Le journal de bord digital : e-JDB

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Fiche réalisée par Anne-Lise Bouscail-Hardy, Guillaume Ismaïli et Arthur Deschamps (Volée Aegir) dans le cadre d'une activité de conception de technologies numériques à visée pédagogique du cours ADID.

Introduction

Compte tenu de l'ère numérique, à l’aube de la 4éme révolution industrielle, nous connaissons une ère disruptive qui amène les apprenants sur le terrain professionnel notamment en stage à devoir apprendre énormément et s’améliorer au court de celui-ci. C’est un apprentissage de terrain nécessitant un suivi et des moyens permettant de mettre en mots l'activité et retranscrire les actions qu’ils ont effectués en stage. Le journal de bord est souvent le moyen le plus utilisé au format papier. Au travers du e-JDB, nous proposons une solution digitale et innovante permettant d’avoir une vision globale de l’apprentissage en laissant une place particulière aux émotions afin de suivre la progression de l’apprenant. La notion de temporalité prend également une place importante grâce à ce dispositif ou les diverses expériences resteront visibles. Ce travail expose notre démarche de recherche concernant l'outil et son évolution, le rajout des diverses fonctionnalités et une revue de littérature amenant les éléments mis en lumière par la littérature scientifique qui justifient la pertinence de l’utilisation d’un outil tel que le e-JDB.

Dans le cadre de la conception de notre technologie éducative, nous nous sommes référés aux principes Agile du modèle SAM favorisant une communication régulière des différentes partie prenantes. Pour notre première itération nous nous sommes focalisés sur l'idée même de "quelle technologie éducative à créer", nous inspirant de nos parcours professionnels respectifs, nous avons pour cela imaginé les grandes fonctions de notre outils et dans quels contexte il pouvait s'inscrire et s'utiliser. Après la séance de travail avec nos pairs et responsables, nous avons pu accueillir positivement des propositions de changements et de développement de l'outil, qui nous ont permis de préparer la 2ème itération de prototypage, ou nous nous sommes concentrés surtout sur l'apport théorique de la revue de littérature soutenant notre technologie éducative et précisant nos propos quant à la plus-value de notre outil, de son utilisation et son intégration dans la pratique.

Besoins

Qu'est ce qu'un Journal de Bord ? : Nous parlons ici d’un support d’apprentissage utilisé par exemple par les étudiants et les stagiaires du monde de la santé (contexte de référence utilisé à titre d’exemple), durant leurs stages pratiques dans le cadre de leurs formations professionnelles pour échanger, s'exprimer, produire, etc. avec l’équipe de professionnels avec qui ils collaborent et qui les encadre durant leurs stage. Il s'agît souvent d'un support papier ou d'un carnet, un document institutionnel dans lequel le stagiaire écrit ce qu’il fait durant ses journées, des actions, des gestes techniques, mais aussi des réflexions, report de ses émotions, etc., c’est un support accessible aux différents membres de l’équipe soignante, pour des retours sur les soins et actions dans lequel il l’aurait accompagné, formé, etc mais aussi leurs ressentis sur la dynamique du stage du stagiaire. C’est un outil à visée pédagogique, pour offrir des pistes d’amélioration et de réflexions au stagiaire (auto, ou pluri-évaluation, organisation des informations, prise de conscience).

Le problème : Nous parlons d'une démarche (souvent) non obligatoire sur un support papier qui se perd, s’oublie, s’accumule parmi tout les documents qui se trouvent sur un lieu de stage, dans une unité de soins ou autres et peu pratique pour travailler dessus par la suite sans perdre beaucoup de temps. Les professionnels dans leurs emplois du temps chargés, repoussent à la fin de journée leurs retours à faire et, parfois/souvent, ne le font pas. L'étudiant n’ose parfois pas demander aisément des retours réguliers et laisse tomber sa démarche ou ne souhaite pas paraître trop insistant ou peut être aussi intimidé... Nous nous basons sur nos observations directes sur le terrain, notre pratique et notre expérience professionnelle ou étudiante pour dire que cet outil pourrait être clairement amélioré. Une digitalisation pourrait permettre d’optimiser et renforcer son intérêt pédagogique en tant que support d’apprentissage utile et essentiel pour les stagiaires tout comme pour les professionnels.

