Pathologies 08

De biorousso
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Introduction

Qu'est-ce qu'une pathologie?

Une pathologie est, selon le dictionnaire, un élément qui nuit au bon fonctionnement de l'organisme. Il peut donc s'agir d'une maladie ou encore d'une malformation.

Quelles sont les pathologies qui touchent le système nerveux?

Il existe plusieurs types de pathologie.

Quelles sont les pathologies qui touchent le système nerveux?

Type neurodégénératif

Les maladies de type neurodégénératif sont caractérisées par une destruction en chaîne massive des neurones d'une zone particulière du cerveau. La majorité de ces maladies sont actuellement incurables. En effet, on ne parvient pas à arrêter totalement la réaction en chaîne. Les maladies les plus connues sont la maladie de Parkinson et celle d'Alzheimer. Nous pourrions également rajouter à cette liste la sclérose en plaque. Cependant, cette maladie, avant d'être neurodégénérative, est auto-immune. C'est pourquoi elle sera traité dans ce type de maladie.

Alzheimer

La maladie d'Alzheimer est caractérisée par des troubles de mémoire, de la confusion, ainsi que de la démence, ces symptômes augmentant avec le temps. Ainsi, le patient aura de plus en plus de trous de mémoire, il aura également de plus en plus de mal à effectuer des tâches simple comme se nourrir ou se laver. Cette maladie finit généralement par la mort de celui-ci.
Les causes de la maladie d'alzheimer ne sont pas évidentes. Les scientifiques penchent, actuellement, pour un facteur génétique. Il semble, en effet, qu'une personne parente d'un patient atteint d'Alzheimer a plus de risque de contracter cette maladie qu'une autre personne. Cependant, cette hypothèse n'a pas été réellement prouvé. Les autres hypothèses sont liées à l'environnement ou encore, à un phénomène interne, c'est-à-dire un élément du corps qui provoque la maladie. L'hypothèse la plus probable est qu'il s'agit d'une combinaison de ces différents facteurs.
Cette pathologie est liée à l'âge et est dite neurodégnérative, c'est-à-dire, qu'elle est due à une destruction massive des neurones situés dans le cerveau. Le diagnostic de cette maladie n'est jamais certain. En effet, il faut attendre le décès de la personne pour être sûr qu'elle avait la maladie d'Alzheimer. La pathologie est due à ce que l'on appelle des plaques amyloïdes qui sont, semble-t-il, neurotoxiques. Le deuxième type de lésion provoquée par la maladie est la dégénérescence neurofibrillaire. Contrairement aux plaques amyloïdes, elle touche le cœur même de la cellule. Cette lésion naît dans l'hippocampe puis se propage en chaîne tuant des millions et des millions de neurones.
Il n'existe, à l'heure actuelle, aucun traitement permettant d'éradiquer totalement la maladie. Cependant, de nombreuses recherches sont actuellement en cours. Pour pouvoir combattre efficacement la maladie, il faut attaquer sur ses deux fronts:

  • Les plaques amyloïdes
  • La dégénérescence neurofibrillaire



L'inhibition de ces plaques s'avère la solution future la plus prometteuse. Sans rentrer dans les détails, on tente de prévenir l'accumulation de la molécule Beta-Amyloïde. Pour ceci, il existe plusieurs moyens:
La vaccination
Les scientifiques recherchent actuellement un vaccin permettant d'annihiler les molécules bêta-amyloïdes, responsables de la maladie. Pour ce faire, il faut trouver une protéine permettant d'empêcher la synthèse de ces éléments pathogènes. Des tests ont été effectués sur des souris. Celles-ci ont réagi de manière positive au vaccin. On peut se dire alors qu'il est possible de l'appliquer à l'Homme. Cependant, cela se complique fortement; des conséquences graves du vaccin comme une encéphalite (inflammation de l'encéphale) ont été diagnostiquées dans certains cas. C'est pourquoi les scientifiques recherchent des meilleurs vaccins que le précédent.

Les médicaments
Il existe, à l'heure actuelle, de nombreux médicaments permettant de retarder la maladie d'Alzheimer. Sans pouvoir totalement l'éliminer, ils permettent de prolonger l'espérance de vie d'un patient. Ils freinent la propagation de la dégénérescence neurofibrillaire.

