Interactions interspécifiques 3BIOS02

De biorousso
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Chaque jour, nous pouvons observer des interactions interspécifiques (interactions entre différentes espèces) entre une, ou plusieurs communautés. Que se soit dans son petit jardin, ou à l'autre bout du monde, dans la forêt amazonienne, il ne se passe pas un instant sans interactions. Quelles sont ces interactions, comment ont-elles lieu et pourquoi ? Ce sont les questions auxquelles nous essaierons de répondre. ThierryF 12 mai 2008 à 09:57 (MEST)

Qu'est-ce qu'une communauté?

Pour expliquer ce que sont les interactions interspécifiques, il faut tout d'abord définir le concept de communauté. En écologie, une communauté biologique est un ensemble de populations qui vivent dans un même territoire et qui interagissent. Chaque communauté possède ses particularités en fonction des espèces qu'elle comprend et la façon, dont ces espèces interagissent, détermine la structure de la communauté.
Les communautés se distinguent par leur richesse spécifique, autrement dit le nombre d'espèces qui les composent. Seulement, ce n'est pas le seul critère qui distingue une communauté d'une autre. Une autre caractéristique des communautés est "l'abondance relative" de leurs espèces. En effet, prenons le cas de deux communautés ayant la même richesse spécifique, mais ayant une abondance relative différente. Admettons que dans l'une des communautés l'abondance relative est assez équilibrée, mais que dans la deuxième communauté il y ait une espèce clairement dominante. On dira alors que la première communauté est plus diversifiée, malgré que les deux communautés aient le même nombre d'espèces. (cf. annexe Les relations interspécifiques 1) Malgré cette définition de la communauté, les écologistes se sont demandés pourquoi on trouve certaines espèces ensemble dans une communauté?! Jusqu'à nos jours les écologistes ont émis deux hypothèses. ThierryF 12 mai 2008 à 13:06 (MEST)

Hypothèse individualiste

L'hypothèse individualiste, qui fut pour la première fois énoncée par H. A. Gleason, prétend qu'une communauté végétale est un regroupement hasardeux d'espèces qui occupent un même territoire. Ces différentes espèces occupent un même territoire, car elles ont les mêmes besoins abiotiques, en l'occurrence le sol, la température et les précipitations. Cette théorie n'admet donc pas qu'il puisse y avoir d'interactions interspécifiques. ThierryF 15 mai 2008 à 11:47 (MEST)

Hypothèse interactive

L'hypothèse interactive fut, elle aussi, énoncée au début des années 1900. Selon cette hypothèse, une communauté est constituée d'espèces étroitement liées par des interactions biotiques. Dans certains cas, ces espèces sont tellement unies qu'elles formeraient presque un super organisme. Par exemple, certaines espèces se retrouvent constamment dans une même communauté, comme si elles ne pouvaient vivre l'une sans l'autre. L'hypothèse interactive est à la base de notre travail, parce que c'est la seule des deux hypothèses à admettre l'existence d'interactions interspécifiques. ThierryF 15 mai 2008 à 12:02 (MEST)

Quel est le moteur qui pousse les espèces à interagir?

La survie de l'espèce étant le but principal pour tous les êtres vivants, il est normal de dire que la recherche de ressources est l'activité primordiale dans le monde du vivant. Cependant quand plusieurs espèces différentes sont à la recherche des mêmes ressources dans le même espace, une guerre pour la survie est inévitable. On peut aussi simplement énoncer le cas d'animaux qui chassent pour se nourrir. A partir de ce constat, on peut affirmer que les ressources, que ce soit de la nourriture ou simplement de l'espace habitable, sont la motivation qui encourage les espèces à interagir entre elles et ce malgré les différences qui les séparent.CarlosC 12 mai 2008 à 16:42 (MEST)

Qu'est-ce qu'une relation interspécifique?

Une relation interspécifique est le terme utilisé pour designer les différentes interactions qu'il peut y avoir entre différentes espèces vivant dans un même milieu. Il en existe plusieurs types. Cela peut passer de la relation de prédateur à proie, de parasite à hôte ou de deux espèces vivant en symbiose. CarlosC 13 mai 2008 à 11:00 (MEST)

Que désigne le terme de niche écologique?

Le terme de niche écologique désigne la façon dont un organisme s'intègre dans un écosystème. En d'autres mots, l'utilisation globale des ressources biotiques et abiotiques par une espèce. Comme on peut le voir avec le cas des Lézards arboricoles (cf. Annexe relations interspécifiques 2). Dans le cas des Lézards, il y a les Anolis insolitus, qui se perchent sur des branches à l'ombre et qui cohabitent avec les Anolis distichus, qui préfèrent se percher sur des surfaces ensoleillées. CarlosC 13 mai 2008 à 11:09 (MEST) -- ThierryF 18 mai 2008 à 21:37 (MEST)

Quand y a t-il compétition ?

