Pääbo-17/8 chap1

De biorousso
Aller à la navigation Aller à la recherche

Chapitre n°I, "Néandertal ex machina", Daniel.C et Dylan

Le chapitre en deux mots

Ce chapitre commence par, Matthias (étudiant de son laboratoire) qui lance les séquenceurs d'ADN en les alimentant avec des fragments d'ADN provenant d'un humérus néandertalien. Les résultats sont fascinant puisqu'ils obtiennent des fragments d'ADNmt (appartenant au génome mitochondrial) qui contiennent des changements jamais vu auparavant chez aucun être humain. Ce morceau d'ADNmt est relativement proche des séquences humaines mais il se différencie légèrement de toutes. Pour confirmer les résultats déjà obtenus, S.Pääbo répète l’expérience afin d'exclure l’idée d'un fragments d'humains moderne endommagé ainsi que pour prolonger le fragments d'ADNmt. Matthias récupère un fragment de 61 nucléotides grâce à la PCR jusqu'à l'obtention d'une trentaine de brins d'ADN. Après examiné les résultats, il en conclut qu'il s'agit bien d'ADN néandertalien car la séquence obtenue ne ressemble pas aux personnes vivantes actuelles. Après de multiple expérience, il en est arrivé à établir un consensus pour chaque nucléotides. C'est à dire qu'il examine toues les molécules obtenues et il observe combien de fois la même lettre apparait à la place numéro 1 et ainsi de suite pour chaque place. Il va par la suite comparer la séquence néandertalienne à une séquence d'homme européens, africains puis asiatique. Les résultats sont presque identiques, il y a autant de différences chez les uns et les autres. Puis il rappelle la thèse d'Allan Wilson qui suggère qu'il existe une Ève mitochondriale ( il y a 100'000 ans) qui serait porteuse d'un ADNmt qui est l'ancêtre de tous les humains modernes. Mais l'ADNmt néandertalien ne ressemble pas à cet ADNmt donc il a établi que l'ancêtre des néandertalien qui l'a partagé des être humains moderne se trouve il y a 500'000 ans. Par la suite il va confié un échantillon de l'os afin qu'un laboratoire indépendant puisse effectuer les même mesures. Les résultats obtenues ne sont pas ceux escomptés, alors il va demander au laboratoire de recommencer l'expérience en modifiant les amorces afin qu'elles ne soient pas en parfaite adéquation avec l'ADN moderne. Les résultats obtenues sont les mêmes que ceux de S. Pääbo. Il finira par faire une conférence sur ses résultats et écrire un article.

Mots clés

  • PCR
  • ADN mitochondrial
  • Ancêtres communs

Aspects

Raisonnement

Dans ce chapitre S.Pääbo nous explique comment tous a commencé, c'est à dire comment est-ce-qu'il a pu obtenir une séquence d'ADN néandertalien à partir d'un os. Il explique les différentes techniques utilisées tels que la PCR. Il nous explique aussi sont raisonnement afin d'exclure la possibilité que cela soit un ADN moderne. C'est à dire qu'il compare tout simplement l'ADN obtenue aux ADN modernes connues. Ils observent beaucoup de différences (environ 23), il en conclut qu'il s'agit bel et bien d'ADN néandertalien puisque la séquence obtenue ne ressemble pas à celle des humains vivants. Si sa avait été le contraire il n'aurait jamais pu affirmer qu'il s'agit bel et bien d'ADN néandertalien. D'autres part, il répète les expériences plusieurs fois afin de confirmer que les résultats obtenus sont fiables. Il prête également beaucoup d'attention à la propreté pour éviter toutes contaminations du fragment. Un autre raisonnement posé dans ce chapitre est le " consensus", lorsqu'il a réalisé ses expériences S.Pääbo a obtenue plusieurs molécules comportant des différences de nucléotides à certains endroits. Par exemple en place numéro 1 il y a un A dans une molécule et un T dans une autre, puis un A de nouveau et un T, etc. Il va simplement examiner pour chaque place le nombre de fois qu'apparait le A et le T et si le A est plus abondant il va conclure qu'il s'agit d'un A et que les T sont des erreurs de copies. Il répètent l'opération pour chaque position afin d'obtenir le séquençage de l'ADN néandertalien.

Technologies de laboratoire

La PCR est une technique qui permet d'amplifier les acides nucléiques, celle-ci permet donc d'obtenir une importante quantité d'ADN à partir d'un fragment peu abondant. Cela produit quelques millions de copies en quelques heures. On va dans un premier temps chauffer le mélange afin de casser la molécules le brin d'ADN en deux, puis on va introduire des nucléotides libre en abondance. Ainsi que des amorces qui vont permettre l'initialisation du processus de réplication.

Nature des sciences

Questions