Drogues

De biorousso
Aller à la navigation Aller à la recherche

PerrineP 5 octobre 2006 à 13:04 (MEST)
ThandizoH 5 octobre 2006 à 13:06 (MEST)
AudreyL 5 octobre 2006 à 13:19 (MEST)
SeverineB 5 octobre 2006 à 13:20 (MEST)

Thématique bien traitée, les paragraphes sont courts et pertinents et répondent aux questions posées. Votre propos est intéressant et bien organisé.


MarcB 19 octobre 2006 à 13:00 (MEST)
AurelieB 19 octobre 2006 à 13:01 (MEST)
NadiaV 19 octobre 2006 à 13:02 (MEST)
InesK 19 octobre 2006 à 13:03 (MEST)

Exemples concrets intéressants pour illustrer les aspects théoriques précédents. Alexandre.zimmerli 5 novembre 2006 à 00:38 (MET)

Qu'est-ce qu'une drogue?

La drogue est un produit psychoactif naturel ou synthétique, utilisé par une personne en vue de modifier son état de conscience ou d’améliorer ses performances, ayant un potentiel d’usage nocif, d’abus ou de dépendance et dont l’usage peut être légal ou non.. Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l'alcool et le tabac, produits d'usage légal en occident, sont des drogues .
Les drogues modifient la perception de la réalité et la façon de réagir face à cette réalité. Elles peuvent perturber gravement le comportement social. http://membres.lycos.fr/caat/drogues/drogues.htm

Dépression et antidépresseurs

SeverineB 5 octobre 2006 à 13:46 (MEST)

Quelle est la différence entre un psychotrope et un neuroléptique?

Un psychotrope est un synonyme plus scientifique pour désigner une drogue.

Les neuroleptiques ou antipsychotiques sont des psychotropes qui se caractérisent par leur activité thérapeutique dans les psychoses.

http://www.kb.u-psud.fr/niveau2/enseignements/niveau3/etudmed/cours-psyd3/chap18-4.html

Comment une substances devient-elle une drogue?

Où les drogues agissent-elles?

Les drogues perturbent le fonctionnement normal du cerveau en agissant au niveau des neuromédiateurs. Rappelons qu’un neuromédiateur est une substance chimique qui assure la continuité de l’influx nerveux. Il est libéré dans la synapse, zone de jonction entre deux neurones ou entre un neurone et une autre cellule. Lorsque l'influx nerveux arrive depuis le neurone émetteur sur la synapse, il déclenche la libération du neuromédiateur. Celui-ci vient alors se fixer sur les récepteurs appropriés du neurone récepteur qui transmet à son tour l’influx nerveux.

Est-ce que les neuromédiateurs sont tous les même?

Les différentes zones du cerveau sont plus ou moins sensibles à différents neuromédiateurs. En perturbant le fonctionnement d’un ou plusieurs neuromédiateurs déterminés, une drogue perturbera le fonctionnement des zones cervicales sensibles à ces neuromédiateurs. Les effets de cette drogue seront donc déterminés en fonction des zones du cerveau ainsi que de la façon dont elle les perturbe.

Pourquoi éprouve-t-on un besoin?

Les produits stupéfiants, qui entraînent une dépendance, ont un point commun : celui d'augmenter la quantité de dopamine, neuromédiateur agissant sur une zone du cerveau appelée le « circuit de récompense ». C’est cette zone qui est stimulée et nous donne du plaisir chaque fois que nous agissons dans le sens de notre conservation ou de la survie de l’espèce : le plaisir de manger ou le plaisir sexuel par exemple.

La stimulation des neurones à la dopamine produit une sensation de plaisir intense. L'individu cherchera alors à ressentir de nouveau ce plaisir avec le ou les produits utilisés. Ce mécanisme explique les comportements de consommation répétitive qui conduisent à la dépendance.

