Théories de l'Evolution
LA CREATION
La création de l'Homme chez les indiens Pueblos de sud-ouest, tribu des Hopis d'Arizona.
« Mère Araignée choisit quatre couleurs de terre, jaune, rouge, blanche et noir. Elle mélangea du tuchvala, le liquide de sa bouche, les modela et les couvrit de sa cape faite de substance blanche qui est la sagesse créatrice d’elle-même. Elle chanta le chant de la création. Lorsqu’elle releva la cape, elle mit au jour quatre êtres humains faits à l’image de Sotuknang… Puis elle créa les wuti, les partenaires femelles des quatre premiers hommes » Trad. Par Frank Waters. In F. Waters, Le livre de Hopi. Paris, Editions du Rocher, 1992 p. 24.
Le mythe de la création de l'Homme chez les Konsa du sud de l'Ethiopie.
« Quand l’homme apparut pour la première fois sur Terre, il était physiquement exactement ce qu’il est aujourd’hui, mais il semblait paralysé, étant inanimé… Le Dieu Wak déclara qu’il allait apporter le souffle à l’homme. » Tradition orale, citée par Viviana Pâques, in Mythes et croyances du monde entier, Paris, 1985
La création dans la mythologie grecque.
Prométhée était un Titan qui se distinguait par sa prévoyance, tandis que Epiméthée, également allié au roi, était, lui, un écervelé qui cédait à ses impulsions pour ne réfléchir que plus tard. Avant la naissance de l’homme, Epiméthée distribua aux animaux tous les dons, la force, la souplesse, la rapidité, le courage, les ailes, les poils, la coquille… de telle sorte qu’il ne resta rien pour celui qui devait être le couronnement de toutes les créatures, et qui fut jeté sans défenses dans l’univers. Prométhée essaya d’arranger les choses : il donna à l’homme la forme la plus noble qui soit sur terre et, à l’imitation des dieux, il le fit se tenir debout.In Mythes et légendes des grandes civilisations d’André Nataf.
Le mythe de la création chez les Polynésiens.
« Feu et Eau s’unirent, et de leur mariage naquirent la terre, les roches et les arbres et tout le reste. La seiche lutta avec le feu et fut battue. Le feu lutta avec les roches qui vainquirent. Les grosses pierres luttèrent avec l’herbe et l’herbe remporta la victoire. L’herbe lutta avec les arbres, elle fut battue et les arbres gagnèrent. Les arbres luttèrent avec les lianes, ils furent battus et les lianes furent victorieuses. Les lianes pourrirent, les vers s’y multiplièrent et de vers ils se transformèrent en hommes. » Tradition orale, cité in B. Defosse, Le Commencement est un Dieu : itinéraire mythologique, Paris, Les belles lettres, 1990
La création de l'Homme chez les Mayas, tribu des indiens Quiches.
« Les dieux employèrent du maïs blanc et du maïs jaune apportés par le chat sauvage, le coyote, le corbeau et la perruche. De la pâte de ce maïs, ils firent quatre hommes qui sont les ancêtres de l’humanité actuelle. » In Popul Vuh, le livre sacré des anciens Quichés-Mayas, Oklahoma University Press, Norman, 1950, Trad. Française in le Popul Vuh, Payot
Le mythe de la création chez les Mélanésiens, tribu Canaque.
« Ce sont deux "bois" qui ont donné le monde. Le premier, c’est un garçon. Il est né d’un houp et d’une poué… Avec le ballottement de l’arbre avec le vent, la racine du houp, elle est venue de la terre, puisqu’elle est rentrée dans les racines du tabou (ou poué) en dessous. Elles se sont touchées, les racines, puis avec le ballottement du vent, elles se sont frottées… Il a fini par former le gosse. » Conte de Ulm Doumaï, in Eliane Métais, Au commencement était la Terre, réflexion sur un mythe canaque d’origine, Presse universitaire de Bordeaux, 1988.
La création chez les aborigène d'Australie.
« Il y avait un temps où les animaux ressemblaient aux hommes et agissaient comme eux et où les hommes se changeaient en animaux. Ils se changeaient en autres choses aussi, en arbres, même en pierre. C’était au "Temps des Rêves" où tout est possible. » In Origine et évolution de l’homme, Muséum national d’histoire naturelle.
