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De manière générale, ces comportements résulteront de l'expérience acquise par l'apprentissage, puisqu'en effet l'apprentissage est une modification du comportement par l'expérience.
De manière générale, ces comportements résulteront de l'expérience acquise par l'apprentissage, puisqu'en effet l'apprentissage est une modification du comportement par l'expérience.
L'apprentissage se fait notamment beaucoup par le jeu: ce comportement n'a pas d'objectif extérieur apparent, mais comprend des mouvements étroitement associés à des comportements utilitaires. Par exemple, chez de nombreux prédateurs, les Félidés et les Canidés, jouent à se poursuivre et à se battre entre congénères; bien qu'entre eux ils ne se blessent pas de manière grave, leurs mouvements ressemblent à ceux qu'ils exécutent pour capturer et tuer leur proie.
 
De plus le jeu s'observe surtout chez les jeunes animaux.
 
L'apprentissage se fait notamment beaucoup par le jeu: l’expérience et l’exercice sont les finalités du jeu
 
De nombreux animaux ont un comportement que le mot jeu décrit parfaitement. Ce comportement n’a pas d’objectif extérieur apparent, mais comprend des mouvements étroitement associés à des comportements utilitaires.
 
Pour illustrer ce comportement ludique, prenons l’exemple du jeu physique auquel se livrent les lionceaux qui est un bienfait de l’évolution, en dépit de l’énergie qu’il demande et des risques qu’il comporte. La répétition d’un comportement de survie comme la capture d’une proie, l’expérimentation des rôles sociaux et le maintien d’une bonne condition physique sont trois des bénéfices possibles du jeu. Leurs mouvements ressemblent à ceux qu’ils exécutent pour capturer et tuer leurs proies.  
 
Le jeu, manifestement, demande de l’énergie. Selon « l’hypothèse de l’expérience », le jeu permet aux Animaux de perfectionner des comportements qui sont utiles dans des circonstances réelles. Il est vrai que le jeu s’observe surtout chez les jeunes animaux. Les mouvements exécutés s’améliorent peu au cours des premières séances ludiques. De plus, toujours selon cette hypothèse, le jeu est adaptatif parce qu’il maintient une condition musculaire et cardiovasculaire optimale. Si ce sont surtout les jeunes animaux qui se prêtent au jeu c’est parce qu’ils n’ont pas à se livrer à des activités utiles pendant que leurs parents s’occupent d’eux.


==Existe-t-il une composante génétique dans le comportement?==
==Existe-t-il une composante génétique dans le comportement?==

Version du 22 mars 2009 à 20:14

Ces quelques questions sont intéressantes et vous permettront de commencer la rédaction et de générer d'autres questions.

Dans tous les cas il faut maintenant y répondre et de manière efficace! Alexandre Zimmerli 1 mars 2009 à 22:25 (MET)

Qu'est-ce qu'un comportement?

Le comportement est l'ensemble des attitudes et des réactions des différentes espèces animales face à leur environnement. On peut remarquer que des animaux assez basiques tels qu'une araignée ou un oiseau peuvent accomplir des tâches complexe tels que tisser une toile ou construire un nid, de plus, ces tâches sont effectuées au bon moment et au bon endroit avec un apprentissage réduit ou voire inexistant. Ces comportements sont sujets à deux théories opposées, le comportement innée donc instinctif et le comportement acquis qui fait l'objet d'un apprentissage.


Le comportement consiste pour une large part en une activité musculaire observable chez un animal. Dans certains cas, tout le corps est en mouvement, dans d’autres, le comportement est un mouvement d’une partie du corps, l’animal restant sur place.

Il y a des exemples de comportements dans lesquels l’activité musculaire est moins évidente, notamment lorsqu’un oiseau chante en se servant de muscles pour expulser de l’ai de ses poumons et pour produire des sons dans sa gorge. Il y a même des activités dans lesquelles les muscles n’interviennent pas mais qui sont considérés comme des comportements, par exemple lorsqu’un animal sécrète un attractif sexuel ou un type de phéromone.

