« Les acteurs du système immunitaire » : différence entre les versions

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==Quels sont les principaux acteurs du système immunitaire?==
==Quels sont les principaux acteurs du système immunitaire?==
===Qu'en est-il précisément des lymphocytes B et T (système immunitaire spécifique)?===
 
L'essentiel des cellules qui constituent le système immunitaire dérive de cellules souches communes qui sont produites en permanence par la moelle osseuse. Ces cellules souches interagissent avec divers facteurs de croissance et des cytokines et, en fonction de ces contacts, se différencient en précurseurs distincts, premiers aiguillages vers les principales lignées cellulaires qui aboutissent aux globules gouges (la lignée érythrocytaire), aux
 
 




===Qu'en est-il précisément des lymphocytes B et T (système immunitaire spécifique)?===


==Que veut dire étranger pour un organisme?==
==Que veut dire étranger pour un organisme?==

Version du 30 avril 2008 à 20:05

Les questions sont intéressantes, mais leur organisation manque de cohérence. Aidez-vous de l'article pour organiser votre propos. La hiérarchie de certains titre n'est pas adéquat.

Qu'est-ce que c'est que le système immunitaire?

Le système immunitaire d'un organisme est un ensemble coordonné d'éléments qui permet de discriminer le « soi » du « non-soi ». Il agit comme un mécanisme de défense contre les pathogènes, tels que les virus, les bactéries, les mycètes, les cellules tumorales, les protozoaires, les vers, et certaines particules ou molécules. Tous ces pathogènes sont considérés comme « étrangers » par l'organisme "hôte"

http://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_immunitaire


Donnez la source de votre définition.

Quels sont les 2 types du système immunitaire?

L'homme dispose d'un arsenal de défenses contre les agents pathogènes qui commence par la protection conférée par la peau et les muqueuses, et s'achève par les réactions spécifiques les plus élaborées. La protection assurée par la peau et les muqueuses, étant la première partie de la première ligne de défense, est d'abord mécanique: elles agissent comme des barrières physiques efficaces. Ainsi, les cils vibratiles des revêtements de la muqueuse pulmonaire, assurent une protection mécanique, mais cette défense devient aussi chimique grâce à des enzymes, telles quie le lysozyme ou encore des substances comme les lectines, qui, dans les alvéoles pulmonaires par exemple, fixent les bactéries par les sucres qu'elles portent. Lorsque cette première barrière est néanmoins franchie, les mécanismes cellulaires et moléculaires non spécifiques entrent en action: phagocytose par les macrophages et les polynucléaires neutrophiles, réactions inflammatoires, intervention des cellules tueuses naturelles, fabrication d'interféron contre les virus, mise en jeu de molécules constitutives de la cascade du complément... Tout cela étant la première ligne de défense, qui se nomme l'immunité non spécifique.

Tous ces mécanismes se mettent en place très rapidement, mais ne présentent pas de spécificité particulière à l'égard des agents pathogènes: c'est l'immunité non spécifique, innée ou naturelle qui, progressivement est remplacée et complétée par une immunité de plus en plus spécifique.

La mobilisation des mécanismes spécifiques est plus lente, nécessitant plusieurs jours avant d'être efficace contre un agent pathpgène que l'organisme n'a pas encore rencontré. Ces mécanismes spécifiques sont 'apanage des lymphocytes, dont il existe deux grandes catégories (hormis les cellules tueuses naturelles qui constituent une classe particulière): les lymphocytes B, responsables de la synthèse des anticorps, e tles lymphocytes T, qui expriment à leur surface, des molécules de reconnaissance, les récepteurs T.


Décrivez brièvement les deux types d'immunité.

Où sont produites les cellules du système immunitaire?

moelle osseuse, thymus + education et séléction au royaume de l'immunité


Par où passent ces cellules?

rôle organes lymphoïdes secondaires

Quels sont les principaux acteurs du système immunitaire?

L'essentiel des cellules qui constituent le système immunitaire dérive de cellules souches communes qui sont produites en permanence par la moelle osseuse. Ces cellules souches interagissent avec divers facteurs de croissance et des cytokines et, en fonction de ces contacts, se différencient en précurseurs distincts, premiers aiguillages vers les principales lignées cellulaires qui aboutissent aux globules gouges (la lignée érythrocytaire), aux



Qu'en est-il précisément des lymphocytes B et T (système immunitaire spécifique)?

Que veut dire étranger pour un organisme?