Il y a compétition lorsque deux espèces, qui cohabitent dans une même communauté, ont des niches écologiques identiques. Dés lors, soit la compétition évolue vers le principe d'exclusion compétitive, soit elle évolue vers le partage des ressources. Dans le cas du principe d'exclusion compétitive, l'une des deux espèce en compétition disparaîtra complètement de la communauté plus ou moins rapidement selon les espèces. Ce qui diminue la richesse spécifique de la communauté donnée. Or, lors d'une dynamique de partage des ressources, l'une des deux espèces acquiert la capacité d'utiliser des ressources plus variées, ce qui permet la différentiation des niches. Le partage des ressources provoque chez l'espèce concernée un déplacement du phénotype. En effet, des expériences montrent que deux populations d'une même espèce, dont l'une se situant dans la même régions géographique de l'espèce mère et l'autre se trouvant ailleurs, possèdent des niches écologiques différentes. La population des lieux d'origine modifie, non seulement, sa niche écologique, mais aussi légèrement sa morphologie. Au contraire, la population vivant dans une toute autre région conserve la niche écologique d'origine de l'espèce. C'est ce qu'on appelle le déplacement du phénotype. ThierryF 18 mai 2008 à 22:19 (MEST)

Qu'est-ce la coévolution?

On parle de coévolution lorsqu'on a affaire a deux ou plusieurs espèces d'êtres vivants qui influencent l'évolution de l'un et de l'autre. Ici l'animal qui évolue le fait non pour s'adapter à son environnement mais pour s'adapter à la présence d'autres espèces. Souvent c'est pour se défendre d'un prédateur ou pour chasser sa proie, mais aussi, moins souvent, pour s'adapter à un animal en particulier pour soit vivre avec lui en symbiose, soit profiter de lui (parasitisme). Des exemples de coévolution sont le camouflage pour tromper le prédateur ou pour se cacher de sa proie, les carapaces et autre coquilles pour se protéger. La coévolution existe donc pour augmenter les chances de survie d'une certaine espèce dans la compétition pour les niches écologiques. toutes les espèces ont subi une coévolution car elles ont toutes rencontré et ont dû "apprendre à vivre" avec une autre espèce. VincentM 13 mai 2008 à 12:11 (MEST)

Relations de chasseur à proie

Chaque concept possède son contraire : le bien a le mal, le chaud a le froid et la proie a son chasseur. Il est facile de comprendre que le prédateur ne puisse exister sans sa proie, alors qu'il est plus difficile de s'imaginer que la proie ait besoin du prédateur. Pourtant, les deux se complètent et interagissent, provoquant ainsi des modifications dans le comportement, la physionomie, etc, de chacune des deux espèces. Ces changements nous les nommons évolution. Essayons donc de comprendre ce qui change lors de la prédation. ThierryF 21 mai 2008 à 19:38 (MEST)

Qu'est ce qu'un prédateur?

Le prédateur est un animal dont la principale ressource réside dans la chair des autres animaux qu'il va chasser pour s'alimenter. Ils possèdent des sens extrêmement développés afin de débusquer leurs proies ainsi que des armes naturelles (griffes, croc, bec) dont la structure peut varier en fonction de ce qui lui est assignée, qu'il s'agisse de découper, trancher, transpercer, déchiqueter ou maintenir immobile (cf. annexe Relations interspécifiques 3). Face à cela, les proies potentielles des prédateurs vont développer toute une série de moyens de défense afin de mieux assurer leur survie. CarlosC 13 mai 2008 à 11:27 (MEST)

Comment les proies font elles face aux dangers?

Les proies potentielles ont été sous l'effet de leurs prédateurs naturels. Ainsi l'on verra tout comme chez les prédateurs l'apparition de moyen défensifs dont à nouveaux la structure s'adaptera en fonction des besoins de l'animal.
On voit donc apparaître plusieurs stratégies différentes: le regroupement,le camouflage et les types de défense physique divers et variés.

