Eveil/sommeil

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QuentinP 5 octobre 2006 à 13:08 (MEST) : joe_sasa@hotmail.com
RaviM 5 octobre 2006 à 13:07 (MEST) : vortexus@hotmail.com
LaurenceS 5 octobre 2006 à 12:58 (MEST) : angel109@bluewin.ch
AngeloS 5 octobre 2006 à 13:00 (MEST) : laurence.schumacher@hotmail.com

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Thématique bien traitée. Beaucoup d'informations qui mériteraient d'être réorganisées autour des rythmes du cerveau. Les notions sont un peu dispersées et manquent de cohérence. Alexandre.zimmerli 17 octobre 2006 à 00:01 (MEST)



Quelles sont les rythmes du cerveau?

Rythmes - cycles - phases ?

Comment étudie-t-on ces rythmes ? Alexandre.zimmerli 17 octobre 2006 à 00:01 (MEST)

Quelles sont les différentes periodes, cycles du sommeil?

Une nuit de sommeil est constituée d'un certain nombre de cycles qui se succèdent les uns aux autres. Chacun d'entre eux dure environ quatre-vingt-dix minutes, et notre sommeil est ainsi découpé en périodes égales d'à peu près une heure et demie. Ces périodes elles-mêmes sont divisées en plusieurs phases.

Le stade du sommeil léger ou stade 1. À l'heure habituelle où vous vous couchez, le cerveau sécrète une hormone, la sérotonine, qui provoque somnolence, bâillements, picotements des yeux. Si vous vous couchez à ce moment-là, vous vous endormez facilement. Ce stade est très court et caractérisé par de petits spasmes brusques et de petits tressaillements musculaires, tandis que le pouls et la respiration se ralentissent, deviennent très réguliers et que la température corporelle s'abaisse. À ce moment, nous ne rêvons pas encore, seules quelques images nous traversent l'esprit, et le moindre bruit nous réveille .

Du sommeil léger au sommeil lent profond, le stade 2, beaucoup plus long, représente une étape transitoire. L'activité cérébrale se réduit, la diminution des sensations est nette, mais un bruit léger reste susceptible de provoquer le réveil.

Le sommeil lent profond véritablement installé ou stade 3. Durant cette phase, vous êtes presque totalement isolé du monde extérieur, et il est difficile de vous réveiller. Les muscles sont totalement relâchés, la température est basse et la respiration très lente et régulière. C'est dans cette période que peuvent survenir des troubles du sommeil comme le somnambulisme.

Le " sommeil paradoxal ", ou stade 4, est la phase la plus étonnante : le corps paraît totalement détendu et les muscles relâchés comme au cours du sommeil lent profond, mais, en même temps, l'activité cérébrale est très intense. Sous les paupières, les yeux sont animés de mouvements très rapides, une érection se produit souvent chez l'homme et le clitoris de la femme augmente de volume, le pouls et la respiration sont irréguliers.Cette période de sommeil paradoxal est celle où l'on rêve de façon intense. Elle représente en moyenne 20% du temps total de sommeil pour une nuit normale, mais sa durée s'allonge à mesure que la nuit avance. Très courte lors des premiers cycles, elle peut se prolonger plus de vingt minutes lors du cinquième ou sixième. Ce qui signifie que plus nous dormons, plus nous rêvons, et inversement.
http://www.pratique.fr/sante/forme/em24b04.htm

Quelles sont les différentes périodes, phases de l'éveil?

Question importante... Pourquoi ne pas la traiter ? Alexandre.zimmerli 17 octobre 2006 à 00:01 (MEST)

Pourquoi avons-nous besoin du sommeil ?

