Vision

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Organe sensoriel et stimulus : comment générer une sensation?

Tout d'abord qu’est-ce qu’une sensation ?

La sensation est la première étape d'une chaîne d'événements biochimiques et neurologiques allant du stimulus énergétique d'un organe sensoriel à la perception.

Perception visuelle:
La perception sensorielle est la perception "immédiate" que nos sens nous délivrent, comme des informations directes. La vision est la perception des rayonnements lumineux par le système visuel.


La perception sera traitée ultérieurement lorsque l'on abordera les aires cérébrales.

(wikipédia)
ArbreshaH 18 septembre 2006 à 22:09 (MEST)

Qu'est-ce qu'un stimulus visuel?

Un stimulus (pluriel:stimuli) désigne tout ce qui est de nature à déterminer une excitation chez un organisme vivant.Il existe de nombreux stimuli : radiations électro-magnétiques, lumière, chaleur, gravité, son, événement, choc électrique, aspect, odeur, composés chimiques, etc. Pour la vision il s'agit d'un signal visuel (image ou lumière).
L’homme possède 250 millions de récepteurs de lumière, soit 70% de toutes ses cellules sensorielles.Le stimulus visuel est d'origine électromagnétique,la sensibilité des photorécepteurs humains se situe entre 400 et 800 nm(nanomètres).


http://fr.wikipedia.org/wiki/Stimulus (enyclopédie)

ArbreshaH 13 septembre 2006 à 16:42 (MEST) LaurentM 17 septembre 2006 à 15:20 (MEST)

Quelle est la structure de l’œil et à quoi servent les différentes parties ?

L'oeil est un organe spécialisé dans la détection, la localisation et l'analyse de la lumière.

La pupille est l'orifice qui permet à la lumière d'entrer dans l'oeil et d'atteindre la rétine; elle paraît noire à cause des pigments de la rétine qui absorbent la lumière. L'ouverture de la pupille est contrôlée par un muscle circulaire, l'iris, dont la pigmentation donne la couleur à l'oeil. La pupille et l'iris sont recouverts par la cornée, qui forme la surface externe transparente de l'oeil. Il n'y a pas de vaisseaux sanguins dans la cornée, celle-ci étant métaboliquement dépendante du milieu qui est situé derrière, l'humeur aqueuse, et, sur sa surface externe, du film de larmes constamment entretenu par le clignement des paupières. La cornée est en continuité avec la sclérotique, ou blanc de l'oeil, qui forme la paroi dure du globe oculaire. Dans la sclérotique sont insérées trois paires de muscles, les muscles extraoculaires, qui permettent les mouvements du globe oculaire dans les orbites du crâne. Ces muscles ne sont pas visibles car ils sont situés derrière la conjontive, une membrane qui se replie à partir de l'intérieur des paupières et se rattache à la sclérotique. le nerf optique, formé par le axones de la rétine, quitte l'oeil par l'arrière, passe à travers les orbites, et atteint le cerveau à sa base, près de l'hypophyse.

La rétine est une mince surface d'environ 0,5 mm d'épaisseur située au fond de chaque œil, couvrant environ 75 % du globe oculaire. Elle constitue la partie sensitive de la vision en transformant l'image lumineuse focalisée par l'œil en un signal de potentiels d'action. La rétine est une partie très particulière du système nerveux central.

Quelques zones particulières de la rétine:

  • la fovéa:zone centrale de la macula,zone de la rétine où la vision des détails est la plus précise. Elle est située dans le prolongement de l'axe optique de l'œil.

La fovéa est peuplée quasi uniquement de cônes, les bâtonnets étants répartis sur la rétine périphérique, et c'est dans cette zone que la majeure partie de l'appréciation des couleurs se fait. Malgré ce que nous suggère notre perception, nous sommes donc quasiment "aveugles" aux couleurs hors de cette zone. Ce sont les mouvements de l'œil qui permettent d'avoir une impression globale de la couleur d'une scène.

