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Siri Wormnaes est une professeure du département des besoins éducatifs spécifiques de l'Université d'Osla en Norvège. Elle travailla, avant de joindre l'université, durant 16 ans dans une école spécialisée. Elle fut donc au milieu du mouvement entre l'éducation spéciale dans des école séparée et l'éducation intégrée dans des classes ordinaires. A présent elle travaille également au secrétariat de l'UNESCO dans un domaine nommé: "Le droit à l'éducation pour les personnes avec handicap: vers l'inclusion".  
Siri Wormnaes est une professeure du département des besoins éducatifs spécifiques de l'Université d'Osla en Norvège. Elle travailla, avant de joindre l'université, durant 16 ans dans une école spécialisée. Elle fut donc au milieu du mouvement entre l'éducation spéciale dans des école séparée et l'éducation intégrée dans des classes ordinaires. A présent elle travaille également au secrétariat de l'UNESCO dans un domaine nommé: "Le droit à l'éducation pour les personnes avec handicap: vers l'inclusion".  
Dans son article, elle aborde la question de l'inclusion
 
Dans son article, elle aborde la question de l'inclusion des enfants en situation de handicap. Son introduction parle de la notion d'inclusion et l'évolution des institutions scolaires. Elle se centre sur la Norvege principlaement, en expliquant que l'évolution des écoles spécialisées aux écoles inclusives a commencé dans les années 1970 dans ce pays. Elle cite également les bases sur lesquelles se fonde cette évolution, à savoir des textes internationaux des droits de l'homme, des conceptions de l'état-social démocratique, des recherches, etc.
 
Son premier chapitre aborde la question de la normalisation et de la désinstitutonnalisation. En Norvège, l'idée de normalisation a emergé dans les années 1960. La normalisation a différentes définition, dont "égalité des chances", c'est-à-dire le fait que tous les citoyesn doivent avoir la possibilité de participer aux activités voulues, ordinaires et d'avoir accès aux services ordinaires de la société, comme le domaine éducatif. Cette égalité des chances a amené à une transformation de la société, passant d'une centration sur l'individu à celle sur la société. C'est donc cette dernière qui se doit de se modifier (par exemple à travers les aménagements environnementaux) afin que la personne en situation de handicap puisse évoluer dans un contexte agréable pour elle. Ceci mena a un prjet universel. Bengt Lindqvist, ancien rapporteur de l'ONU et spécialiste du handicap, explique dans un rapport de 1994 que le système scolaire d'un pays doit s'ajuster aux besoins de tous, et non l'inverse. Par normalisation, elle continue en expliquant que "chaque enfant doit avoir la chance de grandir et de recevoir une éducation dans son environnement local". <ceci fut soutenu dans les années 60 en Norvège. Alors qu'il est prouvé que les compétences acquises dans les établissements spécialisées ne sont pas identiques à celles dont l'enfant a besoin au quotidien dans sa communauté d'origine, il a fallu attendre une dizaine d'année pour que tous les enfants du pays soient soumis à la même judidiction. Siri Wormnaes continue en rajoutant que les institutions spéciales ainsi que les services complémentaires ont leur importance et sont nécessaires pour certains enfants à certains moments. Toutefois, ces actions éducatives spécialisées se doivent d'être effectuée dans le contexte local de l'enfant. Elle parle ensuite de la formation des enseignants qui a du être adaptée à cette nouvelle situation. Cette nouvelle situation a également fait naître un changement de vision des personnes en situation de handicap elle-mêmes, les amenant à se considéréer non plus comme porteuse de déficiences mais comme fille, garçon, homme, femme. L'association de parents les a beaucoup soutenus dans cette démarche et a permis, à travers réformes et pétitions, "la fermeture des établissements, l'abolition d'un système de soins ségrégationniste, l'instauration d'un rôle de fournisseur de services donné aux municipalités pour une vie normalisée. Dans les années 1980, il a été question de réorientation des tâches des écoles spécialisée. Dans les années 1990, une réorganisation a été mise en place. Celle-ci a provoqué le démantellement des établissements et les responsabilités sont passées aux mains des services des autorités locales.
 
Dans le second chapitre, elle parle du tournant concernant la normalisation et la désinstitutionnalisation de l'éducation pour les personnes en situation de handicap et du lien entre ces phénomène et l'Etat social-démocratique. Elle ajoute que le fait d'être désigné comme personne handicapée, à l'épouqe, permettait de faire partie d'une catégorie. Par la catégorisation, en définissant le problème, on créait les services spécialisés. Siri Wormnaes aborde ensuite la question de l'inclusion et de la naissance de ce terme dans les années 1990.
 
Dans le chapitre suivant, elle aborde la question de l'adaptation des approches inclusives vis-à-vis du contexte. Les approches sont profondément encrée dans un pays, un contexte, une culture, c'est pourquoi le tranfert est rarement réussi et durable. Elle ajoute que le contexte a un impact sur ce qui sera une approche fructueuse.
 
Par la suite, elle dresse un pannel de diverses expériences norvégiennes sur la recherche sur l'intégration ou l'inclusion. Les études sur les effets de l'inclusion en Norvège ne donnent pas de réponses claires, mais il estprimordial de créer un climat d'acceptation de la diversité. L'inclusion est améliorée quadn les enseignants travaillent avec tous les élèves, quand ces derniers collaborent entre eux. Le tutorat, la médiation par les pairs, ainsi que l'utilisation de personnes ressources favorisent l'inclusion et le développement des personnes en situation de handicap.

