Pathologies

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Qu'est-ce qu'une pathologie et plus précisemment au niveau du SN?

En rapport avec la maladie la pathologie est à la fois une science qui a pour objet l'étude des maladies et un synonyme de maladie. Elle s'applique à toutes les manifestations physiologiques ou psychiques hors des normes de la santé.


YeuwaiH 2 octobre 2006 à 16:48 (MEST)

Les maladies du système nerveux central se divisent en deux grandes catégories : les maladies associées à des anomalies ou des lésions du tissus nerveux et les maladies dépourvues de signes somatiques ou moléculaires. Les premières sont les maladies neurologiques, les secondes les maladies psychiatriques. Cette classification simpliste induit nécessairement un flou dans la frontière entre ces 2 grandes familles de pathologie, d’autant plus que cette classification est en évolution permanente selon les avancées des recherches en neurobiologie. Une maladie psychiatrique pouvant changer de catégorie avec la découverte d’anomalies cellulaires ou géniques expliquant au moins en partie sa physiopathologie. Inversement une maladie neurologique peut développer des complications d’ordre psychiatrique. Aussi, cette classification « académique » peut être remise en question à tout instant. Elle doit être abordée avec quelques précautions et sans à priori dogmatique. Une autre manière de subdiviser les maladies du SNC serait de les définir sur une base psycho-cognitive plutôt que anatomo-pathologique. Dans ce cadre, lorsque la pensée et/ou l’humeur du malade est directement affecté alors la pathologie concernera la sphère psychiatrique, qu’il y ait ou non des lésions anatomiques et/ou des anomalies génétiques impliquées dans la physiopathologie. Quoiqu’il en soit ces troubles neuropsychiatriques sont un important problème de santé publique comme l’attestent certains chiffres : 70 millions de personnes en souffrent aux USA et plus d’un million de français sont soignés chaque année pour de tels troubles.

Les maladies neurodégénératives, notamment la maladie d'Alzheimer, sont caractérisées par un vieillissement prématuré et selectif des cellules nerveuses. Leur fréquence augmentant avec l'âge et le vieillissement de la population allant croissant, elles posent un grave problème de santé publique.

La sclérose en plaques et les maladies inflammatoires du système nerveux débutent chez l'adulte jeune et bouleversent sa vie future. Les accidents vasculaires cérébraux, qu'il s'agisse d'hémorragie ou surtout d'infarctus, constituent la première cause de handicap moteur. L'épilepsie, enfin, qui touche les jeunes, est traitée avec efficacité par les médicaments, mais pas dans tous les cas