La création de l'Homme dans le Coran.
« Il est tout le Tout-Puissant, le Miséricordieux qui a bien fait tout ce qu’il a créé et qui a commencé la création de l’homme a partir de l’argile. Puis il a suscité une descendance à partir d’une goutte d’eau vile. » Le Coran, sourate XXXIII OU BIEN « Dieu a créé tous les êtres vivants à partir de l’eau. Certains d’entre eux rampent sur le ventre, certains marchent sur deux pattes, et d’autres sur quatre. » Le Coran, sourate XXIV : 45, in Origine et évolution de l’Homme, Muséum national d’histoire naturelle.
La création de l'Homme en Inde.
« Il (le Progéniteur) tira des eaux et façonna un être. Il le couva. Lorsqu’il l’eut couvé, la bouche se sépara, pareille à un œuf. De la bouche sortit la parole et de la parole le feu… » Aitareya Upanishad, reprise par Alain Daniélou in Mythes et dieux de l’Inde – le polythéisme hindou, Paris, Flammarion, 1994 OU ALORS « Brahma est le créateur du premier monde, comme il est le créateur au début de chaque ère cosmique. Svayambu (le "Né de lui-même") créa les eaux cosmiques et y déposa sa semence. De là vint un œuf d’or d’où naquit Brahma. Des deux parties de l’œuf brisé il fit le ciel et la terre, et entre les deux il mit l’"éther". Brahma créa l'esprit, le "moi", la vertu, l'énergie, le mal, les cinq sens; il émit les dieux et créa le sacrifice; il créa le temps et ses divisions, et les constellations. Comme il voulait créer les êtres, "il émit l'ardeur interne et la parole, ainsi que la faculté de jouir, le désir et la colère". De son corps il tira les quatre principales castes : de sa bouche les Brahmanes, de ses bras les Guerriers, de ses cuisses les Commerçants, de ses pieds les Serfs. Puis Brahma se partagea en deux et devint homme et femmes. » In Origine et évolution de l’homme, Muséum national d’histoire naturelle.
La création de l'Homme selon l'Ancien Testament.
« Au temps où Yahvé fit la terre et le ciel, il n’y avait encore aucun arbuste des champs sur terre… Alors Yahvé Dieu modela l’homme avec la glaise du sol, il insuffla dans ses narines une haleine de vie, et l’homme devint un être vivant. Yahvé Dieu planta un jardin en Éden, à l’Orient, et il y mit l’homme qu’il avait modelé… Yahvé Dieu dit : "Il n'est pas bon que l'homme soit seul…" Yahvé Dieu modela encore du sol toutes les bêtes sauvages et tous les oiseaux du ciel, et il les amena à l'homme pour voir comment celui-ci les appellerait; chacun devait porter le nom que l'homme lui aurait donné. L'homme donna des noms à tous les bestiaux, aux oiseaux du ciel et à toutes les bêtes sauvages, mais, pour un homme, il ne trouva pas d'aide qui lui fut assortie. Alors Yahvé Dieu fit tomber un profond sommeil sur l'homme, qui s'endormit. Il prit une de ses côtes et referma la chaire à sa place. Puis, de la côte qu’il avait tirée de l’homme Yahvé Dieu façonne une femme et l’amena à l’homme… » La Bible, Tradition Yahviste (environ VIIIe siècle av. J.-C.). In Origine et évolution de l’homme, Muséum national d’histoire naturelle.
HISTOIRE DE IDEES
Giordano BRUNO (1548-1600)
YannT 22 avril 2007 à 20:15 (MEST)
James USSCHER (1581-1656)
MallikaH 2 avril 2007 à 20:27 (MEST)
James Usscher naît en 1581 à Dublin dans une famille plutôt aisée. En 1602, il est nommé prêtre par son oncle puis quelques années plus tard il accède à la tête de l'église protestante d'Irlande.
Ce théologien et archevêque anglican d'Irlande avait une vision plutôt fixiste sur la théorie de la création.