On peut donc considérer que le comportement est ce que l’animal fait et la façon dont il le fait, incluant ainsi les composantes non musculaires telles que l’apprentissage et la mémoire.

Le comportement est-il inné ou acquis?

Selon certaines personnes le comportement est soit inné ou acquis, mais en biologie la question ne se pose pas de façon dichotomique mais de façon à ce dire qu'un comportement est d'une part inné et d'une part acquis. La question est de se demander comment les gènes et l'environnement font apparaitre ensemble un phénotype dont celui qui nous intéresse celui du comportement.


Un mythe existe selon lequel le comportement est dû soit aux gènes (à l’inné), soit à l’influence du milieu (à l’acquis). La question de l’inné et de l’acquis porte sur la façon dont les gènes et le milieu environnant conditionnent ensemble l’apparition de phénotypes, notamment ceux du comportement. La question porte donc sur le fait de se demander comment plusieurs facteurs exercent ensemble leur influence sur un comportement donné. On peut y répondre notamment en faisant intervenir la norme de réaction et on mesure alors, pour un génotype donné, quels phénotypes de comportement apparaissent dans différents milieux. Dans certains cas, le même comportement apparaît dans quasi tous les milieux. En revanche pour d’autres cas, le milieu fait varier le comportement.

Dans ce cas-ci par exemple, des chercheurs ont réussi à faire le lien entre des comportements et des gènes spécifiques : l’étude du polymorphisme d’un gène appelé dg2, chez la Drosophile. Ce gène influe sur la quantité de protéines qui interviennent dans la communication intracellulaire. Un allèle de dg2 produit une assez petite quantité de protéines, le phénotype du comportement est appelé « sédentaire ». Un autre allèle en revanche produit une plus grande quantité de protéines, dont le phénotype résultant est « nomade ». Dans cet exemple, on peut remarquer qu’une seule différence dans un gène modifie le phénotype du comportement. De plus, les conditions environnementales ont également une influence. La plupart des caractéristiques du comportement sont polygéniques et les variables environnementales produisent un large éventail de réactions.

La recherche sur le caractère héréditaire du comportement constitue la meilleure démonstration de l’importance du milieu ; de plus les facteurs génétiques et environnementaux se complètent. Les facteurs environnementaux qui influent sur le comportement sont tous des conditions dans lesquelles les gènes responsables d’un comportement sont exprimés. Ce sont le milieu chimique intracellulaire et toutes les conditions hormonales et physicochimiques dans lesquelles se trouve un animal en développement.

Existe-t-il différents types de comportement?

De nombreuses études ont montré que les caractéristiques comportementales sont le résultat d'interactions complexes entre des facteurs génétiques et des facteurs environnementaux.


Quels sont les comportements à forte composante génétique?

Le comportement inné est stéréotypé

Qu’appelle-t-on un comportement particulièrement inné ? C’est par exemple chez de nombreuses espèces d’Oiseaux où les oisillons aveugles demandent à être nourris en levant la tête, en ouvrant le bec et en pépiant bruyamment quand un parent se pose sur le côté du nid. On attribue ce comportement à une programmation génétique, ne reconnaissance aucune influence environnementale. Mais il n’est pas exacte d’affirmer qu’un comportement ne dépend que des gènes, car tous les gènes, même ceux dont l’expression est responsable d’un comportement inné, ont besoin d’un environnement pour s’exprimer. Le terme « inné » désigne un comportement stéréotypé : tous les individus présentent à peu près le même comportement malgré les différences environnementales internes et externes durant le développement et toute leur vie.

Comment le comportement inné a-t-il évolué ? Faire des choses de manière automatique, sans aucune expérience, peut avoir maximisé l’adaptabilité au point que les gènes d’une variante des comportements ont été perdus. Par exemple, pour survivre, un jeune animal doit faire certaines choses de la bonne façon, dès la première fois.

