"Des mineurs en Prison, agir plutot que punir."
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Historique
La prison comme lieu d'execution d'une peine qui s'exerce sur la liberté individuelle est une création du 19ème siècle.
- Cesare Beccaria (1738-1794): Des délits et des peines, 1764 avance l'idée d'une peine proportionnelle en fonction du délit. Peines plus humaines car elle ne s'exercent plus sur le corps physique de l'individu, mais sur sa liberté. Ont un but dissuasif.
Réformes pénitentiaires continuelles faites par les philantropes, qui rêvent de voir les prisonniers sortant transformés, bons, et que les prisons n'aient plus lieu d'être.
- 1810: articles du code pénal : ls enfants entre 7 et 16 ans ayant agit sans discernement seront placés dans une maisons de correction, et ceux ayant agit avec discernement seront mis en prison moyennant une transformation des peines criminelles et peines corectionnelles et un abaissement de celles ci.
- 2ème moutié du sièle: ouverture de maisons de correction afin d'éviter de corrompre la jeunesse en la metant en contact avec des détenus (contagion morale) et pouvoir éduquer.
Beaucoup d'idéologie
Prison considéreé comme une école du peuple, alors que l'école est vue comme une antidote à la prison. Eduquer plutot que punir.
- Léonce Manouvrier, 1885 : théorie du criminel né. Veut démontrer que le criminel interpelé est le fait d'un processus qui va de l'ontolérance à la dénonciation, à l'arrestation au jugement, au placement pénal.: Mise en scène des représentations sociales et des normes sociales et culturelles dans les rapports entre classes, entre l'enfant de classe populaire et l'adulte de classe bourgeoise etc. Les enfants sont des victimes faciles.
De la politique passionnément
Au nom de la protection de l'enfant, on l'isole, au nom de la contagion, on le sépare, au nom de l'éducation, on l'oblige à se soumettre à des méthodes éducatives qui viennet s'ajouter à un processus d'exclusion sociale, stigmatisation et souffrance.
- La Clairière: depuis 1963: centre d'arrêt et d'observation pour ados de 15 à 18 ans envoyé par le Tribunal de la jeuness de Genève ou par des autorités èénales d'autres cantons. séjournement d'un jour à un an. Remise en question de la nécessité d'un tel lieu, si on sait que la prison ne peut être que néphaste pour ces jeunes.
Questionnement
- sur le contact entre les générations
- sur la résponsabilité de la société dans les actes délictueux