Vers l'an 1650, en se fondant sur la chronologie biblique, James Usscher croyait avoir trouvé la preuve que la création avait eu lieue en 4004 avant J.-C. Il publia également un traité avec ses pensées sur ce sujet.
On dit de lui que c'était un savant détaché des choses terrestres.
Il décède en 1656 à l'âge de 75 ans.
Giulio Cesare VANINI (1585-1619)
Alexandre.zimmerli 5 avril 2007 à 14:52 (MEST)
Né à Torazino dans la province d'Otrante, le philosophe Vanini tranche sur les penseurs graves et pondérés de l'école de Padoue par un esprit inquiétant et caustique, une vie vagabonde et aventureuse, féconde en feintes et en volte-face, un trépas affreux et à sa manière édifiant. Soumis en apparence au dogme de l'Église romaine, il tient en privé des propos qui sentent le soufre et enseigne à vivre selon la loi naturelle. En 1616, ce calculateur, qui est un téméraire, publie, après les avoir expurgés, ses dialogues De admirandis naturae reginae deaeque mortalium arcanis, démontrant à ces messieurs de la Sorbonne qu'il les avait bel et bien dupés. Nouveau scandale, nouvelle fuite, nouveau changement d'identité. Pompeio Usiglio, alias Vanini, gagne Toulouse. Dans la société de jeunes débauchés qu'il éblouit par ses paradoxes, par ses railleries des choses sacrées et par les libertés qu'il prend avec l'orthodoxie et avec la religion en général, il effarouche un jeune seigneur qui divulgue « ses secrets ». Emprisonné à la suite de cette indiscrétion, il est condamné à avoir la langue arrachée et à être brûlé vif. Il meurt courageusement, se payant le luxe de jeter définitivement le masque, repousse le crucifix, proclame que Dieu n'existe pas et que la mort n'est que l'antichambre du néant. © Encyclopædia Universalis 2006, tous droits réservés
Benoît de MAILLET (1656-1738)
SalwaE 7 avril 2007 à 21:07 (MEST) Benoît de MAILLET est l'auteur d'une théorie sur l'évolution de la Terre qui influença les naturalistes des Lumières. La théorie indique que la Terre a eu des alternances de réhydratations et de dessèchements pendant lesquels le niveau des mers n'a jamais cessé de baisser, laissant émerger des montagnes. La sédimentation sur les flancs immergés de ces montagnes primitives donneront à leur tour, après émersion, des montagnes moins hautes et moins vieilles.il affirmait que tous les animaux avaient été primitivement poissons, et faisait descendre l'homme d'un poisson.
Georges-Louis Leclerc, comte de BUFFON (1707-1788)
SalwaE 31 mars 2007 à 21:09 (MEST)
Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon est un naturaliste, biologiste, mathématicien, cosmologiste et écrivain français. Il a fait un pas vers la théorie de l’évolution en écrivant sa version de l'histoire du vivant.Buffon décrit les espèces, et note pour chaque individu son environnement, son histoire et ses moeurs. il constitue des familles ayant une unité biologique, en réunissant plusieurs espèces voisines physiologiquement. Pour lui, ces familles sont issues d’une espèce unique qui se serait diversifiée avec le temps, sans cependant modifier les caractères biologiques essentiels. il remarque que certaines espèces ont des caractéristiques communes et peuvent être regroupées en familles. Certaines espèces dites « majeures », comme le Lion, la Girafe, ou l’Homme possèdent des caractéristiques uniques, et qu’au fil du temps, en les perdant, ces espèces en engendrent d’autres dites « inférieures ». « Le grand ouvrier de la Nature, le Temps », permet donc de régir l’ordre du monde. Le concept d’évolution n’est plus très loin. C'est de cette façon qu'il présente la théorie de l’évolution sans cependant adhérer à l’hypothèse du transformisme présentée par Maupertuis en 1751 : il attribue ces variations à un rassemblement spontané de « molécules organiques ».
il découvre l’alternance de diverses couches géologiques ainsi que des fossiles marins. Il en déduit que la mer a inondée cette région auparavant. Il est convaincu que le temps est un facteur important dans l’histoire de la Terre. il propose une nouvelle chronologie de l’histoire de la Terre, divisée en sept époques, ainsi qu’un âge de la planète (75 000 ans); il va même jusqu’à émettre des hypothèses sur l’apparition des premiers êtres vivants, leurs migrations avant la séparation des continents et leurs différenciations en fonction de leur environnement
Ses théories ont notemment infuencé Jean-Baptiste de Lamarck et Charles Darwin.