  • la macula:La macula lutea, ou tache jaune, est la zone de la rétine caractérisée par une concentration maximale de cônes. Située au fond de l’œil, dans l’axe de la pupille, la macula a un diamètre d’environ 2 mm.

La macula contient en son centre une petite dépression, la fovéa : entièrement composée de cônes serrés les uns contre les autres, celle-ci est la zone d’acuité maximale de l’œil, c’est-à-dire celle qui donne la vision la plus précise en éclairage diurne. C’est sur elle que l’on amène l’image du point vers lequel on dirige le regard.

  • la papille optique:zone de la rétine (le tissu nerveux qui tapisse le fond de l'œil) où se fait l'émergence, à travers la lame criblée, des vaisseaux sanguins. À cet endroit n'existe aucun photorécepteur, que ce soit les cônes ou les bâtonnets (les cellules nerveuses sensibles à la lumière). Cela crée une petite zone au centre du champ de vision où la sensibilité de l'œil est inexistante.

L'extérioration de la papille dans l'espace-objet, appelé le scotome physiologique ou plus communément tache aveugle, correspond à un trou dans le champ visuel. Dans la plupart des situations, le cerveau compense discrètement ce manque grâce au recouvrement des deux champs visuels monoculaires.

  • le point aveugle:Le point aveugle ou tache aveugle ou tache de Mariotte correspond à la partie de la rétine où s'insère le tractus optique (nerf optique) qui relaye les influx nerveux de la couche plexiforme interne jusqu'au cortex cérébral, ainsi que les vaisseaux sanguins arrivant à l'œil et quittant l'œil. Dans la pratique il s'agit donc d'une petite portion de la rétine qui est dépourvue de photorécepteurs et qui est ainsi complètement aveugle.

(source: encyclopédie)

YeuwaiH 13 septembre 2006 à 21:47 (MEST)

Qu'est-ce qu'un photorécepteur et quel rôle joue-t-il dans la vision?

Suivant le contexte, le terme photorécepteur peut désigner un neurone sensoriel sensible à la lumière que l'on trouve sur la couche postérieure de la rétine (ou parle alors de cellule photoréceptrice ou neurone photorécepteur) ou alors la molécule qui assure la transduction de l'énergie lumineuse en signal biochimique au sein de la cellule photoréceptrice.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Photor%C3%A9cepteur_%28biologie%29

Les photorécepteurs sont formés de quatre parties : un segment externe, un segment interne, un corps cellulaire et une terminaison synaptique.
C’est la forme du segment externe qui permet de distinguer les deux grands types de photorécepteurs : les bâtonnets présentent un long segment externe cylindrique avec de nombreux disques tandis que les cônes ont un segment externe plus court et effilé, avec relativement peu de disques.
Ce plus grand nombre de disques dans les bâtonnets fait en sorte qu’ils sont 1 000 fois plus sensibles à la lumière que les cônes. C’est ce qui explique pourquoi, quand il y a peu de lumière comme la nuit, seuls les bâtonnets contribuent à la vision(donc ils permettent la vision crépusculaire en noir et blanc).Et l’inverse se produit à la grande lumière du jour où ce sont les cônes qui sont les plus actifs.La rétine présente donc une double nature, capable de travailler en basse lumière grâce aux bâtonnets et en haute lumière grâce aux cônes. De plus, parmi les autres différences entre les deux types de photorécepteur, seuls les cônes sont sensibles aux différentes couleurs(ils fournissent des images nettes et en couleurs).
Un oeil humain compte environ 125 millions de bâtonnets et 6 millions de cônes.
Les photorécepteurs sont pourvus de pigments sensibles à la lumière,appelés pigments visuels. Ceux-ci sont composés de deux molécules l'opsine et le rénital. Ce dernier est photosensible, à l'exposition de la lumière, il change de forme et se redresse.

http://www.lecerveau.mcgill.ca/flash/d/d_02/d_02_m/d_02_m_vis/d_02_m_vis.html#2

Ouvrage de biologie LEP,"Des molécules aux écosystèmes"

LaurentM 26 septembre 2006 à 09:38 (MEST)

Quelle est la structure de la rétine?

