« Espace de dialogue » : différence entre les versions

De DeWiki
Aller à la navigation Aller à la recherche
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 150 : Ligne 150 :
Je vais préparer l'un ou l'autre définition de concepts et vous les soumettre.  
Je vais préparer l'un ou l'autre définition de concepts et vous les soumettre.  


donnez-moi un retour. à bientôt chantal
donnez-moi un retour. à bientôt [[Utilisateur:Cornut piller|Cornut piller]] 20 avr 2006 à 11:35 (MEST)


==réaction==
==réaction==

Version du 20 avril 2006 à 11:35

Hello cher groupe...

Cet espace est mis à notre disposition pour nous permettre de "poster" nos idées, nos réclamations, nos listes de courses etc. En bref, tout ce qui est susceptible de faire avancer notre projet.

On peut, par exemple, y lancer des questions/suggestions parallèles (à notre page de projet principale) et chacun d'entre nous s'empressera de venir enrichir ces dernières tout au long du projet. En finalité, cet espace doit être vu soit comme un gros bloc-note ou encore un forum.

Voili voilà, beaucoup de plaisir dans cette fabuleuse expérience (alleeeeeeez...)

Notre projet | Notre plan de recherche | Ecrire au groupe

Salut!

J' approuve aussi la proposition de structure de travail de Jean-Christophe ! J'ai ajouté quelques sites web à la bibliographie. Le site d'arte concerne la soirée thema dont je vous avais parlé, contenant des statistiques, les références du documentaire, le forum, etc. Jetez un coup d'eil à la rubrique "histoire" du site de VIRES, il y est expliqué les " Eléments théoriques de base et changements de l'identité de Vires. Depuis sa fondation, Vires s'est défini de 3 manières différentes: 1. Organisme pour les hommes ayant recours à la violence dans leur couple et dans leur famille. 2. Organisme pour les personnes ayant recours à la violence dans leur couple et dans leur famille. 3. Organisme de traitement et de prévention de la violence exercée dans le couple et dans la famille.

Cela est pertinent par rapport à notre problématique de "concept en mouvement de la la violence conjugale", non?

Celine



Hello J.C. et les filles...

alors pour répondre au premier, je trouve que ces quelques mots résument bien notre pensée (en tout cas la mienne). Si je récapitule (vous remarquerez que j'en ai souvent besoin), la proposition de Céline ainsi que la mienne pourraient plutôt devenir des hypothèses alors que celles de Chantal et J.C. des questions de départ. (cf à la page Notre plan de recherche) Je vous propose de retourner une fois encore (si ce n'est pas déjà fait) sur cette page et de limiter / préciser votre centre d'intérêt. Ceci fait, nous pourrions (par exemple) valider la structure proposée par J.C. Essayez de le faire avant lundi soir, merci. Miguel

Hello ! Je vous transmets quelques éléments et quelques propositions suite à notre discussion de mercredi dernier, vous me direz ce que vous en pensez... (Jean-christophe)

Proposition de thématique

En partant d’une définition permettant de discerner les entours de la violence dans son sens large, nous nous proposons de procéder à une analyse plus spécifique de ce qu’il en est de la violence conjugale. À partir de quelques traits de ces phénomènes, nous prendrons le bais, en corrélation avec la thématique de la femme battue, d’un nouveau phénomène émergeant, celui des hommes battus. Nous étudierons plus particulièrement les préjugés et les stéréotypes qui circulent à ce sujet dans le social. Ce travail exigera bien évidemment une étude socio-historique de ces phénomènes, en cherchant à déterminer les corrélations qui existeraient dans une approche de genre femmes-hommes. Enfin, nous essaierons de mettre en lumière les caractéristiques incontournables qui résurgeront de notre travail de recherche, caractéristiques juridiques, psychosociales, informations issues d’études cliniques, témoignages.


Structure du travail

- Définition de la violence : o mise en lumière de quelques définitions générales o définitions juridiques de la violence

- Contextualisation

- Approche socio-historique : quand ce phénomène est-il apparu ? Qui en parle ? Comment en parle-t-on dans le social ? Préjugés et stéréotypes.

et

- Caractéristiques psychosociales : comment cela se passe ? Types de violences, témoignages de victimes, études scientifiques, rapports d’études cliniques, etc.

