« L'anorexie: une forme d'auto-maltraitance socialement déterminée » : différence entre les versions

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==Deuxième partie==
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=== L'historique de l'anorexie===
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Selon le Petit Robert, une maladie est : « une altération organique ou fonctionnelle considérée dans son évolution, et comme une entité définissable ». Notre tâche dans cet article, va donc être de définir de manière précise l’anorexie. Qu’entend-on exactement par anorexie à l’heure actuelle ? Peut-on parler de maladie dans  ce cas-là ? Si oui, de quel genre de maladie s’agit-il exactement ? Comment la caractériser ? Telles sont les questions qui vont structurer notre raisonnement, tout au long de cet article.
Selon le Petit Robert, une maladie est : « une altération organique ou fonctionnelle considérée dans son évolution, et comme une entité définissable ». Notre tâche dans cet article, va donc être de définir de manière précise l’anorexie. Qu’entend-on exactement par anorexie à l’heure actuelle ? Peut-on parler de maladie dans  ce cas-là ? Si oui, de quel genre de maladie s’agit-il exactement ? Comment la caractériser ? Telles sont les questions qui vont structurer notre raisonnement, tout au long de cet article.


====L’anorexie : une maladie organique====  
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Or, si les dimensions physiques et psychologiques sont incontournables lorsqu’on essaie de comprendre l’anorexie, il en existe une troisième non négligeable. Nous aborderons ici la maladie sous son aspect social.  
Or, si les dimensions physiques et psychologiques sont incontournables lorsqu’on essaie de comprendre l’anorexie, il en existe une troisième non négligeable. Nous aborderons ici la maladie sous son aspect social.  


====L’anorexie : une maladie socialement déterminée====
====L’anorexie : une maladie socialement déterminée====

Version du 24 mai 2006 à 12:26

Revue de littérature

Questions de recherche et méthodologie

Première partie

Les symptômes de l'anorexie

Selon le DSM-VI, les critères ci-dessous doivent être remplis pour que le diagnostic d’anorexie mentale puisse être posé :

  • a) refus de maintenir le poids corporel au-dessus de la normale minimale (moins de 85 % pour l’âge et la taille
  • b) peur intense de prendre du poids ou de devenir obèse, malgré une insuffisance pondérale
  • c) perturbation dans la manière dont le poids corporel, la forme ou la silhouette est perçue
  • d) influence exagérée du poids corporel ou de la silhouette sur l’estimation de soi
  • e) aménorrhée pendant au moins trois cycles consécutifs chez les femmes menstruées (aménorrhée secondaire)

Très généraux, ces critères tracent les contours de la maladie, mais ils rendent difficile de s’en faire une représentation claire. En effet, les points énumérés ci-dessus impliquent des comportements concrets, dans le rapport que l’anorexique entretien avec son corps et avec sa personne en général. Elle s’inflige en effet des traitements extrêmement sévères qui débouchent sur des dysfonctionnements physiques pouvant être très grave, voire entraîner la mort. Selon Vanderlinden (2003, p.15) 5 à 15% des personnes touchées en décèdent. L’anorexie est donc une maladie psychosomatique, c’est-à-dire qu’elle est « caractérisée par des symptômes physiques dont les causes sont multiples, mais où des facteurs émotionnels jouent un rôle important » (Bérubé, L., 1992, p.130).

Examinons à présent quels sont les comportements les plus courants chez les anorexiques, ainsi que leurs conséquences. Petite précision : le féminin sera utilisé dans ce texte pour parler des anorexiques, puisque l’on sait que seul 1 à 5% des personnes souffrant d’anorexie sont des hommes. L’anorexie commence, dans l’immense majorité des cas, par un simple régime, justifié ou non. La personne affirme vouloir perdre juste quelques kilos (deux ou trois) et elle y arrive sans peine. Mais atteindre son objectif ne lui suffit pas. L’amaigrissement continue, le poids descendant souvent au-dessous du poids minimum médicalement acceptable, soit un IMC de moins de 18 (l’IMC est l’indice de masse corporelle, obtenu en divisant le poids en kilos par le carré de la taille en mètres). On parle d’anorexie à partir d’une perte de 15% du poids initial. Paradoxalement, l’anorexique continue de se trouver trop ronde et développe une véritable phobie de grossir. Son poids et son alimentation deviennent ses principales préoccupations. Elle se pèse plusieurs fois par jour et développe toutes sortes de stratégies pour maigrir encore ou pour se maintenir à un poids très bas. On distingue deux types d’anorexie, caractérisés par des comportements différents : l’anorexie restrictive et l’anorexie purgative.

