« Les différences entre l'image statique et l'animation quant à l'apprentissage » : différence entre les versions

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<p>Comme le pensent Bétrancourt, Bauer-Morison & Tversky (p. 152) : "''sur le fond, l'animation devrait être le moyen le plus naturel pour communiquer le concept de changement dans le temps, de même que l'espace dans les graphiques est le moyen le plus naturel de transmettre des relations spatiales''"; utilisant le conditionnel de l'infinitif à bon escient, puisque plus loin elles poursuivent par : "''lorsque l'animation se montre plus efficace qu'une instruction statique, c'est donc dû à l'information supplémentaire qu'elle transmet, plutôt qu’à la mise en mouvement de cette information''". Comme on le voit ici, les études comparant l'efficacité instructionnelle de l'animation et de l'image statique peuvent donc venir relativiser des conclusions relatives aux traitements sémiocognitifs respectifs à ces deux formes pédagogiques, qui s'imposent logiquement de prime abord à la raison.</p>
<p>Comme le pensent Bétrancourt, Bauer-Morison & Tversky (p. 152) : "''sur le fond, l'animation devrait être le moyen le plus naturel pour communiquer le concept de changement dans le temps, de même que l'espace dans les graphiques est le moyen le plus naturel de transmettre des relations spatiales''"; utilisant le conditionnel de l'infinitif à bon escient, puisque plus loin elles poursuivent par : "''lorsque l'animation se montre plus efficace qu'une instruction statique, c'est donc dû à l'information supplémentaire qu'elle transmet, plutôt qu’à la mise en mouvement de cette information''". Comme on le voit ici, les études comparant l'efficacité instructionnelle de l'animation et de l'image statique peuvent donc venir relativiser des conclusions relatives aux traitements sémiocognitifs respectifs à ces deux formes pédagogiques, qui s'imposent logiquement de prime abord à la raison.</p>
<p>Il devient donc pertinent de mentionner Höffler & Leutner (2007), qui ont justement procédé à une méta-analyse sur 26 études départageant les animations des images statiques, quant à leur efficacité par rapport à l'apprentissage.
<p>Il devient donc pertinent de mentionner Höffler & Leutner (2007), qui ont justement procédé à une méta-analyse sur 26 études départageant les animations des images statiques, quant à leur efficacité par rapport à l'apprentissage.
Au niveau global la taille d'effet mène à conclure une supériorité d'efficacité de l'animation sur l'image statique au niveau des performances d'apprentissages. Puis plusieurs variables modératrices augmentant ou diminuant la dimension d'effet se sont révélées :
Globalement une taille d'effet de moyenne importance mène à conclure une supériorité d'efficacité de l'animation sur l'image statique au niveau des performances d'apprentissages. Puis plusieurs variables modératrices augmentant ou diminuant la dimension d'effet se sont révélées :
* '''concernant la variable modératrice "role of animation"'''; les animations ayant une fonction de représentation (représentant fidèlement les contenus à apprendre) sont nettement supérieures aux images statiques ayant une fonction similaire. Par contre les animations à fonction de décoration ("faire joli") sont moins efficaces que les images statiques de même fonction. Les auteurs expliquent cela, par le fait que ces premières distraient inutilement l'apprenant et le surchargent cognitivement.     
* '''concernant la variable modératrice "role of animation"'''; les animations ayant une fonction de représentation (représentant fidèlement les contenus à apprendre) sont nettement supérieures aux images statiques ayant une fonction similaire. Par contre les animations à fonction de décoration ("faire joli") sont moins efficaces que les images statiques de même fonction. Les auteurs expliquent cela, par le fait que ces premières distraient inutilement l'apprenant et le surchargent cognitivement.     
* '''Concernant la variable modératrice "type of requested knowledage"'''; les animations se révèlent plus efficaces que les images statiques pour des apprentissages impliquant des savoirs moteurs-procéduraux, alors que leur taille d'effet est moins forte pour des apprentissages impliquant la résolution de problèmes ou des connaissances déclaratives.   
* '''Concernant la variable modératrice "type of requested knowledage"'''; les animations se révèlent plus efficaces que les images statiques pour des apprentissages impliquant des savoirs moteurs-procéduraux, alors que leur taille d'effet est moins forte pour des apprentissages impliquant la résolution de problèmes ou des connaissances déclaratives.   

Version du 14 février 2011 à 11:06



INTRODUCTION

Le web regorge actuellement d’une multitude d’animations. Elles sont produites dans un but d’amusement, d’esthétisme ou d’instruction. Les avis sont partagés quant à leur supériorité instructionnelle sur l'image statique. Or, l’objectif du présent rapport est justement de décrire ce que sont l'animation et l'image statique, pour pouvoir les comparer, donc examiner leurs différences et similitudes ; et entre autres discuter si les premières sont plus efficaces pédagogiquement que les secondes.