Carl VON LINNÉ (1707-1778)
Nadiam 8 avril 2007 à 13:57 (MEST)
Carl VON LINNé était docteur en médecine. En 1735 il publie un court opuscule exposant sa méthode de classification. Son système de classification est inspiré d'un botaniste ( John Ray) et de sa définition du concept d'espèce : « ensemble d’individus qui engendrent, par la reproduction, d’autres individus semblables à eux- mêmes ». En effet,Linné veut imposer un système descriptif rationnel et universel, valable aussi bien pour les végétaux que pour les animaux et les minéraux. Il prend pour critères de détermination les caractères sexuels. Il détermine le genre par la seule observation des étamines et dote chaque espèce d’un nom et d’un prénom. Il invente un véritable langage international de dénomination des plantes qui sera aussi valable pour les animaux. C'est un système binominal composé du nom du genre et du nom de l’espèce. Ce système binominal permet d'éviter de recourir aux noms vernaculaires qui diffèrent d'un pays à l'autre, voire d'une région à l'autre. Grâce à ce système, tout végétal ou tout animal rencontré peut être analysé et identifié. Pour terminer, je vous donne un exemple de la nomenclature binomial qu'a inventé Carl VON LINNE . ex: le renard roux. En japonais c'est Aka-kitsune mais un naturaliste japonais comprendra le nom latin, international : Vulpes vulpes.
Denis Diderot (1713-1784)
JessicaA 23 avril 2007 à 19:48 (MEST)
Denis Diderot, né le 5 octobre 1713 à Langres, est un philosophe, écrivain et encyclopédiste français. Il étudia la philosophie, la théologie et le droit à Paris. Puis, il se consacra à la constitution de l'encyclopédie, qu'il dirigea de 1747 à 1766.Diderot adoptera un matérialisme athée et en 1749 il en viendra même à démontrer dans un de ces livres la faiblesse de certaines preuves de Dieu. Ce livre sera pétexte à son arrestation.Il mort ensuite le 31 juillet 1784 à Paris.
Jean-Baptiste Pierre Antoine de Monet, chevalier de LAMARCK (1744-1829)
StéphG 27 mars 2007 à 18:37 (MEST)
Lamarck croyait en l’hérédité des caractères acquis. Selon lui, « Dans tout animal qui n’a point dépassé le terme de ses développements, l’emploi plus fréquent et soutenu d’un organe quelconque fortifie peu à peu cet organe, le développe, l’agrandit et lui donne une puissance proportionnée à la durée de cet emploi, tandis que le défaut constant d’usage de tel organe affaiblit insensiblement, le détériore, diminue progressivement ses facultés et finit par le faire disparaître. ».
Sa théorie porte sur l’influence de l’environnement sur le développement des organes qui peuvent donc, pour répondre à un réel besoin, être modifiés si ils sont constamment employés (ex. le cou de la girafe). De plus tout ce qui a été acquis ou changé est transmis à la génération suivante mais les différences ne sont pas visibles à l’échelle humaine.
Julien-Joseph VIREY (1755-1844)
Ralphr 12 avril 2007 à 18:30 (MEST)Ralph
Julien-Joseph VIREY, pharmacien de formation, a travaillé pendant une vingtaine d'année au service de l'armée en tant que soignant dont une dizainedans un hopitâl militaire en France au Val-de-Grâce en tant que pharmacien chef.Ce personnage est considéré comme "philosophe de la nature", naturaliste et anthropologiste.Il a publié une grande quantité d'ouvrages touchant à une multitude de domaines. Julien-Joseph a été très critiqué par les scientifiques et qui lui succéderont,notemment a cause d' une théorie très controversée qu'il proposa , disant que la race humaine a toujours été divisée en 2 partie;la"Noire" et la "Blanche".