La maladie de Parkinson

Les symptômes de la maladie de Parkinson sont:

  • Troubles moteurs
  • Tremblement
  • Manque d'équilibre
  • Etc.

De même que pour la maladie d'Alzheimer, la maladie de Parkinson est dite neurodégénérative et est liée à la vieillesse. En effet, celle-ci est caractérisée par la mort de neurones situés dans la substance noire (voir Annexe Pathologies 1). Cette substance noire est très importante dans le système nerveux, car elle produit un neuromédiateur essentiel: la dopamine. Celui-ci joue un rôle inhibiteur et permet ainsi de mieux contrôler les mouvements du corps. L'absence de ce neuromédiateur provoque donc les symptômes de la maladie de Parkinson.

Que se passe-t-il lors de la destruction de la substance noire?

La destruction des neurones de la substance noire est due à une molécule, l'alpha-synucléine. L'accumulation de ces molécules dans la cellule rend difficile le transport des protéines de celle-ci entre le réticulum endoplasmique et l'appareil de Golgi. (Annexe nécessaire) Ainsi, la cellule finit par mourir.

Quels sont les traitements?

Il n'existe, à l'heure actuelle, aucun traitement qui puisse stopper la maladie. Cependant, il est possible de donner des médicaments au patient contenant de la dopamine. La maladie est toujours présente, cependant la vie du malade s'améliore grandement.
Un autre domaine important de la recherche se situe dans la création de neurone produisant de la dopamine à partir de cellules souches embryonnaires. Ces neurones, mis en colonie, seraient ensuite implantés dans le patient. Celui-ci pourrait alors retrouver une vie normale. Ceci n'est, malheureusement, qu'au stade expérimental. Il a déjà été essayé sur un modèle de Parkinson chez le rat. Ces rats ont parfaitement réagi et la maladie a disparu. Cette stratégie thérapeutique n'a par contre pas été encore essayée chez l'Homme. Ces cellules souches s'avèrent donc une solution future éventuelle.

Maladie auto-immune

Une maladie auto-immune est une déficience de système immunitaire du corps. Celui-ci, en temps normal, protège le corps des agressions extérieures ainsi que des virus et de certaines bactéries. Une déficience du système immunitaire se caractérise par le fait que les organismes qui constituent le système ne marchent plus correctement; elles se mettent à attaquer des parties du propre corps. Ceci peut provoquer de graves lésions dans le corps humain. De nombreuses pathologies sont des maladies auto-immunes. Une des plus connues touche le système nerveux. Il s'agit de la sclérose en plaque.

Qu'est-ce la sclérose en plaque?

La sclérose en plaque est une maladie du système nerveux, qui est caractéristique aux personnes ayant atteint l'age adulte (20 ans).

Quels sont les symptômes de la sclérose?

  • Sensation de faiblesse;
  • Douleurs brèves et fourmillements de membres;
  • Troubles de fonctions moteurs;
  • Troubles de vue;

Avec la progression de la maladie:

  • Spasmes musculaires;
  • Difficulté d'élocution;
  • Perte de vision;
  • Incontinence;
  • Dysfonctionnement sexuel;
  • Paralysies;
  • Troubles de mémoire.

Quelles sont les différentes formes de la sclérose?

Il existe trois formes de sclérose; l'une est cyclique et les deux autres sont progressives:

  • La formes cyclique rémittente est caractérisée par des périodes (cycles); il y a deux phases : les poussées et les rémissions. Les poussées durent au moins 24 heures, et provoquent une inflammation et une démyélinisation des fibres nerveuses. Ensuite vient la période de rémission (qui dure au minimum un mois). Celle-ci restaure les fibres, ce qui amène à une disparition quasi totale des symptômes.
  • La forme chronique progressive est une sclérose qui évolue lentement, mais sans période de reformation de myéline. Si cette forme est présente dès le début de la maladie, elle sera appelée primaire; si celle-ci a été précédée par la forme cyclique rémittente, elle sera appelée secondaire.
  • La forme progressive rémittente et distinguée des deux autres par une évolution lente et progressive, mais avec des poussées de symptômes.

