« Constructivisme radical » : différence entre les versions

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Von Glasersfeld, E. (1990) An exposition of constructivism: Why some like it radical. In R.B. Davis, C.A. Maher and N. Noddings (Eds), Constructivist views on the teaching and learning of mathematics (pp 19-29). Reston, Virginia: National Council of Teachers of Mathematics.  <br>
Von Glasersfeld, E. (1990) An exposition of constructivism: Why some like it radical. In R.B. Davis, C.A. Maher and N. Noddings (Eds), Constructivist views on the teaching and learning of mathematics (pp 19-29). Reston, Virginia: National Council of Teachers of Mathematics.  <br>


[[Catégorie:Constructivisme]]


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[[Category: Théories pédagogiques]]
[[Category: Théories d'apprentissage]]

Version du 11 août 2008 à 13:34

Le constructivisme radical ajoute un second principe au constructivisme trivial (von Glasersfeld, 1990) : Apprendre est un processus d'adaptation dynamique vers des interprétations de l'expérience viables . L'apprenant ne construit pas nécessairement la connaissance d'un monde « réel ».

Chacun crée sa propre réalité. Le constructivisme radical ne réfute pas une réalité objective, mais déclare simplement que nous n'avons aucun moyen de savoir ce que la réalité devrait être. Les constructions mentales, construites à partir d'expériences passées, aident à imposer un ordre au flot continu d'expériences de l'apprenant. Pourtant, lorsqu'ils échouent, à cause de contraintes internes ou externes, les construits changent et essaient de s'accommoder aux nouvelles expériences.

Dans les contraintes qui limitent notre construction du monde, il existe une infinité d'alternatives. La « vérité » dans le sens épistémologique, est remplacée par la « viabilité », limitée par des contraintes physiques et sociales. La grande diversité des opinions publiques dans la société actuelle, sur presque tous les sujets imaginables, est une preuve de l'énorme portée des construits viables possibles pour permettre la survie et l'évolution dans le monde.
Dans une perspective constructiviste radicale, la communication ne nécessite pas l'implication de significations identiques partagées entre les participants. Il est suffisant que ces significations soient compatibles (Hardy and Taylor, 1997). Si aucune des parties ne fait rien de complètement inattendu pour l'autre, elles ont alors l'illusion de partager des significations identiques (von Glasersfeld, 1990).
L'accent est clairement, ici encore, sur l'apprenant comme constructeur. Ni le constructivisme trivial, ni le radical ne regardent d'assez près l'étendue dont l'environnement humain affecte l'apprentissage : on le considère comme une part de l'environnement total. Ces questions sont traités dans le socio-constructivisme, le constructivisme culturel et le constructivisme critique.

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Références

Dougiamas, M. (1998). A journey into Constructivism, http://dougiamas.com/writing/constructivism.html

Hardy and Taylor (1997), Von Glasersfeld's Radical Constructivism: A Critical Review, Science and Education, 6, pp 135-150, Kluwer

Von Glasersfeld, E. (1990) An exposition of constructivism: Why some like it radical. In R.B. Davis, C.A. Maher and N. Noddings (Eds), Constructivist views on the teaching and learning of mathematics (pp 19-29). Reston, Virginia: National Council of Teachers of Mathematics.