Jean Léopold Frédéric CUVIER (1769-1832)
StéphG 27 mars 2007 à 18:38 (MEST)
Cuvier établit les bases de la paléontologie par l’étude des fossiles. Il propose une classification du règne animal ; le système nerveux permet de déterminer l’embranchement de l’animal, les systèmes respiratoires et circulatoires donnent la classe et les organes de plus en plus subordonnés indiquent successivement l’ordre, la famille, le genre et puis l’espèce.
Mais, Cuvier s’oppose à la théorie de l’évolution. Selon lui, un animal reste tel quel depuis sa création. Il attribue les disparitions massives d’espèces à des cataclysmes (volcanisme, éruption, tremblement de terre, glaciation, ...) qui auraient conduit les survivants à migrer vers des régions plus clémentes. Et les repeuplements proviendraient des régions voisines.
Charles DARWIN (1809-1882)
KellyV 26 mars 2007 à 18:59 (MEST)
Charles Robert Darwin est un biologiste britannique. Il développa la première théorie d'un mécanisme biologique de l'évolution, la sélection naturelle, qui explique la diversification de la vie à travers un lent processus de modification par l'adaptation. Darwin croyait en l'hérédité des caractères acquis ; il admettait la possibilité d'hérédité de caractères acquis, il pensait par exemple que, si une girafe passait sa vie à essayer d'étirer son cou, ses enfants naîtraient directement avec un cou plus long. Darwin mentionne même dans la première édition de L'origine des espèces les « effets cumulatifs du dressage » de génération en génération chez des chiens d'arrêt. Cependant, on sait aujourd'hui que les gènes ne peuvent être modifiés naturellement que par des mutations aléatoires. La théorie de l'évolution de Darwin établit que tous les individus d'une population sont différents les uns des autres. Certains d'entre eux sont mieux adaptés à leur environnement que les autres et ont, de ce fait, de meilleures chances de survivre et de se reproduire. Ces caractéristiques avantageuses sont héritées par les générations suivantes et, avec le temps, deviennent dominantes dans la population. Ce processus progressif et continu résulte en l'évolution des espèces. Il se produit une évolution. Contrairement à une idée répandue, Darwin n'a pas « découvert » l'évolution, celle-ci étant acceptée par beaucoup depuis le début du XIXe siècle. En revanche, il a apporté la première théorie cohérente sur la façon dont l'évolution s'effectue (par le mécanisme de la sélection naturelle).
Carl VOGT (1817-1895)
YannT 22 avril 2007 à 20:14 (MEST)
Scientifique et politicien reconnu du vingtième siècle, adepte du mouvement progressiste, Carl Vogt semble ne pas avoir eu assez de temps pour s'impliquer de façon importante dans la théorie de l'évolution. Préférant la constatation et les expériences aux théories, il semble en accord avec les idées de Darwin et approuve le fait que l'homme descende de l'animal, et que sa place dans la création n'est pas aussi gigantesque que ce qu'il y parait, ou qu'on a voulu faire paraître...
Thomas HUXLEY (1825-1895)
YannC 22 avril 2007 à 21:54 (MEST)
Thomas Huxley est un biologiste anglais qui a vécu de 1825 à 1895. Convaincu par la théorie de l'évolution, il prétend que l'Homme descend des singes anthropoïdes. De nombreux travaux de recherches l'ont amené à dire que l'homme n'était pas omnivore par nature. Grand ami de Charles Darwin, il n'est néanmoins pas d'accord avec lui sur toutes ses idées comme par exemple la gradualisme et préférait préconiser une science professionnelle matérialiste que de défendre la sélection naturelle. Il a également divisé le monde en différente races (Esquimaux, américaine, Amphinesian, Nègre, Australienne, Mongolienne, bushmen, mincopies, Xanthochro, Melanochroi).
