Pääbo-17/8 chap20

De biorousso
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Chapitre n°20, L'essence de l'humanité?, Sophie et Raiana

Le chapitre en deux mots

Ce chapitre parle de la différence dans le développement cognitif entre les humains et les grands singes. Pour comprendre ces différences, l'équipe de Mike a entrepris plusieurs expériences au niveau biologique mais aussi social afin de déterminer les facteurs qui influencent ce développement.

Mots clés

Développement cognitif

Enseignement/Education

Apprentissage

Théorie de l'esprit

Substrat biologique

Génome

Aspects

Raisonnement

La question que Svante tente de répondre dans ce chapitre est: Qu'est-ce qui différencie le développement cognitif entre les humains et les singes. Dans un premier temps, Svante déduit que l'enseignement joue un rôle important dans le développement cognitif. Il compare cela avec l'éducation chez les singes. Plus précisément, il a trouvé que les singes doivent apprendre par eux-mêmes pour acquérir des connaissances alors que chez les humains, les enfants apprennent de leurs parents. Ces derniers leur transmettent un savoir crucial pour le développement cognitif. De plus, les enfants sont capables d'attirer l'attention des parents en montrant un objet du doigt par exemple, ce qui est une caractéristique propre aux humains. Cependant, l'apprentissage ne suffit pas pour développer des facultés cognitives humaines car même si des bébés singes étaient élevés dans un environnement culturel humain, c'est-à-dire qu'on le traiterait comme un enfant à part entière, ils n'arriveraient jamais à développer des capacités cognitives comparables à celles des humains. Ils ne peuvent développer que des compétences culturelles rudimentaires. Cela suggère donc qu'il y a une composante génétique que les singes n'ont pas et que les humains possèdent dans leur développement cognitif. Un substrat biologique est donc nécessaire pour acquérir la "culture humaine". C'est cette composante génétique que Svante essaie de déterminer. Mais cela ne signifie pas pour autant que les gènes eux-seuls puissent fournir des capacités cognitives humaines. En effet, il fait le raisonnement suivant: si un enfant était élevé en absence de tout contact humain, il est très probable qu'il ne développera jamais des capacités cognitives propres aux humains. Et il n'apprendra jamais le trait le "plus sophistiqué" de notre culture: le langage. Svante s'intéresse autant à ce développement car ce serait la clé pour comprendre comment les humains ont réussi à dominer la terre. Le génome néandertalien aiderait à répondre à cette question.

Technologies de laboratoire

Svante et son équipe ont comparé des génomes. Ils ont tout d'abord lister des positions du génome où il y a le plus de ressemblance entre les hommes de Néandertal et les chimpanzés. Ensuite, ils ont comparé le génome humain de référence avec celui du chimpanzé, de l'orang-outan et du macaque.

Nature des sciences

Collaboration entre les différentes équipes. Svante s'appuie sur le travail de Mike qu'il trouve très fascinant d'ailleurs. Il collabore aussi avec Udo qui cartographie les fragments néandertaliens.

Questions