La rétine contient, dans l'ordre que la lumière la traverse, des vaisseaux sanguins, des fibres nerveuses, des cellules photosensibles (cônes et bâtonnets) et une couche de pigments. Le nerf optique et la tache aveugle associée sont situés là où les fibres nerveuses quittent le globe oculaire pour se rendre au cerveau en formant le nerf optique. Légèrement à côté de l'axe optique de l'œil se trouve la macula. Le centre de la macula est la fovéa. À la fovéa, la structure de la rétine s'amincit et, à l'intérieur d'un diamètre central de 0,3 mm, seuls des cônes sont présents. La fovéa est le centre de la vision précise. À l'extérieur de cette zone, les bâtonnets commencent à apparaître. Plus loin, seuls les bâtonnets sont présents.

Il y a environ 7 millions de cônes sur la rétine, environ 125 millions de bâtonnets et seulement 1 million de fibres nerveuses. Les cônes de la fovéa ont un diamètre entre 1 et 1,5 μm (1 μm = 1 x 10-6 m = 0,001 mm) et sont espacés d'environ 2 à 2,5 μm. Les bâtonnets ont un diamètre d'environ 2 μm. Dans les portions externes de la rétine, les cellules photosensibles sont plus espacées et sont plusieurs sur une même fibre nerveuse (plusieurs centaines pour une seule fibre), rendant ainsi la vision moins distincte dans cette région de la rétine. À la fovéa, cependant, il y a un cône par fibre nerveuse.

Les bâtonnets réagissent lorsque la luminosité est faible. Ils sont responsables essentiellement de la vision périphérique et de la vision nocturne. Ils sont très importants pour la détection des formes, la sensibilité aux contrastes et la perception des objets en mouvement (la rétine des hiboux qui chassent la nuit n'est formée que de bâtonnets).

Les cônes réagissent lorsque la luminosité est de moyenne à forte et sont quant à eux responsables de la vision centrale et de la perception des couleurs. Il existe trois types de cônes et chacun d'eux couvre un tiers de l'étendue du spectre visible des couleurs rouge, verte et bleue. Ce sont les trois couleurs primaires de la synthèse additive, laquelle nous permet de voir toutes les autres couleurs du spectre.

À basse luminosité, l'iris se dilate et les bâtonnets prennent le dessus sur les cônes. Ainsi, l'œil devient insensible à la couleur et la fovéa devient une tache aveugle puisque les cônes n'ont pas la sensibilité nécessaire pour répondre à de bas niveaux d'illumination. Ainsi, l'acuité visuelle diminue avec l'illumination.

La sensibilité de l'œil à la lumière est fonction de la longueur d'onde de celle-ci. Sous des conditions normales d'éclairage, l'œil est plus sensible à la lumière jaune-vert à une longueur d'onde de 550 nm (1 nm = 1 x 10-9 m) et sa sensibilité diminue de chaque côté de ce pic. On considère généralement que la sensibilité de l'œil s'étend de 400 à 700 nm. À basse illumination, le maximum de sensibilité de l'œil se déplace à une longueur d'onde de 510 nm. De plus, l'œil est moins sensible au rouge à basse luminosité.

L'acuité visuelle représente la capacité à distinguer deux points proches l'un de l'autre, à une distance donnée. Elle est maximale dans la région centrale du champ visuel, qui correspond sur la rétine à la macula (petit disque où les cônes sont nombreux). L'acuité visuelle est nulle dans une petite zone proche du centre du champ visuel appelée tache aveugle, qui correspond sur la rétine à la papille (point de départ du nerf optique, dépourvu de photorécepteurs). Un sujet n'a pas conscience de l'existence de la tache aveugle, car celle-ci est de petite taille et, de plus, elle correspond à une portion du champ visuel qui se trouve dans le champ visuel de l'autre œil. La perception du mouvement est due à la persistance des images sur la rétine. Quand l'image d'une nouvelle position d'un objet se forme, celle de la position précédente est encore présente, phénomène que le cerveau interprète comme un déplacement. La sensation du mouvement des yeux parfois nécessaire pour suivre l'objet intervient également.