L’idée, ici est de passer d’un support papier à un support digital sous forme d’une application ou de plateforme de type e-portfolio (inspiré du principe du blog) présente sur les machines de l’unité de soins (ordinateur, tablette, smartphone...) via l’intranet de l’institution ou depuis un server externe et accessible par mot de passe et identifiant. Cet un outil que pourront utiliser tous les professionnels (tuteurs, formateurs, etc….) qui côtoient et/ou qui collaborent avec le stagiaire et qui aura un retour à lui faire durant son stage sur le sujet qu’il souhaite. Bien évidemment, cette application sera accessible à l’étudiant qui pourra prendre connaissance des remarques et également l’utiliser comme un support central d'apprentissage.

Une application ou une plateforme ergonomique, efficace et simple d’utilisation par tous et pour tous.

Pour ce “e-JDB”, nous partons sur une plateforme de type e-portfolio (inspiré de structure type “blog”) avec la notion de publications de la part de l’apprenant/étudiant (texte de type vécu, ressentis, retour sur expérience, remarques, etc… ou une photo, un schéma, etc….) et l’expression de son ressenti avec ce retour avec un outil visuel de type “smiley” et la possibilité de rendre visible ou non sa publication (garder pour lui ou non, modifiable). Les professionnels l’encadrant, son formateur responsable mais aussi d’autres collaborateurs l’ayant encadré sur une activité dans le cadre de son stage peuvent réagir à son commentaire avec également des commentaires, annotations et émotions en lien avec la publication de l’étudiant. La récolte de données peut être variées, tant sur le profil de l'étudiant dans le nombre de fois qu’il publie dans son JDB mais aussi comment plus par texte ou photos (plus un profil visuel que narratif…), le classement, la quantification des types d’émotions, à l’heure du bilan de stage (il a été plus souvent triste, satisfait ou non, etc…), de ce fait quel regard il a sur ce stage dans le cadre de l’auto évaluation... Nous restons dans l’esprit du journal de Bord avec cette idée que les marins voyageant à l’époque avait un petit carnet dans lequel ils notaient leurs pensées, réflexions et observations sur leurs expériences (de voyage) parfois accompagnées de dessins, schémas, collages...

Après seconde itération, nous avons pris conscience que nous nous dirigions vers une perspective trop liée au monde de la santé, en lien avec nos backgrounds respectifs. Ainsi, nous avons tenté de rendre ce e-jdb plus attractif et pouvant correspondre à tous les champs existants. L’idée d’en faire un e-portfolio est une alternative ouvrant le champ des possibles sans pour autant sortir de notre idée de base. D’autant plus de nombreux avantages en lien avec l’utilisation d’un e-portfolio nous ont amenés à prendre ce chemin et développer l’outil, la revue de littérature amène de nombreux éléments de réponses à ce changement.

Revue de littérature

Le e-portfolio selon la littérature scientifique

Belair (2010 p161) définit le portfolio comme un un outil de consignation des données sous forme de porte documents électronique ou papier permettant de cumuler des traces au regard d’un ou plusieurs objectifs données. Selon l’intention de l’auteur, le portfolio se décline de plusieurs manières allant d’un dossier de production à un dossier d’évaluation. L’ EJDB, est un outil numérique à type d’EIAH qui se présente sous la forme d’un e-portfolio. Sa conception repose sur les besoins des utilisateurs qui sont les apprenants et les enseignants. (Graesser et al cité par Mayer,2010,p193) Le E-portfolio peut être vu comme un artefact de médiation : d’ordre réflexive, interpersonnelle, épistémique et pragmatique. Il repose sur l’autorégulation des apprentissages dans les 4 domaines que sont le domaine cognitif, le domaine motivationnel et affectif, le domaine comportemental et le domaine contextuel. La construction d’un EIAH afin de favoriser son acceptabilité, nécessite de prendre en compte selon le modèle de Venkatesh et al (cité p 320 par Zeller & Mohib 2019) les 4 facteurs expliquant son intention pédagogique et l’utilisation qui sera faite de la technologie. Ces facteurs sont : Les attentes en termes de performances et croyances qu’a l’utilisateur dans le système pour lui permettre d’atteindre ses buts. Les attentes en termes d’effort : degré de facilité. L’influence sociale : les croyances en la perception que le système est important. Les conditions de facilitations. La personnalisation de l’outil EIAH, permet donc renforcer son appropriation, et favoriser son acceptabilité. (Tchounikine).

