« Visualisation des données avec ggplot2 » : différence entre les versions

De EduTech Wiki
Aller à la navigation Aller à la recherche
Ligne 64 : Ligne 64 :
*: Ce type d'image est composé de pixels individuel, dont la couleur de chaque pixel détermine l'affichage globale de l'image. Dans ce contexte, ggplot2 s'occupe de déterminer comment ''colorer'' les pixels qui font partie de la représentation visuelle et de les mettre à disposition à travers une image matricielle, dont les extensions les plus fréquentes sont <code>.png</code> ou <code>.jpg</code>.
*: Ce type d'image est composé de pixels individuel, dont la couleur de chaque pixel détermine l'affichage globale de l'image. Dans ce contexte, ggplot2 s'occupe de déterminer comment ''colorer'' les pixels qui font partie de la représentation visuelle et de les mettre à disposition à travers une image matricielle, dont les extensions les plus fréquentes sont <code>.png</code> ou <code>.jpg</code>.
* Une '''[[image vectorielle]]''' ou '''dessin vectoriel'''
* Une '''[[image vectorielle]]''' ou '''dessin vectoriel'''
*: Ce type de dessin est déterminé à travers de formules mathématiques qui déterminent l'affichage de patterns qui compose le dessin. Dans ce contexte, ggplot2 s'occupe de déterminer les formules qui représentent les différents éléments qui composent le graphique et les mettre à disposition à travers une image vectorielle, dont le format le plus utilisé est [[SVG]], avec extension <code>.svg</code>.
*: Ce type de graphique est déterminé à travers de formules mathématiques qui déterminent l'affichage de patterns qui compose le dessin. Dans ce contexte, ggplot2 s'occupe de déterminer les formules qui représentent les différents éléments qui composent le graphique et les mettre à disposition à travers une image vectorielle, dont le format le plus utilisé est [[SVG]], avec extension <code>.svg</code>.
* Une '''animation'''
* Une '''animation'''
*: Une animation est créé à travers la succession de différents images qui varient progressivement l'une de l'autre afin de provoquer dans le système visuel l'illusion du mouvement. ggplot2 ne propose pas ''out of the box'' la possibilité de créer des représentations graphiques animées, mais il existe des extensions pour animer un graphique créé avec ggplot2. Dans ce contexte, ggplot2 plus l'extension s'occupe de déterminer les images à passer en succession pour déterminer l'effet d'animation. Il existe plusieurs formats pour afficher une animation. Pour les images, le format <code>.gif</code> est l'un des plus utilisés. Si non, il existe la possibilité de créer une vidéo à partir d'une animation. Une description technique d'une animation est disponible dans la page [[interactivité avec JavaScript]]. Même s'il s'agit d'un langage différent, les concepts techniques sont les mêmes.
*: Une animation est créé à travers la succession de différents images qui varient progressivement l'une de l'autre afin de provoquer dans le système visuel l'illusion du mouvement. ggplot2 ne propose pas ''out of the box'' la possibilité de créer des représentations graphiques animées, mais il existe des extensions pour animer un graphique créé avec ggplot2. Dans ce contexte, ggplot2 plus l'extension s'occupe de déterminer les images à passer en succession pour déterminer l'effet d'animation. Il existe plusieurs formats pour afficher une animation. Pour les images, le format <code>.gif</code> est l'un des plus utilisés. Si non, il existe la possibilité de créer une vidéo à partir d'une animation. Une description technique d'une animation est disponible dans la page [[interactivité avec JavaScript]]. Même s'il s'agit d'un langage différent, les concepts techniques sont les mêmes.

Version du 13 mars 2020 à 14:54

Cet article est en construction: un auteur est en train de le modifier.

En principe, le ou les auteurs en question devraient bientôt présenter une meilleure version.



Introduction

ggplot2 est un paquet de R très utilisé pour la création de représentations visuelles pour différentes finalités (e.g. Data Science, journalisme, gouvernements, etc.). Le paquet est basé sur une grammaire des graphiques qui décompose les différents éléments d'une représentation visuelle afin de pouvoir les déterminer en fonction des données à véhiculer. Grâce à ce système, il est possible de créer des graphiques de manière flexible et adaptée aux intentions spécifiques de chaque représentation.

ggplot2 est un paquet qui existe depuis plusieurs années et autour duquel il existe un vaste nombre de ressources et extensions pour des finalités spécifiques. Nous proposons dans cet article quelques exemples que nous analyserons afin d'illustrer les principes computationnelles à la base du fonctionnement de ggplot2 dans la philosophie des ressources en lien avec la pensée computationnelle avec R. Cet article complémente de manière plus technique la page :

Prérequis

Cet article se réfère en principe aux ressources qui composent pensée computationnelle avec R. Une connaissance de base sur le fonctionnement d'un langage de programmation, notamment en relation avec l'utilisation de fonction, est nécessaire. Nous conseillons également l'utilisation de RStudio pour répliquer les exemples de code dans l'article, même si tout environnement basé sur R est suffisant.