La couleur apparente d'un objet dépend de la longueur d'onde du rayonnement incident. En effet, il existe trois types de cônes, chacun étant sensible à une gamme particulière de longueurs d'ondes, c'est-à-dire, par ordre de longueur d'onde croissante, le violet et le bleu, le vert, le jaune et le rouge. Selon le degré d'excitation relatif de deux types de cônes voisins, on obtient les différentes nuances intermédiaires.

Le cerveau joue finalement un rôle très important dans la vision. Il fait un énorme travail d'interprétation qu'on néglige souvent de mentionner. C'est lui qui interprète la couleur perçue selon la stimulation combinée de l'ensemble des cônes. Il transpose aussi l'image dans le bon sens, puisque le cristallin donne une image renversée. Enfin, c'est lui qui interprète l'influx nerveux en image.

source: http://www2.fsg.ulaval.ca/opus/physique534/resumes/15b.shtml

YeuwaiH 25 septembre 2006 à 22:54 (MEST)




Comment se fait la transduction d'un signal lumineux?

La transduction de l'énergie lumineuse en variation de potentiel de membrane des photorécepteurs commence avec l’absorption de photons par un pigment photosensible appelé opsine. Dans le cas des bâtonnets, il s’agit d’une protéine appelée rhodopsine, et dans le cas des cônes, des iodopsines. Un seul bâtonnet peut compter jusqu’à 100 millions de molécule de rhodopsine sur les disques de son segment externe. La metarhodopsine II,la forme active de la rhodopsine, va par la suite stimuler une protéine G particulière appelé transducine. Comme toutes les protéines G, celle-ci va rendre active une autre enzyme qui est dans ce cas-ci la phosphodiestérase (PDE). Quand la phosphodiestérase est activée, elle transforme le GMPc présent en l’absence de lumière dans le cytoplasme des bâtonnets en simple GMP. Et c’est cette chute du taux de GMPc qui entraîne la fermeture des canaux sodiques et l’hyperpolarisation de la membrane. Résultat : moins de neurotransmetteurs (probablement du glutamate) relâchés aux terminaisons synaptiques des photorécepteurs. À noter l’amplification du signal qui survient à deux endroits dans la cascade biochimique : chaque metarhodopsine II active autour d’une centaine de protéines G, et chaque molécule de phosphodiestérase va permettre l’hydrolyse d’environ un millier de molécules de GMPc en GMP. C’est ce phénomène d’amplification qui permet aux bâtonnets de détecter la présence d’un seul photon lumineux.

source:http://www.lecerveau.mcgill.ca/flash/a/a_02/a_02_m/a_02_m_vis/a_02_m_vis.html YeuwaiH 26 septembre 2006 à 09:25 (MEST)

L'influx nerveux (ou potentiel d'action)

