« Les acteurs du système immunitaire » : différence entre les versions

De biorousso
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=Que se passe-t-il quand le système immunitaire s'affaiblit?=
=Que se passe-t-il quand le système immunitaire s'affaiblit?=


Il faut comprendre que malgré le fait que le système immunitaire semble très performante, voire parfaite, son extrême complexité comporte quand même une vulnérabilité potentielle qui tient à la nécessité d'un renouvèlements permanent des cellules et à leur continuelle confrontation au soi.
Il faut comprendre que malgré le fait que le système immunitaire semble très performante, voire parfaite, son extrême complexité comporte quand même une vulnérabilité potentielle qui tient à la nécessité d'un renouvellement permanent des cellules et à leur continuelle confrontation au soi. Chaque différenciation et de sélection repose sur le fonctionnement harmonieux de nombreux complexes moléculaires.
Si une seule de ces molécules est modifiée à la suite d'une mutation acquise ou de la transmission d'un gène défectueux,l'ensemble du fonctionnement du système immunitaire risque d'être perturbé. (...)
 
Les déficits immunitaires peuvent aussi être secondaires ou acquis, l'exemple le plus tristement célèbre résultant d'une infection par le virus de l'immunodéficience humaine, le VIH, qui, parce qu'il détruit les lymphocytes T CD4, paralyse le système immunitaire et est responsable du syndrome d'immunodéficience acquise, le SIDA.
 
Les déficiences du système immunitaire peuvent aussi résulter d'une altération des facultés de distinction du soi et du non-soi. Quand le système immunitaire, se trompant de cible, attaque des éléments du soi, des maladies auto-immunes apparaissent; leur liste ne cesse de s'allonger avec la myasthénie, la sclérose en plaques, le diabète juvénile insulo-dépendant, les thyroïdites auto-immunes... Les états d'hypersensibilité, eux aussi, sont liés à un contrôle déféctueux des réactions immunitaires qui s'orientent, notamment, vers la production en quantités anormales d'immunoglobulines E. Enfin, citons les syndrômes lymphoprolifératifs, qui recouvrent une pathologie très diversifiée (leuclmies, lymphomes, myélomes...) également caractérisée par de graves défauts de régulation: un seul clone T, ou B, prolifère, aboutissant à des mécanismes tumoraux.
 
On retiendra de ce rapide parcours au sein du système immunitaire qu'il est un merveilleux exemple du "bricolage moléculaire" évoqué au début de l'article. Tout se passe comme si le système immunitaire de chacun d'entre nous "venanit au monde" un peu chaque jour, disposant au départ d'un vaste chèque en blanc génétique, qui lui permet en permanence de faure du neuf avec du vieux. Il peut ainsi faire face, avec une information génétique limitée à moins de un pour cent du génome, à une quantité quasi illimitée d'agents pathogènes, sans parler de l'élimination continuelle des cellules mutantes potentiellement malignes. Sur le plan biologique, le système immunitaire est aussi un merveilleux exemp0le de l'efficacité des mécanismes de sélection qui permettent en permanence, d'assurer l'émergence d'un arsenal redoutable qui reconnaît et attaque les intrus du monde extérieur tout en respectant l'intégrité de l'organisme.

Version du 29 avril 2008 à 19:49

Les questions sont intéressantes, mais leur organisation manque de cohérence. Aidez-vous de l'article pour organiser votre propos. La hiérarchie de certains titre n'est pas adéquat.

Qu'est-ce que c'est que le système immunitaire?

Le système immunitaire d'un organisme est un ensemble coordonné d'éléments qui permet de discriminer le « soi » du « non-soi ». Il agit comme un mécanisme de défense contre les pathogènes, tels que les virus, les bactéries, les mycètes, les cellules tumorales, les protozoaires, les vers, et certaines particules ou molécules. Tous ces pathogènes sont considérés comme « étrangers » par l'organisme "hôte"

http://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_immunitaire


Donnez la source de votre définition.

Quels sont les 2 types du système immunitaire?