HISTOIRE ET CONTEXTE

Dès les débuts de l’humanité, l'homme utilisait l'image pour communiquer : dessins, peintures, motifs gravés ou taillés. L’avènement de l’imprimerie a accéléré le mouvement et maitenant au XXIème siècle les images statiques se sont mêmes banalisées dans les écoles. L’informatique et le Web ont permis au plus grand nombre d’utilisateurs d’en produire eux-mêmes et de les échanger. Quant aux animations, leurs origines se situent principalement au XIXème siècle avec l’invention du cinéma. Le principe est de présenter aux sujets des suites d’images statiques lui donnant une illusion de mouvements. Au XXIème siècle, la révolution numérique a amplifié exponentiellement la "consommation" domestique d’animations. Pourtant, au niveau de l’enseignement, les animations ne se sont pas totalement banalisées. Même si beaucoup de pédagogues croient à la supériorité ces premières; bien d'autres pédagogues privilégient l’image statique pour la compréhension et la mémorisation d’informations. Les avis sont donc partagés, d’où la pertinence de comparer ces deux formats d’enseignements.

DEFINITIONS ET CONCEPTS

L'image statique

Petite parenthèse nécessaire, dans ce rapport, le terme « graphique » est quelque fois utilisé à la place du terme « image » pour des raisons de renvoi fidèle à quelques articles scientifiques. Une telle substitution n’est pas erronée, dans la mesure où le premier terme est inclut dans le second, si l’on se réfère à Duval et Peraya (p. 1), qui considèrent génériquement "l’image" comme : "la gamme de toutes les représentations que l’on peut opposer au langage, ou que l’on met en parallèle avec un texte ou une autre explication verbale".

Il peut donc exister comme on le voit une multitude d'images. Or, d’un point de vue sémiotique, les auteurs précédents avancent justement une classification pertinente des images, selon leur degré d'iconicité:

  • les « images enregistrées », de nature iconique. Leur production dépend essentiellement d’instruments techniques (ex. une photographie prise par le biais d’un appareil photo).
  • Les « images dessinées », de nature iconique. Leur production dépend de règles de composition sémiotique (ex. illustrations, caricatures, croquis, bandes dessinées, etc.).
  • Les « images construites » de nature non iconiques, dépendant de règles de composition sémiotique (graphes, graphiques cartésiens, schémas, figures géométriques, etc.).

Cette classification s'accorde à cette autre de Betrancourt, Bauer-Morrison & Tversky (2001) qui dénotent deux types de graphiques statiques:

  • "les graphiques représentationnels" représentant des objets concrets dans l'espace.
  • "les graphiques non représentationnels" qui permettent de visualiser de l’abstrait, pouvant contenir toutefois des métaphores spatiales et la métonymie. Ainsi par exemple, la proximité spatiale entre deux concepts A et B dans un graphique signifiera un lien de causalité entre eux.

L'animation

Classificationdedifférents types d'animations en fonction des différents typesd'imagesstatiques qui les composent : Duval et Peraya

Pour Duval et Peraya, c'est le principe de transformation qui caractérise l'animation. Le but est de présenter à l'apprenant une succession d'états, c'est-à-dire d'images statiques. Dans le schéma de droite, ces mêmes auteurs classifient pertinemment les animations suivant le degré d'iconicité des images statiques qui les composent :

  • tout d’abord, il y a des animations composées de séquences d’images, à caractère discret et non continu. Ces images sont soit illustrées, donc de nature iconique; ou alors construites, donc à caractère non-iconique.
  • D’autre part, il y a les animations par flux d’images continu. Une première sous-catégorie est celle des animations produites par le bais de montages. Dans ce cas, elles sont soit composées d’images enregistrées ou soit d’images dessinées. Les premières présentant un degré d'iconicité plus élevé que les secondes. Sinon, deuxièmement, on trouve la sous-catégorie des animations distribuées en synchronie et composées d’images enregistrées sans interruption, toujours de nature iconique. Enfin, troisièmement, il y a la catégorie d'animations composées d’images construites, de nature non-iconique et produites uniquement par logiciel.

DIFFÉRENCES ET SIMILITUDES ENTRE L'IMAGE STATIQUE ET L'ANIMATION

Il s'agit de clarifier deux points avant de commencer les comparaisons. Premièrement, Bétrancourt, Bauer-Morison & Tversky (), notent que l'interactivité est un facteur d'effet à part entière, se différenciant de l'animation et influençant son efficacité. C'est pourquoi, l'objectif du présent rapport sera seulement de comparer l'animation non-interactive à l'image statique. Deuxièmement, pour aborder les différences entre ces deux objets d'étude, il est également pertinent d'aborder leurs similitudes. C'est ce qui sera fait.