Aucune théorie sur le sommeil ne fait l’unanimité, mais les idées les plus raisonnables se regroupent en deux catégories : les théories de récupération et les théories d’adaptation. La première catégorie correspond au bon sens : l’homme dort pour se reposer, récupérer, et se préparer à nouveau à l’éveil. La deuxième catégorie est moins évidente : on dort pour se mettre à l’abri des ennuis, pour éviter d’être une proie au moment où l’on est le plus vulnérable, ou en présence de dangers dans l’environnement, ou pour conserver son énergie.
Si le sommeil est récupérateur, que permet-il de récupérer ? Le repos au calme ne peut pas remplacer le sommeil. Le sommeil fait plus que le simple repos. Un manque de sommeil prolongé peut entraîner des problèmes physiques et des troubles du comportement. Malheureusement, personne n’a encore pu identifier clairement un processus physiologique reconstitué par le sommeil, une substance essentielle produite ou une toxine détruite, au cours du sommeil. Le sommeil prépare véritablement la qualité de l’éveil, mais le sommeil nous renouvelle-t-il comme le font le fait de manger et de boire en remplaçant des substances essentielles disparues, ou à la façon dont la cicatrisation d’une blessure reconstitue les tissus lésés ? Globalement, il semble que le sommeil ne soit pas le moment d’une reconstitution accélérée des tissus de l’organisme. Cependant, il est possible que certaines régions du cerveau, comme le cortex cérébral, parviennent à une forme de repos essentiel, seulement dans les phases de sommeil à ondes lentes.

Quelles seraient les conséquences d'une privation de sommeil ?

Tout d'abord, l'esprit et le corps subiraient de nombreux disfonctionnements. Par exemple, en 1963, des chercheurs ont privé de sommeil un adolescent de 17ans (Randy Gardner), pendant 11 jours de suite. Randy devint vite irritable, nauséeux, avec des troubles de la mémoire et incapable de regarder la télévision au bout de deux jours. Ensuite, le sujet eu dès le quatrième jour des hallucinations et une fatigue excessive, s’ensuivirent des tremblements et un manque d'articulation à partir du septième jour. Toutefois, tout au long de l'expérience il resta lucide.
Finalement, le cobaye n'eut pas de séquelles. Il récupéra très vite un sommeil et un comportement normal. Mais si l'expérience avait continué , il y aurait eu de nombreuses complications. Son état psychique aurait empiré, la température de son corps aurait chuté dangereusement amenant à un risque pour sa vie.

Neurosciences

Le sommeil chez les animaux

Pourquoi ne pas poser une question ?? Tous les animaux dorment et beaucoup, comme l’homme, rêvent. Certains oiseaux sommeillent en volant tandis que les poissons rouges se reposent sans se noyer. Le sommeil représente un moment précieux durant lequel l’animal refait le plein d’énergie. Mais, au-delà d’une simple nécessité physiologique, dormir et se reposer constituent aussi des stratégies de survie. Le réflexe qui pousse un nourrisson à serrer le poing dès qu’il sent quelque chose lui caresser la paume de la main n’est qu’un souvenir de l’époque où notre espèce, luttait elle aussi, pour sa survie. Pour être sûr d’avoir à faire à un véritable dormeur, il faut que l’absence de mouvements s’accompagne au moins de la posture de sommeil inhérente à l’espèce. En effet, chaque espèce possède une position spécifique :

  • Le chien se met en boule
  • La guêpe garde la tête baissée, antennes enserrées entre les pattes antérieures
  • La chauve-souris se pend à l’envers

La seule preuve que l’animal dort vraiment est en fait invisible. Il s’agit d’une onde électrique. Lorsqu’un animal s’endort, les ondes électriques émises par son cerveau se ralentissent et prennent de l’amplitude. De plus, les mammifères et plus faiblement les oiseaux, présentent durant leur sommeil une phase appelé « sommeil paradoxal »: cette phase est liée aux rêves.

Une stratégie de vie et de survie

Le sommeil constitue d’abord un moyen de s’économiser et de conserver les calories indispensables. On connaît bien le crocodile qui se repose, gueule ouverte, pour emmagasiner de la chaleur. Mais, le sommeil est également une stratégie pour éviter les prédateurs. Les proies s’activent quand leurs prédateurs dorment et lorsque les ennemis s’agitent, elles se dissimulent dans un abri. Dans la nature, la trêve du sommeil est fragile. Il faut toujours faire face à la dure loi de la jungle. Deux stratégies s’imposent et s’opposent :

  • Soit s’économiser en dormant beaucoup
  • Soit s’activer, manger et donc chasser ce qui revient à dormir peu

Un cas particulier: le Dauphin
Le dauphin doit remonter régulièrement à la surface de l’eau pour respirer, une moitié du cerveau dort à la fois. Pendant qu'un hémisphère cérébral montre des signes typiques du sommeil lent, l'autre hémisphère reste éveillé. Comme le fait de remonter à la surface pour inspirer est volontaire chez ces animaux, cette particularité de leur cerveau leur permet d'assurer simultanément deux fonctions vitales: dormir et respirer. Le dauphin alterne ainsi 2 heures de sommeil dans un hémisphère, puis une heure d’éveil dans les deux, puis 2 heures de sommeil dans l’autre hémisphère, et ainsi de suite pendant 12 heures chaque nuit. Une espèce de dauphin vivant dans les eaux boueuses et agitées de l’Indus au Pakistan ne peut, elle, se permettre ces longs moments de semi-vigilance et réussi plutôt à saisir des « micro-moments » de sommeil de 4 à 6 secondes. Additionnés, ces micro-moments représentent tout de même 7 heures de sommeil dans une journée !

