Apprentissage 09 4BIOS02

De biorousso
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Qu'est ce que l'apprentissage?

"Définition de l’apprentissage : tout changement dans le comportement ou mentalement qui apparaît comme le résultat d’une expérience individuelle (non génétique)." (Stephen Lea, Professeur de psychologie à l’Université de l’Exeter) Pour commencer, l'apprentissage animalier fait la distinction entre "les comportements instinctifs" et "les comportements acquis". Il existe plusieurs type d'approche comportementale:

-Le béhaviorisme: (Thèse)

L'animal est considéré comme un être dénué de pensées et de sentiments. C'est la résultante de simples comportements observé, donc tout l'aspect subjectif est éliminé. (Approche scientifique)

-L'anthropomorphisme:(Antithèse)

Cette technique d'apprentissage présume que les animaux ont des sentiments et des pensées. Ils décrivent les comportements animaliers tout comme des on interprète les comportement humains, donc l'approche anthropomorphique a des côtés subjectifs. Il s'agirait, en définitive, de faire une psychologie animalière. (Cette approche n'est pas scientifique)

-La technique cognitive. (Synthèse)

Ils admettent que l'animal à son côté affectif. Ils tentent de comprendre que ce sont des processus "non réfléchis" et que la faculté de pensée est incomparable avec l'être humain.

Les différentes approches d'apprentissages

-L'habituation: Le stimulus donne une réponse particulière.

Il réside dans l'accommodation de l'animal. Un stimulus provoqué un certain nombre de fois va de plus en plus provoquer une réponse moins "forte". L'animal peu à peu se déshabitue aux stimulus, qui n'est donc pas une adaptation sensorielle, car un stimulus différent engendrerait une réponse semblable. Exemple: Le lièvre de mer(Aplysia californica) ou aplisie: lorsque nous touchons le siphon du lièvre de mer, nous constatons que le manteau se rétracte. Si nous répétons l'action un certain nombre de fois, le stimulus sera de moins en moins efficace, d'où l'habituation de l'aplasie.

-Le conditionnement classique ou de Pavlov: Cf. Pavlov

Selon la professeur de l'université, un bon apprentissage réside dans la sythèse de ces deux.

Annexe 1

Quel est le rôle de la mémoire dans l'apprentissage?

Nous avons tous des réflexes innés reçu par nos gènes. L'apprentissage consiste a améliorer ces réflexes innés par l'expérience afin de créer des nouveaux réflexes mais cette fois acquis par l'apprentissage. Cette apprentissage peut être du à une modification environnementale qui oblige l'individu à s'adapter à son nouvel environnement. L'apprentissage peut être renforcé par des sanctions tel que les récompenses ou les punitions. Lorsqu'il est renforcé, les effets de ces manipulations vont directement atteindre le domaine du conditionnement appelé aussi la loi de l'effet. Lorsque l'apprentissage est naturel, l'élément modificateur principal est moins intense que lorsqu'il est renforcé, il faut donc plusieurs élément associés afin d'acquérir les modifications comportementales. Ces différents comportements participent à la diversification individuelle car ils sont issus de l'expérience personnelle de chacun.


Toutefois, ces comportements ne sont pris en compte uniquement lorsqu'il y a assimilation au cours du temps, la mémoire.
La mémorisation passe par trois étapes principales:
- le filtrage, il est nécessaire que l'individu filtre les éléments les plus significatifs et y mette un ordre.
- la consolidation, elle permet le passe d'une mémoire à court terme à une mémoire à long terme.
- le stockage, c'est le principe de la mémoire à long terme. Il permet de laisser une trace permanente.


Aussi le sommeil joue un rôle important dans l'intégration des événements importants vécus la journée.


Lorsque le processus de mémorisation est terminé, il faut tenir compte des mécanismes inverses permettant la restitution, l'évocation, l'actualisation du souvenir et son intégration au comportement de l'individu.


Annexe 2

Comment le comportement se modifie-t-il par l'expérience?

L'expérience de chacun modifie notre comportement. Cette explication permet de comprendre la variation des comportements au sein d'une même espèce. Les animaux ont tous des comportements stéréotypés c'est-à-dire innés. Ils n'ont pas besoin d'avoir un exemple de telle ou telle réactions pour la reproduire. Toutefois, il bénéficie de son expérience pour améliorer ses réactions, son comportement. Son comportement s'améliore donc avec le temps.

Pour prendre un exemple concret, Dorothy Cheney et Richard Seyfarth de l'université de Pennsylvanie ont étudié le comportement des Singes verts. Ils ont étudié comment ces singes améliorent leur comportement grâce à l'apprentissage. Pour cette recherche, ils ont observé les cris d'alarme émis par ces singes lors d'un danger. Selon la tonalité du cri, les singes ont un comportement approprié à la situation. Toutefois, les jeunes singes ne perçoivent pas ces différentes tonalité et leurs cris ne sont pas toujours pris en considération. Ce sont les vieux singes qui sont les plus écouter car leur expérience leur permet de devenir plus précis sur le genre de danger. Les chercheurs ont pu constater que le cri d'alarme était inné chez le singe mais que l'expérience leur permettaient d'améliorer cette faculté afin d'être plus précis.

