Système nerveux(2)

De biorousso
Aller à la navigation Aller à la recherche

HanyA 10 janvier 2007 à 08:35 (MET) MarionD 10 janvier 2007 à 09:12 (MET)

Qu'est-ce que le système nerveux ?

Le système nerveux est un système en réseau formé des organes des sens, des nerfs, du cerveau et de la moelle épinière. Il se compose de centres nerveux qui sont chargés de recevoir, d’intégrer et d’émettre des informations, et de voies nerveuses qui sont chargées de conduire ces informations jusqu'aux organes, tissus, auxquels elles sont destinées.

Il tient sous sa dépendance toutes les fonctions de l’organisme : il coordonne les mouvements musculaires, contrôle le fonctionnement des organes, véhicule les informations sensorielles et motrices vers les effecteurs, et, chez les animaux dotés d'un cerveau, régule la pensée et les émotions.

Chez les spongiaires

Les spongiaires ne possèdent pas de système nerveux. Elles sont formées de deux couches séparées par une masse gélatineuse, la mésohyle. Celle-ci peut contenir une protéine appelée "spongine" qui renferme les éléments nerveux diffus.

Chez les cnidaires

Les cnidaires n'ont pas de système nerveux centralisé parce qu'ils ne se déplacent pas dans une direction particulière.

Chez les échinodermes

Le système nerveux des échinodermes s'observe dans sa forme la plus simple chez les astéries : il est formé d'un anneau disposé autour de la bouche et duquel se détachent cinq troncs principaux ou davantage, suivant le nombre des rayons; ces branches s'étendent jusqu'à l'extrémité du bras. La disposition est la même chez les Ophiures, les Echinides (Oursins) et les Holothuries, mais l'appareil est beaucoup plus compliqué chez les Crinoïdes.

Chez les annélides

Le système nerveux des Annélides est bien développé avec une concentration de ganglions à l'extrémité antérieure (céphalisation) et une corde nerveuse ventrale qui se ramifie en nerfs segmentaires ou périphériques dans chaque segment. Les structures sensorielles sont réduites chez le lombric, mais comprennent des organes photorécepteurs. La base des soies est fréquemment innervée et ces structures servent également d'organes mécanorécepteurs. Les Polychètes prédateurs, tels Nereis, ont des yeux mieux développés.

Chez les plathelminthes

Le système nerveux comporte une paire de ganglions cérébraux, deux cordons nerveux longitudinaux, et une série de nerfs transversaux. Les planaires ont des statocystes et typiquement des ocelles qui leur permettent de détecter la lumière. Il y a des chémorécepteurs dans la région céphalique. Leur mode de locomotion a favorisé une concentration des structures nerveuses et sensorielles dans la partie antérieure du corps. Chez les espèces parasites, les structures sensorielles sont typiquement réduites ou absentes.

Chez les molusques

Chez les gastéropodes

La tête d’un gastéropode contient des centres nerveux ganglionnaires qui se regroupent autour de l’œsophage en un collier périoesophagien. Typiquement, ces centres consistent en une paire de ganglions cérébroïdes réunis par une commissure au-dessus de l’œsophage, une paire de ganglions sous-oesophagiens, ou pédieux, liés l’un à l’autre par une commissure sous œsophagienne et attachées latéralement aux ganglions cérébroïdes, et aussi à deux ganglions pleuraux, ou palléaux qui, postérieurs aux cérébroïdes, leur sont unis par une paire de connectifs cérébro-pleuraux. De ces centres supérieurs part l’anse nerveuse viscérale sur laquelle se différencient certains ganglions. Il est à noter que chez les gastéropodes la torsion a pour effet de déformer en 8 (streptoneurie) l’anse viscérale lorsqu’elle n’est pas trop réduite (euthyneurie). Chez les gastéropodes on observe deux tendances : la tendance à la céphalisation, par regroupement des ganglions dans le territoire céphalique, ce qui peut être le résultat du raccourcissement de l’anse viscérale ; la tendance à la cérébralisation, c’est-à-dire à la coalescence et à la fusion des centres nerveux dans le même territoire.