http://schwann.free.fr/neuropathologie.html

http://fr.wikipedia.org/wiki/Neurologie

La sclérose en plaques, maladie neurologique en trois points.
   *
     SEP, maladie du système nerveux central.
     La SEP atteint exclusivement le système nerveux central (SNC). Il est composé du cerveau et de la moelle épinière. La moelle épinière est un long cordon de substance nerveuse, prolongeant le cerveau par le bas, et située à l'intérieur du canal vertébral le long des vertèbres du dos. De chaque côté de la moelle épinière et étagés tout au long de celle-ci naissent les nerfs qui se distribuent aux différents organes (vessie, peau.) et aux membres. D'une façon générale, les nerfs (à l'exception du nerf optique très proche du cerveau) ne sont pas atteints au cours de la SEP, qui touche seulement le SNC composé du cerveau et de la moelle épinière.
     Le cerveau est un grand ordinateur qui reçoit, traite et envoie sans cesse des informations à notre corps via la moelle épinière et les nerfs : il contrôle nos mouvements, volontaires ou involontaires, et interprète les sensations perçues (toucher, odorat, ouïe, goût).Par exemple, le cerveau ordonne de saisir un plat dans le four, la main va vers le plat ; le plat est trop chaud (= toucher = chaleur = danger) ; l'information remonte au cerveau qui analyse la situation et « donne l'ordre » à la main de se retirer, ceci en quelques millièmes de secondes.    
   * Comprendre la maladie-Definition
     SEP, maladie démyélinisante 
     Au niveau microscopique, le tissu nerveux est composé de cellules, appelées neurones, qui véhiculent à travers le cerveau, la moelle épinière et les nerfs, l'information sous forme d'impulsions électriques : c'est l'influx nerveux. Les neurones sont les principales cellules du système nerveux. Ils comportent un corps cellulaire où se situe le noyau, et surtout un long prolongement nommé axone , à travers lequel circule l'influx nerveux. Ces axones sont entourés d'une gaine blanchâtre, la myéline , chargée de nourrir l'axone et d'assurer une conduction rapide de l'influx nerveux. Ces axones, assemblés les uns avec les autres, forment des câbles de substance blanche, et sont comparables à un réseau de fils électriques qui transportent l'influx nerveux.
     Si la gaine myélinique des axones du cerveau ou de la moelle épinière est atteinte (on parle de démyélinisation ) l'influx nerveux est partiellement ou totalement ralenti et l'information n'est plus transportée normalement jusqu'aux nerfs. C'est ce qui se passe au cours de la SEP.
   *
     SEP, maladie auto-immune
     Le système immunitaire est le système de défense de notre corps contre tous les agents étrangers. Il est constitué de cellules dites immunocompétentes qui se comportent en véritables soldats pour nous défendre contre les virus et les divers microbes. Différentes populations cellulaires sont impliquées dans cette lutte contre les agents étrangers, que ce soit dans la circulation sanguine (globules blancs) ou au sein des tissus. Citons les monocytes, les macrophages, les lymphocytes, chaque type cellulaire étant spécialisé dans une étape du processus d'élimination de l'agent étranger. En fait, cela se passe comme si un soldat, après avoir reconnu un ennemi, donnait l'ordre à d'autres soldats de l'éliminer. Et ces mêmes soldats gardent en mémoire le nom de leur ennemi. C'est ainsi que, même des années plus tard, l'ennemi peut être très rapidement reconnu et alors éliminé.
     L'inflammation est l'ensemble des phénomènes réactionnels précoces se produisant localement au niveau d'une agression extérieure et impliquant les cellules immunocompétentes. C'est un processus normal, classique, de défense de l'organisme contre une agression extérieure, qu'il s'agisse d'un agent étranger (microbe, virus) ou d'un traumatisme (brûlure, coupure.) Un exemple est représenté par l'inflammation locale cutanée qui se développe autour d'une piqûre d'insecte (rougeur, odème, douleur, sensation de chaleur). Lorsque l'agression extérieure aura été contenue et limitée par les phénomènes inflammatoires, les processus de réparation, de cicatrisation vont pouvoir prendre le relais.
     La SEP résulte d'une déviation du système immunitaire : les cellules immunocompétentes habituellement vouées à lutter contre les agents étrangers, attaquent la myéline des axones du cerveau et de la moelle épinière, comme si la myéline était reconnue comme agent étranger. C'est la raison pour laquelle on parle de maladie auto-immune , le système immunitaire s'attaquant au « soi ». Cela se traduit localement par une zone d'inflammation avec une « démyélinisation » des fibres nerveuses. La myéline étant nécessaire à une conduction normale et rapide de l'influx nerveux, c'est comme si un câble électrique était interrompu ou altéré à un endroit, le courant ne passant alors plus ou pas assez vite.

Conséquences de l'attaque auto-immune de la myéline du systèmenerveux central

Chaque attaque contre la gaine de myéline, se traduit par une inflammation et porte atteinte aux fibres nerveuses : il y aura donc une difficulté de conduction de l'influx nerveux. Une telle agression contre la myéline des axones laisse des lésions ou des cicatrices . On peut considérer l'attaque de la myéline comme une blessure qui laisse place à une cicatrice. Evidemment ces « cicatrices » sont situées à l'intérieur du cerveau et/ou de la moelle épinière et ne sont visibles qu'au moyen d'un examen complémentaire aidant au diagnostic de la SEP : l'IRM (Imagerie par Résonance Magnétique). Le retour à l'état normal est fréquent ; l'inflammation diminue et des mécanismes de réparation conduisant à une remyélinisation sont initiés. Mais, au fil du temps, si les attaques inflammatoires sont sévères et se répètent, les mécanismes de réparation sont dépassés empêchant un retour complet à l'état normal, les cicatrices se multiplient et la conduction de l'influx nerveux s'en trouve perturbée de façon irréversible, les axones perdent leur fonctionnement normal.