Dans les cas d’anorexie restrictive, la jeune fille réduit progressivement son apport calorique, bannissant, l’une après l’autre, toutes les catégories d’aliments de son régime (graisses et sucres, puis féculents et protéines). Elle saute parfois des repas ou jeûne et fait beaucoup d’exercice. Dans « L’ombre de toi-même » (Barraud, 1998), brochure informative éditée par l’Association Boulimie Anorexie (ABA), M., 19 ans, raconte cet engrenage : « D’abord, j’ai éliminé les pâtisseries, puis tous les aliments que je considérais comme étant caloriques. Je connaissais par cœur les tabelles de calories. […]Je ne perdais pas encore assez de poids. Alors, j’ai réduit les portions et je ne prenais plus que du light. […] » (p. 10)

Dans les cas d’anorexie purgative, les restrictions draconiennes que la jeune fille s’impose finissent par déboucher sur des fringales irrépressibles qui l’amènent à s’empiffrer. Ces crises de boulimie sont suivies de comportements visant à compenser l’excès. Il peut s’agir de vomissements, de prise de laxatifs et/ou de diurétique, de jours de jeûne ou encore d’exercice forcené. Dans « Vaincre l’anorexie », Vanbderlinden (2003) décrit le cas de H., 21 ans : « [H.] suit un régime depuis l’âge de 16 ans. […]Après environ deux ans de jeûne tenace, elle s’est rendue compte qu’il n’était pas nécessaire de se priver de toutes ces bonnes choses : elle pouvait s’empiffrer et puis sans difficulté se faire vomir ou prendre des laxatifs. Et ainsi, elle arrivait à maîtriser son poids. […] Après une crise, H. essaie de s’en tenir à un jeûne strict de 24 heures […]. En alternant ainsi jeûne, boulimie et vomissements, elle arrive à maintenir son poids au-dessous de 43 kg. » (p.21)

Dans un cas comme dans l’autre, la dimension sociale de l’alimentation détruite. La jeune anorexique invente toutes sortes de prétextes pour éviter les repas en famille. Les rares fois où elle vient à table, elle trie le contenu de son assiette, découpe les aliments en tout petits morceaux, qu’elle mâche très longuement. Parfois, elle finit par les avaler, parfois elle va les recracher discrètement, les cacher et les jeter ensuite. Les repas deviennent des moments de tension, où les disputes éclatent, comme en témoigne M. : « [Mes parents] essayaient de me faire manger, de me faire venir à table avec eux. Il y avait des conflits épouvantables autour de mon assiette […].» (Barraud, 1998, p. 11) Le rythme de vie que l’anorexique s’impose est à l’image de son régime. Comme l’explique Vanderlinden (2003), « la plupart des anorexiques sont décrites comme très perfectionnistes. Elles exigent beaucoup d’elles-mêmes et visent la performance. […][Cela] se manifeste souvent par le caractère forcené de leur étude, de leur serviabilité et de leur pratique du sport » (p.22). Fréquemment premières de classe et désireuses de le rester, les anorexiques étudient tard dans la nuit, se lèvent tôt. Le manque de sommeil, les privations alimentaires et l’épuisement dû à l’exercice rendent la réussite scolaire de plus en plus dure à atteindre. Pourtant, l’anorexique nie généralement son mal-être et refuse toute aide.

L’ensemble de ces comportements ont des conséquences désastreuses sur le corps de jeunes filles, dont voici les principales.