Ces deux approches portant sur :

o Problème social de la maltraitance et violence faite aux enfants o Problème social de la femme battue o Problématique de la violence conjugale o Émergence d’un nouveau problème social : les hommes battus

- Analyse et mise en corrélations de la violence faite aux femmes et la violence faite aux hommes (étude de genre)

- Conclusions




C'est encore machin...

Alors voilà, j'ai regroupé nos questions de départ dans le plan de recherche. A vous d'indiquer ce que vous pensez qu'il soit utile de garder. L'objectif étant de trouver une question de départ principale (et à la limite d'en faire d'écouler des secondaires). A faire avant lundi !!! Du coup, on décidera rapidement les références que l'on garde et que l'on valorise. (déposez aussi vos références utiles) il va falloir trier...

Sinon, je viens de créer un lien vers cette page de discussion dans notre page de plan de recherche.

Bien à vous. Miguel

Hello tlm...

Alors news techniques...

J'ai changé (on pourra rechanger si besoin est) le titre de notre travail (vous savez pour quelles raisons). De ce fait, on va maintenant surtout travailler entre la page plan de recherche: Violence conjugale; un concept en mouvement et cette page de discussion.

News pour le plan...

Vous êtes dés maintenant, amies, amis invités à alimenter le plan de recherche. Pour cela je récapitule: on était resté (me semble-til) sur l'idée de partir du concept de violence conjugale (et plus de l'homme battu) et on avait la volonté d'isoler certains aspects de ce dernier tels que; son évolution socio-historique concernant, entre autres, les acteurs, les documents, les structures, les enjeux possibles etc, et cela dans le contexte helvétique, romand, et genevois. En espérant que cela résume bien les idées de chacun, je vous salue. Miguel


Salut!


Comme prévu j'ai rajouté quelques références bibliographiques. Je pense que le rapport d'activité du CIMPV(que je vais vous résumer) est spécialement pertinent justement comme trace directe d'un discours de professionnels interdisciplinaires spécialisés sur la question des violences. Le fait que cette consultation est intégrée à la grande institution des HUG n'est pas anodin non plus. Pour rappel, la Consultation Interdisciplinaire de Médecine Prévention de la Violence prend en charge tout type de violence(interpersonnelle, institutionnelle,etc.) et tout type d'acteurs (victimes/agresseurs/témoins). Néanmoins, concrètement les cas de violence conjugales constituent la majorité de leur travail. J'ai profité d'un entretien de stage avec les psychologues de la Consultation pour leur demander des références et des données quant à la problématique des hommes battus. Malheureusement, ils ne possèdent rien d'autre que les statistiques inclues dans leur rapport. Ils ont souligné que c'est une problématique très récente; et que d'ailleurs ils reçoivent de nombreuses demandes d'infos à ce sujet. Ils ont confirmé que certains de leurs patients sont "uniquement"des hommes battus, mais que la violence réciproque est plus fréquente (et les femmes "uniquement" victimes sont la très grande majorité, est-il utile de le rappeler....). Côté référence, ils m'ont cité le fameux mémoire...

Pour info, le bouquin de Souffron peut être consulté à la biblio de droit, voici la cote : CA/F 89.1g SOUF (c'est le rayon crimino).

A bientôt, Céline

2avril 2006



Hello tlm...

je me permets de reprendre ce que M.Ruchat a indiqué sur notre projet. Cela devrait nous aider à choisir rapidement la direction à prendre. Pour plus, d'infos, veuillez vous référer à ses propos dans la page discussion de notre projet. @+ Miguel 1 avr 2006 à 17:10 (MEST) (ce n'est pas un poisson d'avril ;.)

"Il s'agit d'inscrire votre objet dans cette perspective, à savoir: qui parle ainsi, de l'homme battu par exemple, depuis quand en parle-t-on, quels sont les discours (des médecins, des journalistes, des hommes battus, etc...), quelles solutions ont été promues, quels évenutels conflits d'interprétation existent, quelle institutionalisation éventuelle? Vous ne pourrez peut-être pas tout aborder. Mais il faudra partir du factuel, de la réalité, dont vous aller chercher au plus près de la matière les éléments de preuves."