Si on parle de séquence stéréotypée d’actes instinctifs, on parle d’une suite d’actions qui est toujours la même et qu’un animal termine une fois qu’il l’a entreprise. Un stimulus sensoriel externe appelé déclencheur (stimulus signal) provoque une séquence stéréotypée d’actes instinctifs. Par exemple, certaines Noctuelles décrivent une spirale vers le bas pour s’enfuir en réaction aux ultrasons qu’émettent les Chauves-souris prédatrices. Ce sont les ultrasons qui constituent ici le stimulus qui déclenche le comportement de fuite. Un autre exemple très illustratif est celui du mâle chez l’Epinoche à trois épines (voir sous Les causes immédiates et ultimes)


  • La cinèse

Une cinèse est une modification simple du degré d'activité ou de la vitesse du changement de direction en réponse à un stimulus. Par exemple, les cloportes, des Crustacés terrestres dont la survie est mieux assurée dans les milieux humides, réagissent par une cinèse lorsque les conditions d'humidité varient. Leur activité s'intensifie dans les milieux secs et diminue dans les milieux humides. Les cloportes ne recherchent pas ou n'évitent pas des conditions spécifiques. Mais comme ils sont plus actifs dans un milieu sec, ils ont davantage de chances de le quitter et d'atteindre un milieu humide. A l'opposé, comme ils sont moins actifs dans un milieu humide, ils ont tendance à y rester.

  • La taxie

Une taxie est un mouvement orienté plus ou moins automatique qui rapproche (taxie positive) ou éloigne (taxie négative) un organisme d'un stimulus. Par exemples, de nombreux poissons de rivière, comme la truite notamment, présentent une taxie positive: elles nagent ou s'orientent automatiquement vers l'amont (donc contre le courant). Cette taxie les empêche d'être emportés au loin et leur permet de rester tournés du côté d'où proviennent les aliments.

Quels sont les comportements qui ont une part génétique et environnementale?

  • L'imprégnation

Il s'agit d'un type de comportement qui implique à la fois l'apprentissage et l'instinct, et qui est généralement irréversible. L'imprégnation se distingue des autres formes d'apprentissage par le fait qu'elle est limitée à une période spécifique dans la vie de l'animal, un laps de temps pendant lequel l'apprentissage d'un comportement peut se faire. Exemple: Les jeunes oies qui suivent leur mère à la queue leu leu.

Quels sont les comportements à forte composante environnementale?

De manière générale, ces comportements résulteront de l'expérience acquise par l'apprentissage, puisqu'en effet l'apprentissage est une modification du comportement par l'expérience.


L'apprentissage se fait notamment beaucoup par le jeu: l’expérience et l’exercice sont les finalités du jeu

De nombreux animaux ont un comportement que le mot jeu décrit parfaitement. Ce comportement n’a pas d’objectif extérieur apparent, mais comprend des mouvements étroitement associés à des comportements utilitaires.

Pour illustrer ce comportement ludique, prenons l’exemple du jeu physique auquel se livrent les lionceaux qui est un bienfait de l’évolution, en dépit de l’énergie qu’il demande et des risques qu’il comporte. La répétition d’un comportement de survie comme la capture d’une proie, l’expérimentation des rôles sociaux et le maintien d’une bonne condition physique sont trois des bénéfices possibles du jeu. Leurs mouvements ressemblent à ceux qu’ils exécutent pour capturer et tuer leurs proies.

Le jeu, manifestement, demande de l’énergie. Selon « l’hypothèse de l’expérience », le jeu permet aux Animaux de perfectionner des comportements qui sont utiles dans des circonstances réelles. Il est vrai que le jeu s’observe surtout chez les jeunes animaux. Les mouvements exécutés s’améliorent peu au cours des premières séances ludiques. De plus, toujours selon cette hypothèse, le jeu est adaptatif parce qu’il maintient une condition musculaire et cardiovasculaire optimale. Si ce sont surtout les jeunes animaux qui se prêtent au jeu c’est parce qu’ils n’ont pas à se livrer à des activités utiles pendant que leurs parents s’occupent d’eux.

Existe-t-il une composante génétique dans le comportement?