  • a) Problèmes cardiaques : les vomissements provoquent une perte de potassium, électrolyte indispensable au fonctionnement de la cellule. Si le taux de potassium baisse, l’activité électrique intra-cellulaire se réduit dans les muscles et particulièrement dans le muscle cardiaque, dont l’activité est perturbée. Si de plus, le poids est insuffisant, le muscle cardiaque s’affaiblit, ce qui peut déboucher sur un problème mortel.
  • b) Problèmes digestifs : l’estomac et les intestins deviennent paresseux, ce qui entraîne des ballonnements et de la constipation. Les filles qui se font vomir s’exposent à une inflammation de l’œsophage, voire à sa perforation.
  • c) Problèmes hormonaux : au-dessous d’un certain poids, les règles disparaissent. Si cet état se prolonge, le risque de stérilité devient réel.
  • d) Problèmes dus à des modifications métaboliques : tout le métabolisme passe à un régime d’économie : le rythme cardiaque se ralentit (le pouls descend au-dessous de 60 pulsations par minute), la tension artérielle baisse, la respiration se ralentit également. La décalcification osseuse s’accélère, multipliant les risques d’ostéoporose à moyen terme, de fractures à court terme. La croissance peut être stoppée, surtout chez les très jeunes filles.
  • e) Autres problèmes : la peau se déshydrate, la pousse des cheveux est altérée, les ongles sont fragilisés. L’émail dentaire est altéré par l’acide gastrique remis lors des vomissements. L’anorexique a toujours froid, le cerveau ne contrôlant plus la température corporelle. En réaction, le corps se couvre d’un duvet noir appelé lanugo.

Psychologiquement, la jeune anorexique connaît également une grande détresse. Elle rompt progressivement tous ses liens d’amitié, de peur d’avoir à partager des repas et entretient des relations compliquées avec sa famille. Elle se replie sur elle-même, s’enferme dans un état dépressif, organisant sa vie autour de ses deux obsessions, la nourriture et la balance. L’anorexique a une piètre image d’elle-même. Elle ne se porte ni estime, ni amour. Elle ne se supporte pas et cherche à se faire du mal, en se privant de nourriture et en s’épuisant physiquement, comme nous l’avons vu, mais aussi, souvent, en s’automutilant ou en faisant un ou plusieurs tentatives de suicide. Le moindre excès doit être rigoureusement puni. Malgré cela, l’anorexique s’obstine à dire que « tout va bien », parfois des années durant. C’est pour cette raison qu’elle ne demande pas toujours de l’aide à temps et que la maladie peut s’avérer fatale…

L'anorexie: un comportement autodestructeur

L'anorexie: un comportement auto-maltraitant

Deuxième partie

L'historique de l'anorexie

Dans ce présent article, nous souhaitons démontrer la part grandissante, voir prépondérante de la société dans le maintien et l'accroissement de l'anorexie mentale aujourd'hui. Pour ce faire, nous avons besoin de nous référer au passé pour comprendre à partir de quel moment les privations alimentaires ou l'incapacité à s'alimenter sont devenues des paradigmes et des concepts médicaux à part entière (anorexie, boulimie, boulimarexie, TCA etc.).Il existe aujourd'hui tout un champ sémantique concernant les troubles alimentaires qui s'amplifie et qui s'est construit au cours des siècles passés. A la lumière de nos lectures, nous pouvons affirmer qu'à chaque époque et dans le cas de toutes les anorexiques les facteurs sont pluriels.

L'anorexie: une maladie sociale

Introduction : qu’est-ce qu’une maladie ?

Selon le Petit Robert, une maladie est : « une altération organique ou fonctionnelle considérée dans son évolution, et comme une entité définissable ». Notre tâche dans cet article, va donc être de définir de manière précise l’anorexie. Qu’entend-on exactement par anorexie à l’heure actuelle ? Peut-on parler de maladie dans ce cas-là ? Si oui, de quel genre de maladie s’agit-il exactement ? Comment la caractériser ? Telles sont les questions qui vont structurer notre raisonnement, tout au long de cet article.