Installation

ggplot2 est l'un des paquets qui composent l'écosystème Tidyverse. Il peut donc être installé deux deux manières :

  • Paquet individuel
  • Paquet global Tidyverse

Paquet ggplot2 individuel

Pour installer seulement le paquet ggplot2, la commande est la suivante :

# Installation individuelle
install.packages("ggplot2")

Pour utiliser le paquet il faudra à ce moment le charger :

library(ggplot2)

Paquet global Tidyverse

Si vous installez le paquet global Tidyverse, ggplot2 est installé automatiquement.

# Installation de Tidyverse
install.packages("tidyverse")

L'installation de l'écosystème Tidyverse est conseillé, car ggplot2 peut s'intégrer facilement avec d'autres manipulations sur les données comme selection, filtrage, agrégation, etc.

Pour utiliser le paquet vous pouvez à ce moment choisir si :

  • Charger seulement ggplot2
    library(ggplot2)
    
  • Charger tous les paquets de Tidyverse
    library(tidyverse)
    

Voir Introduction à Tidyverse pour plus de détails.

Anatomie computationnelle d'un graphique

Au niveau computationnel, un graphique est le résultat de la combinaison entre données d'Input et instructions qui s'occupent de déterminer les détails spécifique de l'Output. En général, le Output est représenté par :

  • Une image matricielle
    Ce type d'image est composé de pixels individuel, dont la couleur de chaque pixel détermine l'affichage globale de l'image. Dans ce contexte, ggplot2 s'occupe de déterminer comment colorer les pixels qui font partie de la représentation visuelle et de les mettre à disposition à travers une image matricielle, dont les extensions les plus fréquentes sont .png ou .jpg.
  • Une image vectorielle ou dessin vectoriel
    Ce type de graphique est déterminé à travers de formules mathématiques qui déterminent l'affichage de patterns qui compose le dessin. Dans ce contexte, ggplot2 s'occupe de déterminer les formules qui représentent les différents éléments qui composent le graphique et les mettre à disposition à travers une image vectorielle, dont le format le plus utilisé est SVG, avec extension .svg.
  • Une animation
    Une animation est créé à travers la succession de différents images qui varient progressivement l'une de l'autre afin de provoquer dans le système visuel l'illusion du mouvement. ggplot2 ne propose pas out of the box la possibilité de créer des représentations graphiques animées, mais il existe des extensions pour animer un graphique créé avec ggplot2. Dans ce contexte, ggplot2 plus l'extension s'occupe de déterminer les images à passer en succession pour déterminer l'effet d'animation. Il existe plusieurs formats pour afficher une animation. Pour les images, le format .gif est l'un des plus utilisés. Si non, il existe la possibilité de créer une vidéo à partir d'une animation. Une description technique d'une animation est disponible dans la page interactivité avec JavaScript. Même s'il s'agit d'un langage différent, les concepts techniques sont les mêmes.
  • Une représentation visuelle interactive
    Type de représentation qui permet aux utilisateurs de modifier l'affichage en fonction de leurs actions. Comme pour les animations, ggplot2 ne propose pas cette fonctionnalité out of the box, mais il existe encore une fois des extensions ou paquets externes qui permet de rendre interactif un graphique créé avec ggplot2. Dans ce contexte, gpplot2 et l'extension s'occupent non seulement de générer les éléments visuels, mais également d'intercepter et répondre aux interactions de l'utilisateur (cliquer, survoler avec la souris, ...). Les représentations visuelles interactives sont en général rendues disponibles à travers des pages web, donc avec du HTML5, CSS et JavaScript. La transposition se fait en général automatiquement, donc une connaissance de ces éléments n'est pas nécessaire. Une description technique de l'interactivité est disponible dans la page Interactivité avec JavaScript. Le langage est différent, mais les concepts restent les mêmes.

Sauvegarder un graphique

ggplot2 est particulièrement indiqué dans le cadre de la génération automatique de document (voir Introduction à Rmarkdown). Néanmoins, il est également possible de sauvegarder le output des graphes en différents formats matriciels (.png, .jpg, .pdf, ...) ou vectoriels. Le format vectoriel SVG, notamment, permet éventuellement de modifier ultérieurement le graphique, par exemple dans le contexte de la physicalisation de données.

Il existe deux manières différentes pour sauvegarder une représentation visuelle : manuellement, ou - idéalement - directement à travers le code, donc automatiquement.

Sauvegarde manuelle

La manière la plus simple pour sauvegarder un graphique manuellement est à travers le tab Plot de l'interface de RStudio qui permet de sauvegarder toutes les représentations visuelles, non seulement celles créées avec ggplot2. Le bouton Export permet de :

  1. Sauvegarder le graphique en tant que image en plusieurs formats
  2. Sauvegarder le graphique en tant que PDF
  3. Copier le graphique pour pouvoir le coller directement dans un logiciel de traitement de texte ou de présentation

Si on choisit d'exporter le graphique en tant que image, une nouvelle fenêtre modale s'affiche à l'écran :

Exporter un graphique à travers l'interface de RStudio

À travers cette fenêtre modale on peut choisir :

  • Le format de l'image (e.g. .png, .jpg, .svg, ...)
  • Le dossier dans lequel sauvegarder le fichier
  • Le nom à donner au fichier
  • Hauteur et largeur de l'image
La sauvegarde manuelle peut être utile pour exporter rapidement des graphiques d'exemple, mais dans la plupart des cas, c'est mieux d'adopter la bonne pratique de la sauvegarde automatisée.