L'apprentissage influe souvent sur le comportement inné, il peut modifier un comportement fondamental instinctif. Le système neuromusculaire se développe grâce à apprentissage, c'est le processus de maturation.

Quel est l'intérêt de l'apprentissage?

L'apprentissage pour l'animal et pour l'humain est un moyen pour lui d'améliorer sa condition de vie. Il se caractérise souvent par une transmission de génération en génération. Par exemple, certains groupes de chimpanzé commun (Pan troglodytes) d'Afrique utilisent des pierres pour casser des noix. Dans d'autres groupes, cet apprentissage n'a pas été effectuer. C'est-à-dire que l'apprentissage a un fond qui est culturel et pas forcément universel à tous les individus de la même espèce. Cette loi est aussi applicable pour l'homme. Un individu lambda de notre société occidentale sait en principe lire et écrire sa langue maternelle. Alors que dans d'autres tribus reculées d'Australie, cet apprentissage n'est pas aussi fondamentale que chez nous, car ils ont moins intérêt à produire cet effort. C'est simplement pour des raisons d'intérêt.

L'apprentissage chez l'animal peut avoir certaines dérives tels que dans des lieux ou l'animal est conditionné à avoir un certain comportement. Les cirques animaliers sont des bons exemples de dérives. Dans ce cas, l'animal apprend un comportement qui n'est absolument pas naturel. L'animal est conditionné à avoir un certain comportement souvent pour se nourrir. C'est le béhaviorisme qui est appliqué, un système de punition/récompense. Ce genre de conditionnement créé chez l'animal un intérêt et en définitive induit un apprentissage.

Certains apprentissages ou caractères sont innés, chez l'animal. Par exemple dans les singes en nous de Frans de Waal, le bonobo est montré comme une espèce montrant une certaine empathie. Il cite un exemple qu'il a pu voir dans un zoo: un oiseau s'est cogné contre une paroi vitrée en plein vol. Le singe a été capable de ramasser l'oiseau qui est tombé par terre. Ce genre de comportement semble être proche de celui des hommes.

Qui est Pavlov?

Ivan Pavolov est né en Russie le 14 septembre 1849 et était destiné à une carrière religieuse. Contre toute attente, il entre à la faculté de physique et mathématique pour ensuite étudier les sciences naturelles. Il se passionne pour la physiologie et obtient son diplôme de médecin. Il se lance par la suite dans une recherche sur les réflexes conditionnés qui lui vaudra un prix nobel de médecine en 1904

Annexe 3

Quelle est sa théorie et qu'est-ce qu'un réflexe conditionné?

Le réflexe de Pavlov est un réflexe conditionné. Pavlov commence ses recherches sur le réflexe conditionné à 50 ans. Il démontre qu'il est possible d'accoutumer un individu à un stimulus quelconque grâce à des répétitions. Pavlov a pris pour son expérience un chien et l'a conditionné grâce à un signal sonore.
Son expérience est la suivante: Pavlov déclenchait un signal sonore avant d'apporter la nourriture au chien. Cette procédure répétée sur une longue durée, le chien compris que ce signal sonore était suivi de sa nourriture. Lorsqu'il entendait ce signal, le chien commençait à saliver avant même d'avoir reçu la nourriture.
Grâce à cette expérience, Pavlov a pu démontrer qu'il était possible de conditionner un individu au cours du temps et grâce à des répétitions. Il pu donc développer une théorie sur les réactions acquises par un apprentissage et le lien que fait le cerveau entre le stimulus et l'action. Selon lui, il existe deux types de réflexes, les réflexes innés présent à la naissance, et les réflexes conditionnés développés par l'apprentissage.

Le conditionnement est l'acquisition d'une nouvelle conduite induite grâce à un entraînement particulier. Le conditionnement est une sorte d'adaptation au monde environnent qui continue à évoluer. L'individu en tire des résultats bénéfiques et continue donc à avoir ce réflexe.
Le réflexe conditionné est une association d'un stimulus à une action concrète.
Nous sommes tous conditionnés dans notre quotidien. Par exemple, lorsque un téléphone portable sonne, nous avons tous le réflexe de regarder notre propre téléphone car nous savons que peut être quelqu'un nous appelle et qu'il faut répondre.
Il faut toutefois marquer une différence entre un apprentissage et une mémorisation. L'apprentissage porte sur l'acquisition de nouveaux comportements alors que le mémoire traite de la réutilisation des comportements appris.


Annexe 4

Qui est Skinner?