L’anorexie : une maladie organique

Comme vu précédemment (partie : qu’est-ce que l’anorexie mentale), l’anorexie est une maladie qui touche aussi bien l’organisme physique (la perte de poids et l’aménorrhée en sont les symptômes les plus marquants) que psychiques (peur de grossir, représentation biaisée de son propre corps). De manière synthétique, Berubé (1992, p.130) la qualifie de maladie psychosomatique, dans le sens ou des « facteurs émotionnels » rentrent en ligne de compte pour expliquer l’état physique de ces malades. Le psychiatre P. évoque quant à lui un « moteur » de l’anorexie d’ordre « psychogène », c'est-à-dire d’ordre psychique ou psychologique. Ainsi, nous avons vu que l’anorexie relève bien d’une « altération organique », une atteinte physique, qui serait motivée par un psychisme perturbé. Ces troubles seront plus détaillés par la suite (cf automaltraitance)

Or, si les dimensions physiques et psychologiques sont incontournables lorsqu’on essaie de comprendre l’anorexie, il en existe une troisième non négligeable. Nous aborderons ici la maladie sous son aspect social.

L’anorexie : une maladie socialement déterminée

Comment cette maladie est-elle perçue dans nos sociétés ? Quel regard pose les spécialistes sur la maladie, les médias ? Ont-ils une influence ? Un bref regard historique peut nous aider à faire la lumière sur ces questions. Nous l’avons vu précédemment, l’anorexie est une maladie récente (cf. partie historique. je développerai plus, ou moins, quand j’aurai toutes les infos, histoire d’éviter les redondances), apparu « médicalement » au XIXème, elle est reconnue officiellement dans les années 60s, lorsque des médecins, psychiatres, se font « spécialistes » de l’anorexie. Parallèlement, cette maladie est, petit à petit, révélée au grand jour. Des célébrités souffrant d’anorexie se mettent en valeur, la presse se fait de plus en plus éloquente à ce sujet. L’anorexie s’affiche (etc. paragraphe à réajuster)

L’anorexie, une maladie du XXème siècle ? Certains auteurs ne sont pas de cet avis. Guillemot A. & et Laxenaire M. (1997) relèvent qu’on peut identifier des comportements symptomatiques de l’anorexie dès 895. Cependant, il convient de s’interroger sur leur nature. En effet, l’histoire nous a montré que la définition de l’anorexie, et par conséquent de ces symptômes associés, a toujours été sujette à réajustements. Définie, puis redéfinie, l’anorexie est aujourd’hui cadrée par les critères du DSM IV. D’autres auteurs adoptent le point de vue adverse et parlent de « pathologie sociale » (Darmon, M., 2003). Gordon, R., A., 1990 va dans le même sens. Il titre son livre « Anorexia and bulimia, anatomy of a social epidemic”. Particulier à une certaine culture (la société occidentale moderne), l’anorexie est ce que Devereux appelle un « culture bound syndrome (syndrome lié à la culture)». Pour être plus précis, il s’agit d’une maladie, d’un « syndrome » qui n’existe, et ne peut être compris comme entité que dans une culture particulière, et par des personnes appartenant à cette même culture. Plusieurs recherches iraient dans ce sens. Guillemot A. & et Laxenaire M. (1997) relève par exemple qu’aucun cas d’anorexie n’a été diagnostiquée dans la population noire jusque dans les années 80. Les autres auteurs vont dans le même sens. L’anorexie semble être un trouble propre à la culture « caucasienne » occidentale. L’anorexie serait donc une maladie « sociale », puisque le facteur « société » semble être déterminant dans le déclenchement de la maladie. Il convient alors de décortiquer ce facteur sociétal plus en détail.

