informations. J'ai également une question concernant les ouvrages à résumer, après d'autres recherches, j'hésite entre deux livres (de vous): Les Chroniques du mal ou L'oiseau et le cachot. Selon vous d'après notre sujet, lequel correspond le mieux? Enfin, en ce qui concerne les questions de recherche, c'est seulement une fois que nous aurons centré notre sujet que nous arriverons à la formuler, enfin je pense.
réponse en vrac
Oui il s'agit de restreindre votre objet autour de la question des mesures éducatives car vous n'arriverez pas à tout aborder, il me semble. Le choix des sources détermine évidemment l'ampleur du travail à faire. Par exemple: la liste des émissions de tv choisie est intéressante. Il faut situer dans le temps entre 1968 et 2005 (est-ce une liste exhaustive?) et faire une analyse des changements pendant la période au niveau du discours des journalistes (comment présentent-il le problème) et des témoignages dans les films (quelles expications en donnent les experts ou les politiciens, etc.). Ces analyses du discours peuvent être confrontés à d'autres sources comme les statistiques. Il me semble que l'étude du code pénal des mineurs et des changements entre l'ancien et le nouveau est incontournable pour comprendre votre objet. Sur le livre de Ruchat à lire, je pense qu'il y a des choses dans l'oiseau et le cachot concernant la délinquance (peut-être aussi dans ma thèse sous le titre "le sacrifice de l'ombre" qui est à la bibliothèque de la fapse. Prenez les partie concernant les délinquants et leur prise en charge et laissez de côté la question des asiles. Les "chronique du mal" sont intéressantes pour entrer dans la pédagogie correctionnelle, mais ce n'est pas votre sujet, il me semble, à moins de relier éducation correctionnelle et mesure éducative. On se voit mercredi. Bon travailRuchat
réaction
A vous lire j'ai toujours un peu le souci de l'étendue de votre projet.Je reste dubitative quant à cette idée de faire l'évolution de la notion!! A moins que cela ne soit qu'une "mise en bouche", c'est-à-dire quelques phrases d'introduction à la problématique qui reste d'ailleurs à définir. Quel lien ferez vous entre notion de délinquance (définir la notion d'ailleurs) et les réponses pénales et les mesures éducatives en particulier? Allez-vous faire une étude de l'image donnée de la délinquance à partir des émissions de TV? Qui allez-vous interviewer (mis à part Philip jaffé) et pourquoi? Toujours rien sur les lois et le nouveau code pénal dans votre plan il me semble que cela est pourtant central. Non? Affaire à suivreRuchat
Bonjour Mme Ruchat,
Nous avons dans l'intention d'interviewer Monsieur Jaffé ainsi que Monsieur Pingeon.Tous deux specialistes dans le domaine de la delinquance juvenile et exercant une activite sur le terrain. Est-ce que vous nous permettez de realiser ces entretiens avec ces deux personnes?
De plus, nous avons deja prepare nos questions mais avant toutes demarches, nous aimerions vous les soumettre afin que vous sachiez ce que nous allons leur proposer. Nous avons eu l'idee de poser les memes questions a ces des personnes afin de pouvoir comparer et analyser de maniere rigoureuse et precise leurs reponses.Voici les questions:
remarques
Je trouve que votre plan de recherche "tient la route". Vous pouvez donc commencer à travailler l'écriture de la'rticle: revue littérature, méthodologie et sources. Vous n'avez toujours pas précisé les "écrits" (lois, etc.).Ruchat
Je me permets quelques remarques dans votre texte-même:
Il s'agit d'introduire l'entretien avec la question des explications et du "va-et-vient" (qu'entendez-vous par va-et-vient ce n'est pas clair et il faut vous assurer que vos interlocuteurs l'ont compris) puisque c'est l'objet de votre problématique. Puis vous commencer par la question statistique, c'est une façon de faire. Je ne suis pas sûr que Pingeon soit aujourd'hui un homme de "terrain" sur la question, mais peut-être que je me trompe!(est-ce la bonne personne? pourquoi ne pas interroger quelqu'un de la Clairière?. Pour Jaffé c'est très bien. A mon avis il vaut mieux poser des questions ouvertes du style:
1/ Pensez-vous qu'il y a une hausse réelle de la délinquance juvénile? (vous supposez que la hausse est liée à la répression?) Il ne faut aps qu'il y ait des présupposés à la question et qu'elle soit une vraie question. Sinon vous posez aussi la question "cachée", telle que
2/Pensez-vous qu'il y a une augmentation de la répression à l'égard de la jeuneese?
- Sachant que vous êtes sur le terrain, que vous cotoyez des mineurs incarceres, etes-vous d'accord pour dire qu'il y a une hausse reelle de la delinquance juvenile depuis ces dernieres annees?
- D'un point de vue concret, comment cela se verifie et s'observe sur le terrain?
Qu'entendez-vous par concret et par terrain? Je dirais plus simplement:
3/ Qu'elles en sont les effets sur le plan des institutions? -judiciaires -éducatives
- Avez-vous quelques chiffres recents a nous communiquer? o.k mais ne les avez-vous pas cherché ailleurs et ne vous basez-vous pas sur ces chiffres pour dire que cela augmente, alors pourquoi lui demander encore des informations?