August WEISMAN (1834-1914)
Ralphr 12 avril 2007 à 18:31 (MEST)Ralph
August WEISMAN est né en Allemagne en 1834 et a été considéré comme un biologiste experimental.En effet August Weismann a beaucoup travaillée sur l'homme et son évolution.Il a d'abord soutenu des thèses proposant que la variété des individus sur terre est due directement aux conditions et événements extetieurs.Cependant il reviendra plus tard sur ces idées et les écartera, en se demandant entre autre, pourquoi chez certaines classes d'espèces animales, dont les fourmis, certains caractères perdurent ,alors qu'elles ne se reproduisent pas(ex:fourmis ouvrières/soldats). Finalement ce scientifique soutiendra la théorie du plasma germinatif, disant que chaque cellule ne possède pas les mêmes caractéristiques;certaines ont en elles les informations héréditaires(cellules germinales), d'autre ont la fonction de la marche du système vital(cellules somatiques).Ces dernières sont incapables de transmettre l'information et les capacités assimilées par le corps au cours de sa vie ,donc se différencient.
Richard DAWKINS (1941- )
Richard Dawkins est un éthologiste britannique, vulgarisateur et théoricien de l'évolution. C'est un biologiste dit néo-darwinien.
Le concept qui l'a rendu célèbre est celui de gène égoïste, exposé dans l'ouvrage du même nom publié en 1976. Ce concept l'a opposé à Stephen Jay Gould, plus sur des questions de terminologie que de fond. Un désaccord bien plus grave entre eux, et qui a débouché de sa part sur des termes désobligeants envers Gould, concernait la théorie des équilibres ponctués (qu'il voyait comme une résurgence du saltationnisme) défendue par Gould. Ce débat reste l'un des grands débats scientifiques du XXe siècle.
Son livre L'horloger aveugle a également été un succès. Toutefois, Richard Dawkins a affirmé que celui de ses livres qui lui paraissait le plus important était Le phénotype étendu, où il considère qu'il n'y a pas de raison logique de considérer que le domaine régulé par les gènes s'arrête aux limites de l'organisme qui les porte. Dans ce livre, il considère que le barrage construit par les castors constitue une expression de leurs gènes au même titre que la fourrure des castors. Il se livre ensuite à des considérations entre la taille des gènes et la taille de ce que ceux-ci engendrent. Il s'agit d'un livre plus ardu que les deux précédents.
Richard Dawkins a aussi, avec Daniel Dennett développé l'idée que les gènes ont un équivalent culturel. Les idées, les fragments d'idées ou de discours et les comportements acquièrent une faculté de reproduction. Ils se dupliquent par mimétisme en parasitant des hôtes qui les reproduisent qu'ils le veuillent ou non si leur structure le permet. Il en va ainsi de certains slogans, certaines attitudes ou certaines ritournelles publicitaires et autres conçus pour cela. Il crée le terme de mèmes (meme sans accent en anglais, contraction des mots mime et gene et qui rappelle, souhait de son créateur, le mot français même).
Thomas MALTHUS (1766-1834)
Nadiam 8 avril 2007 à 14:29 (MEST)
Thomas MalthusThomas Robert Malthus était un pasteur anglican et un économiste britannique. Il est connu surtout pour ses travaux et ses opinions sur la croissance de la population.
En 1798 il écrit un essai sur le principe de la population. Dans celui-ci il prédit que la population augmente de façon exponentielle ou géométrique tandis que les ressources croissent de façon arithmétique. En gros il dit que il y a trop de gens et pas assez de ressources! Il conclut alors de cela que l'apparition de catastrophes démographique deviendront inévitables! Mais pour éviter les catastrophes il a une idée :empêcher la croissance de la population. Les anciens régulateurs démographiques (les guerres et les épidémies) ne jouant plus leur rôle, il imagine de nouveaux obstacles, comme la limitation de la taille des familles ou le recul de l'âge du mariage pour la population pauvre. Il faut bien souligner que ces restrictions sont volontaires! De plus il prône aussi l'arrêt de toute aide aux nécessiteux! Evidemment ces affirmatons ont provoqué un scandal. Cependant bien que le modèle sinistre de Malthus soit exact (tous les descendants d'une génération ne peuvent survivre), ses prévisions ne se sont pas réalisées. Malthus est aussi le premier économiste à prétendre théoriser les crises dites de surproduction
Gregor MENDEL (1822-1884)
KellyV 26 mars 2007 à 19:00 (MEST)
Johann Gregor Mendel, moine et botaniste tchéco-allemand (22 juillet 1822 - 6 janvier 1884) est communément reconnu comme le père fondateur de la génétique. Il est à l'origine de ce qui est aujourd'hui appelé les lois de Mendel, qui définissent la manière dont les gènes se transmettent de générations en générations.Mendel va choisir les géniteurs de façon différente. Tout d’abord il adopte comme modèle expérimental les petits pois (Pisum sativum), plantes à fleurs dont la reproduction naturelle se fait par autofécondation, permettant de contrôler l’hybridation et de produire rapidement un grand nombre de descendants.