Sauvegarde automatisée

La sauvegarde automatisée d'un graphique consiste à écrire une instruction à travers le code qui sauvegarde la représentation visuelle dans un fichier. Ce fichier sera automatiquement mise à jour à chaque exécution du code et par conséquent le fichier va refléter toujours la toute dernière version du graphique (e.g. changement de couleurs, titres des axes, thème, ...), sans avoir à la sauvegarder manuellement à chaque modification.

La sauvegarde de représentations graphiques créés avec ggplot2 se fait à travers la fonction ggsave(). Cette fonction sauvegarde une représentation graphique par rapport au dossier de travail (i.e. working directory) actuel de R :

  • Si vous utilisez un projet RStudio, la working directory est la racine du projet (voir également Premier projet avec RStudio)
  • Si vous utilisez RStudio, mais non un projet, vous pouvez voir votre working directory affichée en haut du panneau de la Console
  • Dans tous le cas, vous pouvez connaître votre working directory avec la commande getwd()

Pour changer la working directory, nous conseillons à des utilisateurs novices de R de créer un projet en RStudio.

Une fois contrôlé votre dossier de travail, vous pouvez utiliser la fonction ggsave() de différentes manières. Pour les illustrer, nous allons d'abord fournir un simple code pour créer des données simulées à utiliser pour un graphique :

 1 library(ggplot2)
 2 
 3 # Simulation de données sur les heures de lecture livre papier vs. e-book
 4 sim_data <- tibble(
 5   condition = sample(c("book", "e-book"), size = 200, replace = TRUE),
 6   hours_reading = rnorm(200, mean = 100, sd = 15)
 7 )
 8 
 9 # Créer un graphique qui compare les données groupées par condition et l'associer à une référence symbolique
10 compare_graphique <- ggplot(sim_data, aes(x = condition, y = hours_reading, color = condition)) +
11   geom_jitter(alpha = 0.3) +
12   labs(
13     x = NULL,
14     y = "Heures passées à lire"
15   ) +
16   theme_bw() +
17   theme(
18     legend.position = "none"
19   )

Une fois le graphique disponible, la fonction ggsave() peut être configurée à travers un nombre variable de paramètres, dont les plus importants sont :

  • filename : nom du fichier à donner
  • plot : quelle représentation graphique sauvegarder

Dans notre cas, donc, on peut sauvegarder notre graphique de la manière suivante :

ggsave(filename = "book-vs-ebook.png", plot = compare_graphique)

Ce code sauvegarde le fichier sous le nom de book-vs-ebook.png, donc en format matricielle. Si on avait utilisé book-vs-ebook.svg, on aurait sauvegardé en format vectorielle. La première fois que vous sauvegardez en format SVG, il est probable que vous devez installer un paquet externe.

Le seule paramètre qui est toujours obligatoire est le nom du fichier filename = avec lequel sauvegarder le graphique. Le nom du fichier peut se composer :

  • Seulement du nom du fichier et de l'extension, par exemple compare_book_vs_ebook.png ou compare_book_vs_ebook.svg. Dans ce cas, le fichier sera sauvegardé au même niveau de la working directory actuelle. L'extension choisi va d'ailleurs déterminer dans quel format sauvegarder l'image
  • Ajouter un chemin relatif (ou absolu, mais cette option est déconseillée) avant le nom du fichier et l'extension, par exemple figures/compare_book_vs_ebook.png. Dans ce cas, le sous-dossier figures doit être déjà disponible dans la working directory actuelle.
    • En alternative au nom composé du fichier, vous pouvez aussi utiliser le paramètre path. À ce moment, vous explicitez seulement le nom du fichier dans filename :
      ggsave(
        filename = "compare_book_vs_ebook.png", 
        plot = compare_graphique, 
        path = "figures"
      )
      

D'autres paramètres de la sauvegarde peuvent être définit, par exemple la largeur et l'hauteur, ainsi que l'unité de référence :

ggsave(
  filename = "book-vs-ebook_16_9.png", 
  plot = compare_graphique,
  width = 16,
  height = 9,
  units = "cm"
)

À noter que vous pouvez parfois lire dans la documentation ou des tutoriels une version minimaliste de la fonction qui dans notre cas serait similaire à celle-ci :

ggsave("book-vs-ebook.png")

Comme vous pouvez le noter, cette invocation de la fonction n'utilise pas le nom du paramètre filename. En plus, la référence compare_graphique à laquelle nous avons associé notre graphique n’apparaît nul part. Ceci s'explique par le fait que, sans aucune référence explicite avec le paramètre plot =, la fonction ggsave() sauvegarde le dernier objet disponible créé avec ggplot(), qui est accessible à travers la fonction last_plot(). Cette opération marche même si le graphique n'a pas été associé à une référence symbolique. Mais pour faciliter la lecture du code, nous conseillons d'indiquer explicitement quel plot la fonction est en train de sauvegarder.