Il existe 2 sortes de défense immunitaire, la première étant la première ligne de défense de l'organisme, constituée de peau, de muqueuses et de sécrétions. Elle a pour but de détruire toute cellule étrangère s'introduisant dans l'organisme, le plus souvent par phagocytose que nous expliquerons plus tard. Cette première ligne de défense s'appelle l'immunité innée qui se traduit par des réactions rapides et qui attaque donc, un large spectre de microorganismes.

Le pathogène qui arrive à franchir cette première ligne de défense provoque chez l'organisme l'..... de la deuxième ligne de défense, qui s'appelle l'immunité acquise.

Décrivez brièvement les deux types d'immunité.


Où sont produites les cellules du système immunitaire?

moelle osseuse, thymus + education et séléction au royaume de l'immunité


Par où passent ces cellules?

rôle organes lymphoïdes secondaires

Quels sont les principaux acteurs du système immunitaire?

Qu'en est-il précisément des lymphocytes B et T (système immunitaire spécifique)?

Que veut dire étranger pour un organisme?

Qu'en est-il des greffes?

Qu'est-ce que c'est que la phagocytose?

La phagocytose est un... processus? qui permet aux phagocytes de capter, d'absorber, et de digérer les cellules étrangères.


Que se passe-t-il quand le système immunitaire s'affaiblit?

Il faut comprendre que malgré le fait que le système immunitaire semble très performante, voire parfaite, son extrême complexité comporte quand même une vulnérabilité potentielle qui tient à la nécessité d'un renouvellement permanent des cellules et à leur continuelle confrontation au soi. Chaque différenciation et de sélection repose sur le fonctionnement harmonieux de nombreux complexes moléculaires.

Si une seule de ces molécules est modifiée à la suite d'une mutation acquise ou de la transmission d'un gène défectueux,l'ensemble du fonctionnement du système immunitaire risque d'être perturbé. (...)

Les déficits immunitaires peuvent aussi être secondaires ou acquis, l'exemple le plus tristement célèbre résultant d'une infection par le virus de l'immunodéficience humaine, le VIH, qui, parce qu'il détruit les lymphocytes T CD4, paralyse le système immunitaire et est responsable du syndrome d'immunodéficience acquise, le SIDA.

Les déficiences du système immunitaire peuvent aussi résulter d'une altération des facultés de distinction du soi et du non-soi. Quand le système immunitaire, se trompant de cible, attaque des éléments du soi, des maladies auto-immunes apparaissent; leur liste ne cesse de s'allonger avec la myasthénie, la sclérose en plaques, le diabète juvénile insulo-dépendant, les thyroïdites auto-immunes... Les états d'hypersensibilité, eux aussi, sont liés à un contrôle déféctueux des réactions immunitaires qui s'orientent, notamment, vers la production en quantités anormales d'immunoglobulines E. Enfin, citons les syndrômes lymphoprolifératifs, qui recouvrent une pathologie très diversifiée (leuclmies, lymphomes, myélomes...) également caractérisée par de graves défauts de régulation: un seul clone T, ou B, prolifère, aboutissant à des mécanismes tumoraux.

On retiendra de ce rapide parcours au sein du système immunitaire qu'il est un merveilleux exemple du "bricolage moléculaire" évoqué au début de l'article. Tout se passe comme si le système immunitaire de chacun d'entre nous "venanit au monde" un peu chaque jour, disposant au départ d'un vaste chèque en blanc génétique, qui lui permet en permanence de faure du neuf avec du vieux. Il peut ainsi faire face, avec une information génétique limitée à moins de un pour cent du génome, à une quantité quasi illimitée d'agents pathogènes, sans parler de l'élimination continuelle des cellules mutantes potentiellement malignes. Sur le plan biologique, le système immunitaire est aussi un merveilleux exemp0le de l'efficacité des mécanismes de sélection qui permettent en permanence, d'assurer l'émergence d'un arsenal redoutable qui reconnaît et attaque les intrus du monde extérieur tout en respectant l'intégrité de l'organisme.