« Idées reçues quant aux marqueurs corporels ostentatoires (piercings, tatouages) » : différence entre les versions

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*Brion, F., & Tulkens, F. (1998). ''Conflit de culture et délinquance. Interroger l’évidence. Déviance et société'', 22 (3), 235-262
*Brion, F., & Tulkens, F. (1998). ''Conflit de culture et délinquance. Interroger l’évidence. Déviance et société'', 22 (3), 235-262


*Le Breton, D. (2002). ''Signes d'identité. Tatouages, piercings et autres marques corporelles''. Paris: Métaillé.
*Le Breton, D. (2002). ''Signes d'identité. Tatouages, piercings et autres marques corporelles''. Paris: Métaillé.

Version du 23 mars 2006 à 17:00

Proposition des étudiantes

  • Pedrant Maëlig
  • Borel Ninosca
  • Bauer stéphanie
  • Kuzbari Rime

Thématique

Si elles nous viennent de populations lointaines où ils constituaient à la fois des rites de passage et des symboles d'appartenance à une société donnée, les marques corporelles ont longtemps, dans les sociétés occidentales, été l'apange des marges. D'abord moyen de marquer les criminels, la pratique du marquage corporel a ensuite été investie par les marins, les soldats, les bagnards et les prostituées. Pour ces deux dernières catégories de personnes, il s'agissait d'assumer le rejet de la société, en revendiquant une identité propre. C'estdans le même esprit, en signe de déni de la société que les punks des années 70 se sont attribué tatouages et piercings. Récupérés par le commerce, le look punk est devenu une mode. Aujourd'hui, piercings et tatouages semblent avoir été "normalisés" et relever d'une sous-culture aux contours mal définis que l'on pourrait qualifier de "culture jeune". Mais si les jeunes perçoivent ces techniques comme des moyens d'esthétiser leur corps et d'affirmer leur identité, les générations antérieures, parents et a fortiori grands-parents continuent souvent de les assimiler à la révolte punk, à la destruction, à la délinquance. La pose d'un piercing ou d'un tatouage peut donc donner lieu à de réels conflits de génération. En outre, il existe des limites à ne pas franchir et celui qui investit démesurément son corps devra faire face aux préjugés, à la stigmatisation, voire à la marginalisation. Afficher trop clairement sa différence verouille la porte de beaucoup de postes de travail, allant parfois jusqu'à entraîner le chômage. D'une déviance primaire, une porte s'ouvre sur une déviance secondaire...

Comment cette évolution s'est-elle produite? Quel regard les parents posent-ils sur cette mode? En quoi diffère-t-elle de celui de leurs enfants? Quel est le seuil de tolérance aux marques corporelles dans notre société?

Autant de questions que nous nous proposons d'explorer. --Ninosca 23 mar 2006 à 11:56 (MET)

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Références bibliographiques

  • Becker, H.S. (1963). Outsiders. Etudes de sociologie de la déviance. Métaillé.


  • Brion, F., & Tulkens, F. (1998). Conflit de culture et délinquance. Interroger l’évidence. Déviance et société, 22 (3), 235-262


  • Le Breton, D. (2002). Signes d'identité. Tatouages, piercings et autres marques corporelles. Paris: Métaillé.