Idées reçues quant aux marqueurs corporels ostentatoires (piercings, tatouages)

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Proposition des étudiantes

  • Pedrant Maëlig
  • Borel Ninosca
  • Bauer stéphanie
  • Kuzbari Rime

Thématique

Si elles nous viennent de populations lointaines où ils constituaient à la fois des rites de passage et des symboles d'appartenance à une société donnée, les marques corporelles ont longtemps, dans les sociétés occidentales, été l'apange des marges. D'abord moyen de marquer les criminels, la pratique du marquage corporel a ensuite été investie par les marins, les soldats, les bagnards et les prostituées. Pour ces deux dernières catégories de personnes, il s'agissait d'assumer le rejet de la société, en revendiquant une identité propre. C'estdans le même esprit, en signe de déni de la société que les punks des années 70 se sont attribué tatouages et piercings. Récupérés par le commerce, le look punk est devenu une mode. Aujourd'hui, piercings et tatouages semblent avoir été "normalisés" et relever d'une sous-culture aux contours mal définis que l'on pourrait qualifier de "culture jeune". Mais si les jeunes perçoivent ces techniques comme des moyens d'esthétiser leur corps et d'affirmer leur identité, les générations antérieures, parents et a fortiori grands-parents continuent souvent de les assimiler à la révolte punk, à la destruction, à la délinquance. La pose d'un piercing ou d'un tatouage peut donc donner lieu à de réels conflits de génération.

Comment cette évolution s'est-elle produite? Quel regard les parents posent-ils sur cette mode qui n'est pas sans évoquer, pour eux, les mouvements punks des années 70? Quelle est le seuil de tolérance aux marques corporelles dans notre société? Autant de questions que nous nous proposons d'explorer. --Ninosca 23 mar 2006 à 11:56 (MET)

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Références bibliographiques

  • Becker, H.S. (1963). Outsiders. Etudes de sociologie de la déviance. Métaillé.

Références bibliographiques

  • Brion, F., & Tulkens, F. (1998). Conflit de culture et délinquance. Interroger l’évidence. Déviance et société, 22 (3), 235-262