Reporting émotionnel et l’autorégulation de l’apprenant comme médiateur de l’apprentissage

L’utilisation du reporting émotionnel renforce l’autorégulation de l’apprenant. Les émotions représentent un médiateur de l’apprentissage non négligeable, ce prototype peut agor au niveau des compétences émotionnelles de la personne en formation.

Un des objectifs sous-jacent de ce e-JDB est de construire un modèle de journal de bord permettant une appropriation nouvelle des compétences et de l’expression des émotions de l’étudiant. Selon, Shroff, R. H. et al. (2013), l'utilisation d’un e-portfolio par les étudiants et les enseignants / formateurs a une influence significative sur de nombreux paramètres et amène l’apprenant vers une attitude favorable à l'apprentissage. En effet, selon Shroff, R. H et al., nous sommes amenés à penser que lorsque les étudiants "ont une attitude favorable à l'apprentissage, en utilisant le e-portfolio, ils peuvent percevoir un plus grand sens de la responsabilité, leur permettant de prendre des initiatives lorsqu'ils présentent les contenus de leur e-portfolio, développant ainsi un sens de la responsabilité pour leur apprentissage et pouvant évaluer leurs progrès dans leur expérience sur le terrain”. D’autre part, des résultats significatifs sont présentés et nous amenènent à conclure que l’utilisation d’un e-portfolio de ce type permet à l’apprenant de faire preuve davantage de résilience via son utilisation tout au long de son apprentissage en agissant de manière positive sur les attitudes de l’apprenant en formation. On note une amélioration du sentiment de contrôle sur l'apprentissage, une sensation de contrôle accrue et un plus fort sentiment de contrôle général (Shroff, R. H et al., 2013) . Ainsi, l’utilisation du e-JDB représenterait une opportunité d’apporter davantages d’armes à l’apprenant dans cette chasse à la connaissance et à l’amélioration de ses compétences.

Les améliorations notées ci-dessus en lien avec l’étude de Shrofd, R. H et al. (2013) peuvent être mises en corrélation avec les facteurs favorisant de l’apprentissage autorégulé. Selon Cosnefroy (2010), l’auto apprentissage repose sur 4 piliers : une motivation initiale suffisante, un but défini à atteindre, un répertoire de stratégies d’autorégulation et la capacité d’observation de soi. Vohs et Baumeister (2004, cités par Cosnefroy) définissent l’autorégulation comme l’effort consenti pour altérer ses états internes et sa conduite. Deux obstacles se confrontent à l’apprentissage autorégulé : le premier obstacle peut être résumé par le dicton « choisir c’est renoncer », car une activité à un coût, il faut ainsi trouver des réponses adaptées pour protéger l’intention d’apprendre et maintenir la priorité sur l’activité en cours. Le second obstacle se trouve dans la confrontation à la difficulté de l’individu, il n’est pas simple de surmonter un obstacle et accepter ses erreurs ainsi que sa vulnérabilité pour mieux avancer (Cosnefroy, 2010). Or, on peut émettre l’hypothèse que l’utilisation d’un e-portfolio tel que le e-JDB pourrait ainsi favoriser l’apprentissage autorégulé et renforcer certains piliers de ce concept défini par Cosnefroy (2010) au travers des effets décrits précédemment.

Les E-portfolio et applications d'usages

Le E-portfolio se présente sous plusieurs forme :

  • E-portfolio d’apprentissage ou de développement
  • E-portfolio d'évaluation
  • E-portfolio de présentation.