(Source:[1]

Quelles sont les causes de la maladie?

La sclérose est décrite pour la première fois en 1868. Cependant, il est toujours dur d'avancer une origine exacte et suffisante en soi. Il existe deux théories principales suggérant les causes de la sclérose en plaque:

  • Prédisposition génétique : les risques d'avoir la sclérose sont augmentés de 20 à 40 fois au fait d'avoir un membre de la famille atteint de cette maladie;
  • Facteurs environnementaux : sont séparés en deux groupes:
  • infections : une simple maladie banale, comme la rougeole par exemple, peut participer à l'apparition de la sclérose, et ce, même après des années. On associe ceci, en théorie, à une substance présente chez les personnes ayant supporté ces infections. Ces substances sont peut-être responsables de la destruction de myéline ou du déclenchement des réactions auto-immunes.
  • Localisation géographique: on constate une augmentation des cas de la sclérose en plaque vers les régions du nord, avec un climat tempéré, à l'opposition des régions du sud. Cette découverte a provoqué plusieurs études sur l'influence des facteurs climatiques des régions sur la maladie.

La véritable origine de la sclérose se cache, probablement, dans un mélange des deux.
Il existe aussi d'autre facteurs augmentant les risque de la maladie, comme la nourriture grasse, la déficience en vitamine D, le stress, le contact avec des oiseaux etc.

Y a-t-il possibilité d'aggravation ?

La sclérose étant très imprévisible, en effet elle peut progresser rapidement ou pas, les poussées peuvent être plus ou moins fréquentes, cette maladie reste difficile à systématiser. Il faut aussi dire que l'espérance de vie du malade n'est pas fortement touchée.

Existe-t-il un traitement?

Le traitement contre la sclérose tente de inhiber l'action destructrice du système immunitaire sur la myéline. Cela ce fait par méthode thérapeutique par prise de médicament par voie orales ou injection intramusculaire. Il existe plusieurs sortes de médicaments:

  • Corticoïdes: cette hormone stéroïdes, normalement sécrétée par les glandes corticosurrénale humaine, est administré aux malades de sclérose. Peut être administrée par perfusion, injection intramusculaire ou voie orale;
  • Interféron-b: cette protéine est administrée par injection sous-cutanée. Elle a des propriétés agissantes sur le système immunitaire et est très utilisée contre beaucoup de maladies au liées à celui ci.
  • Acétate de glatiramère: un immunomodulateur.
  • Rééducation par kinésithérapie: ceci est une rééducation pour les malades souffrants de troubles moteurs, qui leur permet de retrouver le confort de la vie.

Les épilepsies

Les épilepsies (également appelées crise comitale) sont un ensemble de maladies se caractérisant par des malfonctionnements de l'activité électrique cérébrale, amenant à une hyperactivité neuronale.

Quels sont les symptômes?

  • Crises convulsives;
  • Parfois, pertes de conscience.

Quelles sont les origines des épilepsies?

On distingue deux types d'épilepsie:

  • Les syndromes généralisés;
  • Les syndromes partiels ou épilepsies focales.

Quelles sont les origines des épilepsies généralisées?

Les crises généralisées sont liées aux atteintes aux sites cérébraux possédant des projections sur de larges régions de l'encéphale.
On en distingue deux types:

  • Le grand mal: perte de conscience et troubles moteurs*; la crise généralement dure entre 5 et 10 minutes;
  • Le petit mal: perte de conscience, arrêt de toute fonction motrice, regard vague; les crises sont courtes(5-15 secondes), mais peuvent se répéter plusieurs fois par jour.

Quelles sont les origines de l'épilepsie focale?

L'épilepsie focale est beaucoup moins violente, car elle agit sur des parties plus restreintes de l'encéphale. Elle se caractérise par des mouvements répétitifs ainsi que des sensations bizarres.

Quelle est la physiopathologie des épilepsies?

