Mémoire

De biorousso
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PurnimaN 5 octobre 2006 à 10:09 (MEST)
MelanieC 5 octobre 2006 à 10:10 (MEST)
AntoineS 5 octobre 2006 à 10:13 (MEST)
ArbreshaH 5 octobre 2006 à 10:15 (MEST)

Sarah, Katia et Céline


Qu'est-ce que la mémoire, l'expérience?

La mémoire est la fonction qui permet de capter, coder, conserver et restituer les stimulations et les informations que nous percevons. Elle met en jeu aussi bien les structures physiques que psychiques.La mémoire est en premier lieu associative. C'est-à-dire que l'on retient mieux une nouvelle donnée si on arrive à la comparer à une autre déjà existante dans notre mémoire. Il existe différents types de mémoires:la mémoire sensorielle, la mémoire à court terme et la mémoire à long terme.
L'expérience permet de stocker des informations. Elles seront utiles dans le futur, quand nous ferons appel à notre mémoire. Exemple: on apprend à tirer à l'arc avec l'expérience, mais la position que l'on adopte sur le moment même, c'est la mémoire qui nous la réstitue.
(http://www.prevention.ch/lamemoire.htm) http://www.lecerveau.mcgill.ca/flash/d/d_07/d_07_p/d_07_p_tra/d_07_p_tra.html

Quels sont les types de mémoire générale?

  • Mémoire à court terme: Ce sont les informations, les attentes et les objectifs conservés pendant un certain temps. Ils sont situés dans les lobes frontaux. Puis, nous cessons de les conserver lorsqu'ils deviennent inutiles.
  • Mémoire à long terme: Cette mémoire est utilisée pour retenir un visage ou un numéro. Elle fait intervenir l'hippocampe qui est une partie du système limbique. Il arrive aussi que des informations conservées pour la mémoire à court terme soit utilisées fréquemment. Ceci implique que l'information sera conservée dans la mémoire à long terme.
  • Mémoire sensorielle: Extrêmement brève, elle correspond pratiquement au temps de perception d'un stimulus par nos organes sensoriels.Il existerait ainsi un système de mémoire iconique (visuelle) d'environ 250 milli-secondes. De même, nous disposerions d'une mémoire échoïque (auditive) d'environ 2 secondes. A ces stimuli visuels et auditifs, peuvent s'ajouter des perceptions captées par les autres sens mais qui semblent jouer un rôle moins important. C'est la combinaison de ces différentes perceptions qui permet l'identification de l'information.
  • Mémoire de travail : Elle permet de traiter les informations à l'intérieur de la mémoire à court terme et de faire la liaison avec la mémoire à long terme. Le terme de mémoire de travail suppose qu'il existe un système susceptible à la fois de sélectionner, de maintenir et de traiter l'information pendant que le sujet effectue différentes tâches cognitives comme la compréhension, l'apprentissage, le raisonnement, la résolution de problèmes, etc.

(http://tecfa.unige.ch/~lydia/staf_11/memoire_de_travail.html)
(Cambell, p.1149)

Quels sont les fonctions des différentes mémoires?

  • Mémoire déclarative: La mémoire déclarative est celle du savoir dire. Elle permet d'évoquer de façon consciente des souvenirs que l'on peut décrire verbalement. La mémoire déclarative est subdivisée en deux: la mémoire épisodique et la mémoire sémantique.
  • Mémoire épisodique:La mémoire épisodique permet de se souvenir des événements, des noms, des dates et des lieux qui nous sont propres. C'est une mémoire conciente qui agit sur les evénements du passé liés aux événement (aux épisodes de la vie) le rappel, la reconnaisance etc. Exemple: le souvenir des noms des amis d'enfances, les evénements marquants de l'histoire vécue. Si je vous dit:"le 11 septembre en amérique" vous allez faire marcher votre mémoire épisodique pour faire réaparaitre les images du world trade center
  • Mémoire sémantique: La mémoire sémantique se forme à partir de l'information stockée en mémoire épisodique.
    Elle agit sur; la signification des mots, des connaissances géographiques, connaissances des coutumes sociales, connaissances sur les gens et sur les expériences du monde, sur la couleur des choses, leur odeur, leur texture. La mémoire sémantique garde en mémoire les connaissances issus de l'expérimentation
  • Mémoire verbale: c'est la mémoire qui stocke la forme que doit prendre la bouche, les lèvres, la langue pour emettre une syllabes.c'est l'aire de la mémoire qui s'occupe du langage parlé
    Il existe deux type de mémoire verbale:
    -Une mémoire très brève qui permet de retenir une consigne ou le début d'une phrase pendant que l'on lit
    -Et, une mémoire verbale à long terme avec laquelle nous pouvons nous rappeler de mot prononcé il y a longtemps
  • Mémoire procédurale: La mémoire procédurale agit sur la justesse des mouvements que l'on reproduit chaque jours (un menuisier qui utilise une lime pendant quatre ans d'apprentissage aura plus d'acuité, il travaillera mieux avec sa lime à la fin de ces études qu'au début de celle-ci)

http://www.lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_07/i_07_p/i_07_p_tra/i_07_p_tra.htm#3 (http://www.prevention.ch/lamemoire.htm)
(http://www.med.univ-rennes1.fr/sisrai/dico/R655.html)

Dans quelle région du cerveau se conservre la mémoire?

