Transport interne 2BIDF08 10

De biorousso
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Qu'est ce que le transport interne chez les animaux ?

Les transports sont tous les moyens dont disposes les animaux pour faire circuler l'eau, les déchets, l'oxygène, les gaz carbonique et la nourriture. L'organisation interne des animaux peut être de complexité très variable, depuis la colonie de cellules relativement amorphes que forment les éponges, jusqu'aux organisations très complexes des insectes ou des vertébrés.

A quoi servent les transports interne chez les animaux ?

Les transports internes chez les animaux servent en principal à faire circuler l'eau, les déchets, l'oxygène, le gaz carbonique et les nutriments partout dans le corps.

Quels sont les différents groupes selon leur complexité d'organisation interne ?

On distingue, selon leur complexité d'organisation interne, quatre groupes ou niveaux. Les plus simples sont les animaux à organisation cellulaire, c'est-à-dire que ces organismes sont constitués d'une agglomération massive d'éléments hétérogènes de cellules différentiées et spécialisées comme les cellules organiques et celles responsables de la reproduction. Si c'est le niveau typique de certains protozoaires coloniaires, certains scientifiques classent les éponges dans ce groupe. D'une organisation légèrement plus complexe, on retrouve les organismes à organisation cellules-tissus ou diploblastiques, c'est-à-dire qu'ils sont formés à partir de feuillets cellulaires à fonction définie. Certains classent les éponges dans ce groupe, mais les méduses en sont le meilleur exemple. On distingue ensuite les organismes où les tissus forment des organes comme par exemple pour les Plathelminthes et où l'on retrouve bien définis des ocelles, un tube digestif, et des organes reproducteurs. Et enfin on retrouve les organismes à organes-systèmes qui représentent la majeure partie des embranchements. Ils disposent d'un ou plusieurs systèmes circulatoires pour plusieurs fluides vitaux, un système respiratoire dédié, un système digestif, un réseau nerveux permettant la perception, etc. Les Annélides en sont un des exemples les plus simples.

Comment se fait le transport interne chez les animaux ?

Les invertébrés

Chez les éponges

Le corps des éponges est formé de deux couches de cellules, sans organes. Les nombreux trous se nomment les pores inhalants et les oscules. Elles se nourrissent de substances organiques en suspension dans l'eau qui circule dans ses canaux. Puisque l'eau transporte entre autres des bactéries et des débris organiques, les éponges ont une importance dans la filtration de l'eau. En une journée, une éponge de 10 cm de diamètre filtre 22 litres d'eau de ses petites particules ; les plus grosses particules sont expulsées. Le plancton et d'autres petits organismes sont retenus par filtration de l'eau qui traverse différents passages pour être finalement rejetée par l'oscule, une ouverture plus large et adaptée à cet effet.

Chez les cnidaires

Les cnidaires sont des organismes diploblastiques c'est-à-dire qu'ils sont formés à partir de deux feuillets cellulaires embryonnaires seulement, l'endoderme et l'ectoderme. Ces cellules jouent un rôle digestif. Les cnidaires n'ont ni vaisseaux sanguins, ni système respiratoire, ni organes excréteurs. Une innovation évolutive majeure chez les cnidaires par rapport aux éponges, est la digestion extracellulaire interne de la nourriture. La digestion se déroule dans une cavité intestinale et non dans des cellules individuelles. Des enzymes digestives libérées par des cellules bordant la cavité fragmentent partiellement la nourriture. Les cellules bordant l'intestin ingèrent ensuite les fragments nutritifs par phagocytose. Dans les développement ultérieur de l'organisme,l'ectoderme donne naissance : au revêtement épidermique extérieur du corps, aux glandes qui dépendent de ce revêtement extérieur, aux éléments sensoriels et presque toujours au système nerveux central.

Chez les vers

Chez les Plathelminthes

La cavité digestive des vers plats est un intestin incomplet; il ne comprend qu'une seule ouverture. Contrairement aux cnidaires, les vers plats ont un système excréteur qui consiste en un réseau de fins tubules qui parcourent tout le corps. Comme les éponges, les cnidaires sont dépourvus de système circulatoire. Exemple : La planaire possède un pharynx, c'est-à-dire une structure musculaire utilisée à la fois pour l'ingestion et pour l'évacuation des aliments. Le pharynx débouche sur un tube digestif aveugle avec trois ramifications principales qui se répartissent dans tout le corps de l'animal. Le système excréteur rudimentaire est constitué de [protonéphridies]. Certaines cellules possèdent des cils vibratiles qui provoquent un appel d'eau. Comme le planaire est très peu épais, les déchets métaboliques peuvent également être éliminés par simple diffusion. Les plathelminthes ne possèdent pas d'appareil respiratoire. L'oxygène, nécessaire au métabolisme cellulaire, passe à travers le mince tégument de l'animal. Plus de la moitié de ces vers sont libres et vivent dans la mer, en eaux douces et dans le sol. Ils peuvent être carnivores, détritivores ou consommer des végétaux. Les autres formes sont parasites et particulièrement bien protégées contre les défenses de leur hôte.

