Langage 4OS 2011

De biorousso
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Qu'est-ce que le langage?

Le langage est la manière de communiquer, de s'exprimer propre à un groupe


Comment communiquent les autres organismes?

Tous les êtres vivants communiquent. Les plantes s'envoient des cocktails chimiques afin de transmettre des informations précises et complexes à leurs congénères. Les Bactéries aussi ont un mode de communication. Certaines espèces d'animaux communiquent par des codes gestuels (par exemple la "danse" des abeilles) et d'autres par des codes sonores (par exemple les primates).

Le langage est-il le propre de l'homme?

L'homme qui utilise aussi les sons comme moyen de communication n'est donc pas un cas isolé. Il a par contre un langage très sophistiqué. Le langage humain est une association précise entre un objet et une combinaison de sons arbitraires. Et cette association fait que l'homme peut désigner un objet même lorsque celui-ci n'est pas là. Il utilise l'articulation afin d'avoir un seul mot pour un seul objet. On peut donc dire que le langage articulé est le propre de l'homme.


Qu'est-ce que le langage articulé?



Définissez plus clairement le langage articulé.


organismes ? Bactéries, plantes , animaux ?


A ce niveau, abordez la communication au sens large puis un de ses moyen, le langage.

Quel est l'origine du langage oral?

Il y a-t-il une théorie génétique ? cf. FOXP2 un gène ayant un rôle dans le langage

Le langage oral est une faculté que l'ensemble de l'humanité (à l'exception des gens atteint de mutisme) possède. Mais on ne sait pas comment il est apparu, ni quand. Surtout qu'on ne peut pas trouver des traces directes de l'apparition du langage (ce qui nous permettrait de pouvoir dater précisément son apparition).

Les hypothèses avancées par les spécialistes sont que le langage est apparu tout d'abord comme corporel, que l'humanité a avant tout communiqué par le biais de signes et de cris.

A partir de là, les avis divergent: On a 2 grandes théories sur l'origine des langages.

  • les théories vocales
  • la théorie gestuelle

On postule dans les théories vocales que c'est grâce à la transformation du pharynx, et de la bouche, ainsi que le agrandissement du volume cérébral qui ont conduit à l’acquisition de la possibilité d'émettre des sons volontaires, au lieu de cri involontaire, instinctif. Cela, c'est plus l'explication physiologique. Concernant ce qui a fait que qu'on parle plutôt que de crier uniquement, les spécialistes sont partagés.

La théorie gestuelle postule que c'est parce qu'on a commencé à marcher sur nos pieds arrières qu'on a d'abord pu développer un langage des signes, et que quand la bouches et les cordes vocales ont pu être utiliser, on est passé à un langage vocal, qui nous permettait plus de liberté.

On n'a ici finalement que les théories sociales sur l'origine du langage. Pourtant des chercheurs se sont aussi intéressés à l'origine génétique du langage, plus précisément sur l'existence d'un gène qui coderait pour le langage oral. Il se sont notamment intéressés à un gène - le gène FOXP2 - qui était muté chez de nombreux membres d'une famille, membres qui avaient des problèmes spécifiques du langage.

Quelles sont les premières traces de langage?

Les premières traces de langage vocal sont très récentes. En effet, comme la parole est évanescente, on a comme trace les trace d'écriture(qui remonte seulement à ~3000 av. J.-C. En plus de c'est traces-là, on possède les trace d'édification qui ont nécessité que les hommes puissent communiquer pour leur réalisation, notamment les premières villes (Uruk: 5e Millénaire av.J.-C;Jéricho, dont un "édifice" qui semble avoir plus de 10000 ans). Il apparait donc que le langage oral remonte à plus de 10000 ans av. J.-C. certainement bien plus.

Quelles sont les régions du cerveau associées au langage?

L'identification des régions du cerveau liées au langage a commencé en 1861. Après le décès de l'un de ses patients, le neurochirurgien Paul Broca décide d'étudier de manière plus approfondie le cerveaux en procédant à diverses autopsies. Le patient en question ne pouvait prononcer d'autres syllabes que "tan" et ne pouvait par conséquent prononcer aucune phrase complète ni exprimer ses idées par écrit. Cependant il n'était atteint d’aucun trouble moteur de la langue ou de la bouche. Lors de l'autopsie cerebrale, Broca découvre une lésion dans l'hémisphère frontal gauche. Suite à cela, il étudie les cerveaux d'autres patients souffrants de troubles similaires. Il observe alors que les hémisphères frontaux gauches des cerveaux en question sont tous lésés. Ce qui l'amena a affirmé: "Nous parlons avec l'hémisphère gauche". L'aire de Broca fut alors la première région du cerveau associée à une fonction précise, en l’occurrence le langage. Cette aire est surtout associée à la production du langage.

Fonction motrice ? Étudiez sa localisation au niveau du cortex.


Il faudra attendre dix ans avant que le neurologue allemand Carl Wernicke ne découvre une autre région du cerveau impliquée dans la compréhension du langage. Cette dernière est située dans la partie postérieure du lobe temporal gauche. Les personnes souffrant de lésions de l'aire de Wernicke peuvent parler mais leur discours est souvent insensé et incohérent. Cette aire est associée au traitement des paroles entendues.


