« Plan de recherche: Violence conjugale; un concept en mouvement » : différence entre les versions

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* De Puy J., Gillioz L. & Ducret V. ''Intimités piégées. La violence conjugale en Suisse'' in Nouvelles Questions Féministes (Vol. 21, 1/2000). Ce texte est le résumé d’un livre publié par les auteures, « Domination et violence envers la femme dans le couple » (Payot 1997)
* De Puy J., Gillioz L. & Ducret V. ''Intimités piégées. La violence conjugale en Suisse'' in Nouvelles Questions Féministes (Vol. 21, 1/2000). Ce texte est le résumé d’un livre publié par les auteures, « Domination et violence envers la femme dans le couple » (Payot 1997)
[http://home.etu.unige.ch/~maneira4/R_sum__aeticle.doc Résumé de l'article]  
[http://home.etu.unige.ch/~maneira4/R_sum__aeticle.doc Résumé de l'article]
les auteures ont effectué une large recherche sur la violence conjugale en Suisse romande. En préalable elles se questionnent sur pourquoi cette violence est restée si longtemps non thématisée. A ce propos, elles s’interrogent sur la cécité de disciplines des sciences humaines et en particulier la sociologie face à la problématique de la violence conjugale. Elles s’interrogent sur la « neutralité » de la science et se  
  questionnent sur le positionnement social, et plus particulièrement en terme de genre, du chercheur
les auteures ont effectué une large recherche sur la violence conjugale en Suisse romande. En
  ou de la chercheuse sur sa pratique.  
préalable elles se questionnent sur pourquoi cette violence est restée si longtemps non  
  Elles pensent que c’est « parce qu’ils n’avaient aucun intérêt à mettre en lumière une violence
thématisée. A ce propos, elles s’interrogent sur la cécité de disciplines des sciences  
  sexiste, et à découvrir par là les mécanismes de domination d’un sexe sur l’autre, que les  
humaines et en particulier la sociologie face à la problématique de la violence conjugale.  
scientifiques ont pu si longtemps l’ignorer  ».  
Elles s’interrogent sur la « neutralité » de la science et se  
Dans cet article elles décrivent leur recherche, leur méthodologie, et nous livre une partie des résultats quantitatifs et qualitatifs.(Chantal)
  questionnent sur le positionnement social, et plus particulièrement en terme de genre, du  
  chercheur ou de la chercheuse sur sa pratique.  
  Elles pensent que c’est « parce qu’ils n’avaient aucun intérêt à mettre en lumière une
  violence sexiste, et à découvrir par là les mécanismes de domination d’un sexe sur l’autre,  
que les scientifiques ont pu si longtemps l’ignorer  ».  
Dans cet article elles décrivent leur recherche, leur méthodologie, et nous livre une partie  
des résultats quantitatifs et qualitatifs.(Chantal)


* Rey, H. et al. (2006). Les violences conjugales: pour une clinique du réel. '' Journal International de Victimologie''. Année 4, No 1. [[Résumé de l'article]]  
* Rey, H. et al. (2006). Les violences conjugales: pour une clinique du réel. '' Journal International de Victimologie''. Année 4, No 1. [[Résumé de l'article]]  

Version du 3 mai 2006 à 11:16

Membres du groupe

  • Chantal Cornut
  • Céline Pittet
  • Jean-Christophe Contini
  • Miguel Maneira


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Violence conjugale; un concept en mouvement

  • Intérêt

Comparer différentes sources situées dans les années 70 pour mettre en relief l’évolution de sens apportée au terme de « violence conjugale ». La signification apportée au terme correspond-t-elle à une vision « officielle » de ce dernier ?