Dans un contexte de stage, l’apprenant doit acquérir de la compétence professionnelle.Elle est définie de la manière suivante c’est « un réseau intégré et fonctionnel formé de composantes cognitives, affectives, sociales, sensorimotrices, susceptible d’être mobilisé en action finalisées face à une famille de situations et fondé sur l’appropriation de mode d’interaction et d’outils socioculturels ».(Savoyant, A .2005). Cependant dans le monde du travail elle revêt plutôt un savoir-agir, c'est -à -dire la capacité à intégrer, mobiliser et transférer un ensemble de ressources dans un contexte donné, afin de faire face à d’autres problèmes rencontrés ou tâche à effectuer. Il s’agit alors là de voir la compétence, non comme une simple ressource à mobiliser, mais plutôt comme la mobilisation de celles-ci. Ces stades permettent aux professionnels et futurs professionnels de passer de concepts abstraits, à des situations où sont mobilisées les expériences passées concrètes, mais aussi de modifier la perception d’une situation dans une vision plus globale. Et surtout de passer d’observateur à acteur. On parle de professionnalisation. Cette dernière passe par un processus métacognitif. L’usage du portfolio permet une pratique réflexive (auto, pluri évaluation), une prise de conscience, l’organisation des informations apprises. Dans le cadre d’un apprentissage actif, l’apprenant est mis au centre. Il doit mettre en place des processus cognitifs et métacognitif pour s’approprier l’apprentissage. (Garnier & Marchand 2012). Avec l’utilisation des commentaires des enseignantsou des pairs dans le portfolio, on peut même parler en se reposant sur le modèle ICAP

(Chi & Wylie,2014 site Louvainlearninglab.com) d’apprentissage interactif.

Prototype


  • Vue feedback émotionnel e-JDB : L’identification des émotions au travers de leur récolte et du feedback graphique permettent de mieux comprendre la situation de l’apprenant. L’utilisation de l’outil visuel permet de lier les émotions ressenties aux situations rencontrées que ce soit face à des éléments externes (ex : émotions produites par le commentaire d’un encadrant) ou internes (provenant par exemple de causes et émotions intrinsèques).
  • Vue apprenant : En reprenant l’idée d’une vue type “wall”, l’idée étant d’utiliser une navigation, une interactivité et des codes visuels connus (blog, Facebook, etc.), parlant aux utilisateurs du public cible afin de favoriser l'appropriation de l’outil et soutenant l’utilisabilité dans le cadre de l’expérience utilisateurs. Ce e-JDB s’inspirant directement des e-portfolio, s’inspirant eux-mêmes des blogs, intègre la dimension socio-professionnelle, qui est centrale dans l’utilisation, et le fonctionnement de l’outil. L'idée étant que l’apprenant puisse s’exprimer à l’aide de publication et de “post” sous différentes formes tel qu’un texte (retour sur expérience, réflexion autour d’une activité, un geste technique réalisé, etc…), une photo (d’une situation, un appareillage, etc.), dessins/schémas (présentation d’un processus, exposant une réflexion, etc.). Ainsi les formateurs de l'apprenant ou des collaborateurs qui l’encadre dans sa formation puissent interagir et réagir aux publications de celui-ci en quasi temps réel et/ou à distance, apportant des éléments de réponse ou des précisions à ses questionnements, situations complexes, situations d’apprentissage, réactions, etc. avec la possibilité de reprendre ces points de vive voix durant le stage si cela est nécessaire (l’outil ne se substitue pas à l’encadrement et l’accompagnement “classique” de l’apprenant par les formateurs mais soutient et renforce bien cet encadrement et processus de formation professionnel). L’apprenant peut rendre visible ou non ses publications afin de les partager ou non avec ses formateurs et collaborateurs, il garde ainsi le contrôle sur ce qu’il souhaite partager et quand, soutenant son rôle d’acteur au centre de son processus d’apprentissage et de sa professionnalisation. La confidentialité est essentielle dans l’utilisation de notre outil, tant pour le partage, les publications et les productions des apprenants que pour le secret professionnel. Il y a des identifiants et des mots de passe à créer pour l’utilisation et l’accès à l’outil (à distance et sur les machines personnelles également). Un menu "sandwich" sur la gauche permet d'accéder aux différents niveaux et onglets de l’outil. Une zone permanente sur chaque pages à droite permet de rechercher à tout moments une information dans les publications (par mots-clés, tags, commentaires, utilisateurs, etc.).
  • Vue sur les archives e-JDB : dans le cadre d’une utilisation transverse, adaptable à plusieurs institutions, nous avons conçu le e-JDB sous la forme d’une plateforme gérée sur un serveur externe. Les institutions peuvent donc faire le choix pour les apprenants d’utiliser notre outil, et donc de proposer que les lieux de stage offrent un accès direct à la plateforme sur leur intranet. L’externalisation de l’e-JDB permet l’archivage des différents lieux de stages, selon la date, l’année, ou selon les tags utilisés. L’étudiant les aura documenté lors de la rédaction de l’article. Ici l’étudiant a choisi la visualisation des tag sous la forme de nuage de mots, ce choix peut être paramétrable. Les articles les plus récents sont mis en avant, pour permettre d’être retrouvés facilement. L’étudiant et l’apprenant peuvent donc avoir accès aux archives facilement, et revenir en arrière sur l’apprentissage pour constater l’évolution. Notre outil offre un accès aux archives dans une colonne à droite sur chaque page d’utilisation.

