Les acteurs du système immunitaire

De biorousso
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Les questions sont intéressantes, mais leur organisation manque de cohérence. Aidez-vous de l'article pour organiser votre propos. La hiérarchie de certains titre n'est pas adéquat.

Recopie systématique du contenu de l'article... L'intérêt de l'exercice est de reformuler avec vos propres mots et connaissances.Alexandre.zimmerli 5 mai 2008 à 00:26 (MEST)

Qu'est-ce que c'est que le système immunitaire?

Le système immunitaire d'un organisme est un ensemble coordonné d'éléments qui permet de discriminer le « soi » du « non-soi ». Il agit comme un mécanisme de défense contre les pathogènes, tels que les virus, les bactéries, les mycètes, les cellules tumorales, les protozoaires, les vers, et certaines particules ou molécules. Tous ces pathogènes sont considérés comme « étrangers » par l'organisme "hôte"

http://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_immunitaire


Donnez la source de votre définition.

Quels sont les 2 types du système immunitaire?

L'homme dispose d'un arsenal de défenses contre les agents pathogènes qui commence par la protection conférée par la peau et les muqueuses, et s'achève par les réactions spécifiques les plus élaborées. La protection assurée par la peau et les muqueuses, étant la première partie de la première ligne de défense, est d'abord mécanique: elles agissent comme des barrières physiques efficaces. Ainsi, les cils vibratiles des revêtements de la muqueuse pulmonaire, assurent une protection mécanique, mais cette défense devient aussi chimique grâce à des enzymes, telles que le lysozyme ou encore des substances comme les lectines, qui, dans les alvéoles pulmonaires par exemple, fixent les bactéries par les sucres qu'elles portent. Lorsque cette première barrière est néanmoins franchie, les mécanismes cellulaires et moléculaires non spécifiques entrent en action: phagocytose par les macrophages et les polynucléaires neutrophiles, réactions inflammatoires, intervention des cellules tueuses naturelles, fabrication d'interféron contre les virus, mise en jeu de molécules constitutives de la cascade du complément... Tout cela étant la première ligne de défense, qui se nomme l'immunité non spécifique.

Tous ces mécanismes se mettent en place très rapidement, mais ne présentent pas de spécificité particulière à l'égard des agents pathogènes: c'est l'immunité non spécifique, innée ou naturelle qui, progressivement est remplacée et complétée par une immunité de plus en plus spécifique.

La mobilisation des mécanismes spécifiques est plus lente, nécessitant plusieurs jours avant d'être efficace contre un agent pathogène que l'organisme n'a pas encore rencontré. Ces mécanismes spécifiques sont l'apanage des lymphocytes, dont il existe deux grandes catégories (hormis les cellules tueuses naturelles qui constituent une classe particulière): les lymphocytes B, responsables de la synthèse des anticorps, et les lymphocytes T, qui expriment à leur surface, des molécules de reconnaissance, les récepteurs T (TCR).

Les lymphocytes T se divisent en deux groupes différents,les lymphocytes T helpers ou T CD4(expriment l'antigène CD4 à leur surface) et les lymphocytes T cytotoxiques ou T CD8(expriment l'antigène CD8 à leur surface).

Les lymphocytes cytotoxiques sont activés grâce à la protéine CMH1 qui leur présente l'antigène et ensuite ces lymphocytes libèrent deux protéines , la perforine,qui perce la membrane de la cellule et le granzyme, qui conduit à la mort de la cellule cible. De l'autre coté,les lymphocytes CD4 sont activés via CMH2 et ainsi ces lymphocytes stimulent les lymphocytes B et T à se mobiliser dans une réponse immunitaire.

Où sont produites les cellules du système immunitaire?

L'essentiel des cellules qui constituent le système immunitaire dérive des cellules souches qui sont produites en permanence par la moelle osseuse. Ces cellules souches interagissent avec divers facteurs de croissance et des cytokines et,en fonction de ces contacts, se différencient en précurseurs distincts,ceux qui aboutissent aux globules rouges,aux plaquettes qui participent a la coagulation sanguine et ceux qui donnent les leucocytes connus aussi sous le nom de globules blancs qui eux sont au cœur du système immunitaire.


Quel système s'occupe de la défense de l'organisme dans un organisme?

Le système qui s'occupe de la défense de l'organisme se nomme le système lymphatique. Il contrôle les activités cellulaires et élimine les agents pathogènes et les cellules infectées afin de rendre l'organisme le plus performant possible.

Ce système est constitué de vaisseaux et de ganglions lymphatiques qui forment un réseau parallèle au système sanguin.