Il choisit d’étudier l’hérédité de pois comestibles présentant sept caractères dont chacun peut se retrouver sous deux formes alternatives, aisément identifiables : Forme et couleur de la graine, couleur de l’enveloppe, forme et couleur de la gousse, position des fleurs et longueur de la tige.
Hugo DE VRIES (1848-1935)
EricL 11 avril 2007 à 17:02 (MEST)
Hugo DE VRIES est un botaniste hollandais qui a travaillé sur la transmission des caractères des plantes de génération en génération. Grâce à ses études sur les plantes, il découvre que des variations brusques, discontinues et de grande ampleur se transmettent de la part des parents à la descendance formant ainsi une sorte de nouvelle espèce. Ce phénomène, Hugo De Vries l'appelle mutation. La théorie de la mutation est directement en rapport avec celle de Darwin sur l'évolution des espèces ainsi que sur la sélection naturelle car celle-ci joue un rôle important dans ses mutations qui engendrent des changements génotypique et phénotypique. Cependant, la théorie de Hugo De Vries diffère car elle n'implique pas un changement graduel et progressif mais un changement bien plus imprévisible. Cette théorie met un lien entre la génétique et l'évolution qui avait jusqu'alors beaucoup de discordances.
Karl PEARSON (1857-1936)
Patelpriya 12 avril 2007 à 20:40 (MEST)
Theodosius DOBZHANSKY (1900-1975)
EricL 11 avril 2007 à 17:02 (MEST)
Theodosius DOBZHANSKY est un biologiste et généticien russe qui a travaillé en grande partie aux Etats-Unis d'Amérique. il étudia notamment les coccinelles et découvrit que les différentes espèces ont une très grande quantité de gènes inutiles qui influencent directement la variabilité de l'évolution de ces espèces. Grâce à cette découverte, Dobzhansky parvient à mieux expliquer des théories telles que l'évolution des espèces et la sélection naturelle. En effet, ces gènes inutiles s'expriment, selon Dobzhansky, dans un environnement favorable et selon le besoin de l'espèce ce qui confirme la théorie de Darwin. ces gènes inutiles qui s'expriment créent donc une modification génétique qui implique ensuite de nouvelles espèces. En plus de cette théorie, Theodosius Dobzhansky a aussi participé à l'élaboration de la théorie synthétique de l'évolution. Il s'est toujours intéressé à cet aspect de la biologie qu'est l'évolution et c'est d'ailleurs lui qui a dit cette citation: "Rien n'a de sens en biologie si ce n'est à la lumière de l'évolution."
Georges Gaylord SIMPSON (1902-1984)
YannC 12 avril 2007 à 19:19 (MEST)
George Gaylord Simpson, était un américain, considéré comme le paléontologiste le plus influents de son époque. Il est l'un des fondateurs de la "théorie synthétique", théorie qui regroupe des données de plusieurs théories. Elle innove en considérant l'évolution comme la transformation de groupements d'individus de même espèces (Soit des populations) et plus la transformation d'individus isolés. Néanmoins elle continue d'expliquer l'évolution par l'action de la sélection naturelle sur des populations. Il est l'un des premiers à avoir utiliser des méthodes mathématiques en paléontologie et a également tenu compte de la découverte génétique incéssantes à cette époque pour l'élaboration de ses théories. Il considère d'ailleurs la paléontologie, révélant une longue période de la vie sur terre, comme la seule science à travers laquelle il est possible d'expliquer la théorie de l'évolution.
- Il a notamment gagné deux médailles:
- Médaille d'argent de Darwin-Wallace (1958)
- Médaille de Darwin (1962)
"Nothing I learned [in high school] had any bearing at all on the big and real questions. Who am I? What am I doing here? What is the world? What is my relationship to it?"
