Comportement social 10 4BIOS
Comment définir le comportement social?
Y a-t-il une valeur adaptative du comportement social?
- La vie en communauté peut se révéler fort utile en matière de protection face à d'éventuels prédateurs ou à l'inverse, pour capturer des proies.
- Un exemple est celui de la carangue (Caranx ignobilis, un poisson prédateur) qui fait preuve de socialité lors de la chasse; la vie en communauté se révèle ici bénéfique car on remarque que le nombre moyen de poissons qui est capturé par un individu seul est inférieur au nombre moyen de poissons capturés lors des chasses en groupe.
- Un autre exemple
- Le comportement social est également utile afin de faciliter l'accès aux sources de nourriture.
- En définitive, on peut constater que le comportement social a en effet une valeur adaptative étant donné que les animaux faisant preuve d'une certaine socialité sont avantagés (par exemple en matière de reproduction, ou pour se défendre des prédateurs) si le "coût" de la socialité (par exemple le fait de devoir partager les ressources) est moindre face aux bénéfices engendrés (par exemple l'économie d'énergie dans l'élevage des jeunes à plusieurs).
Quels sont les degrés de la socialité?
S'il nous fallait, premièrement, définir la socialité, le plus simple serait de considérer comme sociale toute espèce vivant en groupe. Cependant, il faut distinguer les animaux vivant en groupe de ceux ayant réellement une vie sociale. En effet, de nombreux animaux peuvent se retrouver en foule tout en ayant un comportement solitaire (le fait qu'ils se retrouvent en groupe est donc lié à des facteurs environnementaux). On peut citer comme exemples les moules qui se retrouvent en groupe sur un rocher (mais vivant de manière solitaire) ou encore les papillons de nuit qui, attirés par la lumière, se retrouvent eux aussi regroupés. D'autres insectes, comme les lépidoptères, vivent cachés durant la journée; la nuit, ils sortent dans le simple but de se reproduire ou de se nourrir, et ce, de manière tout à fait solitaire.
Le grégarisme
Considéré comme le premier stade de la socialisation, le grégarisme regroupe les animaux qui sont en interattraction avec leurs congénères. En effet, contrairement aux autres modes de socialité, le grégarisme se caractérise pas un groupement d'animaux résultant de facteurs émanant de leurs congénères et non plus de l'environnement. L'interattraction en question n'est pas d'ordre sexuel étant donné qu'elle intervient également entre individus du même sexe. Les blattes qui vivent dans un endroit commun entrent en interattraction les uns avec les autres et sont donc considérés comme grégaires. Autre organismes qualifiés de grégaires: les fourmis ouvrières. Parmi celles-ci, on peux compter les fourmis ouvrières qui ne s'accouplent jamais, qui n'ont aucune vie sexuelle, mais qui manifestent en permanence de l'interaction. Cela montre, de manière fondamentale, que si la vie sexuelle est importante dans la vie sociale, elle ne peut définir à elle seule la socialité.
Le stade subsocial
Ce comportement induit un investissement énergétique, allant de la production de cellules sexuelles jusqu'à l'alimentation et la protection des jeunes, de la part des parents dans le but de prendre soin de la progéniture, contrairement à d'autres espèce animales qui se reproduisent sans prendre soin de leur progéniture (certains reptiles, par exemple). Le crapaud accoucheur et le coléoptère bousier sont des exemples d'animaux ayant un comportement subsocial.Ils ont cette particularité d'appartenir à un groupe dit polyphylétique, car ils sont apparus de façon tout à fait indépendante dans différents groupes zoologiques, sans appartenir à une certaine linéarité évolutive; ils ne concernent, souvent, qu'un taxon réduit d'espèces .
Le stade colonial
Ce stade de socialité fait intervenir un lieu commun où les femelles se retrouvent à plusieurs pour élever les jeunes. Cependant chaque femelle élève et prend soin uniquement de sa progéniture. En effet, un nid protecteur est crée par la gente féminine qui est chargée de l'élevage de la progéniture; la création de nids dans un même périmètre nous montre un facteur de socialisation important. Prenons, comme exemple, les coléoptères Scolyttidae qui vivent dans des réseaux de galeries creusés dans le bois où les femelles pondent leurs oeufs; les larves se nourrissent de bois ou de moisissures. Cependant, chaque femelle se concentre sur l'éducation de sa progéniture en faisant abstraction (par totalement, car un lieu commun pour l'élevage de la progénitre est un facteur de socialisation) des autres femelles.
Le stade communal
Les femelles, toujours regroupées en un même endroit pour élever leurs enfants, rentrent cette fois en coopération afin de s'entraider dans le soin des jeunes.