Chez les Némathelminthes

Les némathelminthes ont un tube digestif simple, rectiligne, comprenant une bouche (souvent avec des crochets), un pharynx, un œsophage, un intestin et un anus ventral (pas de glandes digestives). La bouche ingère la nourriture par un mouvement de succion qui est généré par la contraction rythmée des muscles qui entourent une cavité située à l'extrémité antérieur de l'animal. La nourriture y parvient après avoir traversé un tube court. Elle passe ensuite à travers les autres portions du tractus digestif, où elle est triturée et finalement digérée. Adeptes de la respiration cutanée, ils sont dépourvus de systèmes circulatoire et respiratoire.

Chez les Annélides

Les annélides sont des animaux segmentés. Des organes excréteurs et locomoteurs sont présents dans chacun des segments cylindriques. Les annélides ont un système circulatoire fermé qui transporte le sang d'un segment à l'autre. Les annélides échangent l'oxygène et le dioxyde de carbone avec l'environnement à travers leurs surfaces corporelles.

Chez les Mollusques

Nous distinguerons 4 principales classes : Les chitons, les bivalves, les gastéropodes et les céphalopodes. La majorité des mollusques possèdent une coquille externe, mais, dans certains groupes elle est interne voire absente. Le système circulatoire est représenté par un coeur divisé en oreillette et en ventricule; par des vaisseaux à parois propres et par des sinus creusés dans les tissus  : il n'est pas clos; l'eau peut s'y introduire, soit par des pores spéciaux, soit par l'appareil rénal. Le sang des Mollusques est généralement incolore; cependant, chez quelques Gastéropodes, il est blanchâtre, et chez un Pulmoné (planorbe) il est faiblement rougeâtre.La respiration a lieu par l'intermédiaire de branchies chez les Mollusques vivant dans les eaux douces ou salées, mais il faut en excepter les Pulmonés aquatiques, soit marins, soit d'eau douce. Pour les Bivalves, les branchies se présentent sous la forme de deux lames placées de chaque côté du corps; en arrière se trouvent deux tubes nommés siphons, dont l'un est destiné à amener aux branchies l'eau nécessaire à la respiration et l'autre à rejeter le liquide aspiré du dehors. Les Pulmonés sont pourvus d'un véritable poumon contenu dans une cavité spéciale munie d'une ouverture permettant à l'air extérieur de s'y introduire : ce poumon est formé par des vaisseaux arborisés dont les ramifications limitent des alvéoles. L'appareil circulatoire des Mollusques n'est pas clos. Il tend à l'être seulement chez les Céphalopodes. Du cœur, qui présente selon les groupes une conformation assez différente, partent des vaisseaux aortiques ouverts dans des sinus dont l'un des plus importants se trouve dans le pied. Le sang revient au cœur après avoir circulé dans les branchies où il subit [l'hématose].

Chez les arthropodes

Les insectes respirent par de petits tubes appelés trachées qui parcourent tout le corps et s'ouvrent à l'extérieur par des ouvertures spéciales appelées spiracles ou stigmates. Les insectes éliminent les déchets par les tubules de malpighi, excroissances intestinales qui baignent dans le sang. Les tubules absorbent par osmose le liquide circulant, qui ensuite réabsorbé sans les déchets. Chez les Arthropodes, l'appareil digestif, nettement distinct, se compose d'un oesaphage et d'un estomac, sauvent accompagné de glandes salivaires et d'appendices hépatiques, puis d'un intestin plus au mains compliqué, qui débauche à extrémité postérieure du corps, tantôt à la face dorsale, tantôt à la face ventrale L'appareil circulatoire est un ensemble de lacunes. Il n'y a ni capillaires, ni veines. Les artères sont elles-mêmes réduites. Le cœur, situé dorsalement, est formé d'une ou de plusieurs poches en série linéaire et percées chacune d'une paire d'orifices ou ostioles. À chaque dilatation, le sang est aspiré à travers les ostioles. À chaque contraction, il est chassé dans les artères. Le sang est incolore ou bleuté (hémocyanine), et contient seulement des globules blancs.