Pendant longtemps, notre compréhension du mécanisme du langage et des aires régions cérébrales impliquées dans la communication se limitait donc à l’aire de Wernicke qui prenait en charge la compréhension des mots et la relayait à l’aire de Broca par un dense faisceau de fibres pour que celle-ci produise la prononciation des phrases.

Définissez plus clairement le rôle de l'aire de Wernicke

Cependant, grâce à de nombreuses expériences en imagerie cérébrale qui a permis de montrer que le cortex pariétal inférieur était connecté par d’importants faisceaux de fibres nerveuses à la fois à l’aire de Broca et à l’aire de Wernicke, une troisième région indispensable au langage a été découverte. Il s'agit du lobe pariétal inférieur, aussi appelé « territoire de Geschwind » en l’honneur du neurologue américain Norman Geschwind qui en avait déjà pressenti l’importance dans les années 1960.


On découvre alors que l'information peut transiter entre l'aire de Broca et de Wernicke soit directement par le faisceau arqué, soit en passant par le territoire de Geschwind par une seconde route parallèle.


Différente caractéristiques font de cette troisième région un endroit clé pour apréhender les multiples propriétés d'un mot: son aspect visuel, sa fonction, son nom, etc. Tout d'abord, le lobe pariétal inférieur se trouve à l’intersection des cortex auditif, visuel et somatosensoriel. De plus, les neurones de cette région ont la particularité d’être « multimodaux », c’est-à-dire qu’ils sont capables de traiter simultanément des stimuli de différentes natures (auditif, visuel, sensorimoteur, etc).


La fonction de la troisième région cérébrale associée au langage serait donc d'aider le cerveau à classifier et à étiqueter les choses, une condition préalable pour former des concepts et une pensée abstraite.


Le fait que lobe pariétal inférieure lobule pariétal inférieur est l’une des dernières structures du cerveau à s’être développé durant l’évolution explique d'ailleurs l'évolution du langage. De plus, il est important de mentionner qu'il s'agit de l’une des dernières structures à devenir mature chez l’enfant. Cette maturation tardive expliquerait entre autres pourquoi les enfants doivent attendre d’avoir 5 ou 6 ans avant de commencer à lire et à écrire.


Avec le développement de l'imagerie cérébrale nous pouvons constater diverses variations aux niveaux des frontières anatomiques et fonctionnelles de l’aire de Broca, de Wernicke ainsi que celles du territoire de Geschwind. Ceci explique l’existence de plusieurs sous-régions aux fonctions distinctes.

(Cindy)

Intéressant, nécessitera quelques schémas et illustrations.

Quelles sont les théories du développement du langage?

La question de l'acquisition du langage suscite divers débats. Notamment, par rapport à la notion d'inné et d'acquis. En 1975, une rencontre historique opposa Jean Piaget et Noam Chomsky. Le psychologue et le linguiste confrontèrent leurs théories de l'acquisition du langage chez l'enfant. Le but étant de comprendre quelle est la part de l'inné et de l'acquis dans le développement du langage.


  • Quelle est la théorie de Piaget?

La théorie de Piaget, appelée le Constructivisme,


  • Quelle est la théorie de Chomsky?

Y a-t-il un type de neurones spécialisés à l'apprentissage du langage?

Quelles structures anatomiques et génétiques sont nécessaires au langage oral?

De quel langage parle-t-on ?

Le langage articulé des humains nécessite des structures anatomiques particulières.

Les structures anatomiques (sans considérer les aires du cerveau liés) qui nous permettent un langage oral articulé sont les différents éléments qui composent notre bouche (dents; lèvres; langue; palais), ainsi que les cordes vocales, le larynx, et les poumons.

Ces structures sont ceux que le docteur va regarder pour déceler un problème. Mais au niveau microscopique, n'y aurait il pas aussi des structures, plutôt des gènes, qui sont nécessaires au langage?

Chez la famille Ke, on a observé que de nombreux membres comportaient le même trouble spécifique du langage. Et ce avec un proportion suffisamment importante pour dire que c'était en plus un gène dominant qui codait ce trouble.

Quels sont les troubles du langage?

Il y a deux types de troubles du langage. Le type dit dysphasie qui apparaît lors du développement. Et le type dit aphasie qui apparaît suite à une lésion.


Qu'est-ce la dysphasie?

La dysphasie est un trouble du développement du langage dus au mauvais fonctionnement des régions du cerveau qui traitent le langage. On distingue la dysphasie de réception et celle d'expression.

  • La dysphasie d'expression est aussi appelée retard de langage. Elle est caractérisé par des troubles de l'expression orale. La compréhension ou/et le déchiffrage sont quant à eux normaux. Les dysphasiques font preuve par ailleurs d’une intelligence tout à fait normale.
  • La dysphasie de réception est une incapacité à s'exprimer oralement et à acquérir une compréhension quelle qu'elle soit.