Mais toutes les drogues ne provoquent pas de la même façon l’élévation du taux de dopamine dans le cerveau :

  • certaines substances imitent les neuromédiateurs naturels et donc se substituent à eux dans les récepteurs ; la morphine, par exemple, s'installe dans les récepteurs à endorphine (une "morphine" naturelle produite par le cerveau)
  • certaines substances augmentent la sécrétion d'un neuromédiateur naturel ; la cocaïne, par exemple, augmente surtout la présence de dopamine dans les synapses, et l'ecstasy surtout celle de la sérotonine
  • certaines substances bloquent un neuromédiateur naturel

Les autres neuromédiateurs impliqués sont principalement les endomorphines, les endocannabinoïdes, la noradrénaline, la sérotonine, l’acétylcholine et le gaba.

http://membres.lycos.fr/caat/drogues/drogues.htm
http://www.lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_03/i_03_m/i_03_m_par/i_03_m_par.html

Quelle est la différence entre la dépendance et l'accoutumance?

accoutumance : l'accoutumance est la tendance à augmenter les doses pour continuer d'obtenir les mêmes effets, le phénomène d'accoutumance existe pour tout, que ce soit une substance psycho-active (stupéfiant) ou un niveau sonore, notre corps est fait pour s'adapter et s'adapte à tout élément auquel il est régulièrement soumis. L'accoutumance n'induit pas nécessairement une dépendance physique mais souvent une dépendance psychique.

dépendance : le terme de dépendance sert à désigner un état où votre organisme a intégré la "drogue" comme étant un élément nécessaire à son fonctionnement. -Ce besoin de "drogue" peut être psychique car vous pensez que seul l'état second que vous procure la "drogue" est un état satisfaisant pour vous ; la prise de conscience aboutit souvent sur des états dépressifs et suicidaires. -Ce besoin de "drogue" peut devenir physique, votre corps considère l'apport de "drogue" comme un élément à part entière de son cycle au même titre que des substances qu'il fabrique lui-même, votre organisme vous fait donc sentir physiquement qu'il a besoin de la "drogue" pour fonctionner, le phénomène de dépendance physique est évidemment accompagné d'une dépendance psychique dont l'unique but tend à éviter la crise de manque ; prise de conscience difficile, prise en charge nécessaire. Tous les produits n'induisent pas une dépendance physique.

http://thecrobard.propagande.org/teufeur/prod/dico.html

Pourquoi est-il si dur d'arrêter?

Lors d’une cure de désintoxication, le patient ressent un manque du à la dépendance physique et psychique. Le sevrage physique permet à une personne dépendante d’une drogue de devenir abstinente, c'est à dire se passer de cette drogue sans ressentir les méfaits du "manque".

Lors de la consommation de la drogue, le corps du toxicomane a progressivement arrêté de produire les endorphines car elles étaient remplacées par la drogue. Au moment ou la personne arrête de consommer la drogue, le corps ne se rend pas tout de suite compte qu' il ne fabrique plus d' endorphines. Alors chaque petite douleur, normalement atténuée par les endorphines ou par la drogue, provoque chez le toxicomane une véritable souffrance. C'est généralement la peur de ce manque qui dissuade les toxicomanes de se désintoxiquer. L' intensité des souffrances dépend surtout des doses journalières qui sont prises. Mais ce sont surtout les premières heures de sevrage qui sont les plus difficiles.
Il arrive fréquemment que le drogué, s' il est accro à forte dose, s‘ évanouisse ou tombe dans le coma. Une fois le sevrage passé, c'est souvent, si le sujet n'est pas pris en charge médicalement et psychiquement, la rechute.

http://pierre.top.free.fr/drg/sevrage.htm

Quelles sont les différentes sortes de drogues et leurs effets?

Différence entre drogue douce et drogue dure?

Le terme de drogue douce est un terme qui s'emploie parfois, surtout par opposition au terme drogue dure, et qui désigne presque exclusivement le cannabis du fait que celui-ci induit une dépendance psychique moyenne et que le risque de décès soit quasi nul (néanmoins certains décès peuvent être indirectement lié à la consommation de drogue douce, par exemple un accident de la route).

Le terme de drogue dure est un terme qui qualifie des substances à même de provoquer une dépendance psychique et physique forte. Par extension, les cas de décès par abus de drogue dure sont fréquents. Exemple : la cocaïne, l'héroïne.