Plus-value et évaluation

Plus-value

Plaquette d'information E-JDB publique

Bénéfices pour l’apprentissage

  • Favorise l'engagement de l'étudiant et l'autorégulation de son apprentissage.
  • Favorise la prise de conscience de la qualité de l'apprentissage et des stratégies mises en place.
  • Favorise la professionnalisation

Bénéfices sur la motivation

  • Permet de constater la progression et renforce le sentiment d'efficacité.
  • Offre la mise en évidence des avancées et des travaux.
  • Favorise la reconnaissance et la régulation des émotions.

Bénéfices sur la communication

  • Facilite les échanges entre l'enseignant/ tuteur et l'apprenant.
  • Permet de visualiser l'engagement d'un processus méta cognitif chez l'apprenant.
  • Permet l'échange avec les pairs

Bénéfices sociétaux

  • Permet l'acquisition de compétences complexes, répondant aux besoins de la société de demain : capacités créatives, communicationnelles, collaboratives.
  • Permet de développer des compétences personnelles à type d'adaptabilité, persistance, initiative, curiosité.
  • Bénéfice pour l’individu, le business, l'économie et la société.

Bénéfices pour l’évaluation

  • Permet le recueil des traces de l'apprentissage
  • Permet à l'enseignant/évaluateur de faire une évaluation plus juste des compétences acquises
  • Prend en compte les individualité.

Bénéfices du numérique

  • Accessible partout et facilement, tout temps, tout lieu, tout support (d'un téléphone à un ordinateur) pour tous
  • Une connexion internet est suffisante.
  • Pas de risque de perte de documents.
  • Pas besoin de le transporter.
  • Personnalisation de l'outil.
  • Respect de la confidentialité en ne montrant que ce que l'on veut partager.
  • Possibilité d'intégrer des éléments multimédias, photos, aspect tangible
  • Classification flexible : par indexation (Tag)
  • Transferable

Evaluation

Pour évaluer la pertinence de notre E-Jdb nous proposons une étude expérimentale in-situ en collaboration avec une institution, sur un panel avec des étudiants. Les analyses pourraient porter sur des learnings analytics liés aux traces d’usages (nombre de postes publiés, récurrence des mots…) , interactions (nombre de commentaires, temps après le poste initial...), reporting émotionnel.

Limites

L’e-JDB est un outil qui demande une familiarisation de son usage, et par conséquent la formation de l’enseignant et de l’apprenant. Il serait alors intéressant de programmer dans les cursus un temps de formation pour s’approprier l’outil afin de pallier à cette limite. D’autre part, son utilisation engage un temps d’écriture et de retour important qu’il est nécessaire de programmer, par l’apprenant directement sur son lieu de stage ou au besoin à son domicile. Et pour l ‘enseignant de même, lors de son temps de suivi ou celui qu’il dispense pour l’étudiant.

Bibliographie

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Garnier, C. & Marchand, C. (2012). Portfolio en Institut de formation en soins infirmiers : Mythe ou réalité. Recherche en soins infirmiers, 110(3), 98-112. https://doi.org/10.3917/rsi.110.0098

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Sitographie

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https://www.profweb.ca/publications/recits/le-blogue-comme-outil-de-suivi-des-stages-en-biotechnologie Consulté le 21 nov 2020

https://www.profweb.ca/publications/dossiers/bloguer-pour-enseigner-et-apprendre#description-de-loutil consulté le 21 nov2020

«New Vision for Education: Fostering Social and Emotional Learning through Technology», http://www3.weforum.org/docs/WEF_New_Vision_for_Education.pdf

https://www.louvainlearninglab.blog/apprentissage-actif-engagement-cognitif-icap-michelene-chi/