L’influx nerveux est un phénomène de nature électrique qui se propage le long des neurones. Il transmet les commandes motrices du cerveau aux nerfs moteurs et les messages sensoriels des capteurs sensoriels (peau, oreilles, nez, yeux, récepteurs du goût) au cerveau sous forme de message électrique. La transmission de l’influx nerveux de neurones en neurones est assurée par les neurotransmetteurs.
La membrane des neurones est percée de canaux ioniques par lesquels des ions entrent ou sortent de la cellule.Or les ions portent des charges électriques positives ou négatives : lorsque le neurone est au repos, les charges positives sont à sa surface et les charges négatives à l’intérieur, ce qui crée une différence de potentiel (une polarité) de part et d’autre de la membrane, appelée potentiel de membrane. Le potentiel d'action correspond à une dépolarisation brève et réversible qui se propage le long de l'axone. Il diffère du potentiel récepteur (ou potentiel synaptique) à plusieurs égards.
Il ne se propage pas de façon passive, mais bien activement grâce à des canaux ioniques spéciaux que possède l'axone : les canaux sensibles au voltage. De plus, chez les mammifères, un dispositif particulier permet d'accélérer la propagation du potentiel d'action.
Ce processus requiert aussi de l'énergie de la part du neurone qui doit entretenir l'activité de pompes ioniques qui servent à rééquilibrer les charges de part et d'autre de la membrane après le passage d'un potentiel d'action.
Les potentiels d'action sont aussi d'amplitude et d'intensité invariables. Leur génération fonctionne sur le mode " tout ou rien ". Sous le seuil d'excitation du neurone, rien ne se passe. Par contre, que l'intensité du stimulus déclencheur soit à peine au-dessus du seuil ou le dépassant largement, cela ne fait aucune différence : un potentiel d'action, toujours pareil pour une cellule donnée, est produit.
Par conséquent, un neurone ne peut transmettre de l'information qu'en variant la fréquence de ses potentiels d'action, c'est-à-dire par le nombre de potentiels d'action émis en une seconde.
Le potentiel d'action est donc un renversement temporaire du potentiel électrique de la membrane de l'axone qui dure à peine quelques millisecondes(2 millisecondes).
Après le passage du potentiel d'action, il y a une brève période réfractaire durant laquelle la membrane ne peut plus être stimulée. Ce phénomène empêche le potentiel d'action de revenir en arrière et lui impose sa fuite en avant, telle une flamme qui parcours une traînée de poudre.

On retiendra que:
L’influx nerveux est une très brève inversion de polarité de la membrane, une impulsion qui se propage dans le sens dendrites - corps cellulaire - axone jusqu’à la terminaison du neurone. La modification du potentiel de membrane d’un neurone est souvent liée à l’action de neurotransmetteurs.
La stimulation en un point de la membrane , entraîne une dépolarisation membranaire suffisante qui provoque l'apparition d'un potentiel d'action (PA).

http://neurobranches.chez-alice.fr/neurophy/potact.html http://www.lecerveau.mcgill.ca/flash/a/a_01/a_01_cl/a_01_cl_fon/a_01_cl_fon.html http://www.dictionnaire-biologie.com/biologie/definition_102.html


YeuwaiH 26 septembre 2006 à 11:10 (MEST)

Les "maladies" de l'oeil

L'akinétopsie:incapacité de percevoir le mouvement aussi appelé syndrome de la cécité au mouvement. Il se manifeste par des "arrêts sur image" de plusieurs secondes tout au long desquels on ne perçoit qu’une image immobile en perdant toute conscience visuelle des mouvements dans son environnement.
Historique: En 1983, Joseph Zihl et ses collaborateurs ont publié à Munich un article consacré à une femme de 43 ans qui était devenue totalement incapable de percevoir les mouvements à la suite d’un accident vasculaire cérébral qui avait lésé les deux côtés de son cortex extrastrié impliqué dans la reconnaissance du mouvement (aire V5). Cette patiente souffrait donc de l’étrange syndrome de la cécité au mouvement (ou akinétopsie).Traverser une rue était par exemple fort périlleux pour cette patiente puisqu’une voiture qu’elle avait vue "arrêtée" à une grande distance de l’endroit où elle était pouvait se retrouver tout près d’elle après qu’elle eut commencé à traverser. Se verser un verre d’eau pouvait être tout aussi problématique puisqu'elle voyait l’eau qui coule comme gelée et qu’elle comprenait qu’elle en avait trop versée quand elle découvrait soudain l’eau répandue sur la table.

