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<ref>Dossier d'animation. 20 èmes journées nationales prison du 25 au 20 novembre 2013: La santé à l'épreuve de la prison. (2013). Groupe National de Concertation Prison.</ref>
<ref>Dossier d'animation. 20 èmes journées nationales prison du 25 au 20 novembre 2013: La santé à l'épreuve de la prison. (2013). Groupe National de Concertation Prison.</ref>


'''Maladies mentales en prison''' 





Version du 31 octobre 2014 à 19:56


Introduction

La prison reste, hier comme aujourd'hui, l'objet de discours réformateurs, mais aussi abolitionnistes. Dans les décennies 70-80, et sous l'influence de certains événements, un discours critique s'énonce, en particulier grâce à la pensée originale du philosophe Michel Foucault. A l'époque celle-ci s'exerce non seulement dans des ouvrages, mais aussi dans des actions militantes notamment par la création, en France, de "groupe d'information" sur les prisons (GIP) et en Suisse romande le groupe action prison (GAP), ainsi que dans des manifestations de rue. La prison fait partie des revendications post-soisante-huitardes visant des idéaux sociétaux: une société plus libre, moins hiérarchisée, plus égalitaire, mais aussi donnant la parole aux populations opprimées. La prison est prise dans le collimateur de ces revendications portées par des groupes politiques.

Même si la prison a toujours fait parler d'elle, depuis une dizaine d'années, elle est sous les feux, non seulement des médias, mais aussi de "nouveaux" militant/e/s qui veulent informer des problèmes qui la traversent. Le collectif Infoprison répertorie les événements qui sont en lien autant avec la politique pénitentiaire que des événements liés au quotidien carcéral. Les thématiques évoquées dans ces bulletins (au nombre de 13 jusqu'à aujourd'hui) foisonnent. La surpopulation (en particulier à Champ-Dollon 780 détenus alors qu'elle avait été prévue pour 360!), les conditions de détention, la prise en charge médicale, les populations-cibles (notamment les Roms), les mineurs en prison, la formation en prison en font partie.

L'article proposé dans le cadre de la communauté de travail pour le cours du semestre d'hiver 2014, veut en particulier amener une réflexion sur deux thèmes qui se prêtent plus que d'autres à la question du rôle joué par les sciences de l'éducation dans le champ pénitentiaire: la santé et l'incarcération des mineurs.

La santé est un sujet essentiel autant en ce qui concerne la vie quotidienne que la maladie à proprement parler. On peut autant évoquer la question de la transmission des maladies que celle de la médication (et son excès), autant celle du rôle des médecins (médecin psychiatre notamment en lien ou non avec l'art.64), que la question de la prévention du suicides, des tentative de suicide et des suicides. Mais plus largement la santé comprend le vivre ensemble en prison (les relations entre détenus, entre gardiens et détenus, ainsi qu'avec les différentes professions qui sont représentées), la sexualité (parlois intimes, trvaailleuses du sexe), l'usage du cannabis. Aujourd'hui la recherche d'alternative est nécessaire(voir l'article de Manzanera et Senon (2004).

Sur l'incarcération des jeunes en "prison" beaucoup de questions traversent le temps: celle des terminologie: de quoi parle-t-on exactement? (= centre fermé, centre d'éducation, centre), les articles du Code pénal ( changement en éducation et répression), à Genève la Clairière fait périodiquement parler d'elle (l'affaire Dominique Roulin, etc.). Il reste toujours à trouver le meilleur moyen d'en sortir! Est-ce la formation en prison, le rôle des acteurs/trices qui y interviennent et ce qu'ils font, les traitements?

La grande question restant l'alternative à la prison voire sa suppression (posture abolitionniste): bracelet, la conditionnelle, la (re)socialisation, la formation, culture, thérapie par les animaux, par le jardinage, etc.

