Yves Geneste (2004). Silence on frappe, De la maltraitance à la bientraitance des personnes âgées: Imagine

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Résumé: Silence on Frappe

Introduction

Ce livre est un ouvrage collectif sous la direction de Yves Gineste. Quatorze auteurs différents ont contribués à sa réalisation. Françoise Busby, directrice d'Alma France; Olivier Despont, infirmier et professeur à l'école du personnel Soignant de Fribourg; Pascale Dubreu-Leullier, infirmière psychiatrique, infirmière cadre de service de gérontologie; Alain Duval, Medecin, praticien hospitalier, gériatre;Geneste Yves , Directeur de formation du centre de communication et d'Etudes Corporelles, conseillers experts auprès d'IGM-Canada, conférencier et auteur de différents écrits; Robert Hugonot, Président D'Alma France, professeur dee gérontologie, docteur honoris causa de l'université de Sherbrooke, Auteur de nombreux livres; Nicolas Lépine, masseur kinésithérapeute exerçant depuis quinze ans à plein temps dans un établissement d'hébergement pour personnes âgées, doctorat en psychologie et psychopathologie clinique; Rosette Marescotti, Directrice du centre de communication et d'études Corporelles, psychogérontologue, Auteur; Jean-Pierre Martin, Praticien hospitalier, gériatrie, chefdu service de gériatrie d'un centre hospitalier, auteur; Michel Mazeirat, medecin, gériatre, praticien hospitalier, chef de service à l'hopital de la Souterraine en France; Marguerite Mérette, infirmière québécoise, auteur; Jérôme Pellissier, sociologue, écrivain;Bernard Pradines, gériatre depuis quatorze ans, service de soins de longue durée, auparavant anesthésiste-réanimateur; Nils Stalbrand, ancien fonctionnaire de la FAO, seul auteur non professionnel dans le champs de la gérontologie, il a vécu le problème de soins de l'intérieur en s'occupant de sa mère atteinte de la maladie d'Alzheimer.

Les auteurs de ce livre sont tous des spécialistes de la gérontologie. Ils luttent depuis de nombreuses années contre le silence qui entoure les cas de maltraitance. Ils l'ont tous vécu dans leur service de soins. Chaque auteur est entièrement libre de ses écrits, cet ouvrage est un livre de réflexion sur la maltraitance.


Première partie

Cette partie est un état des lieux de la situation de maltraitance en institutions. Il es tout d'abord souligné qu'il est très important de briser le silence. Par la suite deux types de maltraitances apparaissent, celle qui disparait après une éducation et une formation aux bons soins et celles qui se rapportent aux infractions, aux délits, aux crimes, qui relève donc de la justice

La maltraitance est signifiée comme une perte de sens, le professionnel ne trouve aucune reconnaissance dans sa formation et le manque de temps porte préjudice à ses respnsabilités et à sa relation au soin. Le soignant parfois craque , il est confronté à énormément de difficultés dans son travail. La violence institutionnelle est rarement connue de l'extérieur mais par contre les violences familliales le sont plus. Les auteurs de ce livre ont recueillit des dizaine te des dizaine de témoignages afin de comprendre cette violence et proposer des solutions.

Un exemple de situations de violence est relatée, on retrouve la difficulté que les soignants ont à en parler, ce qui parfois implique une dénonciation qu'ils ne sont pas sur d'assumer. On en parle timidemment, ils ont peur de la personne violente, ils savent qu'être témoin c'est dangereux et qu'ils risque eux de perdre leur place.

Les situations de soins sont complexes et la maltraitance devient une banalité en institution.

On retrouve une classification des violences:

-La violence physique: coup et blessures, meurtre. -La violence psychologique: menaces, violences verbales, insultes, pressions -La violence par mauvais soins: négligence active et passive, violence institutionnelle et violence thérapeutique. -La violence financière: Détournememt de pension -Violation des droits civiques

Plusieurs témoignages d'acte de maltraitance sont racontés dans ce livre, au moin 1/100 personne utilise la violence physique. Il y a donc peu de soignant qui l'utilise mais elle existe. Un soir un aide soignant est entrain de faire la toilette à un patient. Une vielle dame traîne dans les pied du collègue pendant qu'il administre le soin. L'aide soignant s'énerve à plusieurs reprises, la vieille femme tombe et ce dernier lui administre un coup dans le nez qui le lui cassera. Dans le rapport on pourra lire qu'elle est tombée et c'est tappé dans le coin de la douche. Souvent l'intention n'west pas celle de nuire mais le cheminement de la violence se fait par manque de connaissances, par incompétences médical ou psychologique

La violence psychologique est un champ immense plus naturel et beaucoup plus difficile à délimiter. C'est l'attitude du soignant dans la relation au patient, il y a une expression de pouvoir. Actuellement on en vient à ne pas savoir si le patient ne devrait pas être appelé client. Le tutoiement est un bon exemple de violence psychologique, il peut être une destruction de l'image de soi. La limite de l'humiliation peut être très vite franchie. Ils parlent également de la désexualisation de la personne âgée, elle devient pour les autres qui travaillent avec elle, assexuée. Est ce que les soignants les considèrent toujours comme des êtres hunmains? Ils veulent éviter de s'identifier à l'image de vieux.

La violence par mauvais soins, exprime l'approche des problème de la vie et de ces limite. Il y a eu une grande évolution ces vingts dernières années. On est passé de gardiennage aux soins gérontologiques, d'un mouroir à un lieu de vie. Avant le projet de soins n'existaient pas. Le sujet de grabatisation est très souvent mentionné dans ce livre. Il est souvent du à la prise en charge des personnes. on parle donc de négligence active, les soins deviennent nuisibles. On attache le patient, ce cas de figure peut être de la maltraitance volontaire (punition ou besoin de tranquilité) ou un critère de sécurité ( prevenir les fugues ou une chute) Ce dernier est beaucoup plus subtile car il peut peraitre légitime. Il y aune reflexion à faire sur les droits et les devoirs.

Dans ce livre on revient à plusieurs reprises sur le manque de personnel, les soins trop rapides, le manque de temps. Il en découle de ces différents problème une négligence passive. On ne peut pas prendre le temps, lors de moments importants tels que la toilette ou le repas, de s'occuper comme il le faudrait de la personne. Dans ce livre à aucun moment le personnel est jugé au contraire on mentionne à plusieurs reprises les difficultés qu'ils peuvent rencontrer. (Le manque de formation, l'erreur historique de soins, le manque de temps.)

Aujourd'hui il est égalemnt important de tenir compte des besoins des patients mais aussi des soignants.

La violence thérapeutique se retrouve dans la pose systématique de sonde urinaire, dans l'abus de psychotropes, de calmantsetc.

Dans ce livre il est mentionné que les institutions protègent leur personnel et souvent pas leur client. Les institutions créent leur propre lois. On parle également de la négation de la parole du patient, souvent son témoignage ne compte pas, il n'a pas le droit à la parole, il se trouve dans une zone de non droit. On ne le croit pas. Les médecins disent ne pas être au courant de ce qui se passe, les familles sont souvent mise à l'écart. Il y a beaucoup de plaintes mais pas beaucoup de réactions. Il y a le pouvoir de l'institution sur la famille. Le rapport se perd ou n'est pas pris en compte. Les maltraitant trouvent souvent un appui auprès de la direction. Le silence met l'institution à l'abri.