http://www.lecerveau.mcgill.ca/flash/a/a_02/a_02_cr/a_02_cr_vis/a_02_cr_vis.html

L'astigmatisme:L'astigmatisme (astygmatisme astigmatie) est une anomalie de courbure de la cornée qui présente une forme irrégulière, ovalaire au lieu d’être ronde. Dans l'astigmatisme, les rayons lumineux se focalisent alors en des points différents en arrière et en avant de la rétine ce qui provoque une déformation de l'image.L'astigmatisme entraîne une vision brouillée, déformée, imprécise à toutes les distances avec allongement des lignes verticales ou horizontales ou obliques et la confusion de lettres proches comme le H le M et le N le E et le B ou le 8 et le 0. En cas d'astigmatisme, l’image est brouillée différemment selon une direction horizontale, verticale, ou oblique ce qui explique la confusion des lettres. L'image d'un point n'est pas un point mais une droite. L'astigmatisme entraîne une vision qui n'est jamais excellente sans être franchement mauvaise, de près comme de loin.

http://www.ophtalmologie.fr/astigmatisme.html

La cataracte:opacification du cristallin de l'œil ou de sa membrane. Sa position derrière la pupille permet de la distinguer des opacifications de la cornée. La cataracte peut affecter le cristallin seul (lenticulaire), ou la partie antérieure ou postérieure de sa capsule (capsulaire), ou les deux à la fois (capsulolenticulaire). La cataracte est indolore et ne développe pas d'inflammation. Elle provoque la cécité en empêchant le passage de la lumière, mais le patient reste capable de distinguer la lumière de l'obscurité.
La cataracte traumatique provient d'une altération de la capsule du cristallin. La totalité du cristallin s'opacifie et, en général, une partie le reste ; mais avec le temps, s'il n'y a pas d'inflammation adjacente, le trouble disparaît entièrement. La cataracte congénitale est due à un développement imparfait ou à une inflammation au cours du développement. La cataracte juvénile peut être héréditaire. Dans les cas de cataractes congénitale et juvénile, le cristallin est mou et blanchâtre. Les deux cas sont traités par la chirurgie, à l'aide d'un bistouri très fin ou un rayon laser. Les tissus ainsi lésés sont ensuite absorbés par l'organisme.
La cataracte sénile, la forme la plus courante, survient en général chez des personnes de plus de 50 ans et atteint les deux yeux. Elle se déclare sous la forme de raies sombres qui s'étendent de la périphérie vers le centre du cristallin ou bien sous formes de taches réparties sur toute sa surface pour opacifier tout le cristallin. Comme le cristallin se durcit progressivement, il peut être facilement séparé de sa capsule et l'opération peut être envisagée. Dans le cas où elle n'est pas faite au bon moment, le cristallin subit des modifications dégénératives ou se liquéfie, et la capsule devient épaisse et opaque, ce qui rend les résultats de l'opération moins satisfaisants. La seule méthode de traitement de la cataracte sénile est l'extraction du cristallin. Dans la plupart des cas, la vue est restaurée à l'aide de lunettes ou de lentilles de contact spéciales ou par l'implantation chirurgicale d'une lentille artificielle.