Après avoir tenté de saisir comment chaque époque "problématise" cette institution, nous tenterons d'initié une réflexion sur l'apport des sciences de l'éducation, car à l'origine la prison était vue comme un lieu d'éducation qui par l'amendement transformerait l'individu vicieux en individu vertueux. Que proposer aujourd'hui qui pourrait contribuer à transformer ce lieu d'exclusion en un lieu d'apprentissage à commencer des relations avec le gardien, avec l'enseignant, avec l'éducateur sociaux, le thérapeute. Qu'est-ce que ces professions ont à apporter à la pénalité? En quoi et dans quelles mesures les Sciences de l'Education peuvent contribuer à l'évolution du système.

Les sources d'archives des mouvements

Outre le témoignage de Muriel Testuz entendu le 22 octobre dans le cadre du cours Les institutions d'éducation spéciale: entre archives, mémoire et histoire https://chamilo.unige.ch/home/courses/CR752222/?id_session=0, un certain nombre d'archives des années 1970 permettent d'entrer dans cette époque pendant laquelle est née une contestation de la prison. Une recherche plus ample serait nécessaire (notamment auprès des acteur/trice/s) de l'époque), mais déjà quelques documents ont pu être repérer. Il s'agit de la collection (incomplète) du bulletin du Groupe action prison, "Le Passe-muraille, les témoignages retranscrits intégré dans l'ouvrage Guide touristique des plus belles prisons romandes, 1977), le rapport Rouiller, iconographie, films, littérature (témoignage), les quotidiens, les revues, les témoignages oraux, les statistiques officielles fédérales (exemple: statistiques fédérales sur la délinquance), etc. Pour aujourd'hui, le bulletin https://chamilo.unige.ch/home/main/document/document.php?cidReq=CR752222&id_session=0&gidReq=0&id=225

Les groupes information prison en France et le groupe action prison en Suisse romande

Le GIP, est un groupe d’intervention qui revendique les faits qu’ils qualifient d’intolérables se passant en prison et ce en donnant la parole aux principaux intéressés, à savoir, les détenus. À travers des entretiens de prisonniers et diverses publications, le GIP met en exergue leurs conditions de vie: la promiscuité, l’insalubrité ou encore le manque de soins médicaux contraignent les détenus à vivre dans des conditions parfois inhumaines. Le GIP possède donc la mission de faire valoir la parole des détenus et de porter leur doléances en dénonçant publiquement les mauvais traitements, les mauvaises conditions de vie et l'absence de réel justice à l'intérieur du milieu pénitencier. Tout abus est dénoncé et mène à des luttes.


Les événements marquants à  ? et à

• 1971: Lancement d’une campagne pour l’abolition du casier judiciaire, mais parallèlement le gouvernement lance une politique de renforcement sécuritaire de la surveillance individuelle en prison. Ainsi les prisonniers se sentent non écoutés et ils se lancent dans diverses mutineries, revendiquant leurs droits notamment en raison des conditions de vie jugées intolérables.


• Septembre 1971: «drame de Clairvaux». Deux détenus prennent en otages une infirmière et un surveillant qui vont être tués suite à l’assaut des forces de l’ordre. Dès lors, le contrôle des détenus se renforce, certains surveillants utilisent cet événement pour demander une répression renforcée envers les prisonniers. S’en suit une alors diverses demandes notamment celle de la suppression des colis de Noël qui sera la source des révoltes futures (grèves de la faim, refus d’obéir, etc.).


• Décembre 1971 jusqu’en 1972, début de nombreuses mutineries ayant pour but l’amélioration des conditions de détention (Mutinerie de Nancy, de Tul). De nombreux sujets tels que l’amélioration de la nourriture, celle des conditions sanitaires ou encore de la dignité de l’homme sont au débat. Suite à ces éléments, le GIP modifie ses actions. Il se lance ainsi dans un soutien et un appel à la lutte en faveur des droits des prisonniers en se tournant du côté des anciens détenus et des familles de détenus. Le but est donc de donner la parole aux détenus par le biais de questionnaires et de récits. Les mutineries dénoncent les non droits des prisonniers : La prison est un lieu qui rompt avec tout contact avec la société. L’entassement, l’ennui et la sous-alimentation sont des fléaux qui la dominent le milieu carcérale et qui renvoient à une forme d’injustice ressentie par les prisonniers.