La mémoire est une aptidude très importante pour les vertébrés supérieur, car elle nous permet de tirer des expériences de nos erreurs et de ne pas recommencer celle-ci.

Les régions du cerveau où se conserve la mémoire sont:

  • le télencéphale: c'est une partie de notre cerveau qui stock la mémoire à long terme
  • l'hippocampe: il peut être comparer a un garde frontière de la mémoire à long terme . Quand une sensation visuelle est détéctée par le cerveau, elle est transmise à l'hippocampe. Il doit décider si l'image peut intégrer la mémoire a long terme ou non. Si celle est futile, banale il la rejette.

Qu'est-ce que l'apprentissage?

L'apprentissage est une modification relativement permanente du comportement qui marque un gain de connaissance, de compréhension ou de compétence grâce aux souvenirs mémorisés.
L'apprentissage est un processus permettant qui conserve des informations acquises, des états affectifs et des impressions capables d'influencer le comportement. L'apprentissage est la principale activité du cerveau, elle modifie constamment sa structure pour mieux refléter les expériences rencontrées. On peut dire aussi que l'apprentissage correspond à l'encodage qui est la première étape du processus de mémorisation.

(http://www.lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_07/i_07_p/i_07_p_tra/i_07_p_tra.htm)

Quelle est la relation entre la mémoire et l'apprentissage?

La mémoire permet le stockage et le rappel des informations apprises. La mémoire est donc essentielle à tout apprentissage, car le mémoire est la trace concrète de notre apprentissage , qui est conservée dans notre réseaux de neurones. En d'autes termes, l'apprentissage concerne l'acquisitions des informations sur le milieu et la mémoire concerne la rétention plus ou moins longue de ces informations.

(http://www.lecerveau.mcgill.ca/flash/d/d_07/d_07_p/d_07_p_tra/d_07_p_tra.html; Dossier Bio Sciences, Les énigmes de la mémoire, Août-Octobre 2002,p.52)

Comment le cerveau peut-il enregistrer des informations à longue durée?

Le mode d'apprentissage lent et le rappel de compétences et de méthodes semblent faire intervenir des mécanismes cellulaires semblables à ceux associés à la croissance et au développement du cerveau.
Les neurones mettent en place de nouvelles connexions, ce qui fait qu'une fois qu'on a appris quelque chose, il est très difficile de l'oublier, spécialement pour les activités motrices apprises par répétition (par exemple faire du vélo).
Lorsqu'on fait de nouvelles expériences, des changements dans l'expression des gènes et dans les molécules synaptiques s'effectuent. Ces changements sont liés au stockage des souvenirs et au conditionnement émotionnel.

(Campbell p.1149)

Quels sont les types de changement de connexion?

  • La potentialisation à long terme

Elle permet de renforcer la connection entre deux ou plusieurs neurones.
C'est une réactivité accrue à des PA dans une cellule postsynaptique. Cela se produit quand la cellule présynaptique surcharge la synapse d'une série de PA brefs et répétés qui dépolarisent fortement la membrane postsynaptique.
Le système est maintenu sous tension pendant une longue durée qui peut atteindre jusqu'à plusieurs semaines.
La caractéristique la plus intéressante de ce mécanisme est qu'il permet le renforcement durable des synapses entre deux neurones qui sont activés simultanément. Lorsque les axones qui font des connexion sur les neurones pyramidaux de l'hippocampe sont stimulés à haute fréquence, l'amplitude du potentiel excitateur enregistré dans ces neurones est augmenté pour un longue période (jusqu'à plusieurs semaines).


Le glutamate, un neurotransmetteur, est relâché dans ces synapses et se fixe sur différents récepteurs. Lors de la dépolarisation les ions Mg2+ fixés sur un récepteur, se retirent et permettent l'entrée des ions Ca+. Cette concentration de calcium provoque des réactions biochimiques qui augmentent l'efficacité prolongée de la synapse.
L'augmentation de la concentration en ions Ca+ active de kinases (enzymes), permettant:

  • d'augmenter la sensibilité des récepteurs à glutamate. Cela renforce alors la connection entre les neurones concernés, et lors d'une prochaine stimulation, plus de neurotransmetteurs seront libérés, ce qui augmentera l'intensité du message transmis.
  • la production de nouveaux canaux à ions Na+:la libération d'acétylcholine, sorte de neurotransmetteur active des molécules kinases. Celles-ci vont copier le gène de l'ARN du noyau d'un neurone vers un ribosome, qui va alors créer de nouvelles protéines. Celles-ci seront assemblées afin de créer de nouvelles pompes à ions sodium.