En fonction de l'endroit où sont situées ces lésions (cerveau, moelle épinière), les conséquences seront différentes et perturberont le fonctionnement des différentes parties du corps. http://www.biogenidec.fr/sep-sclerose-en-plaques/comprendre_definition.php http://www.alzheimer-net.ch/krankheit/causes.html http://www.alzheimer-adna.com/Clinic/demence.html http://www.alz.ch/f/html/alzheimer+28.html

Quels sont les différentes pathologies du système nerveux?

Les pathologies du système nerveux peuvent être classer dans différentes catégories. Nous avons chosi de définir quelques pathologies dans chacune de ces catégories. Biensûr, il en existe bien plus.

Les pathlogies du cerveau

  • Maladie de Parkinson
  • Maladie d'Alzheimer
  • Coma
  • Épilepsie:

L'épilepsie est une maladie du système nerveux. La crise d'épilepsie résulte d'un dérèglement passager de certaines fonctions cérébrales. II existe normalement un équilibre entre les milliards de neurones excitateurs et inhibiteurs qui peuplent le cerveau. Or, la rupture de cet équilibre a pour effet de déclencher la décharge simultanée de toute une population de neurones.
L'épilepsie touche 0,5 à 1 % de la population. En Suisse, environ 50'000 adultes et 10'000 enfants souffrent de cette maladie. Chacun d'entre nous peut être frappé d'épilepsie, indépendamment de son âge, de son origine sociale ou de ses antécédents familiaux. L'épilepsie ne peut pas toujours être guérie. Dans certaines formes d'épilepsie, il est possible de prévenir la réapparition des crises chez 90% des malades; dans d'autres formes, seulement dans un tiers des cas environ. Près de deux tiers des épileptiques mènent une vie normale, mais ils doivent prendre leurs médicaments journellement et être suivis par un médecin.
Les causes de l'épilepsie sont des plus diverses : p. ex. atteinte cérébrale consécutive à un traumatisme obstétrical ou à une attaque, lésions cérébrales, tumeur, maladie vasculaire, anomalies métaboliques ou intoxications. L'épilepsie n'est héréditaire que dans un faible pourcentage de cas. A peu près 10% des enfants prédisposés sur le plan héréditaire deviennent épileptiques. Mais dans la moitié des cas, les causes de la maladie restent inconnues.
Les crises d'épilepsie se divisent en deux grands groupes : les crises généralisées et les crises partielles. On parle de crise généralisée lorsque les décharges neuronales se produisent d'emblée dans l'ensemble du cerveau. Si les décharges ne prennent naissance que dans une zone cérébrale bien délimitée (foyer), on parle de crise partielle ou focale. Et si les décharges se propagent ensuite à tout le cerveau, on parle de crise secondairement généralisée.

Conséquences possibles de l'épilepsie:
Dans le domaine de l'éducation, iI se peut, mais ce n'est pas toujours le cas, que l'épilepsie soit à l'origine de difficultés scolaires et de troubles du comportement (inattention, distraction, irritation, entêtement, mauvaise humeur, fatigue, manque de concentration).
Dans le domaine privé, la nécessité d'avoir une vie bien réglée (p.ex. dormir assez longtemps, ne pas boire d'alcool) restreint souvent la vie sociale des épileptiques. En outre, l'épilepsie peut poser des problèmes en ce qui concerne le service militaire, le sport, le permis de conduire, le mariage, le planning familial et la possibilité d'avoir des enfants.
Dans le domaine professionnel , les épileptiques ont le droit de choisir librement une profession qui correspond à leurs aptitudes et préférences. La loi sur la formation professionnelle ne fait aucune restriction à cet égard. Cependant, il n'existe pas de recommandations valables pour tout le monde. C'est la raison pour laquelle il y a lieu d'examiner les possibilités professionnelles cas par cas.

http://www.prevention.ch/epilepsie.htm LaurentM 5 octobre 2006 à 11:29 (MEST)

  • Migraine
  • Sclérose en plaques (c'est aussi une pathologie médullaire) Je le fait moi (Yeu-Wai)

Les pathologies des méninges

  • Méningite

Les pathologies du système nerveux périphérique

  • Syndrome de Guillain-Barré :