Les actions et revendications marquantes à ? et à?

La question de la santé en prison: la critique des années 70

La santé: état de la problématique aujourd'hui

Le suicide en prison :

Quelques chiffres

Actuellement, près de la moitié des décès observés dans les prisons françaises surviennent suite à des suicides et le taux de suicide est 4 à 7 fois plus parmi les personnes incarcérées que le reste de la population. Une étude française a montré que dans les prisons françaises, le taux de suicide a quintuplé en 50 ans alors qu’il a peu évolué dans le même temps pour la population générale. En effet, le niveau de suicide en prison a beaucoup augmenté entre 1945 et 2010: il est passé de 4 à 19 pour 10'000 personnes. Cette évolution est marquée par des fluctuations plus ou moins importantes.

Les causes:

La principale cause de suicide est lié à la surpopulation carcérale. Ensuite viennent l’état préoccupant de la santé mentale en prison. Des recherches ont, par ailleurs, mis en avant plusieurs facteurs individuels qui sont des facteurs du passage à l'acte. Par exemple: le sexe, le statut marital, la nature de l'infraction, la durée de la peine, la présence de précédentes tentatives de suicide, les troubles psychiatriques, l'alcoolisme... Il y a également certaines périodes de détention qui semblent plus « suicidogènes » :

  • Les premiers jours de détention où la personne souffre du choc carcéral.
  • Les périodes de fête où les suicides sont 7 fois plus nombreux que le reste de l’année.
  • Les périodes précédents le jugement.

Quelles solutions?:

En France, le premier programme d'action pour la prévention du suicide en prison a été mis en place en 1995. Le problème de suicide en prison, dépasse largement la question de l’efficacité d’une prévention face au suicide. En effet, ce problème est intrinsèquement liés aux conditions de vie en prison. Il serait important de se concentrer sur les causes probables de ces nombreux suicides soit : Une lutte contre la surpopulation carcérale, une lutte contre le phénomène d’infantilisation de la personne détenue, l’accès à un plus grand nombre d’activités, l’amélioration du maintien des liens familiaux… Toutes ces luttes sont indispensables à une lutte contre le suicide en prison.

Ainsi, une politique de lutte contre le suicide en milieu carcérale doit non pas consister à contraindre le prisonnier à ne pas mourir mais bel et bien lui rendre sa dimension de sujet et d’acteur de sa vie.

Le problème concernant aussi le personnel pénitancier. En effet, en octobre 2012, un surveillant s’est suicidé de son mirador. Il y a donc une vraie problématique du suicide dans le milieu carcéral, tant au niveau des détenus que du personnel.

<ref>Dossier d'animation. 20 èmes journées nationales prison du 25 au 20 novembre 2013: La santé à l'épreuve de la prison. (2013). Groupe National de Concertation Prison.</ref>


Maladies mentales en prison


  • Pourquoi tant de malades mentaux en prison en France ?

→ Les conditions d’incarcération. En effet, certaines personnes, peut être déjà fragile antérieurement à l’incarcération, ne peuvent pas supporter les conditions de vie quotidienne en prison : Surpopulation, violences, rackets… <ref>Dossier d'animation. 20 èmes journées nationales prison du 25 au 20 novembre 2013: La santé à l'épreuve de la prison. (2013). Groupe National de Concertation Prison.</ref>


Les personnes âgées en prison :

Dans la plupart des pays industrialisés, la proportion de personnes détenues âgées augmente, à tel point qu’en 2030, il est prévu aux USA qu’il y a une personne sur trois qui aura plus de 55 ans. Malgré cela, il n’y a qu’une minorité de pays qui a opté pour l’adaptation des conditions de détention des personnes âgées en fonction de leurs conditions physiques et psychiques. Les freins à un développement de cette tendance sont :

