« Violence symbolique » : différence entre les versions
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La violence symbolique est inhérente à la dissymétrie qui existe entre les agents (dominant/dominé) de positions sociales ou hiérarchiques différentes. Dans un contexte et un temps donné, elle caractérise les rapports de force entre ces derniers. | La violence symbolique est inhérente à la dissymétrie qui existe entre les agents (dominant/dominé) de positions sociales ou hiérarchiques différentes. Dans un contexte et dans un temps donné, elle caractérise les rapports de force entre ces derniers. | ||
« Cette violence est infra-consciente et ne s’appuie pas sur une domination intersubjective (d’un individu sur un autre) mais sur une domination structurale (d’une position en fonction d’une autre). Cette structure, qui est fonction des capitaux possédés par les agents, fait violence, car elle est non perçue par les agents. Elle est donc source d’un sentiment d’infériorité ou d’insignifiance qui est uniquement subi puisque non objectivé. La violence symbolique trouve son fondement dans la légitimité des schèmes de classement inhérents à la hiérarchisation des groupes sociaux. » | « Cette violence est infra-consciente et ne s’appuie pas sur une domination intersubjective (d’un individu sur un autre) mais sur une domination structurale (d’une position en fonction d’une autre). Cette structure, qui est fonction des capitaux possédés par les agents, fait violence, car elle est non perçue par les agents. Elle est donc source d’un sentiment d’infériorité ou d’insignifiance qui est uniquement subi puisque non objectivé. La violence symbolique trouve son fondement dans la légitimité des schèmes de classement inhérents à la hiérarchisation des groupes sociaux. » | ||
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Dernière version du 29 décembre 2011 à 23:08
La violence symbolique est un concept qui a été élaboré dans les années 1970 par Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron.
La violence symbolique est inhérente à la dissymétrie qui existe entre les agents (dominant/dominé) de positions sociales ou hiérarchiques différentes. Dans un contexte et dans un temps donné, elle caractérise les rapports de force entre ces derniers.
« Cette violence est infra-consciente et ne s’appuie pas sur une domination intersubjective (d’un individu sur un autre) mais sur une domination structurale (d’une position en fonction d’une autre). Cette structure, qui est fonction des capitaux possédés par les agents, fait violence, car elle est non perçue par les agents. Elle est donc source d’un sentiment d’infériorité ou d’insignifiance qui est uniquement subi puisque non objectivé. La violence symbolique trouve son fondement dans la légitimité des schèmes de classement inhérents à la hiérarchisation des groupes sociaux. »
Wikipédia [1]
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