Pääbo-17/8 chap18

De biorousso
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Chapitre n°18, Flux de gènes! Andrea et Etienne

Le chapitre en deux mots

Dans ce chapitre, Pääbo et son équipe commencent à séquencer cinq génomes d'êtres humains modernes (Homo sapiens).
Pääbo explique d'abord comment son collègue a pu déterminer la date à laquelle ces génomes partageaient un ancêtre commun avec le génome humain de référence. Cette date (ou cet âge) est composite, car elle comprend à la fois l'époque où les humains modernes et les Néandertaliens ont été des populations séparées, mais contemporaines, et la variation génétique qui a eu lieu dans leurs populations ancestrales, qui est, pour l'heure, mal comprise. Deux autres collègues ont finalement effectué dix comparaisons possibles entre les cinq génomes d'humains modernes. Les résultats ont montré que les Néandertaliens avaient bel et bien apporté de l'ADN aux humains actuels.
Il fallait ensuite davantage persuader le monde, ce qui a été possible par l'intermédiaire des travaux du généticien danois Rasmus Nielsen et de son postdoctorant Weiwei Zhai. Ces travaux consistent à rechercher dans les génomes actuels les régions où l'on observait plus de variations hors d'Afrique qu'en Afrique.
Une réflexion s'est mise en place entre les membres du groupe pour émettre une hypothèse sur le lieu où les Néandertaliens et les hommes modernes se seraient croisés. L'hypothèse la plus plausible serait le Moyen-Orient.

Mots clés

-ancêtres communs
-comparaisons de génomes
-réussite
-possibilité de convaincre le monde
-Moyen-Orient

Aspects

Raisonnement

Le collègue de Pääbo, Ed, a estimé la date à laquelle les cinq génomes d'humains actuels avaient partagé des ancêtres communs avec le génome de référence. Puisque ces cinq gènes ont divergé de 130'000 ans avec le génome de référence, cela veut dire que les Néandertaliens étaient différents de nous, mais de peu.
Pääbo suppose ensuite que la population ancestrale commune aux Néandertaliens et aux humains actuels contient beaucoup de variations. Cela voudrait dire que les différences que son équipe et lui ont trouvé entre les séquences d'ADN se seraient alors accumulées, pour une grande partie, dans cette population ancestrale et non après qu'il y ait eu une séparation entre les Néandertaliens et les humains actuels et donc, que leur séparation serait récente.
Pääbo doit réfléchir à un lieu cohérent où l'humain moderne aurait pu rencontrer un homme de Neandertal. Le Moyen-Orient serait la région la plus plausible. En effet, si les Hommes modernes s'étaient croisés avec les Néandertaliens, puis avaient continué leur route pour devenir nos ancêtres extérieurs à l'Afrique, tout le monde hors d'Afrique serait porteur de la même quantité d'ADN néandertalien.

Technologies de laboratoire

L'équipe de Pääbo utilise la technique de séquençage de cinq génomes modernes afin de trouver les différences et les similitudes entre ces individus.

Nature des sciences

Le travail d'Ed, consistant à déterminer à quand remonte le croisement entre les Néandertaliens et les humains modernes, permet à Pääbo de mettre en place une hypothèse cohérente basée sur des recherches scientifiques sérieuses. La collaboration dans un laboratoire est donc indispensable et constitue la base des recherches perpétuelles.

Questions