  • Investissement mobilier et immobilier trop important.
  • Une inadaptation de la prise en charge des personnes âgées.
  • Un manque de personnel formés à la gestion des personnes âgées en milieu carcéral

<ref>Dossier d'animation. 20 èmes journées nationales prison du 25 au 20 novembre 2013: La santé à l'épreuve de la prison. (2013). Groupe National de Concertation Prison.</ref>

Les mineurs en prison: la position du GIP et du GAP

Dans un ouvrage intitulé La Suisse à l'ombre : guide touristique des plus belles prisons romandes (1977). Dans cette œuvre, les auteurs expliquent le traitement des mineurs dans les prisons, notamment à La Clairière ainsi que le fonctionnement des prisons en fonction des peines décidées. Les rédacteurs nous rapportent également des interviews menées à l'époque auprès d'ex-détenus et d'éducateurs dans le but de nous éclairer sur ce système pour mineurs.

5.1. Inadaptation scolaire et délinquance juvénile de Guy Villars (1972)

Lors de cette recherche dans les années 1970, Villars pose l'hypothèse d'une relation de cause à effet entre l'inadaptation scolaire et la délinquance juvénile. Dans son tome I, il examine l'adaptation au travail scolaire selon les conditions de vie familiale. Il découle de sa recherche qu'un milieu familial fragile perturbe l'évolution adaptative de l'enfant. Dans le tome II, il analyse le passage progressif de l'inadaptation scolaire à la délinquance par un processus qu'il nomme la "dyssocialisation", qui est, selon sa définition, une altération pathologique d'un processus normal de maturation psycho-sociale. Sa recherche montre finalement que la prolongation de la scolarité obligatoire jusqu'à 16 ans pour des jeunes sans perspective d'avenir n'a de conséquence que l'aggravation de leur situation. -rojas-

La question des mineur/e/s en prison aujourd'hui : régression ou progression?

Les bulletins Infoprisons abordent x fois la question.

Dans le No 9

"Evaluation de l'efficacité du nouveau droit pénal des mineurs" En effet, ces trois infos traitent de manière plus ou moins générale de la question des jeunes et de la délinquance. Le numéro 10 en particulier rend compte d'une baisse de la violence chez les jeunes ....

" Peu à peu les jeunes délaissent la violence" "Réinsertion d'adolescents en grande difficulté par la marche à pied" "En prison, Carlos couterait autant"

Quelques chiffres statistiques

Un raccourci très fréquent quant il s'agit de délinquance, qui plus est de délinquance des jeunes, et de confondre délinquance et sentiment d'insécurité. Ce sentiment, véhiculé ou exacerbé par des politiques ou par des organes de presse servent différentes fonctions. Pour les premiers. il peut servir à justifier des mesures de plus en plus sécuritaires, de se faire élire et donc servir l'intérêt propre de certaines personnes. Pour les seconds, il est sans doute question de chiffres d'affaire, d'attirer de nouveaux lecteurs par des titres ou des manchettes accrocheurs et vendeurs. Le sentiment d'insécurité reste quelque chose de flou et de non scientifique. Ce n'est pas parce que ce sentiment augmente dans la population que la délinquance croît inexorablement. Il suffit parfois de quelques "affaires" à grand retentissement, comme on en a eu, pour des adultes, en 2013 par exemple. De grandes affaires qui révèlent des dysfonctionnements peut-être d'un système plus global, de croyances qui voudraient que la sécurité soit totale et absolue.

Venons donc aux chiffres de cette délinquance, même si les chiffres peuvent être barbants, il peuvent servir d'indicateurs plus ou moins objectifs d'une situation. Ils renseignent sur une réalité et peuvent faire officie de témoins historiques. Deux sources principales pour nous aider à y voir plus clair: l'ouvrage de Guéniat, O. (2007) et le site de statistiques de la Confédération qui nous fournit des informations sur la délinquance des mineurs depuis 1946. Il existe un document publié par l'Office fédéral de la statistique qui porte un regard sur l'évolution de la délinquance des mineurs de 1946 à 2004. Même si les chiffres ne sont pas de toute dernière actualité ils ont l'avantage et le mérite de porter sur quasiment un demi siècle de chiffres et de statistiques, révélant des tendances que les auteurs ont harmonisés afin de pouvoir comparer les données entre elles. En effet, il serait faux de comparer telle année à telle autre année, car il est su que les systèmes de statistiques diffèrent entre certaines époques. que nous dit cette méta analyse?