- A votre avis, quelles explications peuvent etre avancees pour (tenter) d'expliquer ce phenomene? o.k Mais dit plus simplement: "Comment expliquez-vous ce phénomène?" mais de quel phénomène s'agit-il de l'augmentation ou des effets dans le sinstitutions (il faut bien organiser l'entretien de manière sensée progressive
- Y-a-t-il des explications au va-et-vient (d'un point de vue historique) entre le recours à des mesures repressives et le recours à des mesures protectrices face à la délinquance juvénile?(Premiere question de recherche. Cette question n'est pas clair il faut l'expliciter, d'abord ce va-et-vient de quoi s'agit-il? Et il faudrait alors explicitéà le va et le vient!
- Le nombre de mineurs incarcérés dans des établissements de détention ne cesse d'augmenter, est-ce la conséquence d'un durcissement des peines à l'égard des mineurs ou à une simple augmentation des délinquants?(Deuxieme question de recherche). Cette question fait suite aux questions 1 et 2 que je vous proposaient de mettre au début elle arrive donc trop loin dans l'entretien. Il faut regroupe tout ce qui à trait au chiffres et à leur interprétation, puis tout ce qui a trait à l'alternance répression et mesure.
- Est-ce que les changements quantitatifs et qualitatifs de la délinquance juvénile expliquentles modifications du code pénal des mineurs? Quels autres facteurs peuvent expliquer ces changements?(Troisieme question de recherche). Qu'en est-il de ces changement squalitatifs? Vous n'en avez encore pas parlé! Il faut distinguer deux questions: le quantitafi et le qualitatif (et introduire cette dimension). Là encore je préfère une question ouverte sur le code pénal plutôt qu'une interprétation de votre part du genre. Selon vous le changement du code pénal renforce-t-il la dimension répressive?
- Selon votre propre experience, les reponses penales et educatives sont-elles reellement adaptees a la realite du milieu? Cette question n'est pas claire. Evitez de mettre deux questions dans une: il y a les répoinses pénales adaptées ou non et les réponses éducatives adaptées ou non!
- Priviligeriez-vous (si ce n'est pas trop indiscret...)plutot des mesures educatives ou penales pour ces jeunes? ou autre formulation: quelle solution privilégeriez-vous 8en même temps ils ne sont pas en position de pouvoir. Il faudrait poser ces questions à un juge!!! Mais le psychologue est à une autre place!
- Pensez-vous, comme le pense certains auteurs, que la delinquance juvenile est une reponse face au mecontentement de la societe (chomage, instabilite de l'emploi...) ou est-ce que ces phenomenes ont toujours existe? C'est une bonne question, mais une fois encore il y en a deux en une cela n'est pas possible. La deuxième question est moins intéressante (éviter de poser des questions trop banales et dont vous avez la réponse)
- Ou peut-etre etaient-ils moins mediatises? Que pensez-vous du rôle des médias (dans le phénomène d'"augmentation" toujours des questions ouvertes
Voila , nous continuerons de reflechir a certains aspects que nous pourrons si necessaire aborder lors des entretiens. D'avance je vous remercie.Des que nous aurons votre accord nous prendrons contact avec Mr Jaffé et Mr Pingeon afin de fixer un rendez-vous. Christine
Virginie à Véronique: Salut, comme tu le sais on s'est partagé les définitions à faire, j'avais la délinquance juvénile et toi la répression il me semble. Seulement j'ai vu que tu as déjà commencé la définition de la délinquance donc c'est peut-etre mieux que tu continues avec celle là et moi je prend la répression. Est-ce que ça te va? A moins que tu aies déjà commencé la répression...
Véro à Virginie: en fait, je vous avais dit que j'avais mis le concept de délinquance... mais ce n'est pas grave. J'ai vu que tu t'es chargée de la répression. Merci.
Véro à tous: http://www.lecourrier.ch/modules.php?op=modload&name=NewsPaper&file=article&sid=2176 J'aimerais vraiment interviewer quelqu'un de la clairière... pourquoi pas un employé ou même le directeur sil a du temps à m'accorder. J'attend le feu vert de Mme Ruchet et votre avis! Véro
Je pense qu'interwiever le directeur de la Clairière c'est "mieux" que Pingeon ou alors un juge mais ils ont peu de temps!!!
En conclusion, je penses qu'il faut revoir votre grille d'entretien en fonction de mes remarques. Je m'étonne - mais pouruqoi pas - des questions assez simples que vous posez. Vos lectures n'ont-elles pas amené des questions plus pointues. Je crians que les interwievés soient un peu surpris par des questions très simples.
Courage: vous êtes bientôt arrivés à quelque chose de satisfaisant, mais il faut un brin travailler encore. Je relis votre dernière mouture vendredi ou lundi prochain.Ruchat 10 mai 2006 à 14:32 (MEST)
Christine pour Mme Ruchat: Merci Madame pour vos remarques et les conseils que vous nous avez prodigués concernant les entretiens. Nous allons remanier notre script pour les interviews afin que les questions sont claires et s' enchainent au mieux. Merci. Christine