La dysphasie peut se présenter sous des formes diverses et être plus ou moins sévère.


Quels sont les exemples de dysphasie?

  • Les troubles dysphasiques les moins graves et les plus faciles à traiter sont les troubles articulatoires. Ils comprennent par exemple le chuintement ou le zézaiement. Ces troubles peuvent se traduire aussi par l'omission permanente d'un son ou par le remplacements de phonèmes. Les troubles articulatoires affectent peu l'intelligibilité.
  • Les retards de la parole constituent une autre catégorie de dysphasie. Ils peuvent être dus à une mauvaise perception des sons.
  • Un autre exemple de dysphasie est la dyslexie. C'est une difficulté plus ou moins grande à apprendre à lire et à écrire. La personne dyslexique confond différents sons (p et b, f et v) ou des lettres proches visuellement (m et n). Des lettres peuvent aussi leur apparaître renversée (un d vu comme un b) ou même des mots (sac vu comme cas).


Qu'est-ce l'aphasie?

L'aphasie est un trouble du langage acquis suite à une lésion au cerveau d'un individu qui maîtrisait déjà le langage. Il ne faut pas considérer l'aphasie comme un simple trouble du langage mais comme un trouble de la communication. Les lésions cérébrales à l’origine des aphasies endommagent généralement plusieurs régions du cerveau en même temps.


Quelles sont les formes d'aphasie?

Les deux formes générales d’aphasie les plus fréquentes sont celles de Broca et de Wernicke.

  • L'aphasie de Broca appelé aussi aphasie motrice ou aphasie d'expression survient suite à des lésions de l'aire de Broca de l'hémisphère frontal gauche. Elle caractérisé par la perte de la parole associée à une difficulté de transmission des idées.La personne qui en souffre cherche ses mots, parle au ralenti et son discours est presque télégraphique. Cette personne souffre aussi à l'occasion d'apraxie(difficulté à effectuer des gestes concrets) ou d'une paralysie partielle affectant le côté droit du corps. Ceci n’est peut-être pas étranger au fait que l’aire de Broca se situe près d’autres aires aux fonctions motrices dans la partie postérieure du lobe frontal. Malgré une difficulté à s'exprimer, les personne atteinte par l'aphasie de Broca sont généralement compréhensible.


  • L'aphasie de Wernicke appelé aussi aphasie sensorielle ou encore aphasie de réception survient suite à des lésions de la partie supérieure postérieure du lobe temporal de l'hémisphère dominant(généralement le gauche). C'est une aphasie consécutive à une altération de la réception du langage sans trouble de l'articulation verbale. La compréhension de ce qui est dit ou écrit est réduite car l'individu à de la peine à mettre en relation un mot et son sens. La personne qui en souffre ponctue son discours de mot incompréhensible par contre la grammaire est souvent intacte. La conversation avec ces personnes est très difficile car il y a beaucoup de mots mal utilisés. Le discours d'un aphasique de Wernicke est donc un mélange de clarté et de charabia soutenu par un débit qui demeure très fluide. Cette personne, contrairement aux aphasiques de Broca, ne présente habituellement pas d'atteintes neurologiques au niveau moteur.

En fonction de l'ampleur des lésions cérébrales, les aphasies vont de subtiles altérations du discours à la suppression complète de la parole.


Quels sont les exemples d'aphasie?

  • L'aphasie globale correspond à la fois à une aphasie d'expression et une aphasie de compréhension. Elle conduit à une perte totale de la capacité de comprendre le langage, de parler, de lire ou d'écrire.


  • Dans l'aphasie de conduction, la compréhension et l'expression verbale sont normales. Mais elle conduit à une difficulté à répéter des mots et des phrases. Les mots et les sons se mêlent, ce qui amène à de nombreuses transformations et omissions de mots.
  • L'aphasie anomique conduit à des difficulté pour retrouver certains mots,alors que la structure syntaxique durant l'expression orale est correcte. Ces aphasiques compensent leur difficulté grâce à d’autres mots plus vagues ou encore grâce à des périphrases.
  • Il existe de nombreuses autre formes d'aphasie mais moins fréquentes. Par exemple, il y l'alexie qui décrit une incapacité à lire tout en demeurant capable d'écrire ou encore l'anarthrie qui désigne une incapacité à articuler les mots qui pourraient traduire une pensée.

Enfin, le fait que chacun des différents types d'aphasie comporte souvent des sous-types montre toute la complexité des pathologies du langage.


Plutôt exhaustif...

Sources

Vulgaris- medical : http://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie/dysphasie-1558.html

Vulgaris- medical :http://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie/dysphasie-1558/classification.html

Le cerveau à tous les niveaux: http://lecerveau.mcgill.ca/flash/index_d.html

Vulgaris- medical :http://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie/aphasie-de-broca-531.html

Vulgaris- medical :http://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie/apraxie-554.html

Vulgaris- medical :http://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie/aphasie-de-wernicke-535.html

Phonology :http://www.teachit.co.uk/armoore/lang/phonology.htm


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