  • Depuis 1934 il existe une hausse de la délinquance juvénile.
  • Par contre au niveau des condamnations pénales chez les adultes, il y a une baisse.
  • On peut conclure d'une part que la délinquance des mineurs ne conduit pas à une hausse chez les adultes. On peut dire que "La délinquance des adolescents semble être plutôt un phénomène épisodique lié à une période particulière du développement de l’individu."<ref>Office fédéral de la statistique (2007). Evolution de la délinquance juvénile. Jugements pénaux des adolescents, de 1946 à 2004. Neuchâtel: OFS, p.5</ref>
  • Le type d'infraction est considérée comme mineure.
  • Cela concerne principalement des garçons.
  • Au niveau des sanctions, "on observe que le «placement extra-familial» (maison d’éducation, famille d’accueil, détention), sanction relativement lourde, autrefois prédominante, a été progressivement abandonné au profit de mesures ambulatoires et, depuis le milieu des années 70, d’astreintes au travail."<ref>Office fédéral de la statistique (2007). Evolution de la délinquance juvénile. Jugements pénaux des adolescents, de 1946 à 2004, op. cit., p.5</ref>
  • Le nombre de jeunes en situation difficile n'a pas augmenté.

Un point majeur sont à relever concernant ces données et ces constats. Malheureusement, c'est pour l'époque qui nous intéresse essentiellement, soit les années 1970, que certains chiffres font défauts. En effet, ces recueils dépendent aussi des lois et des différentes juridiction. En 1942 le code pénal suisse est entré en vigueur et avec lui, l'obligation d'indiquer les jugements pénaux au casier judiciaire. Par contre en 1974 l'obligation n'est plus de mise, il y a donc un vide entre 1974 et 1984, année depuis laquelle l'Office fédéral de la statistique travaille sur ce recueil de données. <ref>Office fédéral de la statistique (2007). Evolution de la délinquance juvénile. Jugements pénaux des adolescents, de 1946 à 2004. Neuchâtel: OFS, p.10</ref>

Un autre point important concerne le types de mesures ou punitions prises par les juges.

  • Au niveau des mesures éducatives: le placement en maison d'éducation qui a vu ses chiffres diminuer pour laisser place à l'assistance éducative.
  • Au niveau des punitions disciplinaires: les détentions qui étaient la punition la plus utilisée a largement diminué et ce depuis 1974 où a été mise en place l'astreinte au travail. La part de détentions a diminué de moitié entre 1954 et 2004. <ref>Office fédéral de la statistique (2007). Evolution de la délinquance juvénile. Jugements pénaux des adolescents, de 1946 à 2004. Neuchâtel: OFS, pp.20-21</ref>

Nous allons maintenant croiser ces chiffres avec ceux d'un autre Office, l'Office fédéral de la police cité par Guéniat (2007) qui amènent plusieurs constats <ref>Guéniat, O. (2007). La délinquance des jeunes. L'insécurité en question. Lausanne: Presses polytechniques et universitaires romandes. p..21-35</ref>:

  • De moins en moins de mineurs dénoncés à la police.
  • Une baisse de dénonciations de vols et de cambriolages.
  • Mais une augmentation de la violence.

Le point le plus important que nous pouvons dégager de ces chiffres est sans doute le nombre de détentions qui a chuté. Une raison explicitée par la rapport est l'arrivée dans les années 1970 de l'alternative de l'astreinte au travail. Y a-t-il eu d'autres éléments qui sont à la source de cette diminution" Des réponses sont à chercher notamment dans le livre de Heller (2012) ou dans L'antichambre de la taule par exemple.

Références bibliographiques

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