Chez les vertébrés

Important:Appareil circulatoire clos avec capillaires ; un cœur contractile musculeux envoie, par des artères, le sang vers les organes d’où il revient par les veines ; cœur embryonnaire à quatre cavités simples ; sinus, atrium, ventricule, bulbe, système lymphatique communiquant avec le système sanguin

Chez les poissons

Le sang est pompé par le cœur vers les branchies et, après son oxygénation, passe dans le reste du corps. Il retourne alors au cœur, une pompe tubulaire comportant quatre chambres, qui se contractent successivement. Le cœur est composé seulement d'une oreillette et d'un ventricule, et il est placé sur le trajet du sang veineux. La respiration branchiale se fait pour les uns dans l'eau douce, pour les autres dans l'eau salée. Beaucoup de poissons, auxquels la respiration aquatique ne fournit pas assez d'oxygène, viennent souvent à la surface de l'eau respirer l'air en nature. Un grand nombre de poissons ont une vessie aérienne ou vessie natatoire; on appelle ainsi une poche remplie de gaz, de forme variable, située au-dessous de la colonne vertébrale; c'est un organe accessoire de respiration.

Chez les amphibiens

La respiration cutanée: Les grenouilles, les salamandres et les [cécilies] complètent l'apport pulmonaire par une respiration directe à travers la peau, qui reste moite et offre une large surface de diffusion. La plupart des amphibiens possèdent une paire de poumons, mais dont la surface interne est peu développée, bien moins que celle des poumons des reptiles ou des mammifères. Les amphibiens respirent encore en abaissant le plancher de la bouche pour aspirer l'air, et en le soulevant ensuite pour forcer l'air à entrer dans les poumons. Après son passage vers les poumons, le sang aéré est ramené par deux grandes veines pulmonaires dans le cœur, qui le renvoie en périphérie. Ce qui permet au sang aéré d'être pompé vers les tissus sous une pression beaucoup plus fort que lorsqu'il quitte les poumons.

Modification du système circulatoire entre l'état larvaire (totalement aquatique et l'état adulte (terrestre)? Alexandre Zimmerli 28 février 2010 à 15:50 (UTC)

Chez les reptiles

Les Reptiles sont des vertébrés à sang froid, ovipares suivant la règle, à respiration pulmonaire. Essentiellement terrestre; aucun d'eux n'est complètement aquatique : les crocodiles, tout comme les lézards et les serpents, respirent par des poumons et sont obligés de venir de temps à autre humer l'air à la surface. Ces animaux ont cependant une respiration et une circulation beaucoup moins actives que les oiseaux et les mammifères, encore que la séparation des sangs artériel et veineux soit presque complète, notamment chez les crocodiles, où non seulement les deux oreillettes, mais aussi les deux ventricules ne communiquent pas entre eux. Les reptiles ont deux poumons, véritables sacs à parois plus ou moins plissées, une trachée et deux bronches. La respiration, exclusivement pulmonaire dès le début de la vie de l'embryon, permet aux reptiles d'être complètement indépendants du milieu aquatique. L'appareil circulatoire diffère selon les ordres, mais le cœur comporte toujours deux oreillettes et deux ventricules, qui sont incomplètement séparés, sauf chez les crocodiliens. Par suite de cette conformation de l'appareil circulatoire, le sang oxygéné se mélange au sang réduit, provoquant ainsi un ralentissement du métabolisme cellulaire.

Chez les oiseaux

Leurs régimes alimentaires peuvent être très variés. Les oiseaux peuvent donc être herbivores, granivores, ou prédateurs comme les carnivores, insectivores, piscivores, planctonivores. Une fois la nourriture avalée, les aliments seront broyés dans le gésier. Certaines caractéristiques anatomiques des oiseaux rappellent celles des reptiles ou celles des mammifères. L'appareil digestif des oiseaux présente le même schéma de base que les autres vertébrés, mais peut présenter certaines particularités, comme un estomac en deux parties distinctes, ou la présence d'un œsophage dilaté chez de nombreuses espèces.Le système digestif des oiseaux est également très performant car il doit permettre à l'oiseau d'extraire rapidement les calories nécessaires au bon fonctionnement de son métabolisme élevé. Les caractéristiques du système digestif dépendent du régime alimentaire.Le système respiratoire des oiseaux est un des plus sophistiqués et performants du règne animal. Le coeur des oiseaux est à quatre cavités comme celui des Mammifères : la circulation est double et complète, et nulle part il n'y a mélange du sang artériel et du sang veineux.

Chez les mammifères

La plupart des mammifères bénéficient d'un métabolisme actif qui est entretenu par des systèmes respiratoire et cardiovasculaires efficaces. Dans le système respiratoire, un muscle appelé diaphragme facilite la ventilation des poumons. Dans le système cardiovasculaire, le cœur est subdivisé en quatre cavités. Le tube digestif des Mammifères est un tube ouvert à ses deux extrémités comme celui de tous les autres Vertébrés et ayant dans son ensemble la même disposition que celui de l'Humain, avec les mêmes organes annexes (glandes salivaires, foie et pancréas).