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La daltonisme:ou dyschromatopsie,est une anomalie dans laquelle un ou plusieurs des trois types de cônes de la rétine oculaire, utilisé pour la vision en couleur est déficient. Un daltonien est une personne atteinte de ce désordre.Il s'agit le plus généralement d'une maladie génétique, mais elle se produit aussi parfois en cas de lésion nerveuse, oculaire, cérébrale, ou peut encore être due à certaines substances chimiques.Il existe plusieurs formes de dyschromatopsie partielle, la plus fréquente étant la confusion du vert et du rouge. Les autres formes de daltonisme sont nettement plus rares, comme la confusion du bleu et du jaune, la plus rare de toutes étant la déficience totale de vision des couleurs (achromatopsie), où le sujet ne perçoit que des nuances de gris.
Types de dyschromatopsie rouge - vert :
Deuteranopie : absence des cônes de réception du vert dans la rétine ; les personnes affectées sont incapables de faire la différence entre le rouge et le vert. C'est la forme la plus commune de daltonisme, celle-là même qui frappait John Dalton (Le diagnostic de deuteranopie chez celui-ci fut confirmé en 1995, plus de 150 ans après sa mort, par analyse de l'ADN prélevé sur un de ses globes oculaires préservé jusqu'à nous). Les autres formes de déficience des couleurs ne sont des daltonismes que par abus de langage.
Deuteranomalie : présence d'une mutation du pigment de la vision du vert, responsable de la majorité (environ la moitié) des anomalies congénitales de la vision des couleurs.
Protanopie : absence des récepteurs rétinaux du rouge ; cette couleur est indétectable par le sujet.
Protanomalie : présence d'une mutation du pigment de la vision du rouge.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Daltonisme

L'hypermétropie:Chez un sujet atteint d'hypermétropie, la vision est floue de près et de loin.

  • En vision de loin, les rayons lumineux ne parviennent pas à converger sur la rétine : l’image d’un objet situé à l’infini se forme en arrière du plan rétinien et est donc vue floue. Le punctum remotum devient un point virtuel situé derrière l’œil : la distance minimale de vision distincte est alors plus grande que pour l’œil emmétrope.
  • En vision de près, l’accommodation doit être encore plus forte pour ramener l’image sur la rétine. Or l’amplitude d’accommodation du cristallin diminue avec l’âge : le sujet risque d'être atteint de presbytie précocement.

L’hypermétropie peut être compensée par une mise en jeu de l’accommodation qui va ramener sur la rétine l’image de l’objet observé. Cependant, cette hyper accommodation permanente de la vision à l’infini peut entraîner une fatigue visuelle, et n’est possible que si l’amétropie n’est pas trop forte et si le sujet est encore jeune.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Hypermétropie

La myopie:La myopie (mot d'origine grecque, muôpia) est un trouble de la vision: la personne voit les objets plus flous avec leur éloignement, le punctum remotum (le point le plus éloigné encore vu net) n'est pas à l'infini (5 mètres en pratique). Parfois le ponctum rémotum est au nez : myope comme une taupe
Elle est due le plus souvent à un œil trop long (parfois à un excès de courbure de la cornée ou un kératocône ou par augmentation de l'indice de réfraction du cristallin, comme dans la cataracte), qui forme l'image d'un objet situé à l'infini en avant de la rétine (càd là où la rétine serait si la taille de l'œil était normale). La myopie n'a pas de conséquence sur la lecture, à moins qu'elle soit très forte. En général, elle apparaît entre 8 et 12 ans (ou souvent plus tard) et progresse tout au long de l'adolescence. Souvent la myopie se stabilise vers la fin de la croissance, donc entre 16 et 22 ans mais elle peut aussi débuter à tous les âges, et même après 70 ans (cataracte débutante). La myopie est très souvent associée à un astigmatisme.
Elle est corrigée par de verres correcteurs concaves, dits négatifs, le plus souvent des lunettes de vue ou des lentilles de contact. Il est aussi possible de se faire opérer au laser (LASIK) ou par des implants intra-oculaires. À peu près 26 % de la population mondiale est myope.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Myopie

La presbytie:modification de la vision liée à l'âge et caractérisée par une baisse de l'acuité visuelle de près. La presbytie est due à une diminution de la souplesse du cristallin empêchant l'accommodation.Dans la vision de loin, l'œil fonctionne normalement et l'image d'un objet se forme sur la rétine. Quand un objet se rapproche et que son image tend à reculer, le cristallin ne s'arrondit plus suffisamment pour pouvoir maintenir l'image sur la rétine et la vision de près est floue.
La presbytie est un phénomène normal qui se poursuit tout au long de la vie. Cependant, son intensité dépend de chaque individu. Une gêne peut être ressentie par certaines personnes dès l'âge de quarante ans, et s'aggraver ensuite progressivement sur plusieurs années avant de se stabiliser.

