« Conclusion sur les droits des personnes » : différence entre les versions

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'''Faire valoir ses droits (les connaître, les faire respecter, participer à leur application)'''.
'''Faire valoir ses droits (les connaître, les faire respecter, participer à leur application)'''.


Ce sont justement ces minorités de personnes qui en s'associant, font valoir leurs droits les revendiqués. Ils font d'ailleurs les connaître pour une grande partie de la société qui guette de loin la réalité globale. Ce


'''Et les sciences de l'éducation dans tout ça?'''
'''Et les sciences de l'éducation dans tout ça?'''


Des auteurs, comme Illich, préconisaient une société sans école, où l'on apprendrait, directement d'autrui, inséré réseau, au gré de nos besoins éducatifs. La personne irait trouver les connaissances dont elle a besoin dans un réseau de connaissances et d'individus, pédagogues, comme elle, en puissance. Nous constatons, également, que dans une même revendication d'égalité et de remise en question des institutions, des auteurs comme Foucault dénoncent l'autoritarisme d'institutions comme la médecine qui en fait exerce un vrai pouvoir policier sur les personnes. Toute institution se construit socialement. Il en est de même pour la médecine qui s'éloigne volontairement du patient, en adoptant une posture d'expertise. Ce dernier ne construit pas le savoir médical avec le médecin, il ne connait souvent pas les méthodes de recherches concernant cet art. Or il pourrait, en aller autrement, notamment en permettant aux hommes d'apprendre davantage sur la médecine et ses méthodes de construction du savoir. La patient est avant tout une personne, comme l'est d'ailleurs le médecin. C'est pourquoi cette dyade doit s'évertuer à construire ensemble un savoir médical compréhensible par tout-un-chacun.  Telle est la condition, telle que visionnée par Illich, pour que l'homme se connaisse davantage lui-même, c'est-à-dire se réapproprie ce regard sur lui-même.
Des auteurs, comme Illich, préconisaient une société sans école, où l'on apprendrait, directement d'autrui, inséré réseau, au gré de nos besoins éducatifs. La personne irait trouver les connaissances dont elle a besoin dans un réseau de connaissances et d'individus, pédagogues, comme elle, en puissance. Nous constatons, également, que dans une même revendication d'égalité et de remise en question des institutions, des auteurs comme Foucault dénoncent l'autoritarisme d'institutions comme la médecine qui en fait exerce un vrai pouvoir policier sur les personnes. Toute institution se construit socialement. Il en est de même pour la médecine qui s'éloigne volontairement du patient, en adoptant une posture d'expertise. Ce dernier ne construit pas le savoir médical avec le médecin, il ne connait souvent pas les méthodes de recherches concernant cet art. Or il pourrait, en aller autrement, notamment en permettant aux hommes d'apprendre davantage sur la médecine et ses méthodes de construction du savoir. La patient est avant tout une personne, comme l'est d'ailleurs le médecin. C'est pourquoi cette dyade doit s'évertuer à construire ensemble un savoir médical compréhensible par tout-un-chacun.  Telle est la condition, telle que visionnée par Illich, pour que l'homme se connaisse davantage lui-même, c'est-à-dire se réapproprie ce regard sur lui-même.

Version du 31 décembre 2013 à 02:22

C'est quoi les droits de la personne entre 1960-1980.

Nous pouvons constatez que ces droits se sont construits socialement et historiquement à partir de revendications égalitaires de minorités, souffrantes générales :

  • les femmes
  • les enfants
  • les personnes en situations d'handicap
  • les patients psychiatriques et dans les hôpitaux
  • Les patients victimes d'expérimentation nazies
  • les prisonniers.

Il s'agit de noter que leurs émancipation ou leur reconnaissance, parfois apparente, en tant qu'êtres humains, s'est souvent faite suite à une remise en question des institutions maintenant leur statut.

Le contexte: climat économique, contingence sociale et politique (les gens puissants qui se sentent concernés directement), "esprit du temps" de l'après-guerre. Quid d'aujourd'hui.

Les contextes de cette mise à l'écart des minorités s'inscrit pendant la guerre (ex. la shoa), en ce qui concerne les droits des patients dans les hôpitaux et les droits des personnes en situation de handicap. Il a fallu en effet attendre les horreurs nazies pour que leur légitimité soit mondialement reconnue. Dans l'après-guerre, nous voyons émerger, notamment la revendication, en matière d'égalités, des femmes, un besoin de protection de l'enfant, mais la problématique des prisonniers reste encore d'actualité; ceux-ci étant toujours stigmatisés. Généralement, on s'aperçoit que ces inégalités s'inscrivent dans des sociétés de type capitaliste, ou les écarts socio-économiques tendent à se creuser.

