Fermentation 2BIOS02
Introduction
La fermentation est une réaction biochimique de conversion de l'énergie chimique contenue dans une source de carbone (glucose souvent) en une autre forme d'énergie directement utilisable par la cellule en l'absence de dioxygène (milieu anaérobie).
Nous allons observer une fermentation alcoolique de la levure dans différents milieux. Pour que celle-ci ait lieu, il faut mettre des levures dans des milieux dépourvus d'oxygène (=anaérobie) à une température idéale de 35°C à 40°C.
La levure utilisée dans notre expérience est un champignon unicellulaire apte à provoquer la fermentation des matières organiques animales ou végétales appelée: Saccharomyces cerevisae ou levure boulangère. Les levures sont employées pour la fabrication du vin, de la bière, des spiritueux, des alcools industriels, du pain et d'antibiotiques.
La glycolyse est la dégradation d'une mole de glycose en deux moles de pyruvates: C'est une voie catabolique qui existe dans toutes les cellules, c'est le premier stade de la respiration cellulaire par aérobie, c'est à dire dans un milieu oxygéné ou le processus cellulaire s'effectue en présence de dioxygène, et de la fermentation par anaérobie, c'est à dire dans un milieu privé de oxygène ou le processus cellulaire s'effectuant en absence de dioxygène.La glycolyse a lieu dans le cytoplasme et ne nécessite pas d'oxygène. Une molécule de glucose est transformée en deux molécules pyruvates grâce à l'oxydant biologique NAD+ qui subit une réduction en NADH.L'énergie réactionnelle libérée par la glycolyse est stockée sous forme chimique grâce à cette énergie, 2 molécules d'ADP réagissent avec deux molécules d'acide phosphorique pour donner deux molécules d'ATP, riches en énergie.
Dans un premier temps, les levures libèrent des enzymes qui permettent la transformation des sucres en glucose, la base de la fermentation. Le glucose est alors transformé en acide pyruvique (=pyruvate), par la glycolyse.La glycolyse se divise en deux étapes,la phase d'investissement d'énergieet la phasede libération d'énergie.La première consiste à utilisé 2ATP pour produire 2ADP + 2P, cette investissement va lui servir dans la deuxième phase, lorsqu’il va utiliser 4ADP +4P pour formé 4ATP et une oxydoréduction durant laquelle le glucose réduit NAD+en NADH +H+ et le glucose s’oxyde en 2 Pyruvate 2H2O. (Voir Annexe). La fermentation en absence d'oxygène peut prendre deux vois différentes: la fermentation lactique et la fermentation alcoolique. Dans le cas présent nous sommes en présence d'une fermentation alcoolique qui se définit par la conversion du pyruvate en éthanol, cela se fait en deux étapes. D'abord on a du CO2 qui est enlevé du pyruvate ensuite..
Le but de notre expérience est de tout d'abord d'apprendre à faire un expérience sans protocole ainsi que d'observer si il y aura dégagement de CO2. Si c'est le cas, notre expérience aura fonctionné.
KaltrinaI 15 mai 2008 à 13:15 (MEST)
RaniaER 22 mai 2008 à 21:55 (MEST)
Matériel
- levure boulangère diluée
- solution de glucose 20%
- béchers, Erlenmeyers, cylindres gradués
- Ba(OH)2: hydroxyde de baryum
- pipettes plastiques
- paraffine
- ballons
- bains marie à 37° et 60°C
- agitateur magnétique
- thermomètre
- bac avec des glaçons
- système pour Expérience Eau de Chaux
- microscope
- appareil photo numérique de SuperDom
- etc...
Méthodes
Nous avons fais deux expériences différentes afin de voir et comprendre la fermentation:
- Dans la première expérience nous avons créer 7 conditions expérimentales, en mélangeant de la levure diluée avec du glucose ou/et de l'eau dans des bechères gradués. Nous avons ensuite bouché les différents erlenmeyers avec des ballons. Ceci ayant pour but d'observer si les ballons gonflent ou pas, pour montrer si une fermentation se produit. Puis nous avons placé ces différentes conditions expérimentales obtenues à différentes températures, à savoir 37°C, 60°C, 0°C,et enfin à la température ambiante de la classe. Afin d'observer si la température joue un certain rôle dans la fermentation.
- Pour la deuxième expérience nous voulions aussi observer la fermentation, mettant d'autre facteur en jeu. Nous avons pour cela utilisé un système isolant l'eau de chaux grâce à de la paraffine connectant deux tubes connecté par un tuyau. Nous avons cependant varier le contenu du tube qui ne contenait pas l'eau de chaux: pour un des tubes nous avons mit une fois de la levure mélangé avec du glucose et une autre fois de la levure mélangée avec de l'eau. Puis nous avons laisser réagir les deux sytèmes à la temperature de la pièce afin de voir comment les substances vont réagir.
Expérience 1
Conditions testées
- A: 50mL levures; 50mL glucose; 37°C
- B: 50mL levures; 50mL eau; 37°C
- C: 50mL levures; 50mL glucose; 0°C
- C': 50mL levures; 50mL glucose; 0°C (pendant 33 minutes) puis déposé à 37°C
- D: 50mL levures; 50mL glucose; 20°C
- E: 50mL levures; 50mL glucose; 60°C pendant 10' puis 20°C
Résultats
Read-out: gonflement du ballon
- A: Le ballon est relevé et très gonflé.
- B: Le ballon n'est pas du tout relevé, cependant il est un peu gonflé.
- C: Le ballon n'est pas du tout relevé ni gonflé.
- C': Après que nous avons mis cet eyrlenmeyer à 37°C le ballon a un peu gonfler.
- D: Le ballon est relevé et gonflé.
