Droits des prisonniers

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== Droits des prisonniers ==


Alix, Diana, Elodie, Sébastien et Stéphanie

Introduction

Les prisons de l'Ancien régime ont été d'abord d'être des lieux de détention, jusqu'à ce que les prisonniers fussent jugés, exécutés, mutilés ou exilés. La torture était alors acceptée comme un moyen de punir.

La réforme pénale initiée par le texte de Cesare Beccaria, Des délits et des peines, paru en 1764 a fait de la prison le lieu par excellence de la privation de liberté comme mode de punition. Celui-ci y dénonçait le recours à la torture comme moyen d'instruction, la cruauté totalement disproportionnée des châtiments tels que la peine capitale, l'inégalité de traitement des condamnés en fonction de leur classe sociale ou encore l'arbitraire des juges dans la décision des peine. Il préconisera alors la mise en oeuvre d'un système de peines fixes garantissant l'égalité entre les condamnés et empêchant ainsi toute appréciation des juges. Beccaria ne se préoccupait guère de la réhabilitation des condamnés. La principale fonction de la peine de prison continuait donc d'être la dissuasion plutôt que la rééducation.

Il faut attendre le 19e siècle pour que soient appliquées des peines plus "nobles"  : enfermer des êtres humains dans des cages a un effet bénéfique pour leur caractère et leur comportement" (Illich, 1971, p. 96). On passe à ne pénalité de la détention. Michel Foucault a, en particulier, analysé, ce nouvel "art de punir" à travers ce qu'il appelle une micro-physique du pouvoir permettant une constante soumission de l'individu au regard des gardiens. La justice moderne va alors chercher à transmettre l'idée que l'essentiel n'est pas de punir, mais de redresser. Ce que l'on visera désormais, c'est la liberté de l'individu, il y a un autre rôle que la sanction dans la pénalité, on cherche aussi des effets positifs. D'ailleurs avec l'introduction de la notion de "circonstances atténuantes" on fait entrer dans le verdict une appréciation portée sur le criminel et sur que l'on peut attendre de lui par la suite dans l'avenir."Trouver pour un crime le châtiment qui convient, c'est trouver le désavantage dont l'idée soit telle qu'elle rende définitivement sans attrait l'idée d'un méfait" (Michel Foucault, 1975). Dès lors, la prison a alors un double fondement, toujours vivant aujourd'hui : punir (en privant de temps de liberté) et transformer.

Revue de la littérature

Question de recherche

Méthodologie

Droit à l’intégrité physique et morale

Interdiction des actes de tortures et des mauvais traitements

Admission et sortie

Conclusion

Webographie