Burrhus Frederic Skinner est un psychologue et penseur américain. Il est le fondateur du behaviorisme radical qui consiste à conditionner le sujet par des stimuli. Il a beaucoup été influencé par les travaux de Pavlov et de Watson. Il a été élu comme étant un des plus important et des plus influent psychologue du XXe siècle.

Annexe 5

Quelle est sa théorie?

Skinner a travaillé sur le conditionnement opérant différent pour lui du conditionnement de Pavlov. Il sélectionne les comportements par rapport à leur conséquence sur l'environnement. Pour être plus clair, dans le cas d'un conditionnement opérant, on renforce la réponse par une récompense ou par une punition.
Il est l'inventeur de la boîte de Skinner qui est un appareil permettant une simplification des mécanismes du conditionnement.
Il testa cette boîte sur les rongeurs et les pigeons afin d'évaluer leur capacité à subir un conditionnement opérant. Il utilisa un stimulus renforçateur pouvant être de la nourriture en signe de récompense ou un choc électrique dans le cas d'une punition. Les stimulus devant faire réagir l'animal peuvent être de nature auditive, visuelle ou nociceptive. Une association de deux stimuli de nature différente peuvent être également envisageable. La boîte de Skinner permet de tester de façon simple le conditionnement de plusieurs associations de stimuli ou d'un stimulus simple. Lorsque le conditionnement est acquis et que l'animal réussit à faire ce qu'il lui est demandé, il reçoit une récompense afin que sa motivation soit maintenue.

Annexe 6

Qui est Lorenz?

Konrad Zacharias Lorenz est né en 1903 à Vienne. Il s'est déjà fait remarquer par ses camarades et les professeur comme brillant. En 1922, il emmigre aux Etat Unis et termine ses études à l'université de Columbia II à New York. En 1928, il retourne en Autriche où il se marie. Les années passent, Lorenz adhère au parti Nazi. D'ailleurs, il écrit plusieurs article contre "la domestication de l'homme". L'article était contre l'idée de domestication, car selon lui, il est bien "pire de domestiquer l'homme que de mélanger les races". En 1973, il recoit le prix Nobel de physiologie ou de Medecine. Il meurt en 1989, après 6 distinction internationnale dont prix Nobel et 4 distinctions autrichiennes.

Quelle est sa/ses théories?

Lorenz se distingue des autres scientifiques par ses découvertes en éthologie. Le premier principe que mis Lorenz en lumière : selon l’espèce il doit avoir un mécanisme génétiquement déterminé permettant à un organisme d’apprendre. L’organisme ne peut donc pas apprendre n’importe quoi et n’importe comment. Celui-ci peut seulement apprendre ce dont son système nerveux est capable d’apprendre. Cette thèse s’oppose profondément au béhaviourisme qui a un seul schéma d’apprentissage (punition/ récompense). Selon lui, l’être humain a réussi à acquérir de nombreux mécanismes génétiquement déterminés qui lui ont permis d’acquérir une culture massive.

Lorenz s'est illustré également en philosophie ou il a même corrigé Kant. Il s'est interesssé à ce que l'homme pouvait apporté à la terre. Il en a déduit sa "théorie sur la dégénérescence". Il mentionne que les gènes ont été "non- exprimé" au profit d'une hyper socitété.


Annexe 7

L'empreinte chez Lorenz

"Par définition l'empreinte est la capacité d'acquisition rapide de façon permanente par un juvénile des caractéristiques d'une forme spécifique qui orientera les conduites ultérieures (lien affectif, choix du partenaire sexuel." [1]

L'une des plus grande expérience de Lorenz et très célebre chez les ethologues a été celle des oies. En effet, il s'est intéressé aux oies cendrées (Anser Anser). Les mères oies ont la caractéristique d'être très proche de leurs oeufs. Si un prédateur vient attaquer son nid, les oies cendrées seront très agressive avec leurs prédateurs. On dit qu'elles arrivent même à faire fuir quelques mammifères moyens (comme des renards). Il faut savoir que se sont des animaux de nature très grégaire, c'est-à-dire qu'elles sont de nature suiveuses. Konrad Lorenz s'est donc intéressé à cette espèce d'oiseau. Le chercheur a dérobé des oeufs à une oie qui n'étaient pas loin d'éclore. Il a donc artificiellement couvé les oeufs jusqu'à l'éclosion. Les poussins sont né et la première personne qui a été vue par les poussins à été Lorenz. Il faut savoir que les poussins suivent la première personne qu'ils aperçoivent, normalement l'oie. Mais, à ce moment, c'était Lorenz. Ils ont donc spontanément suivi Lorenz partout, alors qu'il n'a absolument pas l'apparence d'une oie. Au fil du temps, Lorenz s'est rendu compte que les oies qu'il avait élevé se sont reproduit normalement et sont devenues autonome. Mais, elles préferaient quand même la compagnie des autres hommes .



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