FACLAB UNIGE

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Introduction

Le FACLAB de l’Université de Genève est un espace de travail ouvert consacré à la fabrication d’artéfacts (impression 3D, découpe laser, broderie etc.) et à la production de nouveaux modèles économiques, de politiques publiques, de pratiques et de création de savoirs.

Le FACLAB se focalise sur les missions suivantes

  • La réforme des méthodes pédagogiques (Build to Think, Build to learn)
  • Les nouvelles approches de recherche (Design Thinking, Living Labs, etc.)
  • Ouverture sur la Cité (approches participatives, délibératives, etc.)

Cette page est dédiée à la construction d'un travail autour du troisième axe d'intéret du FACLAB: La question consite à savoir comment connecter le FACLAB à la Cité? Quelles activités ou quels projets faut-il réaliser pour faire migrer la population extérieure vers le FACLAB et développer au sein de l'espace des communautés de pratique [1].

La problématique consiste à trouver l'activité collective qui regrouperait l'ensemble des membres actuel du FACLAB et qui serait le projet à présenter à la CITE. EN effet, le travail au FACLAB n'est pas organisé autour de la réalisation d'un projet collectif. Il est plutôt organisé en mode individuel et asynchrone où l'on retrouve plusieurs acteurs travaillant sur des projets avec des mandats, des objectifs et des intérêts différents. Les expériences de conceptions et de développement de projets (que ce soit les projets de formation ou de fabrication) sont quand même partagées, mais de manière sporadique, en mode asynchrone selon les motivations et les intérêts individuels de chacun. Les moments de partage en commun sont plutôt marqués par les périodes de rangement et de nettoyage du FACLAB. A ces occasions, les différents membres du FACLAB échanges entre eux sur leurs différentes activités et partagent le plus souvent un repas: La raclette. Aussi, serait-il intéressant de capitaliser sur ce type d'activités pour renforcer les partages et échanges informels au FACALAB. Par exemple, des soirées apéros avec des jeux divers (virtuels ou physiques) pourraient être organisées dans le but de renforcer les liens entre les membres de la communauté FACLAB de l'Unige. Ces soirées apéros-jeux sont d'ailleurs très adaptés au milieu qui s'apparente bien à un espace de travail GEEK. Elles peuvent tout aussi bien s'ouvrir aux membres de la cité universitaire qui en profiteraient pour s'informer lors des échanges informels sur le travail et les projets des membres de la communauté.

Toutefois, l'esprit d'équipe et social qui se forme généralement dans ces communautés de pratique ne suffit pas pour créer des communautés de pratique. Le concept réfère à l'adhésion volontaire de groupes d'individus à un projet spécifique dont le but poursuivi est de maximiser l’efficacité et la performance professionnelle du groupe en structurant les échanges interpersonnels en optimisant les partages d'expériences, les transmissions de savoirs, les constructions collaboratives et le travail en communauté. Les communautés de pratiques s'organisent de manière informelle, les membres se choisissent entre eux pour constituer un groupe d'acteurs, ils définissent leurs agendas, bâtissent leurs répertoires et construisent généralement leurs projets de manière libre et créative [2]. Aussi est-il très difficile de créer et de mettre en place en place des communautés de pratique à partir d'un mandat organisationnel.

Prenant en compte ces différentes considérations, la création de communautés de pratique au sein du FACLAB devrait prendre en compte les différents intérêts des différents membres de cette communauté pour les converger vers la réalisation d'un projet unique où chacun apporterait son expertise. En termes d'expertise commune trouverait son création d'un projet unique Au prime a bord, la majorité des acteurs partagent

Bibliographie

  1. Wenger, E. (1998). Communities of practice: learning as a social system. Systems Thinker, 2008(Oct 14), 1–10
  2. Snyder, W. M., & Wenger, E. C. (2000). Communities of practice: The organizational frontier. Harvard Business Review, 78(1), 139–145.