Le syndrome de Guillain-Barré-Strohl est une maladie rare auto-immune inflammatoire du système nerveux périphérique. Ses caractéristiques sont :
- Faiblesse.
- Paralysie.
- Sensations anormales.
- Phénomène sporadique.
- Imprévisible et survient à tout age indépendamment du sexe.
Sa gravité peut varier considérablement d'un cas moyen pouvant même ne pas être porté à la connaissance d'un médecin, à celui d'une maladie dévastatrice liée à une paralysie presque totale plaçant le patient entre la vie et la mort. Etant une maladie rare(~90'000 cas par an), peut de médecins savent diagnostiquer cette maladie. L’origine du syndrome n’est pas connue. Un certain nombre de manifestations semblent déclencher la maladie. De nombreux cas surviennent quelques jours, voire quelques semaines après une infection virale tel qu’un banal refroidissement, douleurs gastriques et intestinales, ou maux de gorges. Toutefois, le(s) mécanisme(s) par le(s)quel(s) ces micro-organismes peuvent provoquer le syndrome de Guillain-Barré n'a(ont) pas encore été déterminé(s). Certains cas sont apparus simultanément à une maladie rare des globules rouges, la porphyrie. Certains cas similaires au syndrome de Guillain-Barré sont survenus après des événements apparemment non rapportés tels que la chirurgie, les piqûres d'insectes et diverses injections. Certains cas sont apparus durant l'hiver 1976-77 chez des personnes qui avaient été vaccinées contre la grippe porcine. On ne sait pas clairement pourquoi seules certaines personnes développent le syndrome. Présenteraient-elles une prédisposition génétique unique ? Cette éventualité ne semble pas vraisemblable étant donné que le syndrome de Guillain-Barré ne se manifeste pas au sein d'une même famille.
Les recherches effectuées à ce jour indiquent qu'indépendamment de l'agent responsable, les nerfs du patient atteint du syndrome de Guillain-Barré sont attaqués par son propre système immunitaire contre certains anticorps de la maladie et par les globules blancs. À la suite de cette attaque auto-immunitaire, la gaine du nerf (la myéline) et parfois aussi la partie couverte du nerf assurant la conduction (l'axone) sont endommagées et les signaux sont ralentis ou modifiés. Des sensations anormales et une faiblesse en résultent.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_de_Guillain-Barr%C3%A9 VincentB 5 octobre 2006 à 11:24 (MEST)


Les pathologies des nerfs craniens

  • Paralysie faciale

Les pathologies médullaires

  • Sclérose en plaques (voir dans "pathlogies du cerveau")
  • Poliomyélite

Les pathologies musculaires

  • Myopathie

--LaurentM 5 octobre 2006 à 10:56 (MEST)

Quels sont les symtomes comportementaux de la maladie d'Alzeimer?

Les symtomes d'Alzheimer sont progressifs. Le sujet de la maladie commence par des oublis légers comme l'oubli de certains événements, l'oubli de certains noms. Progessivement, la maladie s'agrave. Le sujet perd des notions importantes comme le cycle jour/nuit, la capacité de manger, boire ou même la parole. La conversation devient difficile car le malade oublie ce qu'il veut dire. Le malade devient très impulsif car ses actes sont oubliés en un instant alors le malade n'est pas capable d'évaluer leur importance.
La phase de symtomes graves peuvent précéder une phrase de dépression, souvent lié au bouleversement dû à la perte des capacité essentiels.
(http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/alzheimer/484-alzheimer-pathologie.htm)
TomD 5 octobre 2006 à 10:32 (MEST)

Quels sont les symtomes comportementaux de la maladie de Parkinson?

La maladie de Parkinson touche principalement l'homme vers 50 ans. Ses symtômes sont variés. On observe des tremblements des membres, la rigidité musculaire et l'akinésie (lenteur de mouvement) chez le malade. Accompagné à cela, on peut observer des amaigrissement, le trouble du sommeil, de la parole et de l'écriture. Le malade peut avoir aussi des pertes de mémoires et, dans un stade plus avancé, une confusions mentale.
Une partie des malades peut être victime d'une dépression.
(http://www.caducee.net/DossierSpecialises/neurologie/parkinson.asp) TomD 5 octobre 2006 à 10:40 (MEST)

Quel est le groupe de cellule touché par la maladie d'Alzeimer?