Pour plus de précision sur le sujet consultez les sites suivants:
http://www.dinosoria.com/animal_sommeil.htm
http://cododo.free.fr/observation/animaux.htm

Qu'est ce que le rêve et pourquoi rêve-t-on  ?

Le rêve est vitale. Il permet de libérer nos tensions et nos stress. Nous ne gardons que ce qui est nécessaire. Notre mémoire se doit d'être sélective pour nous permettre de conserver notre équilibre mental. Il est également une expérience psychosensorielle (visuelle, auditive, olfactive, gustative, tactile ; quoique que toutes ces caractéristiques ne sont pas toujours présentes au complet) survenant pendant le sommeil, tandis que le corps est au repos et la psyché théoriquement hors de portée vis-à-vis de tout stimulus extérieur.
Le rêve est un phénomène mystérieux de l'être humain, car il est une expérience qui arrive naturellement sans être un produit de la volonté oû le sujet ,en train de rêver, se perçoit alors dans un espace-temps psychiquement construit par son inconscient. Plusieurs théories ont été formulées sur le rêve. On fait parfois l'hypothèse qu'il s'agit d'un « malaxage » des événements vécus destiné à mémoriser ceux-ci.Les informations se mémorisent surtout pendant la phase de "sommeil paradoxal".
Les rêves semblaient survenir particulièrement durant les phases où l'activité cérébrale est la plus intense(le cerveau ne se repose pas!) et l'activité musculaire totalement inhibée, à l'exception des muscles oculaires, c'est le « sommeil paradoxal »ce qui permet d'ailleurs d'obtenir des récits de rêve auprès de toutes les personnes, y compris celles qui prétendent ne jamais rêver, et ces rêves sont les plus vifs et les plus riches en images,le rêve est aussi présent aussi dans les autres sommeil mais avec moin de détails.
Ces phases se succèdent et se répètent tout au long de la nuit.En général, c'est pendant la cinquième phase, dite phase de SP que les rêves apparaissent.Bien souvent, ils commenceraient environ 90 minutes après le début du sommeil. Si l'on réveille quelqu'un pendant cette phase de sommeil profond, 85%¨des personnes se souviennent du rêve contre seulement 10 à 15% s'il y a lieu pendant une autre période de la nuit.
Le rêve pendant le sommeil léger est moins riches en détails( moins d'éléments émotionnels et moins de couleurs ).
Un individu " normal " rêve en moyenne 100 minutes par nuit.Plus on s'avance dans la nuit, plus la durée des rêves s'allongent.Le premier serait de 10 minutes, le second de 20, le troisième et le quatrième de 30.

La théorie psychanalytique Freudienne
En psychanalyse, le rêve est considéré comme une réalisation de désirs, ces derniers étant en fermentation dans notre inconscient. Le rêve serait une sorte de « soupape de sécurité » permettant à l'Inconscient de s'exprimer sans perturber l'équilibre psychique de l'individu car c'est à travers les rêves que l'on se décharge de ses désirs coupables et irréalisables. Selon Freud, « l'interprétation du rêve est la voie royale qui mène à l'inconscient ». Ainsi, le rêve serait une fenêtre sur l'Inconscient permettant au rêveur de procéder à son interprétation : soit seul (autoanalyse), soit au sein d'une cure psychanalytique (en présence d'un psychanalyste). On y croit ou on y croit pas *les rêves:

  • Rêve lucide

Il existe un état appelé rêve lucide, défini par le fait que le rêveur se rend compte qu'il est en train de rêver. Le rêveur sait que le monde qui l'entoure n'est qu'une construction de son esprit et peut ainsi analyser et réagir de façon plus ou moins rationnelle selon son degré de « lucidité ». Cette prise de conscience, involontaire ou obtenue par certaines techniques, permet au rêveur de contrôler le contenu et le déroulement du rêve.