Version du 1 juin 2010 à 11:15

Siri Wormnaes est une professeure du département des besoins éducatifs spécifiques de l'Université d'Osla en Norvège. Elle travailla, avant de joindre l'université, durant 16 ans dans une école spécialisée. Elle fut donc au milieu du mouvement entre l'éducation spéciale dans des école séparée et l'éducation intégrée dans des classes ordinaires. A présent elle travaille également au secrétariat de l'UNESCO dans un domaine nommé: "Le droit à l'éducation pour les personnes avec handicap: vers l'inclusion".

Dans son article, elle aborde la question de l'inclusion des enfants en situation de handicap. Son introduction parle de la notion d'inclusion et l'évolution des institutions scolaires. Elle se centre sur la Norvege principlaement, en expliquant que l'évolution des écoles spécialisées aux écoles inclusives a commencé dans les années 1970 dans ce pays. Elle cite également les bases sur lesquelles se fonde cette évolution, à savoir des textes internationaux des droits de l'homme, des conceptions de l'état-social démocratique, des recherches, etc.

Son premier chapitre aborde la question de la normalisation et de la désinstitutonnalisation. En Norvège, l'idée de normalisation a emergé dans les années 1960. La normalisation a différentes définition, dont "égalité des chances", c'est-à-dire le fait que tous les citoyesn doivent avoir la possibilité de participer aux activités voulues, ordinaires et d'avoir accès aux services ordinaires de la société, comme le domaine éducatif. Cette égalité des chances a amené à une transformation de la société, passant d'une centration sur l'individu à celle sur la société. C'est donc cette dernière qui se doit de se modifier (par exemple à travers les aménagements environnementaux) afin que la personne en situation de handicap puisse évoluer dans un contexte agréable pour elle. Ceci mena a un prjet universel. Bengt Lindqvist, ancien rapporteur de l'ONU et spécialiste du handicap, explique dans un rapport de 1994 que le système scolaire d'un pays doit s'ajuster aux besoins de tous, et non l'inverse. Par normalisation, elle continue en expliquant que "chaque enfant doit avoir la chance de grandir et de recevoir une éducation dans son environnement local". <ceci fut soutenu dans les années 60 en Norvège. Alors qu'il est prouvé que les compétences acquises dans les établissements spécialisées ne sont pas identiques à celles dont l'enfant a besoin au quotidien dans sa communauté d'origine, il a fallu attendre une dizaine d'année pour que tous les enfants du pays soient soumis à la même judidiction. Siri Wormnaes continue en rajoutant que les institutions spéciales ainsi que les services complémentaires ont leur importance et sont nécessaires pour certains enfants à certains moments. Toutefois, ces actions éducatives spécialisées se doivent d'être effectuée dans le contexte local de l'enfant. Elle parle ensuite de la formation des enseignants qui a du être adaptée à cette nouvelle situation. Cette nouvelle situation a également fait naître un changement de vision des personnes en situation de handicap elle-mêmes, les amenant à se considéréer non plus comme porteuse de déficiences mais comme fille, garçon, homme, femme. L'association de parents les a beaucoup soutenus dans cette démarche et a permis, à travers réformes et pétitions, "la fermeture des établissements, l'abolition d'un système de soins ségrégationniste, l'instauration d'un rôle de fournisseur de services donné aux municipalités pour une vie normalisée. Dans les années 1980, il a été question de réorientation des tâches des écoles spécialisée. Dans les années 1990, une réorganisation a été mise en place. Celle-ci a provoqué le démantellement des établissements et les responsabilités sont passées aux mains des services des autorités locales.

Dans le second chapitre, elle parle du tournant concernant la normalisation et la désinstitutionnalisation de l'éducation pour les personnes en situation de handicap et du lien entre ces phénomène et l'Etat social-démocratique. Elle ajoute que le fait d'être désigné comme personne handicapée, à l'épouqe, permettait de faire partie d'une catégorie. Par la catégorisation, en définissant le problème, on créait les services spécialisés. Siri Wormnaes aborde ensuite la question de l'inclusion et de la naissance de ce terme dans les années 1990.

Dans le chapitre suivant, elle aborde la question de l'adaptation des approches inclusives vis-à-vis du contexte. Les approches sont profondément encrée dans un pays, un contexte, une culture, c'est pourquoi le tranfert est rarement réussi et durable. Elle ajoute que le contexte a un impact sur ce qui sera une approche fructueuse.

Par la suite, elle dresse un pannel de diverses expériences norvégiennes sur la recherche sur l'intégration ou l'inclusion. Les études sur les effets de l'inclusion en Norvège ne donnent pas de réponses claires, mais il estprimordial de créer un climat d'acceptation de la diversité. L'inclusion est améliorée quadn les enseignants travaillent avec tous les élèves, quand ces derniers collaborent entre eux. Le tutorat, la médiation par les pairs, ainsi que l'utilisation de personnes ressources favorisent l'inclusion et le développement des personnes en situation de handicap.