Etudes de la littératures

  • Bretonnière-Fraysse et al. (2001). De la violence conjugale à la violence parentale. Eres Résumé du livre
Ce livre positionne clairement les femmes en tant que victimes et les hommes comme agresseurs, sans
nuances. Voici une citation du début du livre : “ On le sait, la violence conjugale a toujours 
existé; on le sait aussi: les victimes en sont les femmes et les auteurs, les hommes. Mais elle 
demeure encore cachée, honteuse, secrète. “
Les auteurs répètent que la violence conjugale n'est pas une affaire privée, mais de par les 
conséquences qu'elle entraîne, un problème social et de santé publique.  (Céline)
  • Dallaire Y. (2002). La violence faite aux hommes. Une réalité tabou et complexe. Québéc: Options santé. Résumé du livre
Le propos de ce texte est de démontrer d’une part que des femmes peuvent être tout autant violentes
que des hommes, et que d’autre part l’analyse de la violence conjugale s’inscrit dans un paradigme   
teinté de sexisme et de discrimination. La violence conjugale tient pour lui d’une " schismogenèse 
complémentaire ", terme emprunté à G. Bateson. Ceci signifie que la violence conjugale ne se décline 
pas simplement sur le mode agresseur-victime, mais plutôt sur celui de victime-victime, de deux 
individus qui sont les co-créateurs d’une escalade débouchant sur l’explosion physique. Il s’agit 
d’une réaction en chaîne par laquelle la réponse de l’un des partenaires à la provocation de l’autre 
entraîne des comportements réciproques toujours plus divergents. Il s’agit donc d’un cercle vicieux. 
(Jean-Christophe)
  • De Puy J., Gillioz L. & Ducret V. Intimités piégées. La violence conjugale en Suisse in Nouvelles Questions Féministes (Vol. 21, 1/2000). Ce texte est le résumé d’un livre publié par les auteures, « Domination et violence envers la femme dans le couple » (Payot 1997)

Résumé de l'article

les auteures ont effectué une large recherche sur la violence conjugale en Suisse romande. En
préalable elles se questionnent sur pourquoi cette violence est restée si longtemps non 
thématisée. A ce propos, elles s’interrogent sur la cécité de disciplines des sciences 
humaines et en particulier la sociologie face à la problématique de la violence conjugale. 
Elles s’interrogent sur la « neutralité » de la science et se 
questionnent sur le positionnement social, et plus particulièrement en terme de genre, du 
chercheur ou de la chercheuse sur sa pratique. 
Elles pensent que c’est « parce qu’ils n’avaient aucun intérêt à mettre en lumière une  
violence sexiste, et à découvrir par là les mécanismes de domination d’un sexe sur l’autre, 
que les scientifiques ont pu si longtemps l’ignorer  ». 
Dans cet article elles décrivent leur recherche, leur méthodologie, et nous livre une partie 
des résultats quantitatifs et qualitatifs.(Chantal)
  • Rey, H. et al. (2006). Les violences conjugales: pour une clinique du réel. Journal International de Victimologie. Année 4, No 1. Résumé de l'article
Les auteurs définissent la "clinique du réel" comme une approche adaptée aux situations de violence, 
qui par leur spécificité et leur complexité remettent en cause l'application de modèles 
thérapeutiques classiques. Des aspects de la situation tels que la dimension psychotraumatique; 
l'impact sur la santé; la responsabilité des actes commis et de sa propre protection sont intégrés 
dans cette clinique du réel.
La CIMPV a pour mandat de diminuer les conséquences de la violence sur la santé et de prévenir la 
survenue ou la répétition de violences. Leur approche clinique se base sur de multiples disciplines, 
comme la médecine interne, la psychiatrie, le travail social, la médecine préventive, etc. Mais 
également sur des champs théoriques et pratiques plus récents, telles que la victimologie et la  
pychotraumatologie. Bien que la Consultation soit ouverte à divers types de violence, l'article se 
concentre sur les violences conjugales, qui concerne 59.2 % des cas se présentant à la CIMPV entre 
janvier 1998 et décembre 2003. Les approches théoriques classiques de prise en charge des situations 
de violence conjugale sont la systémique; la psychodynamique; et des théories militantes comme le 
féminisme. A celles-ci s'ajoutent les théories récentes de la victimologie et la traumatologie. En 
appliquant une de ces approche uniquement le risque est réel de ne prendre en compte que quelques 
aspects seulement de la problématique complexe de la violence. La pratique clinique adaptée aux 
situations de violence est nommée la clinique du réel.(cf. Raimbault, 1982) (Céline)
  • Torrent S. (2001). L’homme battu, un tabou au cœur du tabou. Québec: Option Santé. Résumé du livre
Appartenant à la sphère privée, la violence conjugale a longtemps été ignorée. Il a fallu
attendre les mouvements féministes pour mettre à jour ce type de phénomène. Aujourd’hui,
la société ne dénigre plus la femme qu’elle soit violentée ou violente. Elle tente, au contraire,
de la comprendre, même de l’excuser. L’homme violenté en revanche ne reçoit aucune aide
et s’il est lui-même violent, il est aussitôt considéré comme déviant.
Ce livre parle de la violence faite aux hommes, une violence souvent difficile à accepter puisqu’elle
va à l’encontre de stéréotypes tels que « la femme est l’élément faible d’un couple et l’homme
en est le dominant ».
Aprèes une analyse des différents types de violence (physique, sexuelle, psychologique, verbal ou
économique), l'auteure oriente son analyse vers la notion de « rôles sociaux ». Elle
montre comment l’homme violenté est agressé jusque dans les « facettes » qui font son
identité. L’homme est diminué dans ce qui fait de lui toute sa « masculinité ». Cette violence
conjugale atteint la sphère privée (rôle d’amant, de partenaire, de père), mais également la
sphère publique (professionnelle, familiale et amicale). De plus, l’homme est blessé dans
sa propre identité, l’estime de soi et l’image sociale est ainsi fragilisée. Certains hommes
vivent une véritable discordance entre ce qu’ils sont et ce qu’il voudrait être. « Etre battu
invalide l’homme dans son appartenance à la catégorie sociale « homme », ce qui n’a
jamais lieu quand la femme est victime de l’homme, son statut social de « femme » n’étant
pas atteint » (Miguel)