Les crises surviennent par cause d'une excitation synchronisée d'un grand groupe de neurones de l'encéphale. Il y a plusieurs origines possibles de la maladie, comme des traumatismes ou des intoxications.<br\> <br\> On a découvert que les épilepsies sont liées aux mutations des gènes responsables pour les canaux ioniques tensiodependants et chimiodependants. Les changements se produisent surtout sur les canaux à sodium et ceux à chlore. Pour les canaux à sodium (responsables de génération de potentiels d'action), il y un élargissement des entrés, ce qui rend plus facile le passage des ions, cela amène aux plus fréquentes dépolarisations. Et concernant les canaux à chlore (canaux hyperpolarisants), leurs actions sont, au contraire, diminuées, ce qui amène en plus à une activité diminuée du neurotransmetteur inhibiteur GABA. On remarque que les deux sortes de mutation sont semblables, car dans le premier cas, il y a une activité neuronale surélevée, et dans le deuxième il y a un mauvais fonctionnement de l'inhibition de cette activité. Il en résulte une partie de neurones hyperactifs de l'encéphale, ce qui amène à des crises généralisées ou focales.

L'épilepsie peut-elle s'aggraver avec le temps?

Oui. Chaque crise épileptique détruit une partie des neurones gabaergiques. L'organisme à son tour répond et compense cette perte par une liaison de synapses des neurones voisins; mais malheureusement, les synapses connectées sont des synapses excitatrices (on voit clairement le problème: les synapses excitatrices connectées aux neurones hyperactifs ne font qu’empirer les choses). Cela rapproche les prochaines crises encore plus violentes; sans traitement la maladie amène à un déficit fonctionnel permanent.

Quel sont les traitements?

Il existe deux sortes de traitement des épilepsies:

  • Médicamenteux (80% des malades);
  • Chirurgical.

Les traitements médicamenteux diminuent l'excitabilité des membranes cellulaires, en agissant sur des canaux ioniques, des récepteurs ou des neurotransmetteurs. Ces médicaments sont la Valproate de sodium, benzodiazépines. Il en existe également d'autres. <br\> Le traitement chirurgical n'est pris qu'en dernier recours et demande une contestation absolue du malade, ou de ses proches. Il consiste en la déconnexion des structures neuronales définies comme foyers épileptiques.50 à 60% des patients opérés sont guéris. Il existe deux méthodes:

  • A visée curative: enlèvement des structures des foyers épileptiques; seuls les neurones sont touchés, la vascularisation reste en place.
  • A visée palliative: section des voies responsables pour la propagation des décharges épileptiques.

Ce traitement reste, cependant, trop peu utilisé, faute de moyen. Il s'agit également d'une intervention qui peut s'avérer dangereuse. ArtemyT 17 novembre 2008 à 16:25 (MET)


Qu'est ce qu'une dépression?

La dépression est, contrairement à ce que pense l'opinion publique, une maladie du système nerveux. La dépression peut être due à des facteurs environnementaux tels qu'un stress intense et quotidien. Elle pourrait être provoquée par un manque de synapses dans l'encéphale. Une disposition génétique particulière peut également induire la dépression. En effet, un vrai jumeau dépressif a 50% de chances de transmettre cette maladie à son frère (Cf. Raven page 1130).
Il existe deux sortes de dépressions:

  • La dépression majeure
  • Le trouble bipolaire

La dépression majeure

La dépression majeure est caractérisée par:

  • Grand état d'abattement
  • Déprime continue

le taux de population touchée est de 5%. Il s'agit donc d'une maladie qui touche de nombreuses personnes à travers le monde.

Le trouble bipolaire

Ce type de dépression se caractérise par des changements d'humeur soudains et imprévus. Il touche 1% de la population. Comme l'indique son nom, un patient atteint de cette dépression vit selon deux phases:

  • La phase maniaque qui se caractérise par une grande estime de soi, une grande énergie et une créativité excessive. Le patient a donc une attitude générale très positive, voire trop positive. En effet, le trouble bipolaire peut amener, chez le patient: une grande témérité, une prise de risque très élevée, telles que de grandes dépenses ou une conduite trop dangereuse par exemple, etc.
  • La phase dépressive qui est l'opposé de la phase maniaque. En effet, elle se caractérise par une dévalorisation quotidienne de soi, une perte d'intérêt ainsi qu'une perte des plaisirs. Le patient a donc une attitude générale très négative, qui peut parfois, le pousser au suicide.