Pour avoir des droits il faut se battre pour les avoir; c'est une lutte permanente ce n'est jamais acquis.

C'est en fait la lutte d'associations de minorités qui vont être à l'origine de la reconnaissance de ces droits. Sans cette lutte point de progression pour l'humanité. Nous remarquons, plus que jamais, aujourd'hui, que cette lutte est permanente et n'est jamais acquise. Nous avons l'impression de revenir en arrière.

Le temps de la construction des droits est un temps long pour les promoteurs, mais un temps court dans l'histoire de la démocratie et de l'humanité (1789)

C'est pourquoi, marquée de luttes, la construction des droits de l'homme est un temps long pour ces promoteurs, mais ne constituent qu'une extrêmement courte période dans l'histoire de l'humanité qui est cruciale pour l'avenir des générations futures.

Sur la question des droits, le risque est toujours présent de régression

Comme il a été remarqué avec les droits des patients à l'hôpital ou le droit des prisonniers, une régression est toujours possible, généralement marquée par une stigmatisation de ces minorités ou une volonté d'en contrôler la dynamique. Nous revenons vers un statut des opprimés dans une société qui a guère de révolutionnaires des droits de la personne mais plutôt des opprimés, des persécutés.

La prise de conscience de l'égalité des individus quelques soient leur situation comme personne (droit à la parole, droit à l'intégrité physique, droit de vote, dignité, consentement, participation, etc.)

Nous voyons toutefois que l'homme lutte pour la reconnaissance d'être traité de manière égalitaire à tout un chacun passe par des ordonnances ou des chartes mais qui peuvent être contournées si la propre personne ne connait pas le conséquences graves de la transgression de ces droits. C'est seulement lorsque une affaire se fait public que les autorités réagissent pour calmer le scandale.

Changement de "posture" par rapport à la revendication de droits pour des populations "marginalisées" (patients psychiatriques, handicapés, prisonniers).

Les populations dites « marginalisées » dont les femmes sont à tout égard celles qui allaient contribuer, à la fondation de la première association des droits de patients en Suisse. Ce fut donc justement ces femmes qui s’uniront pour être écouter. Ce sont elles qui se sont questionnées et ce sont elles qui ont de près vécu une situation d’injustice. Une situation dont les droits de patients ne s’exerçait pas. Pour la parenté d’un proche voir que le médecin décidait à leurs place sur la santé de leur proche n’était pas anodin mais injuste.


Articulation entre droits de l'homme et du citoyens et les droits envers une population spécifique (handicap. prisonniers, patients psychiatrique, etc.): les droits de la personnes? les droits de l'être humain?

Basculer vers les droits de l’être humain peut prendre quelques réponses depuis le jugement émis à Nuremberg, où la minorité de la population juive était séquestrée pour faire des expérience sur eux. Ces expériences et les atrocités révélées montrent les dérives de la science de la médecine pour laisser naître une nouvelle « race » puissante et laisser libre arbitre à la xénophobie.

Faire valoir ses droits (les connaître, les faire respecter, participer à leur application).

Ce sont justement ces minorités de personnes qui en s'associant, font valoir leurs droits les revendiqués. Ils font d'ailleurs les connaître pour une grande partie de la société qui guette de loin la réalité globale. Ce

Et les sciences de l'éducation dans tout ça?

Des auteurs, comme Illich, préconisaient une société sans école, où l'on apprendrait, directement d'autrui, inséré réseau, au gré de nos besoins éducatifs. La personne irait trouver les connaissances dont elle a besoin dans un réseau de connaissances et d'individus, pédagogues, comme elle, en puissance. Nous constatons, également, que dans une même revendication d'égalité et de remise en question des institutions, des auteurs comme Foucault dénoncent l'autoritarisme d'institutions comme la médecine qui en fait exerce un vrai pouvoir policier sur les personnes. Toute institution se construit socialement. Il en est de même pour la médecine qui s'éloigne volontairement du patient, en adoptant une posture d'expertise. Ce dernier ne construit pas le savoir médical avec le médecin, il ne connait souvent pas les méthodes de recherches concernant cet art. Or il pourrait, en aller autrement, notamment en permettant aux hommes d'apprendre davantage sur la médecine et ses méthodes de construction du savoir. La patient est avant tout une personne, comme l'est d'ailleurs le médecin. C'est pourquoi cette dyade doit s'évertuer à construire ensemble un savoir médical compréhensible par tout-un-chacun. Telle est la condition, telle que visionnée par Illich, pour que l'homme se connaisse davantage lui-même, c'est-à-dire se réapproprie ce regard sur lui-même.