Les vaisseaux lymphatiques drainent la lymphe des tissus et véhiculent les antigènes prélévés sur les sites d'infection et les conduisent jusqu'aux ganglions lymphatiques. Les ganglions quant à eux possèdent une zone où sont stockés les lymphocytes. N'oublions pas la moelle osseuse dans laquelle sont produits des cellules qui seront ultérieurement spécialisées et adaptées afin d'éliminer les cellules indésirables ou les pathogènes. Parmi ces cellules figurent les lymphocytes T qui, après la production, migrent dans le thymus afin de continuer leur maturation.

Ces lymphocytes que l'on appelle lymphocytes "naifs" circulent par les voies sanguines et lymphatiques, et séjournent dans les ganglions. Ces derniers sont drainés par le sang et par la lymphe, de sorte que les lymphocytes différenciés retournent vers le sang, ce qui permet un renouvellement constant de la population lymphocytaire, et une exportation rapide des anticorps produits.

Quand les lymphocytes sont en contact avec les antigènes d'un micro-organisme pathogène, la réponse immunitaire est déclenchée et donc, ils sont activés et se multiplient dans les follicules lymphoïdes.

Quels sont les principaux acteurs du système immunitaire?

Les polynucléaires représentent à eux seuls de 60 à 70 pour cent des leucocytes circulants: les neutrophiles, qui exercent des fonctions de phagocytose, sont les plus nombreux, puis viennent les éosinophiles et les basophiles. Les basophiles participent aux réactions allergiques violentes (l'hypersensibilité immédiate); les éosinophiles jouent un rôle important dans la protection contre les parasites.

Les polynucléaires sont des acteurs de l'immunité innée non spécifique. Cependant, grâce à la présence, à leur surface, de récepteurs spécifiques des immunoglobulines (les récepeturs Fc ou FcR), ils peuvent fixer des anticorps qui leur confèrent une spécificité "passive". Ces anticorps établissent ainsi des ponts spécifiques entre le pathogène qu'ils reconnaissent (une bactérie par exemple) et le leucocyte sur lequel ils sont fixés. C'est le phénomène d'opsonisation qui augmente l'efficacité de la phagocytose et le pouvoir de destruction de l'agent pathogène.

Les monocytes et les macrophages représentent une autre catégorie de cellules phagocytaires qui jouent, en outre, un rôle central dans la "présentation" des antigènes aux lymphocytes lors des réactions immunitaires. Les cellules présentatrices d'antigènes "traitent" les protéines étrangères ingérées, et exposent à leur surface les peptides antigéniques qui en dérivent. Pour être reconnus par les lymphocytes T, ces peptides antigéniques doivent être présentés en association avec les molécules du complexe majeur d'histocompatibilité (les molécules du soi). Les lymphocytes T CD4 reconnaissent les peptides antigéniques présentés par les molécules du complexe majeur d'histocompatibilité de type II, les lymphocytes T CD8, ceux qui sont associés aux molécules de type I.

Les autres acteurs importants de l'immunité innée sont les cellules tueuses naturelles. Elles constituent un troisième type de lymphocytes, granuleux et de grande taille. Elles se différencient dans la moelle osseuse et passent dans la circulation périphérique sans s'accumuler dans les organes lymphoïdes secondaires. Les cellules tueuses naturelles sont capables de détruire les cellules infectées par un virus, ou des cellules tumorales, grâce à une reconnaissance qui ne nécessite pas la présentation par les molécules du complexe majeur d'histocompatibilité. Lorsque les substances (des granzymes et des perforines) contenus dans les granules des cellules naturelles tueuses sont libérées, elles s'assemblent pour former des pores dans les cellules cibles qui subissent une lyse. De plus, à l'image des polynucléaires, les cellules tueuses naturelles fixent aussi des anticorps qui les rendent cytotoxiques. Une fois encore, on constate que les limites entre immunité naturelle et immunité acquise sont floues.


Qu'en est-il précisément des lymphocytes B et T?

Les quelques 30 pour cent des globules blancs restants sont représentés par les lymphocytes, sur qui reposent tous les mécanismes de reconnaissance spécifique du système immunitaire.

On distingue deux grands types classiques de lymphocytes, les lymphocytes B (qui tirent leur initiale de l'anglais Bone marrow, c'est-à-dire la moelle osseuse dont ils sont issus), et les lymphocytes T, dont l'initiale évoque le thymus, où ils subissent leur "éducation" . En effet, tandis que la totalité des autres leucocytes se différencient dans la moelle osseuse, les lymphocytes T, dont les précurseurs proviennent aussi de la moelle, achèvent leur différenciation dans le thymus. Si, morphologiquement, les lymphocytes B et T sont quasi identiques, ils ont des fonctions très différentes. Les lymphocytes B synthétisent les anticorps, encore nommés immunoglobulines, qu'ils expriment à leur surface. La fixation des antigènes sur ces anticorps spécifiques conduit à la stimulation des lymphocytes qui les portent, laquelle entraîne la différenciation des lymphocytes, cellules spécialisées dans la production d'immunoglobulines circulant dans le sang.