Questions de recherche

Question principale

Comment le concept « homme battu » s’inscrit-il dans le processus historique de la violence conjugale?


Questions secondaires

Pour essayer d'apporter des éléments de réponses à la question principale, nous avons trouvé pertinent de mettre en relation le concept de l'homme battu et celui de femme battue pour essayer de percevoir comment ces derniers évoluaient à travers la violence conjugale. Pour cela, nous allon nous poser des questions secondaires telles que;

Comment s'est construit le processus de violence conjugale? Qui a commencé à en parler ? Quels sont les groupes qui ont relayé, développé cette problématique? Quels termes sont utilisés pour parler du phénomène, les discours? (stigmatisation, Becker…)


Quand le concept d'homme battu est-il apparu ? Dans quel contexte ? Quels acteurs en on parlé ? A travers quels outils ? Quels peuvent être les moments-clés ? Quels sont les acteurs principaux ? Quelles valeurs peut-on déceler dans leurs discours ? Quels intérêts cette définition défend-elle ? Quelle représentation sociale des acteurs est décelable à travers cette définition ?

Questionner les définitions actuelles de la violence conjugal :

  • au niveau du sens commun

Quelles valeurs le sens commun véhicule-t-il ? Que met-on sous le terme de la violence? pas définie de la même façon chez H.B (violence psychologique) que chez la femme (violence physique)

  • au niveau psychologique

au niveau féminin (violence physique + gravité)… et au niveau masculin… (violence verbale, c'est-à-dire quoi, qu’est ce qui est sous-entendu ?)

De plus, nous allons questionner la Loi sur lavi; création des centres, foyers femmes battus. L’évolution / statistique, observations publication…

Sources choisies à étudier

(archives, documents écrits, iconographiques, films, témoignages,entretiens, etc.)


  • Recherches sur la thématique (études scientifiques)
  • Articles de presse
  • Textes de lois (LAVI)
  • Témoignages de victimes (HB)
  • Témoignages professionnels concernés (Association Face à Face)
  • Sens commun sur la thématique (micro-troitoir)


Métodes utilisées

  • Entretiens semi-directifs
  • Analyse de statistiques
  • Analyse de textes


Concepts choisis

(que vous définirez ensemble dans le dictionnaire)

  • Violence
  • Violence conjugale
  • Stéréotype
  • Identité

Planification du processus de recherche

(de la bibliographie à l'écriture de l'article à finir pour fin juin)


  • Hors cours 26 avril: Recherche des informations (sources, témoignages, enquêtes, statistiques etc.)Travail pour le 9 mai
  • Hors cours 3 mai: Réunir l'information nécessaire à la compréhension de la construction du problème social
Etape-clé 9 mai: Affinement du plan de recherche
  • Hors cours 17 mai:Présentation (description) de l'objet (cas particulier étudié par le groupe), de la période choisie, du lieu, (institutions, associations), des acteurs (qui interviennent) (cf. doc. du cours)Travail pour le 6 juin
  • Hors cours 24 mai:Début écriture de l'article scientifique (recherche)Travail pour le 6 juin
  • Hors cours 31 mai:Ebauche analyse des résultatsTravail pour le 6 juin
Etape-clé 6 juin: Présentation (description) de l'objet... 
  • Cours 7 juin: Présentation orale (questions de recherche, premiers résultats, difficultés.)
Etape-clé 14 juin: Ecriture finale

Etape-finale 21 juin: Evaluation


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