Un comportement à composante uniquement génétique est appelé "inné" ou "stéréotypé". Ceci dit, la plupart des comportements ont une composante génétique et environnementale. En tout les cas, il est indéniable que les prédispositions génétiques ont une grande influence sur le comportement. Par exemple: Chez la drosophile, en modifiant l'un de ses gènes (dg2) on peu faire apparaitre une phénotype de comportement appelé "sédentaire". Ce gène intervient sur la quantité de protéines intervenant dans la communication intracellulaire. En modifiant ce gène une de ses allèles produit une plus petite quantité de protéines. La drosophile se "sédentarise", se déplace donc moins que la moyenne. Ceci prouve qu'une seule modification dans un gène peut provoquer un comportement différent. Ceci expliquerait le fondement de toutes le théories selon lesquelles il y a des prédisposition génétiques à la violence, la dépression ou l'alcoolisme. Cependant cette théorie est très difficile à prouver, même dans le cas de la drosophile, car ce gène dg2 interagit avec nombre d'autres gènes. De plus les composantes environnementales engendrent un grand nombre de réactions. Les facteurs génétique et environnementaux "se complètent".

Qu'est-ce qui provoque un comportement?

Quelle est la nature du stimulus?

Les stimulus environnemental sont captes par les différents sens des animaux.

Quelle est la finalité d'un comportement?

Quelles sont les causes immédiates et ultimes d'un comportement?

Dans un comportement il y a des causes immédiates et des causes ultimes. Les causes immédiates sont les comportements qui sont produit par un stimulus environnemental, génétique, physiologique ou encore anatomique. La cause ultime d'un comportement est la raison profonde pour la quelle se comportement a été engendrer. Pour illustré ceci je vais vous donner un exemple avec l'épinoche à trois épines mâle. Le comportement est l'attaque d'un épinoche mâle à un autre, la cause immédiate est donc le comportement agressif qui a été produit par un stimulus environnemental qui est le ventre rouge de l'épinoche qui vient nuire la reproduction de l'épinoche au comportement agressif. On sait que c'est le ventre rouge qui provoque ce comportement car, on a essayer avec un leurre en forme d'épinoche mais sans le ventre rouge et il n'y à eu aucun comportement qui a été déclencher alors qu'après, on a reproduit l'expérience mais cette foi ci avec des autres leurres qui n'ont pas la forme d'une épinoche mais qui ont le ventre rouge et ceux-ci ont reproduit le comportement agressif. La cause ultime de ce comportement est le fait qu'en éloignant les intrus, le mâle empêche les œufs qui ont été pondu sur sont territoire de se faire féconder par un autre mâle. Ainsi ce mâle préserve son patrimoine génétique.


Lorsque l’on observe un comportement, on peut s’interroger sur ses causes immédiates et ses causes ultimes.

Les questions que l’on se pose sur les causes immédiates sont mécanistes. Elles portent sur les stimuli environnementaux éventuels qui déclenchent le comportement, de même que sur les mécanismes génétiques et physiologiques qui sont responsables du comportement. Les questions que l’on se pose sur les causes ultimes sont quant à elles liées à l’évolution.

Pour souligner la distinction, et aussi le lien, entre les causes immédiates et ultimes, prenons l’exemple de la Paruline à tête cendrée qui se reproduit au printemps et au début de l’été. La cause immédiate est l’augmentation de la photopériode que détectent les photorécepteurs et qui déclenchent la reproduction animale. En effet, on peut stimuler la reproduction en prolongeant expérimentalement la période quotidienne d’exposition à la lumière. Ce stimulus provoque des changements nerveux et hormonaux déclenchant des comportements de reproduction tels que le chant et la nidification chez les Oiseaux. Concernant les questions sur les causes ultimes, il s’agit de savoir pourquoi la sélection naturelle a favorisé un comportement et pas un autre. Selon les hypothèses cherchant à trouver le pourquoi des choses, le comportement maximise l’adaptabilité d’une façon particulière. L’hypothèse que la raison pour laquelle les animaux se reproduisent au printemps et au début de l’été est que la reproduction donne de meilleurs résultats et est plus adaptative à cette époque de l’année. Si les oiseaux se reproduiraient à un autre moment seraient désavantagés du point de vue de la sélection naturelle