Les lymphocytes T, quant à eux portent des récepteurs T, qui reconnaissent leur antigène à condition qu'ils soient correctement "présentés". Les antigènes sont d'abord endocytés par une cellule dite présentatrice d'antigènes, un macrophage, par exemple. À l'intérieur de cette cellule, la protéine est découpée en peptides par des enzymes, puis ces peptides sont pris en charge par des molécules codées par le complexe majeur d'histocompatibilité qui migre vers la surface de la cellule présentatrice. C'est l'ensemble peptide-molécule du complexe majeur d'histocompatibilité que reconnaît le récepteur T.

Ajoutons une dernière population de cellules essentielles aux réactions immunitaires, les cellules dendritiques, qui sont des cellules présentatrices d'antigènes "professionnelles",très efficaces, et présentes surtout dans le derme, c'est-à-dire aux avant-postes immédiats de la rupture de l'intégrité cutanée.


Quels sont les deux types de lymphocyte T?

On distingue deux grandes catégories, en fonction de la présence, à leur surface, des molécules CD4 ou CD8. Les lymphocytes T CD4 sont aussi nommés lymphocytes T auxiliaires, car ils "aident" d'autres lymphocytes,T ou B, à se mobiliser dans une réponse immunitaire. Ils agissent en libérant des cytokines, des molécules qui ont un effet modulateur, et qui agissent soit localement, soit à plus longue distance.

Les lymphocytes T CD8 sont cytotoxiques: ils détruisent, par exemple, les cellules infectées par un virus. Ils utilisent plusieurs mécanismes de cytotoxicité faisant appel soit à l'utilisation de perforines et de granzymes, soit au déclenchement de programme de mort cellulaire, et la cellule cible meurt par apoptose.

Que veut dire étranger pour un organisme?

Nous savons que seul les cellules qui ne sont pas propres à l'organisme déclenchent le système immunitaire. Nous en concluons alors que le processus de reconnaissance des cellules du "non-soi"de l'organisme est impeccable. Mais comment distinguons nous le soi du non-soi? À partir de là, nous allons essayer d'expliquer ce qu'est un corps étranger d'un organisme.

Le caractère "étranger" s'impose d'évidence lorsque l'on évoque une bactérie infectant un organisme, végétal ou animal. La bactérie n'est pas obligée d'être pathogène pour déclencher une réaction immunitaire car les vaccins activent le système immunitaire bien qu'ils soient inoffensifs. De surcroît, des substances apparemment anodines déclenchent des réactions immunitaires: les hématies d'un mouton injectées à une souris provoquent la production d'anticorps qui les agglutinent.

Étranger signifie d'abord espèces différentes. Il existe même chez les mêmes espèces. Regardons l'exemple des groupes sanguins: une transfusion n'est possible qui si le sang du receveur ne contient pas d'anticorps dirigés contre les hématies du donneur (ces anticorps, des hémagglutinines naturelles, ne résultent pas d'une activation du système immunitaire du receveur contre les hématies du donneur, mais existe dans le sang, avant même la transfusion). Ainsi, la barrière de l'espèce ne suffit pas à conférer le caractère étranger à l'organisme: deux individus peuvent être étrangers, ou, en termes immunologiques, incompatibles, même s'ils appartiennent à la même espèce.

Rappelons que l'étranger peut aussi venir de l'intérieur: c'est le cas des cellules cancéreuses, qui expriment très souvent à leur surface des antigènes spécifiques, nouveaux pour le système immunitaire, et qui constituent des cibles que l'organisme doit éliminer le plus rapidement et le plus complètement possible! Toutefois, ces cellules acquièrent parfois des propriétés telles que le système immunitaire ne les "voit" plus. Par exemple, elles perdent leur capacité d'exprimer les molécules du complexe majeur d'histocompatibilité, de sorte que leurs antigènes "étrangers" ne sont plus présentés correctement. On mesure l'intérêt des cellules tueuses naturelles capable de reconnaître l'ennemi, même quand ses antigènes ne sont pas présentés par les molécules du complexe majeur d'histocompatibilité.


Qu'en est-il des greffes?

Les greffes illustrent bien les phénomènes de compatibilité immunologique ou ,plus souvent,d'incompatibilité.

Par exemple,lorsqu'une souris de souche A reçoit une greffe de peau d'une souris de même souche(quand la constitution génétique est identique,on qualifie la greffe d'isogénique),la greffe est acceptée. En revanche,quand le donneur et le receveur n'ont pas le même patrimoine génétique,la greffe est rejetée en une dizaine de jours(il s'agit d'une greffe allogénique).