La classification des drogues et leur effet

En 1957, Jean Delay (un psychiatre français) a élaboré avec son assistant Pierre Deniker une classification des drogues qui sera validée par le congrès mondial de psychiatrie en 1961. Cette classification distingue les substances psychotropes en fonction de leur activité sur le système nerveux central (SNC) :

Les psycholeptiques ou sédatifs psychiques, ralentissant l'activité du système nerveux, comprennent :

  • les neuroleptiques ;
  • les psycholeptiques divers tels que les tranquillisants(anxiolytiques),les sédatifs classiques (benzodiazépines) et les antiépileptiques;etc.

Les psychoanaleptiques ou excitants psychiques, accélèrant l'activité du système nerveux, comprennent :

  • les stimulants de la vigilance (amphétamines) ;
  • les stimulants de l'humeur (antidépresseurs) ;
  • les stimulants divers tels que le khat et la caféine ;

Les psychodysleptiques ou perturbateurs psychiques, perturbant l'activité du système nerveux, comprennent :

  • les stupéfiants (morphine, héroïne, opium) ;
  • l'alcool et ses dérivés; etc.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Classification_des_psychotropes

Exemples concrets

Les effets de la morphine sur la douleur?

  • Qu'est-ce que la morphine?

La morphine est une molécule utilisée comme médicament contre la douleur (analgésique).
On considère que la morphine agit sur le système nerveux central par saturation des récepteurs aux opiacés impliqués dans le phénomène de perception de la douleur. La morphine remplace l'endomorphine, neuromédiateur analgésique naturellement produit par notre organisme, produit en quantité insuffisante en cas de douleurs fortes. Peu à peu les récepteurs deviennent spécifiques à la morphine et induisent une dépendance.

  • Quels sont ses effets secondaires?

La morphine possède de nombreux effets secondaires dont les plus fréquents sont la constipation, la somnolence, les nausées et vomissements. En cas d'administration sur une longue période, somnolence, nausées et vomissements disparaissent, la constipation ne régresse pas spontanément et doit être traitée.

  • Entraîne-t-elle une dépendance?

Sous contrôle médical, la prescription stipule des prises à heure fixe et contrôlées qui permettent la prise avant la réapparition de la douleur afin d'éviter toute association entre médication et soulagement immédiat ainsi qu'un arrêt progressif permettant d'éviter le syndrome de sevrage. Dans un cadre médical, la prescription de morphine n'entraîne de toxicomanie que dans 4 cas pour 10000. Mais dans certains contextes précis hors du contexte médical, une consommation régulière de morphine est susceptible de provoquer une dépendance psychologique et physique. La tolérance s'acquiert rapidement, nécessitant une augmentation des doses pour ressentir les mêmes effets et éviter les symptômes de sevrage. Parmi ces derniers, qui peuvent se manifester quatre ou cinq heures après la dernière dose jusqu'à sept à dix jours - avec une réaction plus intense entre 36 et 72 heures - on retrouve de l'anxiété, de l'insomnie, des frissons, des spasmes musculaires, des sueurs abondantes, de la diarrhée, de l' irritabilité, de la douleur et de l'hypertension. Il faut au moins six mois avant que les symptômes de sevrage ne disparaissent complètement.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Morphine
http://www.etape.qc.ca/drogues/morphine.htm
http://www.servicevie.com/02sante/sante_ados/Ados16072001/morphine.html
http://users.skynet.be/toxicomanie/sevrage.htm

La dépression et les antidépresseurs

Qu'est-ce qu’une depression?
La dépression est une maladie psychique.

La maniaco-dépression (aussi appelée trouble bipolaire) est une maladie qui comporte deux phases : la phase maniaque et la phase dépressive. Lors de l'accès maniaque, la personne est hyperactive. Elle peut engager des dépenses inconsidérées, avoir des propos et des attitudes farfelus et autres troubles comportementaux. Lors de l'épisode dépressif, la personne au contraire, présente des signes de très grande dépression. Entre ces deux phases, la personne retrouve un état normal. Le danger de cette maladie est le risque de suicide.

Quelles sont les causes d’une dépression ?
La dépression résulte d'un dysfonctionnement chimique du systhème nerveux. Celui-ci peut avoir différentes origines :

  • Génétique : il peut être héréditaire dans la famille
  • Facteurs psychologiques et sociaux : deuil, perte de travail, difficultés financières ou relationnelles importantes.

etc...