Le caractère "étranger" s'impose d'évidence lorsque l'on évoque une bactérie infectant un organisme, végétal ou animal. La bactérie n'est pas obligée d'être pathogène pour déclencher une réaction immunitaire car les vaccins activent le système immunitaire bien qu'ils soient inoffensifs. De surcroît, des substances apparemment anodines déclenchent des réactions immunitaires: les hématies d'un mouton injectées à une souris provoquent la production d'anticorps qui les agglutinent.

Étranger signifie d'abord espèces différentes. Il existe même chez les mêmes espèces. Regardons l'exemple des groupes sanguins: une transfusion n'est possible qui si le sang du receveur ne contient pas d'anticorps dirigés contre les hématies du donneur (ces anticorps, des hémagglutinines naturelles, ne résultent pas d'une activation du système immunitaire du receveur contre les hématies du donneur, mais existe dans le sang, avant même la transfusion). Ainsi, la barrière de l'espèce ne suffit pas à conférer le caractère étranger à l'organisme: deux individus peuvent être étrangers, ou, en termes immunologiques, incompatibles, même s'ils appartiennent à la même espèce.

Rappelons que l'étranger peut aussi venir de l'intérieur: c'est le cas des cellules cancéreuses, qui expriment très souvent à leur surface des antigènes spécifiques, nouveaux pour le système immunitaire, et qui constituent des cibles que l'organisme doit éliminer le plus rapidement et le plus complètement possible! Toutefois, ces cellules acquièrent parfois des propriétés telles que le système immunitaire ne les "voit" plus. Par exemple, elles perdent leur capacité d'exprimer les molécules du complexe majeur d'histocompatibilité, de sorte que leurs antigènes "étrangers" ne sont plus présentés correctement. On mesure l'intérêt des cellules tueuses naturelles capable de reconnaître l'ennemi, même quand ses antigènes ne sont pas présentés par les molécules du complexe majeur d'histocompatibilité.


Qu'en est-il des greffes?

Qu'est-ce que c'est que la phagocytose?

La phagocytose est un... processus? qui permet aux phagocytes de capter, d'absorber, et de digérer les cellules étrangères.


Que se passe-t-il quand le système immunitaire s'affaiblit?

Il faut comprendre que malgré le fait que le système immunitaire semble très performante, voire parfaite, son extrême complexité comporte quand même une vulnérabilité potentielle qui tient à la nécessité d'un renouvellement permanent des cellules et à leur continuelle confrontation au soi. Chaque différenciation et de sélection repose sur le fonctionnement harmonieux de nombreux complexes moléculaires. Si une seule de ces molécules est modifiée à la suite d'une mutation acquise ou de la transmission d'un gène défectueux,l'ensemble du fonctionnement du système immunitaire risque d'être perturbé. (...)

Les déficits immunitaires peuvent aussi être secondaires ou acquis, l'exemple le plus tristement célèbre résultant d'une infection par le virus de l'immunodéficience humaine, le VIH, qui, parce qu'il détruit les lymphocytes T CD4, paralyse le système immunitaire et est responsable du syndrome d'immunodéficience acquise, le SIDA.

Les déficiences du système immunitaire peuvent aussi résulter d'une altération des facultés de distinction du soi et du non-soi. Quand le système immunitaire, se trompant de cible, attaque des éléments du soi, des maladies auto-immunes apparaissent; leur liste ne cesse de s'allonger avec la myasthénie, la sclérose en plaques, le diabète juvénile insulo-dépendant, les thyroïdites auto-immunes... Les états d'hypersensibilité, eux aussi, sont liés à un contrôle déféctueux des réactions immunitaires qui s'orientent, notamment, vers la production en quantités anormales d'immunoglobulines E. Enfin, citons les syndrômes lymphoprolifératifs, qui recouvrent une pathologie très diversifiée (leuclmies, lymphomes, myélomes...) également caractérisée par de graves défauts de régulation: un seul clone T, ou B, prolifère, aboutissant à des mécanismes tumoraux.

On retiendra de ce rapide parcours au sein du système immunitaire qu'il est un merveilleux exemple du "bricolage moléculaire". Tout se passe comme si le système immunitaire de chacun d'entre nous "venait au monde" un peu chaque jour, disposant au départ d'un vaste chèque en blanc génétique, qui lui permet en permanence de faire du neuf avec du vieux. Il peut ainsi faire face, avec une information génétique limitée à moins de un pour cent du génome, à une quantité quasi illimitée d'agents pathogènes, sans parler de l'élimination continuelle des cellules mutantes potentiellement malignes. Sur le plan biologique, le système immunitaire est aussi un merveilleux exemple de l'efficacité des mécanismes de sélection qui permettent en permanence, d'assurer l'émergence d'un arsenal redoutable qui reconnaît et attaque les intrus du monde extérieur tout en respectant l'intégrité de l'organisme.