  • Le regroupement comme son nom l'indique consiste à ce que plusieurs individus se mettent ensemble et forment une masse compacte. De cette façon, les individus deviennent plus difficiles à attraper du fait de la protection que lui offrent ses congénères.
  • Le camouflage intervient a peu prés dans la même optique que le regroupement si ce n'est le fait que l'animal utilise son environnement ambiant pour se protéger en se dissimulant à la vue des danger alentours. (cf. annexe Relations interspécifiques 4)
  • En ce qui concerne les défenses physiques, elles sont extrêmement variées. Cela peut passer par des carapaces résistantes,des poisons qui empêcheraient la proie des se faire manger ou des couleurs vives avertissant l'agresseur du danger qu'il y aurait à manger l'animal. (cf. annexe Relations interspécifiques 5) CarlosC 13 mai 2008 à 12:02 (MEST)

Qu'est-ce que la Symbiose?

Le terme biologique symbiose consiste en une relation écologique entre deux organisme d'espèce différentes vivant en contact direct. Les organismes associés en symbiose sont chacun appelés symbionte (ou symbiote). Il est intéressant de noter que les deux symbiontes ne peuvent survivre l'un sans l'autre, ce qui n'est pas le cas du mutualisme. En dehors de ce dernier, il existe deux autres sortes de relations interspécifiques qui pourraient s'apparenter à de la symbiose: le commensalisme et le parasitisme. À noter que certaines informations du chapitre Qu'est-ce que la Symbiose sont prisent du site http://lasymbiose.free.fr/html/symbiose.html. ThierryF 21 mai 2008 à 19:44 (MEST)-- CarlosC 20 mai 2008 à 12:09 (MEST)

Des exemples d'espèces symbiotes?

  • Souvent considéré comme la symbiose parfaite, il y a le lichen. Issue de la symbioses d'une algue et d'un champignon, cette fusion de deux espèce en crée une toute nouvelle espèce à part entière.
  • Les coraux durs renferment des algues unicellulaires dans leur endoderme. Cette association est bénéfique pour les deux espèces, l'algue à une meilleur exposition à la lumière et le corail reçoit des nutriments nécessaire à son développement (lipides, glucides, peptides et acides aminés) et l'aide dans la construction du squelette en calcaire.VincentM 21 mai 2008 à 21:52 (MEST)

Qu'est-ce que le mutualisme?

Le terme mutualisme désigne une interaction entre deux espèce. Dans cette relation symbiotique particulière, le symbionte et l'hôte tirent tous les deux profit. Cette association, contrairement à la symbiose, est facultative car le symbionte et l'hôte peuvent très bien vivre l'un sans l'autre.(cf. annexe Relations interspécifiques 6)

Les services échangés sont le plus souvent:

  • une protection
  • un moyen de transport
  • une source de nourriture indirecte

Quelques exemples:

  • Le requin et la rémora
  • L'anémone de mer et le poisson clown
  • Le pique-boeuf et le buffle PaulS 22 mai 2008 à 15:26 (MEST)

Qu'est-ce que le commensalisme

Le commensalisme est une forme de symbiose où un individu d'une espèce profite d'un autre (se nourrit des restes de la nourriture de son hôte ou l'utilise comme véhicule par exemple). Le commensalisme est donc bénéfique que pour l'individu qui profite et non réciproque comme le mutualisme. On peut donc dire que le commensalisme ressemble au parasitisme avec comme seule différence le fait que le parasitisme est destructif pour l'hôte alors que le commensalisme ne l'est pas. Dans une relation commensaliste, on parle de hôte et de commensal.VincentM 15 mai 2008 à 16:36 (MEST)


Quelles sont les espèces commensalistes?

Comme espèces commensales, il y a par exemple:

  • Le poisson-pilote qui se nourrit des déchets des réquins et bénéficie de leur "protection" face à leurs prédateurs naturels.
  • Les mouches (elles peuvent aussi être considérées comme parasites, cela depend de quelle espèce) tel la Scatella tenuicosta Collin, qui vit dans les serres où il se nourrit d'algues.
  • Les moineaux
  • Les rats (les degats qu'ils causent est plutôt dû au fait qui sont porteurs de certaines maladies).
  • Certains myriapodes qui vivent dans les fourmières, se nourrisant des restes laissés par les fourmis et vivant sous leur toit et protection.


Qu'est-ce que le parasitisme?