Une société ambivalente (à compléter)

--Stéphaniebauer 23 mai 2006 à 22:30 (MEST)

Le rôle de la société dans la création et le maintien des conduites anorexiques (et boulimiques) aujourd'hui

Comme nous le voyons ci-dessus, certaines idéologies sociales affectent les troublées du comportement alimentaire. Nous pouvons distinguer trois concepts sociaux suscitant des comportements alimentaires auto-maltraitant :

  • l’image de beauté, la minceur.
  • l’idéologie du rôle de la femme dans la société moderne : entre maternité (famille) et carrière.
  • La société de consommation abondante.

Nous allons à présent voir comment ces trois facteurs sont représentés dans la société et comment ils peuvent entraîner des comportements alimentaires dangereux.

1. l’image de beauté, la minceur :

Dans son analyse, Hepworth remarque que dès le début du 20ème siècle, la femme est généralement présentée comme un corps de minceur qui satisfait les critères de beauté de l’homme, ce qui n’était pas le cas avant. Dans notre décortication des magazines pour femmes et jeunes filles, cet aspect-là ne pouvait pas passer inaperçu. Toutes les images de femmes, que ce soit pour vendre un produit quelconque ou pour décorer, représentent une femme mince, souriante et ‘belle’. Il ne faut pas oublier que le terme ‘belle’ est culturellement biaisé. Ce qui est considéré comme beau dans un lieu à un certain moment ne l’est pas à un autre. Par conséquent les dessins ou les photographies de femmes perpètrent les valeurs de beauté reconnues par la société occidentale d’aujourd’hui. Et selon les avis des féministes qu’a rencontré Hepworth les valeurs de beauté sont posées par l’homme.

Il n’y pas que les images des femmes dans les magazines qui transmettent l’idée de minceur. Certains articles dans les magazines donnent des outils pour que les femmes et les jeunes filles accèdent à la minceur. Par exemple, dans le magazine Questions de femmes apparue en avril 2006, un article sous la rubrique ‘Beauté’ décrit « 15 stratégies sur mesure pour perdre ses kilos en trop » (Questions de femmes, p. 32). Au tout début le magazine conseille d’éviter les régimes « drastiques » et de suivre les « bons principes » (Questions de femmes, p. 32). Toutefois, certaines des stratégies proposées sont : « je pèse mes aliments et je compte les calories pour parvenir à une précision supérieur » (Questions de femmes, p. 34) afin de « [maîtriser] parfaitement mon alimentation d’une manière instinctive et je reste mince » (Questions de femmes, p. 34). Ces stratégies sont souvent pointer du doigt quand les médecins craignent un comportement troublé de l’alimentation, comme le mentionne Gordon.

L’article conseille aussi de « faire de l’exercice » (Questions de femmes, p. 35) et de fréquenter les salles de sports tout en faisant « confiance à ces machines » (Questions de femmes, p. 35).

(à compléter)

2. Le rôle de la femme dans la société

Bibliographie

Bibliographie de la première partie

Vanderlinden, J. (2003). Vaincre l’anorexie mentale (J.-M. Huard, trad.). Bruxelles : de Boeck.

Bérubé, L (1991). Terminologie de neuropsychologie et de neurologie du comportement. Montréal : La Chenelière.

Barraud, R. (1998). L’ombre de toi-même. Anorexie et boulimie : comprendre pour agir. Lausanne : Narbel.

Fraise, N. (2000). L'anorexie mentale et le jeûne mystique du Moyen-âge. L'harmattan.

Site de l’Association Boulimie Anorexie, consulté le 5 mai 2006 dans http://www.boulimie-anorexie.ch/troubles.php#anorexie_1


Bibliographie de la deuxième partie

Bérubé, L (1991). Terminologie de neuropsychologie et de neurologie du comportement. Montréal : La Chenelière.

Guillemot A. & et Laxenaire M. (1997). Anorexie mentale et boulime le poids de la culture (2e éd.). Paris: Masson.

Darmon M.(2003).Devenir anorexique, une approche sociologique. Paris. La découverte.

Gordon R.A.(1990).Anorexia and bulimia, anatomy of a social epidemic. Oxford and Cambridge. Basil Blackwell.

Hepworth J. (1999). The Social Construction of Anorxia Nervosa. Londres: Sage.