Qu’est ce qu’un antidépresseur ?
Il existe de nombreuses molécules qu’on peut qualifier d’antidépresseurs. Les antidépresseurs traitent la dépression en restaurant des quantités normales des neurotransmetteurs dans les différentes régions cérébrales.

Quels sont les différents types d’antidépresseurs ?
Les antidépresseurs sont classés selon leur structure moléculaire et leur mode d’action. Il y a trois familles principales :

  • les inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO),
  • les tricycliques
  • les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS).

On compte aussi un certain nombre de nouveaux médicaments qui sont uniques dans leurs mécanismes d’action et que l’on appelle antidépresseurs atypiques. Enfin, le lithium est beaucoup utilisé pour traiter les troubles bipolaires.

Comment agissent ces antidépresseurs ?
Les antidépresseurs agissent à différents niveaux, en provocant la libération des neuromédiateurs, en empêchant leur destruction ou en prenant leur place sur les récepteurs post-synaptiques, du fait de leur ressemblance chimique. Dans tous les cas, ils compensent le déséquilibre chimique présent au cours de la dépression.

  • Les inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO)(cf Annexe 2) :

Les monoamines (ex: sérotonine, noradrénaline etc.) sont des neurotransmetteurs impliqués entre autre dans le contrôle de l'humeur. Leur déficit peut entraîner un état dépressif. La monoamine oxydase est une enzyme qui métabolise ces neurotransmetteurs. Les inhibiteurs de la monoamine oxydase, comme leur nom l'implique, vont bloquer cette enzyme, permettant ainsi à une plus grande quantité de sérotonine et de noradrénaline de demeurer disponible.
A cause de leurs effets secondaires les IMAO sont rarement utilisés aujourd’hui.

  • Les tricycliques:

Les tricycliques tiennent leur nom des trois anneaux de leur structure chimique. Ils agissent principalement en bloquant les pompes à recapture des synapses sérotoninergiques et noradrénergiques. Grâce à cela, la quantité de sérotonine ou de noradrénaline dans la fente synaptique augmente, ce qui permet d’améliorer l’humeur de la personne. Ces antidépresseurs ont eux aussi de multiples effets secondaires qui leur font parfois préférer des substances plus modernes comme les ISRS.

  • Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS):

Ce sont les antidépresseurs les plus modernes. Comme leur nom l'indique, les ISRS diminuent la recapture de la sérotonine dans le neurone pré-synaptique. Ce qui permet, comme dans le cas précédent, d’augmenter la quantité en sérotonine dans la fente synaptique, ce qui améliore l’humeur de la personne.

animation interessante: http://www.lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_08/i_08_m/i_08_m_dep/Lithium.swf

Sources :
http://www.dictionnaire-biologie.com/biologie/definition_95.html
http://www3.sympatico.ca/njacob/depression.htm
http://www.lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_08/i_08_m/i_08_m_dep/i_08_m_dep.html#2
http://www.dictionnaire-biologie.com/biologie/definition2_95.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Trouble_bipolaire

Les amphétamines

  • Quelle est la différence entre une amphétamine et une métamphétamine?

Sur le plan chimique, ces deux stupéfiants ont presque la même compositions chimiques(cf image). La différence réside au niveau de leur effets. L'effet des métamphétamine sur le SNC dure plus longtemps. Les deux ont un haut potentiel de dépendance et appartienent à la catégorie des stimulants( Elles stimulent le système nerveux sympatique).

  • Qu'est-ce qu'une ampétamine

Les amphétamine sont des médicament stimulant.Elles sont utilisées par exemple: comme coupe faim,comme traitemnet de l'hyperactivité, mais aussi comme stimulant du système nerveux central.Elle est composée de α-méthyl-phényléthanamine (d'où a-m-phe-eth-amine = amphétamine).L'organisme peut développer une certaine dépendance après une fréquence d'utilisation élevée. Les métamphétamines se présente aussi sous forme de crisatux. Les métamphétamines restent volatiles et garde ses propriétés psycho-actives.

