Les baby-boomers: une génération 1945-69
Dans le cadre de notre problématique, j’ai choisi de résumé uniquement le prologue, le premier chapitre ainsi que le second qui définissent le contexte historique, économique et socioculturel dans lequel a évolué la génération des baby-boomers.
Le prologue nous présente une France décimée par la Grande Guerre où peu de jeunes continuèrent leurs études au-delà du primaire malgré la gratuité de l’école secondaire dès 1930. Pour beaucoup de jeunes s’endoctriner dans les mouvements de jeunesse qui se multipliaient, encouragés et encadrés par les différents mouvements totalitaires dans lesquels la jeunesse représentait la force ainsi que la régénération des idées, c’était leur façon de se valoriser et de réagir face aux ravages de la guerre ainsi qu’aux difficultés économiques.
Par ailleurs, le prologue dépeint une France des « classes creuses » d’avant la fin de la Seconde Guerre mondiale puisque cette dernière occasionna un ravage dans les effectifs militaires et civils, une baisse drastique des nuptialités et par conséquent, des naissances doublé de l’effet d’une hausse des mortalités infantiles dues aux difficultés économiques.
A la lueur de ces faits, le premier chapitre nous éclaire sur ces enfants-roi que sont les baby-boomers. En effet, ces enfants sont présentés comme étant « The Dr.Spock’s generation » qui représentait pour la société les espoirs d’un avenir radieux puisque les mères attentives et tendres pouvaient élever leurs enfants dans un climat de liberté et sans contraintes. De fait, les baby-boomers furent les adolescents de la prospérité des Trente Glorieuses malgré une enfance en partie teintée par le désenchantement de l’affaire de Munich de la Seconde Guerre mondiale. En effet, les trois décennies de cette période (1945-73) connurent une forte croissance économique sans interruption progressant du relèvement et de la modernisation de la société française vers les premiers engouements pour une consommation de masse (automobile, appareils électroménagers,…) et finalement, la transformer totalement en une société de consommation et de loisirs dans laquelle cette pratique de survivre fut dépassée par cette idée de sur-vivre.
D’ailleurs, cette augmentation du niveau de vie entraîna la mise en pratique de l’argent poche promulguant un certain pouvoir d’achat à toute cette jeunesse et cet état naturel qu’était la satisfaction immédiate des besoins matériels. Par conséquent, les valeurs véhiculées changèrent complètement : d’un esprit de collectivité et de prévoyance, la génération des baby-boomers fut individualiste, imprévisible et frondeuse. Autrement, cette période fut aussi marquée par une « explosion scolaire » puisque cette jeunesse à tendance à poursuivre de plus longues études d’autant plus que l’école fut devenue obligatoire et par conséquent, augmente ce clivage entre eux et la génération de leurs parents.
Le second chapitre s’attarde sur deux phénomènes qui ont profondément affecté la génération des baby-boomers : la fin des conflits sur le sol européen et le rapetissement du monde. Ainsi, dans un premier temps, l’auteur présente les baby-boomers comme la génération de la non-guerre avec, toutefois, quelques nuances. En effet, avec la fin de la guerre d’Algérie (1962) et la baisse d’intensité de la Guerre froide, la génération des baby-boomers considère la guerre nucléaire comme une menace artificielle à travers laquelle mourir pour la patrie n’est plus un destin collectif nécessaire. Par ailleurs, alors que la génération de leurs grands-parents prônait un pacifisme sacré après la Grande guerre, eux, qui ont grandi dans la philosophie d’insoumission occasionnée par l’affaire de Munich, possèdent un certain esprit contestataire de gauche qui lutte pour la libération des pays du Tiers-Monde.
À suivre...
Caroline G.