Début des commodités

Salut ô cher groupe... comme vous le constatez... quelques changements... ça bouge quoi!!!

Je vous propose que l'on se retrouve à la fin du cours de la semaine prochaine pour cibler un pleux plus notre thématique. Sinon veuillez m'indiquez votre adresse e-mail valide pour que l'on puisse communiquer rapidement si besoin est. Merci Miguel


  • Centre d'intérêt, question de départ de Chantal: mes chers, je ne suis pas des votres aujourd'hui à cause d'un probléme familial important... juste quelques mots sur ma réflexion. abonnée à thérapie de famille depuis 15 ans, je n'y trouve aucune mention de la violence des femmes sur les hommes. ou plutôt, la maltraitance est considérée de façon systémique et pluridimensionnelle. L'émile, journal féministe, parle de violence faite aux femmes, je vais reprendre les numéros en ma possession pour voir si à un moment donné il est question de la violence des femmes sur les hommes. mais ce qui me questionne, c'est comment on arrive à isoler une catégorie, ici celle de la violence faite par les femmes aux hommes. Je me demande qui est intéressé de voir le problème sous cette catégorisation là. Cette catégorie amène quel regard spécifique, et qui amène de l'eau au moulin de qui, pour en faire quoi ?

j'ai été à la biblio et ai pris une série de livres "genre". voici les références si ^Miguel veut les ajouter. L'un et l'autre sexe 2001, revue internationale Paris ESPRIT - David Jackson et Daniel Welzer-Lang 1998, Violence et masculinité chez "..., montpellier - Mino Vianello, Elena Caramazza 2001Un nouveau paradigme pour les sciences sociales : genre, espace, pouvoir L'Harmattan - Marie-blanche Tahon 2003, Sociologie des rapports de sexe, aux presses universitaires de Rennes - ouvrage collectif 2003, le genre comme catégorie d'analyse, sociologie, histoire, littérature. Je vais les parcourir et faire une fiche de lecture de l'un ou l'autre. vous pouvez m'appeler en début d'aprés-midi si vous travaillez ensemble au 024 472 73 64. je suis vraiment désolée, de ne pas être avec vous aujourd'hui. à bientôt chantal


  • Centre d'intérêt, question de départ de Céline:

La question qui pour moi relierait de manière pertinente la problématique des femmes battues et celles des hommes battus dans une perspective socio-historique pourrait se formuler comme telle: La reconnaissance du phénomène des femmes battues a-t-elle favorisé l' émergence récente des hommes maltraités dans le couple en tant que problème social? Ou au contraire a-t-elle rendu difficile la prise de parole des hommes souffrant de violence conjugale, la place de victime étant déjà "prise" par la femme de manière sous-entendue dans les mentalités?


de la part de chantal. Chers collègues,

Les statistiques LAVI sont en cours de recherches, certains cantons les publient sur internet, pour d'autres, il faut aller à la pêche. l'office fédéral de la statistique n'a effectivement pas toutes les statistiques. De plus souvent celles-ci comprennent le nombre de consultations, donc constater une évolution est possible, mais il n'y a pas toujours la distinction hommes femmes. je mettrais en ligne dès que j'aurai les documents.

pour la suite, je vous propose de définir la violence au niveau du sens commun : chacun de nous peut-il apporter sa définition ? ou éventuellement celles qu’il aurait récolté autour de la machine à café comme le disait Schurmans. Qu'en pensez-vous ?


Pour aller plus loin j’aimerai vous soumettre une partie du texte issu de l’article de De Puy, Gillioz et Ducret, car il me semble que cela nous permettrait d’aller plus loin dans la construction de notre objet de recherche.