Il y a aussi une libération de NO, qui augmente la production de glutamate. En effet,l'entrée des ions Ca+ libère du NO, qui est une molécule favorisant la production de glutamate. le nombre de vésicules contenant ce neurotransmetteur sera alors plus important.

La connexion entre les neurones est alors améliorée de façon conséquente, et la mémorisation implique donc un changement au niveau des synapses.

  • La dépression à long terme est une réactivité moindre à des PA dans une cellule postsynaptique. Il est causé par une stimulation répétée et faible.

Elle diminue la force de connection entre les neurones, et est un des phénomènes impliqués dans l'oubli.

(Campbell p.1149)
(http://www.lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_07/i_07_m/i_07_m_tra/i_07_m_tra.html)

http://www.csrs.qc.ca/MitchellMontcalm/proj/GINGKO/13.htm

Qu'est-ce que l'oubli et l'amnésie?

L'oubli est une impossibilité momentanée ou définitive d'évoquer un savoir ou un souvenir antérieurement fixés.
L'oubli se distingue de l'amnésie, en ce qu'il est le plus souvent considéré comme un phénomène normal. Il porte aussi sur des contenus précis, alors que l'amnésie affecte une catégorie plus ou moins grande de souvenirs ou efface une tranche entière de nos souvenirs.
Les chances de retrouver un souvenir dépendent de plusieurs facteurs dont la qualité du sommeil et la précision avec laquelle on a étiqueté ce souvenir.
Les causes de l'amnésie sont multiples mais la plupart du temps, on observe que c'est la mémoire épisodique, celle des souvenirs personnels, qui est la plus sévèrement atteinte.

(http://www.lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_07/i_07_p/i_07_p_oub/i_07_p_oub.htm)

A quoi l'oubli et l'amnésie sont-ils dus?

  • Dans le cas de l'oubli:il existe plusieurs théories.

Il peut être dû:
-à l'absence ou à une insuffisance du nombre de rappels.
-à une perturbation de la récupération de l'information (à cause d'un encodage insuffisant, d'un manque de relation avec les acquis sémantiques...). Mais l'information existe toujours, et on peut se remémoriser l'informations ultérieurement.
-à un mécanisme inconscient, qui prvoque l'oubli de fais angoissants ou déplaisants, stressants.
-à une interférence, qui peut être proactive ou rétroactive. Une interférence proactive est due aux souvenirs plus anciens qui empêchent une bonne mémorisation de faits nouveaux, alors qu'une interférence rétroactive est due à de nouvelles information qui ont tendance à effacer les souvenirs plus anciens.

Au niveau moléculaire, cela peut être dû à une dépression à long terme, qui est en quelque sorte le contraire de la potentialisation à long terme. En effet, les neurones ne peuvent augmenter indéfiniment l'intensité avec laquelle leurs synapses transmettent l'information. Il serait alors possible que le rôle de la dépression à long terme soit de ramener les synapses renforcées à leur niveau initial. Cela permettrait alors, en effaçant les informations anciennes, de rendre possible le stockage de nouvelles informations.

Si ces informations ont eu le temps d'être transférées hors de l'hippocampe dans d'autres zones du cerveau, elles seraient alors probablement retenues pour une longue période. Sinon, elles seraient oubliées, à cause de cette dépression à long terme.

La dépression à long terme (LTD) mets en jeu les mêmes molécules que la potentialisation à long terme (LTP). En effet, une augmentation importante du calcium est responsable de la LTP, alors que c'est une faible augmentation de ces ions Ca+ qui cause la LTD. Ces niveaux différents de concentration du calcium intracellulaire vont amener l'activation de seconds messagers distincts. Dans le cas de la LTP, le fait qu'il y ait beaucoup de calcium activera des protéines kinases, tandis que le peu de calcium libéré par la LTD activera plutôt des phosphatases, qui sont des enzymes modifiant la synapse pour la rendre moins efficace au passage de l'influx nerveux.

  • Dans le cas de l'amnésie:

Il en existe plusieurs sortes, qui peuvent être regroupées en deux classes principales selon leur cause:
-les amnésies neurologiques, qui sont causées par des dommages spécifiques au niveau du cerveau (suite à un traumatisme crânien, une tumeur, etc.)
-les amnésies psychogènes, qui résultent de traumatismes psychologiques (il n'y a pas de lésions au niveau du cerveau. Cela est dû à une peur ou à un stress intense, ou à des évènements comme un viol...)

http://www.lecerveau.mcgill.ca/flash/d/d_07/d_07_p/d_07_p_oub/d_07_p_oub.htm