Ernst MAYR (1904-2005)
MallikaH 2 avril 2007 à 20:29 (MEST)
Après la mort de Darwin, de nombreux philosophes et scientifiques ont souhaité continuer le développement de sa théorie de l'évolution, parmi ceux-ci se trouve Ernst MAYR.
Tout d'abord, cet homme naît en Allemagne en 1904.
Entré à l'université, il commence des études de médecine mais il se rend très rapidement compte qu'il est plutôt attiré par l'histoire naturelle, en particulier pour les oiseaux, c'est pour cela qu'il deviendra également ornithologue.
Plus tard, il part vivre aux Etats-Unis, persuadé de ne pas trouver de place en Allemagne. Là-bas, il va y rencontrer plusieurs personnes qui vont lui faire réléfchir sur la théorie de l'évolution.
Il écrit ensuite plus de 700 articles et publie environ 25 livres.
Ernt MAYR a découvert le concept d'espèce basé sur l'interfécondité. Par exemple, un chien et un chat ne sont pas fécondables, donc ils sont d'une espèce différentes, deux individus d'une espèce différente ne sont pas fécondables, c'est cela qu'a démontré Ernst MAYR!
Cet homme meurt finalement en 2005, laissant derrière lui l'image d'un des scientifiques les plus brillants de notre époque.
Motoo KIMURA (1924-1994)
Motoo Kimura, biologiste et généticien japonais, a émis la théorie neutraliste de l’évolution.
Cette théorie accorde une grande importance à l’hasard et aussi à la sélection naturelle. Motoo Kimura porte de l’intérêt sur la chance, car la vie sur Terre est une succession d’événements improbable, et mathématiquement impossible qu’elle se reproduise ailleurs. Il explique que les mutations sont neutres et elles se produisent à toutes les espèces dans tous les milieux. Les mutations deviennent des réalités morphologiques qui, seuls celles bénéfiques à l’organisme pour se développer et se reproduire seront garder et le hasard déterminera si la mutation est profitable à l’organisme ou sinon la sélection naturelle fait son travail. Pour Motoo Kimura, le maintien en vie des individus atteint de malformation n’est pas profitable car il disperse des gènes qui autre fois auraient été éliminés. La survie de ces personnes ne contribue qu’à la transmission de ces gènes déficients et au recul de la sélection naturelle chez l’Homme.
EduardI 27 mars 2007 à 00:57 (MEST)
Stephen Jay GOULD (1941-2002)
Stephen Jay Gould, paléontologue américain et professeur à l’université d’Harvard, spécialiste sur les théories de l’évolution. Ses travaux le conduirent à la théorie ‘’des équilibres ponctués’’ selon laquelle l’évolution des espèces ne se fait pas graduellement mais brutalement, ce changement évolutif se produirait dans une période assez courte de stress environnemental (pensée contraire à celle de Darwin). De même que Motoo Kimura, il admet l’importance de l’hasard qu’il appellera <<contingence>>. Il suivra les pensées de Darwin et contredira la pensée Créationniste qu’il considère comme non scientifique.
EduardI 27 mars 2007 à 00:57 (MEST)
Niles ELDREDGE (1943- )
Alexandre.zimmerli 5 avril 2007 à 14:54 (MEST)
Eldredge and Stephen Jay Gould propose la théotie des équilibres ponctués en 1972. Les équilibres ponctués sont une is a refinement to evolutionary theory which describes patterns of descent taking place in "fits and starts" separated by long periods of stability.
Eldredge went on to develop a hierarchical vision of evolutionary and ecological systems. Around this time, he became focussed on the rapid destruction of many of the world's habitats and species. Throughout his career, he has used repeated patterns in the history of life to refine ideas on how the evolutionary process actually works.
Eldredge is a critic of the gene-centric view of evolution and the notion that evolutionary theory can be held accountable to patterns of historical data. His most recent venture is the development of an alternative account to the gene-based notions of evolutionary psychology to explain why human beings behave as they do.
Niles has published more than 160 scientific articles, books, and reviews, including "Reinventing Darwin", an examination of current controversies in evolutionary biology, and "Dominion", a consideration of the ecological and evolutionary past, present, and future of Homo sapiens.