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MOTIVATIONS PERSONNELLES Peut-on considérer qu’il y a deux aspects de désinstitutionalisation ? Un premier effet positif engendrant le décloisonnement de personnes en situation d’handicap et favorisant ainsi leur intégration dans l’espace social ; une deuxième vision qui met au centre de raisonnement l’aspect économique ou la stratégie politique d’un désintérêt de la déficience en général. Après un premier processus d’évolution lié aux générations 1970-1980, faut-il constater depuis une effervescence croissante de l’indifférence du souci d’intégration et à quel point est-elle liée au monde économique et politique par le biais de l’influence de la vision néolibérale ? Peut-on imaginer l’existence d’un espace public qui serait soucieux à toute forme de carence d’intégration et qui serait un lieu de sensibilisation populaire, particulièrement attentive à toute forme de ségrégation ? Comment pourrait-on rendre attentifs les commerçants et les lieux publics du quartier d’être plus à même d’accueillir des personnes en souci d’intégration ?

Diona Furrer