  • Effet à court terme

Les métamphétamine sont plus rapidement absorbées par le cerveau. L’effet chez le consommateur variera en fonction de la quantité absorbée et du mode d’administration, pouvant atteindre jusqu’à 12 heures(cf lien). Elle donne l'impression dêtre invincible, d'être le plus fort. Après une prise, tout semble être parfait(faculté intelectuelle épanoui, jugement rapide, compréhensions plus sures...) et supprime la fatigue. Une dose de "crystal ice"provoque: perte d'apétit, hausse de la pression sanguine, du rythme cardiaque et respiratoire, une dilatation des bronches,...La métamphétamine accélère le fonctionnement du corps et du cerveau.

  • Effet à long terme

Un usage régulier peut entraîner une action hallucinogène quand l'organisme est habitué à la fonction excitante du produit. Lorsqu'il y à dépendance, les effets rechercher au départ(supprimer la fatigue...) sont inversé chez le sujet si la prise n'est pas renouvelée. Par exemple:Le besoin de sommeil devient incoercible, le sujet devient irritable et hyperactif...

  • Dépendance

"L’utilisation chronique de la méthamphétamine peut causer de l’insomnie et une dépression extrême. Elle peut mener à des psychoses ressemblant à la schizophrénie; des comportements violents et paranoïaques, des modèles de comportement répétitifs et des hallucinations."La dépendance aux métamphétamines est semblable à celle de la cocaïne. L’usage chronique peut causer des dommages aux terminaisons des cellules du cerveau, les neutrons de dopamine s’épuisent et se détériorent. A long terme, le sujet peut développer une accoutumance et donc s'administer des surdoses. La prise prolongée des métamphétamines peut provoquer la mort(rupture d'un vaisseau dans le cerveau, convulsions épileptiformes...)

  • Sevrage

Des traitements pharmaceutiques n'ont pas été découvert mais il existe un traitement psychologique que l'on nomme: intervention cognitivo-comportementale. Cette mesure vise à aider les gens à gérer leur stress, mais aussi à voir les choses differemment. En général, lorsque les gens arrêtent de consommer la méthamphétamine, ils vont ressentir des effets contraires de ceux de la drogue. Après un sevrage apparaissent des syptômes physiques(5jour): fatigue extrême, bouche sèche, anxiété, paranoïa ou des symptômes émotionels(des emaines et des mois): dépression, baisse du niveau d'énergie...

Le THC: effets, utilité,sevrage

Le THC (Tétrahydrocannabinol) est obtenu à partir de la plante "Cannabis sativa" qui pousse sous presque tous les climats.Le seul usage médical accepté est dans le cadre du traitement de nausées et de vomissements liés à la chimiothérapie anticancéreuse ou bien pour les sidiéens en phase finale.

Effets à court terme:lorsque le cannabis est fumé, ses effets sont ressentis en quelques minutes et durent de deux à quatre heures; le consommateur peut se sentir amorti et abattu pendant un certain temps par la suite.La concentration et la mémoire à court terme sont grandement altérées. La personne se sent calme,relaxée,volubile.L'appétit s'accroît. D'autres ont des hallucinations lorsqu'elles prennent une dose importante.Parmi les effets physiques,notons une altération de la coordination et du sens de l'équilibre,un rythme cardiaque accéléré,une rougeur des yeux,une sécheresse de la bouche et de la gorge,un sentiment de somnolence.Des doses normales influencent les aptitudes motrices, surtout en combinaison avec l'alcool.

Effets à long terme: Il peut y avoir une perte de la motivation et de l'intérêt, ainsi que des difficultés sur le plan de la mémoire et de la concentration. Ces problèmes ont tendance à disparaître lorsque l'on en consomme moins. Le système respiratoire est endommagé par le fait de fumer:une simple cigarette de haschisch contient plus de goudron qu'une cigarette forte. Il y a plus d'agents cancérigènes dans le cannabis que dans un cigarette.

Lorsqu'une personne en prend régulièrement ou beaucoup, il peut se produire une dépendance psychologique et physique à l'égard du cannabis. Les symptômes liés au sevrage comprennent l'angoisse, la nervosité, l'insomnie, des sueurs ainsi qu'une perte d'appétit.


http://www.lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_03/i_03_m/i_03_m_par/i_03_m_par_cannabis.html#drogues
http://www.etape.qc.ca/drogues/cannabis.htm
http://www.servicevie.com/02SANTE/Sante_ados/Ados10092001/THC.html