Je cite : « Construction de l’objet scientifique et cadre théorique. Nous nous sommes gardées d’une approche épistémologique naïve qui assimilerait l’objet sociologique au problème social de la violence tel qu’il est porté à l’attention des chercheurs et chercheuses (voir à ce sujet Bourdieu, 1990). Ce dernier constitue un objet préconstruit qu’il s’agit de dépasser pour l’élaborer scientifiquement. En effet, l’objet visé par la sociologie n’est pas la violence, qui en tant que fait n’a pas de pertinence sociologique. Elle n’en acquiert qu’en référence à un contexte social qui lui donne sens. Ainsi on ne saurait traiter de la même manière la violence du dominant et du dominé, sous peine d’amalgamer des phénomènes sociologiquement différents. L’objet sociologique pertinent est donc la relation sociale sous-jacente à la violence, à savoir les rapports de domination entre femmes et hommes au sein des couples ».

Pour votre réflexion je cite également le paragraphe suivant qui fait référence à d’autres courants auxquels vous faisiez allusion, en particulier, toi Miguel.

« Nous nous distançons de certains courants positivistes, présents dans la sociologie américaine, qui étudient toutes les formes de violence familiale, quel qu’en soit l’auteur-e ou la victime – violence des hommes envers leurs femmes, des femmes envers leurs enfants, des enfants envers leurs parents ou des parents envers leurs enfants, sans prendre en compte la problématique du genre. Le fait violent et son dénombrement sont ainsi privilégiés au détriment d’un modèle théorique donnant sens aux faits observés. Ce type d’approche a pu conduire à des biais d’interprétation. Considérant comme équivalents un acte violent ayant pour finalité le contrôle d’autrui et un acte d’autodéfense, certaines études en sont arrivées à établir des taux de violence féminine et masculine semblables. De Puy J., Gillioz L., Ducret V. (2002). Intimités piégées. La violence conjugale en Suisse. Nouvelles Questions Féministes – Vol. 21, No 1/2002

Je vais préparer l'un ou l'autre définition de concepts et vous les soumettre.

donnez-moi un retour. à bientôt Cornut piller 20 avr 2006 à 11:35 (MEST)

réaction

Je trouve intéressant. Pourrait-on imaginer que dans les représentations l'homme battu solit "féminisé" ce qui rend la prise de parole plus difficile. Croiser représentations sociales (hommes et femmes) avec la problématique de l'objet construit pourrait être pertinent. Regarder du côté de la psychologie sociale les travaux dans la fac de fabio Lorenzi Cioldi. A suivre...Ruchat

  • Centre d'intérêt, question de départ de Jean-Christophe:

Je m’intéresse particulièrement aux définitions qui sont faites de la violence en lien avec le thème que nous avons choisi. Je me pose la question de savoir quelles sont les spécificités de la violence faite aux hommes en en la comparant ou en l’incluant dans les développements déjà existants sur la violence en général. Je pense qu’un lien avec la violence conjugale et la violence faite aux femmes est ainsi incontournable. Ces propos rejoignent un questionnement sur la notion de genre et sur les discours qui circulent dans le social quant à la violence faite aux hommes et aux femmes. Ceci rejoint également les propositions faites par Miguel concernant les stéréotypes existants sur les hommes et les femmes, en prenant plus appui sur les définitions existantes de la violence.

Questions de départ: si le phénomène ou le concept des hommes battus semble émerger depuis quelques années comme un problème social nouveau (là est la question), peut-on dans le passé trouver des traces de la violence faite aux hommes de manière plus générale ? Une autre question s’y joint quant à l’influence des développements prenant en compte la violence faite aux femmes et si ceux-ci ont une influence sur les propos qui concernent la violence faite aux hommes. Dans quelle mesure existe-t-il une séparation des genres hommes-femmes quant à la problématique de la violence ?


  • Centre d'intérêt, question de départ de Miguel:

Comme discuté hier, mon intérêt se porte plus sur les préjugés, stéréotypes véhiculés à l'encontre des rôles masculins et féminins, dans la société (je me place donc au départ du processus socio-historique... enfin je crois)

Question de départ: Pour quelles raisons, est-il difficile de reconnaître l'homme en qualité de victime dans le cadre d'une violence conjugale?

réactions

Je trouve que vous vous posez plein de bonnes questions. Il s'agit maintenant de faire un choix d'approches théoriques (psychologie sociale? sociologie?) à croiser dans un regard transdisciplinaire avec la socio-histoire et de conserver une question principale et quelques questions secondaires, et de réfléchir à la méthodologie. A suivre...Ruchat