(neuroscience)
TomD 5 octobre 2006 à 11:22 (MEST)

Quelle partie du neurone est touchée par la maladie d'Alzheimer?

La maladie d'Alzheimer est une dégénération des neurites (axones et dendrites) des neurones. Ces neurites ont une structure organisée, ils sont organisés sous forme d'un cytosquelette. Ce cytosquelette est formé à partir des microtubules ou microfibrilles. Ces microtubules sont crées et organisés par une protéine, la potéine tau. Cette protéine, l'acteur principale dans la création du cytosquelette, crée des microtubules à partir de la tubuline et elle maintient les microtubules droits et parallèles pour assurer le bon fonctionnement du neurite.
Lorsque cette protéine n'assure plus sa fonction, dans le cas de la maladie d'Alzheimer, la protéine se détache dus microtubules pou s'accumuler dans le soma, la structure et le fonctionnement du neurite est alors pertubé. Cette perturbation provoque des difficulté ou l'impossibilité dans la communication neuronale.
(neuroscience)
TomD 5 octobre 2006 à 11:26 (MEST)


Laboratoire de Biologie sur les sens et les réflexes

Introduction. Le but du laboratoire est de tester la sensibilité de deux sens : le toucher et le goût et de tester la rapidité du réflexe. Dans un premier temps, le l’expérience est de piquer avec un ou deux clous sur diverses parties de la main et du cou. Les deux clous sont séparées d’une longueur variable. Le sujet de l’expérience doit préciser si il sent un ou deux clous sur sa peau de la main et du cou. Dans un deuxième temps, nous allons tester la zone de sensibilité de la langue aux goûts spécifiques en goûtant divers des liquides de goût différents et aussi le seuil de sensibilité de la langue en goûtant du sel et du sucre aux concentrations variées. Dans un troisième temps, nous allons tester le réflexe. Le sujet de l’expérience doit attraper le plus vite possible deux règles, lâchées au hasard ou une à la fois. Le temps de réflexe est mesuré à partir de la longueur de la règle qui a échappée au sujet et de la force de gravité.


Matériel et méthode I. Le toucher Le matériel à disposition est 6 sortes de planches sur lesquelles sont plantées des clous. Ces clous sont séparés de longueur variable : 6cm, 2cm, 1cm, 0,5cm, 0,2cm et une planche à un seul clou. La méthode consiste à toucher la peau de la main (revers, paume, doigts...etc) et du cou avec les clous en sorte que les deux clous touchent en même temps la surface de la peau. On doit toucher la peau successivement et légèrement deux fois de suite. Suite à ça, le sujet doit dire s’il sent un ou deux clous sur sa peau. II. Le goût 1. Localisation des aires de sensibilité Le matériel à disposition est quatre substances : NaCl (salé), sucrose (sucré), acide acétique (acide) et sulfate de quinine (amer). Pour humecter la langue de ces substances, nous avons à dispositions des coton-tiges. La méthode consiste à humecter la langue lavée et séchée avec un coton tige trempé de chaque substance pour déterminer la région de la langue qui détecte ce goût spécifique. 2. Seuil de sensibilité Le matériel à disposition est deux flacons, l’un de sel de 6% et l’autre de sucre de 10%. Nous devons effectuer des dilutions au fur et à mesure pour diminuer la concentration et tester le seuil de sensibilité du goût correspondant. La méthode consiste à préparer de manière systématique et logique plusieurs mélanges de manière à parvenir à une concentration de plus en plus petite pour déterminer une concentration précise à partir de laquelle le goût n’est plus senti par la langue. Nous avons effectué des mélanges de sel de 6%,3%,1,5%,0,75%,0,375% et 0,1535% et des mélanges de sucre de 10%, 7,5%, 5%, 2%, 1% et 1,5%. III. Le réflexe Le matériel à disposition est deux règles. Il y a deux méthode pour tester le réflexe. La première consiste à lâcher une seule règle de la main gauche ou la main droite. La deuxième consiste à préparer les deux règles mais de n’en lancer qu’une seule au hasard. La distance qui sépare le bout des doigts du sujet et le bout de la règle nous permet de mesurer son temps de réflexe.