  • Rêve créatif

Il s'agit du rêve duquel le rêveur tire une nouveauté: idée d'une œuvre artistique, "invention" d'un nouveau concept... exemples de rêves créatifs

  • Rêve d'actualités

Il s'agit du type de rêve qui semble se calquer sur la réalité. Ex: le futur marié qui rêve de son mariage...

  • Rêve concomitant

Il s'agit d'un rêve qui coïncide à l'environnement au moment du rêve. Ex: un bruit rêvé qui coïncide à un bruit extérieur.

  • Rêve récurrent

Il s’agit de rêves plus ou moins similaires qui apparaissent plus ou moins fréquemment.

  • Rêve prémonitoire

Il s'agit de rêves jugés comme prophétiques, qui n'ont pas forcément de lien avec la vie privée du rêveur, annonçant un évènement futur qui se réalisera effectivement. Tel le rêve du pharaon dans la Bible.

  • Cauchemar

Le cauchemar est un rêve angoissant.
Le rêve a une fonction physiologique : stimulation corticale et décharge du système nerveux. Le rêve permet enfin d'intégrer les expériences de la journée dans la vie psychique du sujet.

http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%AAve; http://www.psychologie.org/reves/revesquest.htm#11; http://membres.lycos.fr/jmcmed/reves/; http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%AAve; http://www.e-voyance.com/Reves/dossier.htm

Très complet... Trop ?

La partie psy n'est pas essentielle pour la compréhension du SN Alexandre.zimmerli 17 octobre 2006 à 00:01 (MEST) AngeloS 17 octobre 2006 à 13:32 (MEST)

Qu'est ce que le coma?

En grec ancien, le terme coma signifie someil profond.C'est un arret de la concsience et de la vigilance,accompagné d'insensibilité aux épreuves de stimulation, résultant d'une lésion cérébrale traumatrique ou pathologique.
Plus précisément, il s'agit d'une abolition de la vie de relation (conscience, sensibilité) tandis que les fonctions végétatives sont plus ou moins bien conservés.
On distingue généralement quatre stades de comas:

Coma stade 1 ou stade de l'obnubilation. Le patient est capable de répondre à des stimuli douloureux tels que le pincement en repoussant par exemple la main du médecin, voire de communiquer de manière simple (grognements).

Coma stade 2 : c'est le stade de la disparition de la capacité d'éveil du sujet. La réaction aux stimuli douloureux peut encore être présente mais n'est pas appropriée et la communication avec le malade n'est pas possible.

Coma stade 3 : c'est le coma profond ou coma carus. Il n'y a plus aucune réaction aux stimuli douloureux. Des troubles végétatifs peuvent apparaître à ce stade.

Coma stade 4 ou coma dépassé : la vie n'est maintenue que par des moyens artificiels.

Dans tout les cas, le coma constitu toujours une urgence diagnostique et thérapeutique.

http://www.medinfos.com/principales/fichiers/pm-neu-coma.shtml
http://fr.wikipedia.org/wiki/Coma

Cet aspect est traité dans la partie pathologies Alexandre.zimmerli 17 octobre 2006 à 00:01 (MEST)

Quel sont les différences entre le sommeil de l'homme et celui des animaux?

Question oubliée ??

L.S:Quelques pathologies (narcolepsie etc)

Les troubles du sommeil : l'insomnie
Le trouble du sommeil de loin le plus fréquent est, bien entendu, l'insomnie. Elle touche actuellement près d'un quart de la population adulte, deux fois plus souvent les femmes que les hommes, et d'autant plus que l'on avance en âge. Elle prend alors habituellement l'une des trois formes suivantes :

  • une difficulté à s'endormir qui touche souvent les hyper ou les hypo-actifs ;
  • un sommeil léger et irrégulier ;
  • une impossibilité de prolonger sa nuit au-delà de trois ou quatre heures (très fréquente chez les personnes âgées).

le plus souvent le phénomène répond à une sous-activité physique et/ou intellectuelle.
Les troubles du sommeil : les parasomnies
Les parasomnies sont des anomalies du sommeil, fréquentes chez les enfants.

  • somnambulisme :Dans sa forme typique l'accès de somnambulisme survient une à trois heures après l'endormissement, et peut se répéter deux à trois fois dans la même nuit.

Il est une affection fréquente : on estime que 15% des enfants ont fait au moins une fois un accès de somnambulisme au cours de leur vie.