Traitements

Il existe de nombreux médicaments ayant une influence sur la dépression. La majorité de ces traitements sont trouvés par hasard. Il s'agit d'effets secondaires à un traitement contre une autre maladie. En général, ils amènent une plus grande activité de certains neurotransmetteurs excitants.

Drogues

Ecstasy, cocaïne, L.S.D., cannabis, morphine... il en existe beaucoup.
Elles se consomment:

  • par voie buccale,
  • par voie nasale,
  • en fumant,
  • ou encore par injection intraveineuse.

Quel que soit le mode de consommation, elles ont toutes des effets plus ou moins graves sur notre organisme.

Qu'est ce qu'une drogue?

Le mot drogue est très vaste puisque l'on considère que toutes substances qui peut changer le comportement ou la conscience d'une personne est une drogue. De ce fait, un simple médicament ou un café peut être considéré comme une drogue. Pour cette raison, nous allons nous concentrer uniquement sur les substances que l'on appelle drogues psychotropes. Ces drogues ne modifient pas seulement le comportement, elles vont s'attaquer directement au système nerveux central. L'organisme va se modifier pour s'adapter à la consommation permanente de la substance au point que la personne va en devenir totalement dépendante.

Les drogues dures et les drogues douces

La loi distincte deux sortes de drogues:

  • Les drogues douces comprennent toutes les drogues qui ont des dépendances physiques et des dépendances psychiques plutôt faibles. Les risques de décès sont très faibles, mais il faut tout de même savoir qu'une consommation élevée et permanente de ces substances entraînent des lésions considérables. On ne compte parmi ces drogues quasiment que le cannabis.
  • Les drogues dures sont au contraire des drogues qui entraînent des dépendances psychiques et physiques fortes. Cocaïne, héroïne et tous les dérivés sont compris dans cette catégorie.

La cigarette et l'alcool sont-elles des drogues?

Parmi les drogues psychotropes, les plus connues et les plus consommées sont l'alcool et la tabac. Même si se sont des produits libres à la consommation, l'un comme l'autre provoquent des effets assez nocifs pour la santé:

  • L'alcool est de l'éthanol. Ces effets sont très nombreux et parfait contradictoire. En effet il peut exciter comme il peut calmer. L'alcool a des effets dépressifs et pourtant il stimule. Consommé avec modération il est sans effet grave même si ces conséquences immédiates sont par exemple l'accélération du rythme cardiaque, inflammation au niveau de l'estomac. Les conséquences de l'alcool à long terme sont elles beaucoup plus grave: destruction du foie et de beaucoup de cellules cérébrales.
  • La cigarette contient des produits toxique tel que du goudron et de la nicotine. Le goudron est un résidu noir très cancérigène. Très collant, il obstrue les poumons et gène la respiration. La nicotine est un alcaloïde contenu en grande quantité dans la plante du tabac. Elle provoque notamment une augmentation du rythme cardiaque, libère de l'adrénaline et surtout une très forte dépendance. La nicotine est à l'origine de nombreux débats, en effet cette dernière satisfait tous les critères d'une drogue dure et elle est pourtant prise en compte comme une drogue douce. Plus d'information sur:http://arreter.free.fr/index.html?url=nicotine.html

Comment l'organisme s'adapte-t-il?

En fonction de ce que l'organisme subit il est capable de se modifier pour faire avec. On appelle ce processus Habituation. Il est tout à fait normal et c'est d'ailleurs ce qui permet à notre organisme d'être aussi efficace. Lorsque des neurones sont en permanence exposés à un stimulus, ils vont finir par ne plus y être sensibles. Dans la plupart des cas, lorsque des récepteurs protéiques sont exposés à des neuromédiateurs pendant trop longtemps, la cellule nerveuse va répondre en diminuant le nombre de récepteurs protéiques. De ce fait, l'équilibre est retrouvé et la cellule est moins sensible aux stimulus.

Qu'est-ce que la cocaïne?