Du point de vue sémiotique, comme le dénotent Peraya et Duval, les images statiques et les animations sont composées de matériaux à degrés iconiques identiques : on trouve soit des animations composées d'images dessinées, soit alors des animations composées d'images enregistrées, ou sinon des animations composées d'images construites. Il n'est donc pas judicieux d'opposer absolument ces deux formes pédagogiques.

Par contre, pour ces mêmes auteurs, les animations sont à différencier des images statiques, parce qu'elles sont plus adaptées que les secondes pour montrer des transformations prenant :

  • soit une signification de mouvement (ex. déplacement d'un mobile, gestes locomoteurs...),
  • soit une signification d'évolution (ex. croissance, décroissance...)
  • soit le sens d'un processus en train de se produire
  • soit la signification d'un changement (ex. déformation, métamorphose...), etc..

Comme le pensent Bétrancourt, Bauer-Morison & Tversky (p. 152) : "sur le fond, l'animation devrait être le moyen le plus naturel pour communiquer le concept de changement dans le temps, de même que l'espace dans les graphiques est le moyen le plus naturel de transmettre des relations spatiales"; utilisant le conditionnel de l'infinitif à bon escient, puisque plus loin elles poursuivent par : "lorsque l'animation se montre plus efficace qu'une instruction statique, c'est donc dû à l'information supplémentaire qu'elle transmet, plutôt qu’à la mise en mouvement de cette information". Comme on le voit ici, les études comparant l'efficacité instructionnelle de l'animation et de l'image statique peuvent donc venir relativiser des conclusions relatives aux traitements sémiocognitifs respectifs à ces deux formes pédagogiques, qui s'imposent logiquement de prime abord à la raison.

Il devient donc pertinent de mentionner Höffler & Leutner (2007), qui ont justement procédé à une méta-analyse sur 26 études départageant les animations des images statiques, quant à leur efficacité par rapport à l'apprentissage. Globalement une taille d'effet de moyenne importance mène à conclure une supériorité d'efficacité de l'animation sur l'image statique au niveau des performances d'apprentissages. Puis plusieurs variables modératrices augmentant ou diminuant la dimension d'effet se sont révélées :

  • concernant la variable modératrice "role of animation"; les animations ayant une fonction de représentation (représentant fidèlement les contenus à apprendre) sont nettement supérieures aux images statiques ayant une fonction similaire. Par contre les animations à fonction de décoration ("faire joli") sont moins efficaces que les images statiques de même fonction. Les auteurs expliquent cela, par le fait que ces premières distraient inutilement l'apprenant et le surchargent cognitivement.
  • Concernant la variable modératrice "type of requested knowledage"; les animations se révèlent plus efficaces que les images statiques pour des apprentissages impliquant des savoirs moteurs-procéduraux, alors que leur taille d'effet est moins forte pour des apprentissages impliquant la résolution de problèmes ou des connaissances déclaratives.
  • Concernant la variable modératrice "type of animation"; les animations basées sur la vidéo, donc à haut degré de réalisme, se révèlent plus efficaces que les animations produites par ordinateur, si on compare ces deux types d'animations aux images statiques.
  • Concernant la variable modératrice "level of realism"; la vidéo s'avère plus efficace que l'image statique quand elle représente avec fort réalisme l'objet d'apprentissage. En effet, le niveau "photo-realistic" s'avère bien plus efficace que le niveau "schematic", si on compare ces deux types d'animations aux images statiques.
  • Concernant la variable modératrice "annoting text"; les résultats révèlent que l'animation couplée au texte s'avère plus efficace que l'image statique couplée au texte.
  • Concernant la variable modératrice "signaling cues in static picture"; l'animation est supérieure aux images statiques sans indices de signalisation (ex. une flèche), la taille d'effet liée à l'efficacité est plus faible par rapport à celles en comportant.
  • Concernant la variable modératrice "instructional domain"; les auteurs observent une assez grande taille d'effet marquant la supériorité de l'animation sur l'image statique pour le domaine militaire; alors que les tailles d'effet relatives à l'efficacité de l'animation pour le domaine physique et les autres domaines s'avère plus faible.