Résultats et analyses

Tableau de résultats de la sensibilité du toucher de la main et du cou. Sujet : Tom D./Endroit testé : doigts Distance en deux épingles 6cm 2cm 1cm 0.5cm 0.2cm 0cm Réponses justes 7 8 9 15 10 17 Réponses fausses 0 0 0 0 7 2

Sujet : Yeuwai/Endroit testé : le cou Distance en deux épingles 6cm 2cm 1cm 0.5cm 0.2cm 0cm Réponses justes 7 10 13 10 11 4 Réponses fausses 0 2 1 3 3 5

Sujet : Yeuwai/Endroit testé : le dos de la main Distance en deux épingles 6cm 2cm 1cm 0.5cm 0.2cm 0cm Réponses justes 10 7 4 5 6 - Réponses fausses 0 7 9 5 7 -

Réponses aux questions.

a/ Le revers de la main est un lieu non privilégié pour le toucher comparé aux deux autres parties testées, c’est-a-dire les doigts et le cou. Les doigts ont été la partie qui fait la moins d’erreurs, ce qui prouve que les doigts ont une sensibilité tactile plus privilégiée que les autres parties. La partie du cou n’est pas si sensible mais elle nous permet aussi d’avoir des réponses qui sont relativement précise. Le revers de la main possède presque toujours plus de réponses fausses que de réponses justes. Il n’est donc pas sensible. b/ Puisqu’avec une assez grande distance (1 cm), le dos de la main ne peut même pas percevoir la différence entre un clou et deux clous donc le dos de la main est une partie où la répartition des récepteurs cutanés très espacés. Les doigts ont un réseau de récepteurs beaucoup plus serré mais à la distance de 0.2 cm, ils semblent faire beaucoup d’erreur pour différencier avec un seul clou. La distance qui sépare les récepteurs cutanés des doigts est alors supérieure à 0.2 cm et néanmoins inférieure à 0.5 cm. Le cou semble posséder des récepteurs avec une distance moins espacée entre eux puisqu’il arrive à détecter plus facilement que les doigts les clous de 0.2 cm. Néanmoins, cela peut aussi provenir du fait que le sujet ne sentait qu’un clous mais disait qu’il y en a deux. La preuve est qu’il y a plus de réponses fausses dans la colonne de 0 cm que de réponses justes. c/ Ce sont les mécanorécepteurs, plus précisément les disques de Merkel. Ces cellules détectent la variation de pression ou l’enfoncement d’un objet dans la peau, comme ici, le clou. - Si nous comparons la taille des mains, Yeuwai a une main de taille plus grande à Tom. Mais la main de Tom est plus sensible, nous pouvons donc établir l’hypothèse que plus une main est petite, plus elle est sensible. Nous pouvons supposer que la distance relative entre les récepteurs cutanés est plus petite d’une petite main que d’une grande main, ce qui peut influencer la sensibilité et qui permet à la petite main d’avoir une sensibilité supérieure. Aussi, une grande main peut avoir un épiderme plus épais qu’une petite main, ce qui rend la détection des pressions beaucoup plus difficile qu’une petite main.

Localisation des aires de sensibilité Carte de la langue




- On peut voir sur la carte de la langue que tous les goûts sont détectés seulement par la pointe de la langue. On conclut de ses résultats que la langue de Tom est très sensible à la pointe mais moins sensibles dans les parties inférieures et latérales. - La langue ne détecte pas le goût du sulfate de magnésium. Peut-être parce que cette molécule chimique ne possède aucune molécule sapide ou peut-être que cela est dû que la molécule a un goût neutre tout en possédant des composants gustatifs et olfactif. - Cette distinction de goût si divers est le résultat du travail de deux organes : la langue et le nez. Le nez et la bouche sont reliés par le pharynx. On peut avoir autant de saveurs différentes grâce au phénomène de rétro-olfaction. La langue ne permet que de distinguer quatre goûts mais le nez s’occupe de compléter la saveur. La différence entre le chocolat et le caramel est fait par le nez et non la langue! - source:wiki.