Une seconde greffe est effectuée dans les mêmes conditions que la précédente mais celle ci s'accompagne d'un phénomène d'accélération du rejet de la greffe,ce qui indique que le système immunitaire a conservé la "mémoire" du contact précédent(la première greffe).

Les mêmes observations s'appliquent à l'Homme,et constituent un obstacle que l'on contourne en utilisant des substances immunosuppressives(ces substances s'opposent à l'action cytotoxique des lymphocytes T).

On ne peut pas parler du problème des greffes sans évoquer celui de la moelle osseuse.Les greffes de moelle osseuse sont utilisées pour remplacer,suppléer un système immunitaire défaillant,soit dans le cas des déficits immunitaires graves,soit lors d'un traitement,par irradiation ou par chimiothérapie,de cancers de la lignée lymphoïde.

Qu'est-ce que c'est que la phagocytose?

La phagocytose est un processus qui permet aux phagocytes de capter, d'absorber, et de digérer les cellules étrangères. Ce processus est employé par les cellules telles que les macrophages, les monocytes et les neutrophiles.

À noter que ce mécanisme de destruction cellulaire est conservé depuis l'apparition des amibes!

Que se passe-t-il quand le système immunitaire s'affaiblit?

Pourquoi recopier les passages de l'article ? Où est le questionnement ?

Il faut comprendre que malgré le fait que le système immunitaire semble très performante, voire parfaite, son extrême complexité comporte quand même une vulnérabilité potentielle qui tient à la nécessité d'un renouvellement permanent des cellules et à leur continuelle confrontation au soi. Chaque différenciation et de sélection repose sur le fonctionnement harmonieux de nombreux complexes moléculaires. Si une seule de ces molécules est modifiée à la suite d'une mutation acquise ou de la transmission d'un gène défectueux,l'ensemble du fonctionnement du système immunitaire risque d'être perturbé. (...)

Les déficits immunitaires peuvent aussi être secondaires ou acquis, l'exemple le plus tristement célèbre résultant d'une infection par le virus de l'immunodéficience humaine, le VIH, qui, parce qu'il détruit les lymphocytes T CD4, paralyse le système immunitaire et est responsable du syndrome d'immunodéficience acquise, le SIDA.

Les déficiences du système immunitaire peuvent aussi résulter d'une altération des facultés de distinction du soi et du non-soi. Quand le système immunitaire, se trompant de cible, attaque des éléments du soi, des maladies auto-immunes apparaissent; leur liste ne cesse de s'allonger avec la myasthénie, la sclérose en plaques, le diabète juvénile insulo-dépendant, les thyroïdites auto-immunes... Les états d'hypersensibilité, eux aussi, sont liés à un contrôle déféctueux des réactions immunitaires qui s'orientent, notamment, vers la production en quantités anormales d'immunoglobulines E. Enfin, citons les syndrômes lymphoprolifératifs, qui recouvrent une pathologie très diversifiée (leuclmies, lymphomes, myélomes...) également caractérisée par de graves défauts de régulation: un seul clone T, ou B, prolifère, aboutissant à des mécanismes tumoraux.

On retiendra de ce rapide parcours au sein du système immunitaire qu'il est un merveilleux exemple du "bricolage moléculaire". Tout se passe comme si le système immunitaire de chacun d'entre nous "venait au monde" un peu chaque jour, disposant au départ d'un vaste chèque en blanc génétique, qui lui permet en permanence de faire du neuf avec du vieux. Il peut ainsi faire face, avec une information génétique limitée à moins de un pour cent du génome, à une quantité quasi illimitée d'agents pathogènes, sans parler de l'élimination continuelle des cellules mutantes potentiellement malignes. Sur le plan biologique, le système immunitaire est aussi un merveilleux exemple de l'efficacité des mécanismes de sélection qui permettent en permanence, d'assurer l'émergence d'un arsenal redoutable qui reconnaît et attaque les intrus du monde extérieur tout en respectant l'intégrité de l'organisme.


Le système immunitaire renouvelle ses cellules, molécules en permanence, pour lutter contre divers agents infectieux. Si une seule cellule est modifiée à cause d'une transmission d'un gène défectueux ou à cause d'une mutation acquise, c'est tout le système qui peut être disfonctionnel. Pour illustrer ces faits, nous avons pris l'exemple du VIH. En effet, le VIH détruit les lymphocytes T CD4 et ainsi, il bloque le système immunitaire pour devenir ensuite le principal responsable du SIDA.

En général, lorsque le système immunitaire est affaibli, ses cellules deviennent incompétentes face à tout agent pathogène potentiel.