L'eusocialité
Ce stade est considéré comme le plus élaboré, il nécessite trois critères essentiels:
- la coopération dans le soin aux jeunes
- le chevauchement d'au moins deux générations (ce qui implique que les jeunes vont par la suite assister la génération précédente)
- l'existence d'individus spécialisés dans la reproduction aboutissant à une division du travail (il y a donc une distinction entre les individus féconds et ceux qui ne le sont pas). C'est ce troisième critère qui empêche de considérer les êtres humains comme faisant partie de ce stade social.
Pourquoi vivre en groupe?
{{co|valeur adaptitive
La vie en groupe possède un grand nombre d'avantage.
Tout d'abord, il permet une meilleure protection face aux prédateurs. En effet, lorsque un prédateur est en chasse, il va plutot s'attaquer à des individus isolés qu'à un troupe d'animaux, car, au sein du troupeau, tous les individus se protégent mutuellement, donnent l'alarme en cas de danger et donc c'est beaucoup plus difficle pour le prédateur de s'y attaquer. Par exemple, quand une troupe de lionne s'attaque à un troupeau de buffle, les individus qui ont repéré le danger donnent l'alerte et si un des induvidus est en danger, quelques individus du troupeau font face aux lionnes pour protéger l'individu.
De plus, losrque le groupe est à la recherche de nourritures, c'est tout le groupe qui s'y met et donc la chance d'en trouver est plus grande que si c'est un individu solitaire qui la cherche seul.
Finalement, il est plus facile de s'occuper des petits quand on vie dans un groupe, car pendant que quelques individus sont partis en chasse, il y a des individus qui restent pour la protection des petits.
Il y a 2 sortes de groupes:
- La famille: le groupe comporte un mâle et une femelle pour s'occuper d'un ou plusieurs petits.
- La colonie: est la société la plus hiérarchisée. En effet, dans chaque colonie, cahque individu a un rôle et sa place. Un seul individu pond (la reine) et les autres sont des ouvriers qui ont la lourde tâche d'aller chercher la nourriture, garder la colonie (la protéger contre les intrus), de nourrir les larves et s'occuper de la reine.
Y a-t-il des structures sociales chez les animaux vivant en groupe?
En effet, au sein d'un groupe, il y a des structures sociales. En effet, au sein d'un groupe, il peut y avoir l'établissement de hiérarchies sociales au sein desquelles des individus dominants ont un accès privilégié à la reproduction ou à des ressources alimentaires. Ces hiérarchies sociales peuvent se présenter sous diverses formes. (cf livre "les sociétés animales", page 179)
- Chez les loups: les loups vivent en meute (en groupe) et il y règne une structure sociale qui est la suivante; il y a un mâle et une femelle dominantes ou aussi appelés le couple alpha, ce qui signifie que c'est eux qui prennent les décisions pour le bien du groupe. Les autres individus, appelés les Bêta, viennent après et prendront la place du couple Alpha s'il arrive quelque chose. Puis finalement, les derniers individus sont les Oméga. C'est la pire place dans la hiérarchie car c'est ceux qui subissent les violences perpétuelles des autres individus.
L'altruisme et le modèle de Hamilton
L'altruisme désigne le comportement d'individu qui favorise, qui peut être de manière indirecte, la survie et la reproduction d’autres individus au détriment de son propre succès reproducteur. Mais la conséquence est que la fitness d’un individu dépend non seulement de l’individu lui-même mais aussi d’autres individus (sociétés animales, cris d’alarme, soins parentaux,…). Mais la question qui se pose est comment un comportement désavantageux qui est néfaste pour la survie de l'individu (pour la reproduction de l'individu) qui l'a adopté peut-elle se répandre au sein d'une population? Le modèle d'Hamilton permet un explication de ce phénomène. Son idée est de généraliser la notion de valeur sélective individuelle de telle sorte que le théorème fondamental de la sélection naturelle puisse s’appliquer aux cas des comportements altruistes, voire aux comportements sociaux.
Qu'est-ce que la sélection de parentèle?
La sélection de la parentèle est une théorie développée par W.D. Hamilton qui explique l'évolution de l'altruisme de reproduction. Aussi appelée la théorie de la dynamique familiale, elle représente l'avènement de l'écologie comportementale et de la biologie des
La sélection de parentèle est une modification de la théorie de l'évolution qui permet de prendre en considération l'instinct grégaire animal (caractéristique qui pousse les animaux à vibre en groupe).
retour à Comportement_4BIOS_2010
retour à Accueil