Seuil de la sensibilité Sujet : Tom Concentration de sucre Goût Concentration de sel Goût 10% V 6% V 7.5% V 3% V 5% V 1.5% V 2% V 0.75% V 1% X 0.153525% V

Constatation : la tolérance du sel est bien inférieure à celle du sucre, une concentration minime peut déjà produire un goût. Ceci est sûrement dû à notre sensibilité au sel, si nous mangeons trop de sel, l’osmose des cellules est perturbée et il y a un grand risque de déshydratation. Pour éviter ce phénomène, notre mécanisme favorise la détection du sel. Le sucre, au contraire, a une tolérance bien supérieure. Ceci dû peut-être que l’homéostasie de notre corps n’est pas aussi exigeante que les échanges d’ions membranaires et possède un seuil de tolérance supérieur. Les personnes de sexe masculin sont légèrement moins sensibles au sucre et légèrement plus sensibles au sel. Ceci est peut-être dû aux besoins naturels, la femme a besoin plus de réserve et que l’homme en a moins besoin. Une meilleure détection de goût favorise toute consommation de nourritures sucrées, les femmes semblent donc être incitées à manger sucré.

Le réflexe Tableau de résultats : (les unités sont en secondes)

Une règle à la fois : Main gauche Main droite 0.19 0.214 0.247 0.17 0.225 0.2 0.24 0.247 0.14 0.24 0.2 0.214


Une des deux règles au hasard : Main gauche Main droite 0.17 0.25 0.14 0.23 0.18 0.15 0.18 0.156 0.19 0.19 0.207 0.22 0.1778 0.199

Constatations : La moyenne des secondes quand on lâche les règles au hasard est inférieure à quand on lâche une règle à la fois. Ce qui est très bizarre car le résultat attendu doit être le contraire puisqu’en observant qu’une seule règle, on doit être plus concentré et obtenir de meilleurs résultats. Ceci peut-être dû à une sous-estimation du test par le sujet, le considérant trop simple, il n’a pas employé la concentration nécessaire. Quand l’exercice est devenu plus difficile, il s’est plus concentré et a obtenu de meilleurs résultats. Ceci peut-être aussi qu’une grande concentration focalisée peut perturber le réflexe. Le fait de trop concentrer la vision peut atténuer la vitesse de contraction musculaire. Aussi, la moyenne de la main gauche dans les deux cas est inférieure et le sujet est droitier. Ce qui veut dire que la main qu’on emploie le moins souvent et qu’on emploie le moins de force possède un meilleur réflexe. Ceci peut-être dû à une moindre contraction musculaire puisque ce n’est pas celle qu’on utilise la plus souvent, qui permet de raccourcir le temps du réflexe. La main favorisée est plus forte au niveau de la musculature mais à force d’être bien maîtrisée, elle perd peut-être de sa vitesse spontanée de réflexe.


Conclusions : Nous voyons que les résultats de la sensation varie beaucoup d’un individus à un autre. Ceci est peut-être dû au mode de vie, quelqu’un qui emploie ses mains rudement peut avoir de la peau dure et avoir moins de sensibilité, ainsi, notre mode de vie peut agir beaucoup sur notre sensibilité somatique. Nous avons vu aussi que la grandeur de la main réduisait la sensibilité à cause d’une plus grande distance entre les mécanorécepteurs. Par contre, le seuil de tolérance du sucre et du sel est extrêmement stricte et ne varie que peu. La plus grande différence doit être de l’ordre de 0.5%. Ceci explique l’exigeance de notre corps à entretenir un bon équilibre de fluides corporels et maintenir une bonne santé. Le fait de détecter le goût nous permet de réguler notre alimentation. Manger trop souvent salé nous fera boire ou manger moins salé. Le réflexe dépend de beaucoup trop de facteurs pour être calculé précisément. Il dépend de la concentration du sujet, il dépend de l’état physique du sujet, il dépend de l’état mental du sujet. Tout cela vient perturber les mesures, ce qui nous permet pas de tirer une conclusion plus solide qu’une hypothèse. Mais nous pouvons peut-être en tirer qu’une concentration trop focalisée diminue le réflexe. Aussi, la main qui n’est pas favorisée possède un meilleur réflexe mais elle est moins habile. Si nous sommes droitiers, nous sommes plus habiles de la main droite que de la main gauche.