- E: Le ballon n'est pas du tout gonflé, mais nous avons pu remarqué que lorsque nous avons placé cet erlenmeyer à la température de la pièce le ballon a commencé à gonfler plus rapidement que le C'
Expérience 2
L'expérience 2 est l'expérience dans laquel nous avons utilisé de l'eau de chaux. L'eau de chaux (2mL) est isolée au milieu par de la paraffine. Nous avions deux tubes avec deux melanges différents:
- F: 50mL levures; 50mL glucose; 20°C
- G: 50mL levures; 50mL eau; 20°C
Résultats
Nous avons opptonu après 10 minutes d'attente deux résultats différent avec nos deux tubes: Read-out: coloration de l'eau de chaux et bulles (dégagement de CO2).
- F: Après 10min nous avons dans le tube où se trouve de l'eau de chaud une apparition de bulles qui se trouve être un dégagement de CO2 . De plus celle-ci devient trouble il y a donc une formation de précipité
- G: Avec se tube nous n'avons eux aucun changement de couleur ni de réaction entre cette substance avec l'eaux de chaud.
Expérience 3
Observation des levures au microscope optique avec ou sans chauffage à 60°C.
dessin d'observation? si oui, à quel grossissement?Pierre.brawand 13 mai 2008 à 23:03 (MEST)
Disscussion des résultats
Lors de notre première expérience, nous avons pu constater que nos résultats différaient selon la variable que nous avons modifié.
En effet, dans le premier tube A contenant de la levure et du glucose, à 37°C, le ballon a gonflé. Ce qui laisse présager une présence de CO2 dans le ballon. Cela nous montre que la fermentation a bien eu lieu puisque la fermentation alcoolique se définit par C6H12O6(glucose)+ 2ATP + 2P → 2CO2 + 2CH3CH2OH (éthanol)+ 2 ATP +.
Nous voyons donc comment la fermentation fonctionne puisqu'elle à réunit tous les facteurs à son bon déroulement à savoir: source de carbonne(glucose), une température idéale de fermentation entre 35 °C 40 °C, présence d'organismes vivants erffectuant la fermentation, etc.
Dans le tube B, il n'y a pas eu de fermentation puisque nous avons retiré le glucose et ainsi celle-ci n'a pa pu se faire, étant donné qu'il lui manquait un des produits de départ; c'est pourquoi le ballon n'a pa gonflé.
Dans le tube C nous n'avons pas détecter de fermentation, et donc le ballon n'a pas gonflé. En effet, la levure est un champignon unicellulaire apte à provoquer la fermentation des matières organiques animales ou végétales. Cependant la température optimale de culture des levures se situe en général entre 25 et 30°C, ainsi lorsque la température est inférieure (ici proche de 0°C), la levure n'est plus apte à provoquer la fermentation.
Dans le cas du tube C', nous voyons que la fermentation a eu lieu, par le gonflement du ballon. En effet, les conditions necéssaires à la fermentation étaient à nouveau réunies: température, glucose. L'exposition du tube C à 0° n'a pas tué mais endormi les levures, ce qui fait que quand nous avons replacé ce tube à une température d'environ 37°C, la levure a repris son activité métabolique de fermentation car la température était propice.
Le ballon du tube D, qui était à température ambiante, a également gonflé. Nous voyons ainsi que la fermentation avait les conditions nécessaires pour bien se dérouler.
Le ballon du tube E n'a quant à lui pas gonflé. En effet, le tube était à 60°C et les levures ne sont pas thermorésistantes donc nous avons tué la plupart des levures à cause de la température trop élevée du milieu. Nous avons pu cependant observer au microscopes qu'après être sorties environ 10 minutes de l'eau a 60°, les levures n'étaient pas tuées car elles se sont remises à bouger. On peut donc constater que nous ne les avons pas laissé assez longtemps dans un milieu a 60°C.
Pourtant, la destruction cellulaire commence dès 52°C, c'est pourquoi elles n'étaient plus aptes, pour certaines d'entres elle, à fermenter.
Pour la deuxième experience nous avions la bonne temperatur propice à la production de fermentation. Tout d'abord disscutons du tube F dans lequel il y avait de la levure mélangé avec du glucose. Comme nous l'avons expliqué au par avant. Nous pouvons voir dans cette experience qu'il y a un production de fermentation grâce au précipité qui apparait. En effet l'eau de chaud a réagit avec le mélange de glucose et de levure. L'équation de précipitation que nous avons obtenu est :
il manque une explication des résultats de l'expérience 2, à savoir l'eau de chaux qui se trouble. Il serait bien de comparer ces résultats avec ceux de l'exp1 pour montrer qu'on a ici une CONFIRMATION des résultats de l'Exp1
Conclusion
Cette expérience nous a permis d'observer un dégagement de CO2 par le biais des ballons qui ont gonflé. Nous avons pu observer que le dégagement de CO2 dépend de la température dans laquelle la fermentation se fait.
Nous n'avons cependant pas fait de tube de contrôle ce qui est une erreur de notre part: ce contrôle nous aurit permis de valider nos résultats d'une meilleure manièère.
Il aurait été intéressant d'essayer cette fermentation alcoolique avec un autre organisme que de la levure: on aurait très bien pu essayer avec d'autres agents aptes à faire de la fermentation alcoolique tels que les bactéries.
On pense que nous n'étions pas dans des conditions d'anaérobie, c'est-à-dire un milieu où il n'y a pas présence de dioxygène (O2).En effet nous étions dans une classe ce qui ne négligerait pas la présence d'O2, il se peut donc qu'il y ait eu de l'O2, mais notre fermentation a eu tout de même lieu.
Finalement, nous aurions également pu tester la fermentation lactique en transformant du lait en yaourt ou en fromage frais par exemple.
RaniaER 22 mai 2008 à 21:47 (MEST)