  • Les terreurs nocturnes :

Elles sont également des anomalies du sommeil de l'enfant. l'enfant s'assoit brusquement, et se met à hurler. On ne peut pas le réveiller et il se rendort de lui-même quelques minutes plus tard. Le lendemain il n'a aucun souvenir de cette crise.

  • L'énurésie :

c'est-à-dire le fait d'uriner au lit, est aussi un trouble du sommeil. C'est une affection fréquente, surtout chez les garçons, puisque 15% des enfants sont énurétiques à l'âge de 5 ans.
Les troubles du sommeil : l'hypersomnie
Narcolepsie : Est une maladie qui affecte le sommeil et l’état d’éveil. Successions d’état d’éveils et de sommeils. Certaines manifestations :

  • somnolence excessive
  • cataplexie : paralysie musculaire soudaine et de courte durée sans perte de conscience lié à une forte expression émotionnelle(excès de fou rire ou de pleurs).Elle survient brutalement ou lors de l’excitation sexuelle.
  • paralysie du sommeil : disparition du tonus des muscle comme dans la période qui sépare le sommeil de l’éveil. Pendant quelques minutes le sujet ne peut ni parler ni bouger.
  • hallucination dues au sommeil : suit souvent la paralysie du sommeil par des rêves terrifiants

http://www.pratique.fr/sante/forme/em24c01.htm; Neurosciences

Vérifiez que cette information n'est pas traitée dans les pathologies et le cas échéant réduire la masse d'informations. Ce n'est pas la thématique de base. Alexandre.zimmerli 17 octobre 2006 à 00:01 (MEST) AngeloS 17 octobre 2006 à 13:32 (MEST)

L'utilité de la sieste?

La réhabilitation de la sieste est prônée par de nombreux spécialistes du sommeil. La sieste est normalement constituée de sommeil lent léger (stades 1 et 2). Le passage prolongé en sommeil lent profond (stades 3 et 4) est déconseillé. Le passage en sommeil paradoxal au cours de la sieste (plis du drap imprimés sur la peau, au réveil) est considéré comme pathologique. La sieste doit s'inscrire dans la phase descendante de la température du corps qui survient après 13h. Il s'agit, quoi qu'il en soit, d'une période très riche en sommeil lent profond, le véritable sommeil récupérateur. La sieste améliore les performances et la concentration dans les heures qui suivent. Elle ne provoque pas d'insomnie le soir, à condition qu'elle ne soit pas trop longue. Nous savons que la sieste est un évènement chronobiologique qui possède des vertus thérapeutiques à condition d’en connaître les règles de prescriptions, notamment en réponse à une dette de sommeil. Il est possible de l’assimiler à un médicament et d’en proposer un « mode d’emploi ». Il existe plusieurs sortes de siestes :

  • La sieste curative :
    • indiquée dans la compensation d'un déficit de sommeil par privation volontaire, ou lever très précoce (travail de nuit, travail posté);
    • traitement de certaines parasomnies de l'enfant (énurésie, terreurs nocturnes, somnambulisme) par diminution du sommeil lent profond nocturne;
    • toute pathologie aiguë (infectieuse, métabolique ou dégénérative) susceptible de majorer le besoin de sommeil.
    • Elle doit durer entre 20 et 40 minutes.
  • sieste préventive :
    • constitution d'un crédit de sommeil chez les travailleurs postés ou de nuit;
    • hygiène du sommeil dans la narcolepsie et l'hypersomnie idiopathique.
    • Elle doit être la plus longue possible pour la constitution d'un crédit de sommeil avant la prise de poste d'un travail de nuit.
  • sieste physiologique : grossesse; enfant de moins de 6 ans; (3e âge : voir plus bas);
  • sieste pathologique : point d'appel pour le dépistage d'une SDE (somnolence diurne excessive) : besoin de sieste au volant d'une machine ou d'un véhicule, somnolence dans un lieu public :
    • notamment en cas de cardiopathie coronarienne ou hypertensive;
    • notamment en cas de ronflement et de nycturie associée.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Sieste; http://www.pratique.fr/sante/forme/em24b09.htm; http://eric.mullens.free.fr/sieste/sieste1.htm; http://www.sommeil-mg.net/ficheSieste.php; http://ura1195-6.univ-lyon1.fr/articles/cfes/sante/sieste.htm