Théories de l'Evolution

De biorousso
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LA CREATION

La création de l'Homme chez les indiens Pueblos de sud-ouest, tribu des Hopis d'Arizona.

« Mère Araignée choisit quatre couleurs de terre, jaune, rouge, blanche et noir. Elle mélangea du tuchvala, le liquide de sa bouche, les modela et les couvrit de sa cape faite de substance blanche qui est la sagesse créatrice d’elle-même. Elle chanta le chant de la création. Lorsqu’elle releva la cape, elle mit au jour quatre êtres humains faits à l’image de Sotuknang… Puis elle créa les wuti, les partenaires femelles des quatre premiers hommes » Trad. Par Frank Waters. In F. Waters, Le livre de Hopi. Paris, Editions du Rocher, 1992 p. 24.

Le mythe de la création de l'Homme chez les Konsa du sud de l'Ethiopie.

« Quand l’homme apparut pour la première fois sur Terre, il était physiquement exactement ce qu’il est aujourd’hui, mais il semblait paralysé, étant inanimé… Le Dieu Wak déclara qu’il allait apporter le souffle à l’homme. » Tradition orale, citée par Viviana Pâques, in Mythes et croyances du monde entier, Paris, 1985

LA CREATION DANS LA MYTHOLOGIE GRECQUE

Prométhée était un Titan qui se distinguait par sa prévoyance, tandis que Epiméthée, également allié au roi, était, lui, un écervelé qui cédait à ses impulsions pour ne réfléchir que plus tard. Avant la naissance de l’homme, Epiméthée distribua aux animaux tous les dons, la force, la souplesse, la rapidité, le courage, les ailes, les poils, la coquille… de telle sorte qu’il ne resta rien pour celui qui devait être le couronnement de toutes les créatures, et qui fut jeté sans défenses dans l’univers. Prométhée essaya d’arranger les choses : il donna à l’homme la forme la plus noble qui soit sur terre et, à l’imitation des dieux, il le fit se tenir debout. In Mythes et légendes des grandes civilisations d’André Nataf.

MYTHE DE LA CREATION CHEZ LES POLYNESIENS

« Feu et Eau s’unirent, et de leur mariage naquirent la terre, les roches et les arbres et tout le reste. La seiche lutta avec le feu et fut battue. Le feu lutta avec les roches qui vainquirent. Les grosses pierres luttèrent avec l’herbe et l’herbe remporta la victoire. L’herbe lutta avec les arbres, elle fut battue et les arbres gagnèrent. Les arbres luttèrent avec les lianes, ils furent battus et les lianes furent victorieuses. Les lianes pourrirent, les vers s’y multiplièrent et de vers ils se transformèrent en hommes. » Tradition orale, cité in B. Defosse, Le Commencement est un Dieu : itinéraire mythologique, Paris, Les belles lettres, 1990

LA CREATION DE L’HOMME CHEZ LES MAYAS, TRIBU DES INDIENS QUICHES

« Les dieux employèrent du maïs blanc et du maïs jaune apportés par le chat sauvage, le coyote, le corbeau et la perruche. De la pâte de ce maïs, ils firent quatre hommes qui sont les ancêtres de l’humanité actuelle. » In Popul Vuh, le livre sacré des anciens Quichés-Mayas, Oklahoma University Press, Norman, 1950, Trad. Française in le Popul Vuh, Payot

MYTHE DE LA CREATION CHEZ LES MELANESIENS, TRIBU CANAQUE

« Ce sont deux "bois" qui ont donné le monde. Le premier, c’est un garçon. Il est né d’un houp et d’une poué… Avec le ballottement de l’arbre avec le vent, la racine du houp, elle est venue de la terre, puisqu’elle est rentrée dans les racines du tabou (ou poué) en dessous. Elles se sont touchées, les racines, puis avec le ballottement du vent, elles se sont frottées… Il a fini par former le gosse. » Conte de Ulm Doumaï, in Eliane Métais, Au commencement était la Terre, réflexion sur un mythe canaque d’origine, Presse universitaire de Bordeaux, 1988.