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la dégénerescence de la rétine ou DMLA:Aprés 75 ans, une personne sur quatre souffre de DMLA liée à l'âge. D'origine inconnue, cette maladie résulte d'un développement au centre de la rétine (la macula) de vaisseaux anormaux.
Les premiers symptômes sont généralement discrets: sensation de mauvais éclairage, gêne visuelle. Puis les images apparaissent déformées. Enfin, les visages deviennent flous et la perception de détails n'est plus possible. La perte de vision centrale est progressive mais la vision périphérique est conservée et intacte. Sans rééducation ni traitement, la DMLA évolue peu à peu touchant un oeil, puis l'autre.

le glaucome:est une maladie de l'oeil caractérisé par une augmentation de la pression intraoculaire due soit à une mauvaise évacuation de l'humeur aqueuse soit à sa trop grande sécrétion. Cela a pour effet d'accroître la dureté du globe oculaire et détermine une compression du nerf optique.
Les symptômes sont malheureusement peu perceptibles sauf en cas de forte poussée: en cas de douleurs temporales brutale, de perception de halos colorés autour des lumières, de diminution de l'acuité visuelle et de sensation de nausées, allez vite consulter votre ophtalmologiste. L'une des conséquences de cette pathologie est la rétrécissement du champ visuel.
Le glaucome peut-être traité s'il est diagnostiqué à temps.

le kératocône:est une maladie génétique héréditaire. La face avant de la cornée possède un rayon de courbure compris entre 7,70 mm et 7,90 mm. Dans le cas d'un kératocône, la cornée se déforme et présente une forme en pointe comme un cône. Le rayon de courbure de la face avant de le cornée peut alors diminuer jusqu'à 4 mm. Il y a risque de perforation de la cornée: son épaisseur au centre n'est alors que d'environ 0,55 mm. L'oeil souffrant de cette pathologie donne une image déformée par rapport à la réalité. Il est souvent difficile de la corriger avec un verre ophtalmique. Une bonne solution est la compensation par lentille de contact; une lentille fabriquée sur mesure. La greffe de cornée peut être réaliser, encore faut-il avoir un greffon disponible et compatible...

Le décollement de la rétine:Véritable urgence ophtalmologique, le décollement de la rétine résulte de la perte de contact des photorécepteurs avec l'épithelium pigmentaire.

http://www.votreopticien.com/generalites/les_maladies_de_l_oeil/les_maladies_de_l_oeil.html

LaurentM 17 septembre 2006 à 15:39 (MEST)

aires corticales(V1,V2,...)

Il s'agit des différentes aires du cerveaux,l'aire V1 correspond au cortex visuel primaire,l'aire V2 au cortex visuel secondaire.Avec l'élaboration du modèle hautement critiqué feedwork,on trouve d'autres aires.

LaurentM 17 septembre 2006 à 15:33 (MEST)

Quelles sont les fonctions des voies dorsale et ventrale des aires corticales?

Il existe deux grands systèmes corticaux de traitement de l’information visuelle : une voie ventrale qui s’étend vers le lobe temporal, et une voie dorsale qui se projette vers le lobe pariétal.
La voie ventrale a pour mission fondamentale de permettre la perception, la reconnaissance et l'identification des objets en traitant leurs propriétés visuelles "intrinsèques" comme leur forme, leur couleur, etc.
La voie dorsale, en revanche, a pour mission fondamentale d'assurer le contrôle visuo-moteur sur les objets en traitant leurs propriétés "extrinsèques", celles qui sont critiques pour leur saisie, comme leur position spatiale, leur orientation ou leur taille.

http://www.lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_02/i_02_cr/i_02_cr_vis/i_02_cr_vis.html

LaurentM 20 septembre 2006 à 10:38 (MEST)


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