La cocaïne est une substance extraite des feuilles de la coca. Les feuilles de la coca se composent de 0.2% à 1.3% de molécules d'alcaloïde. Il existe 14 types d'alcaloïde et l'une d'elles est la cocaïne. Elle représente le 80% des alcaloïdes de la composition de la feuille.
Après avoir été absorbée par voie nasale, la cocaïne affecte les cellules nerveuses du système limbique, une partie du cerveau jouant un rôle important dans le contrôle des émotions.
Dans ce système, les signaux de plaisir sont transmis d'un neurone à un autre par des neurotransmetteurs appelés dopamine. En temps normal, une fois le signal transmit les dopamines sont réabsorbées par les transporteurs protéiques dans le neurone présynaptique. Lorsque l'on consomme de la cocaïne, la réabsorption des dopamines ne se fait plus, car les molécules de cocaïne bouchent les transporteurs protéiques. Les dopamines s'accumulent dans la fente synaptique et le neurone postsynatique est en permanence stimulé. La sensation est agréable pour la personne puisqu'elle est heureuse sans raison spécifique.

Mais lorsque le taux de dopamines est trop élevé dans la fente synaptique pendant des périodes prolongées, l'organisme réagit en diminuant le nombre de récepteurs protéiques de la cellule postsynaptique. Ainsi, l'organisme est moins sensible à la stimulation, mais il a besoins de la drogue pour continuer une activité normale du système limbique. C'est là que la personne devient dépendante.

Cf: Annexes 3 et 4


Quels sont les effets et les risques engendrés par la cocaïne?

De manière générale la cocaïne accélère le fonctionnement du système nerveux central. Le rythme cardiaque, la tension artérielle et la température du corps deviennent plus élevés. La personne est en général plus confidente, plus énergique que la normale. Mais l'effet s'estompe vite et lorsqu'elle stoppe la consommation, elle devient angoissée et déprimée.
La cocaïne provoque une dépendance surtout psychologique très forte. Pour les personnes qui prennent de la cocaïne de temps en temps, il y a un risque, même à faible dose, d'avoir un accident vasculaire majeur. La cocaïne consommée fréquemment en grande quantité provoque des insomnies et une détérioration des cloisons nasales, mais surtout il y a des risques d'accident cardiaque, overdose et des risques psychiatriques.

Quels sont les traitements?

Lorsque l'on arrête la cocaïne, l'organisme est en déséquilibre. Il est très difficile de s'en passer, une cure de sevrage en milieu médical s'avère indispensable. En plus du traitement médicale, la personne doit absolument vouloir s'en sortir. Il existe en Suisse beaucoup centre de désintoxication mais il existe aussi pas mal associations faisant de la préventions. Toutes les établissements suisses sont regroupés sur ce site: [2].
Dans un centre médical de désintoxication le traitement comprendre un traitement pharmacologique et une thérapie.

Traitement pharmacologique

Lors du traitement pharmacologique, Il faut impérativement que la personne cesse de consommer de la cocaïne. Il n'existe pour l'instant aucun traitement pharmaceutique contre cette drogue. Durant une cure de sevrage, on donnera à la personne des médicaments pour lutter contre quelques effets secondaires comme la dépression ou les crises. Il s'est avéré que la méthadone aidait à réduire la consommation.

Thérapie

Une aide psychothérapeutique est indispensable pour ne pas rechuter. En général, le patient va suivre trois sortes de thérapie:
Tout d'abord, une thérapie cognitivo-comportementale. La personne ayant adopté un mauvais comportement, le but de cette thérapie va être d'une part de désapprendre les mauvaises habitudes et d'autre part de lui réapprendre un nouveau comportement. Les nouveaux comportements sont par exemple d'éviter tout contact avec la substance ou alors de résister à un état de manque.
La personne devra aussi suivre des séances de psychothérapie. Le but de ces séances est d'une part d'apporter une meilleure compréhension des effets de la cocaïne et à apprendre vivre sans elle et d'autre part pour permettre au patient de parler de ses expériences.
La troisième thérapie est un groupe de soutien qui permet à la personne de rencontrer d'autres dépendants qui veulent s'en sortir mais aussi des anciens toxicomanes qui ont réussi à s'en sortir.
Toute la difficulté de cette drogue est qu'elle génère des changements durables et très important dans l'organisme. Même après la cure, la personne n'est pas a l'abri d'une rechute. Il existe donc un traitement continu.

Bibliographie

Vocabulaire