Les auteurs précédents mettent en évidence les avantages de l'animation. Mais il est également pertinent de se référer à Betrancourt, Bauer-Morrison & Tversky (2007) qui mettent en évidence plusieurs recherches où il n'y a pas de différences d'efficacité instructionnelle. Plusieurs recherches ont montré par exemple, qu'à différents niveau d'enseignement, il n'y avait aucun avantage de l'animation sur l'image statique relativement à l'apprentissage des lois de Newton. De plus, en biologie l'animation ne se révèle pas supérieure à l'image statique, y compris pour l'apprentissage de processus. Egalement, l'animation ne s'avère pas plus efficace que l'image statique pour apprendre à utiliser un logiciel informatique, même au niveau d'apprentissages procéduraux. Il est donc pertinent de citer Betrancourt, Bauer-Morrison & Tversky (2007, p. 154):

"ainsi à y regarder de près, la plupart desapplications réussies de l'animation apparaissent en fait liées à une meilleure visualisation des informations dans l'animation que dans les graphiques statiques correspondants, ou bien à d'autre facteurs qui rendent les différents matériels non équivalents u point de vue de la quantité d'informations transmises. Lorsque l'animation se montre plus efficace qu'une instruction statique, c'est donc dû à l'information supplémentaire qu'elle transmet, plutôt qu’à la mise en mouvement de cette information".

LIMITES ET ENJEUX

Le présent rapport s'est limité à mentionner des études qui n'examinaient pas les différences entre les animations interactives et l'image statique. Or il aurait été pertinent de le faire. Par exemple, des auteurs comme Rash & Schnotz (2009) on constaté que l'animation interactive permettait à l'apprenant de contrôler la séquentialité des images animées; et par la même de mieux pouvoir se centrer sur les étapes principales des processus; tout ceci se faisant avec une économie de charge cognitive. Ce qui explique pourquoi les animations soient plus efficaces que les images statique. Cependant, comme il a été donné, l'interactivité n'est pas constitutive de l'animation, mais bien un effet différencié, qui vient s'adjoindre à elle.Dans ce sens, plus que comparer des animations interactives à des images statiques, il devient plus pertinent de procéder à une autre méta-analyse, qui tiennent compte cette fois de l'interactivité comme une variable modératrice pouvant diminuer ou augmenter la dimension d'effet. Comme le notent ces mêmes auteurs, il s'agirait en outre d'ajouter d'autres variables modératrices mentionnées dans d'autres études :

  • l'habileté spatiale des apprenants,
  • la motivation des apprenants,
  • le nombre d'images clé affichées,
  • le temps d'apprentissage des tâches.

La croissance des études dans ce domaine permettra de détaillé et clarifié le rôle des animations dans l'apprentissage et quand leur usage se révèle nécessaire ou pertinent. Ce qui permettra de démocratiser de plus en plus ce nouveau moyen d'apprentissage dans les écoles

EXEMPLES ET CAS CONCRETS

Höffner & Leutner () dénotent plusieurs exemples relatifs aux variables modératrices citées précédemment.

  • La variable modératrice "role of animation" : Yang et al. (2003) par exemple remarquent que l'animation pour une tâche procédurale de bandage d'un bras se révèle efficace, car elle permet à l'apprenant de se créer un modèle mental qui représente réellement au plus près la dynamique des opérations gestuelles.
  • La variable modératrice "type of requested knoledge" : Weise et al. (2002) suggèrent par exemple que pour l'enseignement de procédures, l'animation qui se révèle efficace doit permettre aux apprenants de comprendre les différentes étapers pertinentes de la procédures.
  • Les variables modératrices "type of animation" et "level of realism" : Tversky et al. (2002) relativisent l'efficacité de l'animation réaliste, car ils estiment qu'une animation efficace doit se positionner entre le schéma et l'image réaliste (ex. vidéo), afin de permettre à l'apprenant de se concentrer sur l'essentiel de l'objet d'apprentissage, sans le surcharger cognitivement.
  • Les variables modératrices "signaling cues in static picture" et "annotating text": Höffler et Leutner (2007) remarquent que plusieurs études dénotent la supériorité de l'animation couplée au texte sur le texte seul. Par contre, il n'y a aucune différence au niveau de l'apprentissage entre une situation d'apprentissage couplant l'animation et le texte et une situation comportant uniquement une animation. La différence est notaire et il s'agit de ne pas sous-estimer ce cas de figure concret différent dans des recherches à venir
  • La variable modératrice "instructional domain" : Chanlin () par exemple dénote un fait intéressant. En ce qui concerne le domaine biologique, aucune différence de performance d'apprentissage n'a été observée entre des étudiants apprenant à partir d'une image statique ou à partir d'une animation. Cependant, une différence a été observée entre ces deux questions pour ceux qui avient déjà des connaissances. Il semble donc que des connaissances préliminaire permettent de faire des économies de charge cognitive et donc de mieux traiter l'animation, qui se révèle ainsi plus efficace pédagogiquement. C'est une hpypothèse qui mériterait une étude plus approfondie.


CONCLUSIONS


BIBLIOGRAPHIE

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