Le parasitisme exprime une relation symbiotique biologique chez les êtres vivants. Pour le parasite, l'hôte est essentiel: il est sa nourriture et son habitat, se reproduit même grâce à lui pour certains parasites. Le parasite survit donc au dépend de son hôte sans que l'hôte bénéficie d'un quelconque service comme c'est le cas avec le mutualisme. C'est même le contraire qui se produit, le parasite va affaiblir son hôte, parfois jusqu'à la destruction de celui-ci. Malgré cela, de nombreuses espèces de parasites sont utiles à leur écosystème: ceux-ci, en affaiblissant ou éliminant leurs hôtes contribuent à garder la population de l'espèce parasité sous contrôle, l'empêchant de trop se reproduire, ce qui mènerait à une raréfaction des ressources. Il existe trois sortes de parasitismes selon l'endroit où se trouve le parasite:

  • L'ectoparasite, qui se trouve à l'extérieur de l'hôte, sur sa peau, à l'extérieur de ses cavités buccales/nasales/etc., Chez les végétaux, ils se trouveront sur l'écorce ou à la surface des tiges et feuilles.
  • Le mesoparasite, lui, se trouve à l'intérieur du corps de l'hôte à partir d'une cavité présente à sa surface. Il ne cible pas un tissu organique en particulier.
  • L'endoparasite se trouve dans des organes ou tissus particuliers (tube digestif, les vaisseaux sanguin,...).

L'évolution a ainsi doté les parasites de nouvelles armes selon le groupe auquel ils appartiennent. Les plantes parasites se sont vues dotées de crochets pour se fixer aux arbres et des suceurs pour se nourrir de son hôte. Mais en contre parti, ne nécessitant plus de ses feuilles pour se faire la photosynthèse, soit les feuilles deviennent décolorées (dans la majorité des cas) soit le parasite n'en a plus (il y a des végétaux parasites qui ne sont plus que des sacs de graines accrochés à un arbre). Les endoparasites animaux ont, eux, développés des moyens de se nourrir (à travers la membrane ou peau par exemple)(cf. annexe Relations interspécifiques 7), des moyens pour s' accrocher ou se déplacer à travers l'hôte, mais n'ont pas développé des sens inutiles pour eux comme la vue.VincentM 17 mai 2008 à 22:21 (MEST)

Quel est le mode de vie des parasites?

Les parasites, comme tout autre être vivant, vivent pour se reproduire une fois qu'ils aient atteint leur forme adulte. Pour ce faire ils ont besoin d'un hôte pour satisfaire leurs besoins en nourriture. Certains parasites sont capables d'infester des individus de différentes espèces alors que d'autres se spécifient et ne peuvent pas survivre sans une espèce particulière. Dans le règne animal, d'autres parasites ont besoin de différents hôtes pour leurs diffèrent stages de croissance. Par exemple le taenia (ver solitaire) dont les oeufs sont ingéré par des bovins ou porcs pour devenir des larves, une fois que les larves sont ingéré par un humain qui a manger la viande sans la cuire assez la larve se développe dans l'intestin grêle et devient adulte. Adulte, le taenia va fabriquer des sacoches qui contiennent des milliers d'oeufs qui vont être expulsés avec les excréments de l'hôte. d'autres parasites sont libre de se mouvoir à tout moment, comme les sangsues ou les puces.VincentM 17 mai 2008 à 22:21 (MEST)

Quel est le but de toutes ces interactions ?

Il paraît difficile de parler de but dans le cas de systèmes naturels. Cependant, on constate que tous les types d'interactions interspécifiques ont des effets sur la densité de population des espèces d'une communauté. Ces interactions peuvent contribuer à la croissance des populations, ou au contraire, les mené au déclin. Heureusement, il est rare d'assister à l'extinction d'une espèce et ces interactions ont l'air de fonctionner comme des régulateurs conférant une sorte de stabilité à la densité de la population.

Et quelle est la place de l'homme dans la coévolution ?

L'homme a cohabité sur la planète avec de nombreuses espèces diffèrentes et leur influence a façonné l'homme tel qu'il est. Après tout, l'homme était un prédateur et aussi une proie et ainsi a dû entrer en compétition avec d'autres espèces pour se nourrir et défendre sa vie et son térritoire. Pour ce faire, il a déjà dû s'adapter à son milieu et aux animaux qu'il chassait et qui le chassait. Mais il a d'autre rélations qu'il entretient avec de nombreuses autres espèces. Sa peau est par exemple infesté de parasites, commensaux et mutualistes tels les mycoses, le staphylocoque doré (bactérie commensale de la peau et muqueuses de l'homme) et les acariens. il ne peut non plus pas vivre sans les bactéries qui tapissent les parois de son intestins (flore intestinale). L'existance de l'homme profite aussi à des animaux de plus grande taille comme les rats ou les moinaux (commensalisme). Comme on voit, l'homme n'est pas exempte de ces rélations écologiques, de nombreuses espèces vivent ou dépendent de lui. VincentM 22 mai 2008 à 16:20 (MEST)

Sources: