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'''Polyarthrite rhumatoïde:'''<br>
'''Polyarthrite rhumatoïde:'''<br>
'''Corticotropine(CRH):'''
'''Corticotropine(CRH):'''
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PEDRINI Quentin
MANDWELA Ravi
Biologie – Laboratoire
REGULATION DE LA GLYCEMIE
Assimilation du sucre et de l’amidon
1. Introduction
Le but du laboratoire est d’étudier comment le corps régule la glycémie sous 4 états :
- à jeun
- à jeun avec ingestion de boisson sucrée
- à jeun avec consommation de pâtes
- avec alimentation normale
2. Matériel et méthodes
            Copie du protocole
Matériel:
Glucomètre
Bandelette réactives pour mesurer la glycémie
Lancette Haemolance
1 infusion ou thé contenant 70g de glucose
200gr de pâtes ou 2 croissants par élève ‘’ amidon’’
Les élèves à jeun (pas de boisson ni de nourriture 12 heures avant l’expérience)
Mode opératoire:
Mesurer le taux de glycémie avant de commencer l’expérience des candidats au test (t=0min)
Donner à boire le thé et le café aux élèves
Donner à manger 200gr de pâtes
Mesurer le taux de glycémie après 10min, 30min, 1heure et 1h30
3. Résultats
  Ce graphique traite des élèves qui sont à jeun et qui ont consommé immédiatement 70g de glucose sous forme de boisson sucrée après une première analyse de leur glycémie.
  Nous pouvons constater qu’au temps 0, le taux de glycémie est pratiquement le même entre les sujets. Il varie de 4,80 à 5,20. Les valeurs normales varient entre 4,4 et 6,7 mmol.L-1 
Ils se situent donc dans la moyenne. Ce taux est explicable: les sujets sont à jeun depuis environ 12 heures et c’est grâce aux mécanismes régulateurs (notamment hormones) de la glycémie que ce taux reste stable maintenant l’homéostasie.
  Dès la prise du glucose, nous remarquons une très forte augmentation de la glycémie chez tous les sujets particulièrement prononcée chez Angelo: ils sont en hyperglycémie : > 6,7mmole.L-1. Ce taux va monter jusqu’à un certain pic qui marquera le début de l’absorption intestinale (ici vers 30min), il va ensuite décroître  pour atteindre à nouveau une valeur normal. L’écart type passe de 0,20 au temps 00:00 à 1,01 à au temps 01:00. Cet écart met en évidence l’inégalité de nos organismes face à la régulation de la glycémie. Par exemple, le seul maximum de glycémie pour Angelo se situe 30 minutes après la prise de glucose alors que pour Céline ce seuil commence à redescendre à partir d’1 heure. La glycémie de Steve est assez particulière: elle n’a pas encore chuté après 1h30 mais si nous avions continuer à prendre des mesures elle aurait fini par retrouver un niveau normal.
  Ce graphique traite des élèves qui sont à jeun et qui ont consommé immédiatement 200g de pâtes après une première analyse de leur glycémie.
  Comme précédemment, nous pouvons constater qu’au temps 0, le taux de glycémie est pratiquement le même entre les sujets. Après ingestion de l’amidon, le taux de glycémie continue de descendre chez deux des sujets: Supriya et Séverine mais il reste dans la norme. L’organisme de ces deux patients n’a sûrement pas encore d’absorbé le nouvel apport de glucose. L’amidon nécessite plus de temps que le glucose à l’état pur pour être transmis à des organes comme les muscles ou le foie car il doit préalablement être transformé. Pour Ravi et Aurélie, la glycémie augmente directement. Elle atteint un pic de 6,90 pour Ravi avant de redescendre ce qui est relativement normal.
  A l’opposé, la glycémie de Supriya et Aurélie dépasse le seuil de 6,70 caractéristique de l’état d’hyperglycémie mais normal à la suite d’un repas. Ces glycémies atteignent un pic pour redescendre à partir du temps 01:00 signe de la répartition du glucose dans le corps.
Le cas de Séverine est assez particulier mais non anormal. Sa glycémie descend encore 40 minutes après l’ingestion de l’amidon mais finit par remonter. Ce taux est sûrement descendu après la fin de l’expérience.
  Les glycémies de ces sujets sont très variables (l’écart type monte jusqu’à 1,45mmole.L-1) car nous ne sommes pas égaux face à l’ingestion d’aliments. Notre corps réagit plus ou moins lentement et plus ou moins efficacement face à l’absorption de glucose. L’insuline qui sert de régulateur pour le taux de glycémie est elle aussi plus ou moins efficace selon les sujets.
  Ce graphique traite des élèves qui sont  à jeun depuis 12 heures. Les courbes de ces sujets sont caractéristiques et très similaires les unes par rapport aux autres. La plupart des sujets sont en hypoglycémie. Les apports de sucre ne se font plus de façon exogène mais endogène. Le foie et le rein produisent du glucose pour maintenir la glycémie à un niveau normal. Les courbes sont assez stables et se maintiennent pendant toute la durée de l’expérience.
  De plus, les symptômes de l’hypoglycémie se font sentir chez Thandizo dont la glycémie se situe à un niveau assez bas : 3 mmol.L-1. Les symptômes relevés sont les suivants: sensation de faim,  tremblements, sueurs, fatigue et vertige. Bien que les niveaux de glycémie soient différents, les courbes ont pratiquement le même aspect.
 
Ce graphique traite des élèves qui ont eu une alimentation normale. Il faut noter que l’expérience a commencé vers 13h00. Ces élèves ont donc mangé avant leur arrivé en cours. Les courbes sont caractéristiques de la période suivant l’alimentation. La glycémie descend chez la majorité des sujets. Cette phase correspondrait à la fin de l’expérience chez les sujets qui ont consommé 200g de pâtes. La glycémie tend à se stabiliser dans la moyenne (4,4 et 6,7 mmol.L-1).
 
Ces 4 courbes sont typiques de la régulation de la glycémie.
  Dans le cas de l’apport sous forme de pâtes, la courbe moyenne descend dans les 10 premières minutes. L’amidon n’a pas encore été digéré et les sujets sont à jeun donc le taux de glucose dans le sang n’a pas encore augmenté. Après 20 minutes, nous constatons que la courbe commence à augmenter pour atteindre un état d’hyperglycémie normal après un repas. Le glucose s’est répandu dans le sang. La courbe atteint un point limite correspondant à la fin de l’apport de glucose exogène. La glycémie descend donc pour atteindre un niveau normal stabilisé par un apport de glucose endogène.
  Dans le cas de l’apport sous forme de boissons sucrées, la progression de la courbe est fulgurante, elle atteint un niveau d’hyperglycémie en 20 minutes. Le glucose pur est facilement ingéré par le corps mais il met du temps à être consommé notamment par les muscles ce qui explique que l’état d’hyperglycémie dure plus d’1 heure. Après un pic vers 45 minutes, la courbe descend pour retrouver un niveau normal. Les symptômes des sujets ont été les suivants : soif, fatigue, irritabilité…
  Pour les témoins à jeun, la courbe moyenne est caractérisée par une grande stabilité. En effet, l’apport en glucose est assuré par le corps qui sécrète du glucagon (hormone transformant le glycogène en glucose). La glycémie reste stable grâce à cette autosuffisance du corps.
Pour les témoins à alimentation normale, la courbe moyenne se caractérise tout d’abord par une descente de la glycémie et ensuite par une stabilité. L’expérience  eut lieu vers 13h00, ces sujets ont donc mangé au plus tard 1h avant celle-ci. Le niveau relativement élevé de la glycémie est donc explicable par l’absorption d’aliments antérieure à l’expérience. La diminution de la glycémie est normal car le corps comme précédemment consomme le glucose ingéré.

Version du 10 janvier 2007 à 23:47

LE CORPS, L'ESPRIT ET LA MALADIE
Esther Sternberg - Philip Gold
Pour la science n° 241, novembre 1997


RaviM 14 décembre 2006 à 13:21 (MET)
QuentinP 14 décembre 2006 à 13:23 (MET)


Qu'est ce que le stress?

Le stress correspond aux contraintes et agressions subies par un organisme qui vont l'empêcher de vivre dans des conditions optimales et vont engendrer une réponse (appelée Syndrome Général d'Adaptation) de cet organisme pour pouvoir vivre dans de meilleurs conditions.

Syndrome Général d'Adaptation

Le Syndrome Généréal d'Adaptation comporte 3 phases:

  • La réaction d’alarme

Elle commence par un choc, un état de surprise dû à l’agression, et qui altère l’équilibre fonctionnel. L’organisme va se ressaisir et mettre en jeu des moyens de défenses actives Pour cela, le système nerveux envoie un message à l’hypothalamus qui, en agissant sur la glande médullo-surénale, libère de l’adrénaline et de la noradrénaline. Ces hormones augmentent la pression artérielle, accélèrent notre rythme cardiaque et notre respiration puis augmentent le taux de sucre dans le sang. À ce moment là, nos pupilles se dilatent et on voit mieux. La mémoire et la réflexion s’améliorent.

  • La phase de résistance

Le stimulus persiste, donc l’organisme est en position d’alarme et de mobilisation pour tenter de capitaliser d’autres ressources afin de trouver un nouvel équilibre. Il se met à secréter d’autres hormones : l’endorphine, le cortisol, la dopamine, la sérotonine et enfin des hormones sexuelles. A ce stade, le stress est considéré, d’un point de vue biologique, comme un agent stimulant bénéfique pour l’organisme, qui lui permet de réagir pour survivre à des situations pouvant le mettre en danger.

  • Le stade d'épuisement

Le stress perdure et que l'organisme est incapable de faire face car les dépenses énergétiques nécessaires sont trop importantes,c'est la phase d’épuisement. Les défenses immunitaires perdent du terrain, ce qui rend l'organisme extrêmement sensible aux agressions extérieures. Les symptômes caractéristiques sont: la fatigue, la colère, voire même la dépression.

Quels sont les liens entre le système nerveux central et le système immunitaire?

A première vue, l'organisation du système nerveux central et du système immunitaire semblent très différentes. Le cerveau est souvent assimilé à un poste central de commande, alors que le système immunitaire est décentralisé: la rate, les ganglions, le thymus, etc. essentiels à son fonctionnement, sont répartis dans tout l'organisme. Cependant, les deux système se ressemblent. Il reconnaissent tous deux des signaux provenant de l'extérieur et ils agissent un peu de la même façon. Ils disposent de deux ``capteurs`` qui reçoivent les informations de l'environnement et de l'organisme lui-même, et des éléments ``moteurs``qui transmettent les réactions appropriées.
Les deux système communiquent également par l'intermédiaire de médiateurs chimiques. En effet,d'une part les signaux électriques qui se propagent dans les nerfs déclenchent la libération de signaux chimiques aux synapses, les zone de contact entre les neurones. D'autre part, les messagers chimiques produits par les cellules immunitaires ne communiquent pas seulement avec les autres éléments du système immunitaires , mais aussi avec le cerveau et avec les nerfs, et les substances chimiques libérées par les neurones sont aussi des signaux pour les cellules immunitaires. Les hormones sont véhiculées par le sang jusqu'au cerveau qui, lui-même en fabrique.
Ces interactions entre les système nerveux central et le système immunitaire explique en quelque sorte les lien par exemple qu'il existe entre: stress-hormones et dépression-hormone...

Quels sont les liens entre le stress et la maladie ?

Lorsque le stress dure longtemps, l'organisme se fatigue. La colère ou la dépression peuvent aussi apparaître. Le stress va non seulement avoir des effets psychologiques, mais aussi physiologiques . Le stress peut nous permettre de s'adapter à une situation anormale, par exemple face à un accident ou un quelconque danger... Mais, si la demande adaptative persiste, il arrive un moment où l’organisme n’est plus à même de pouvoir s’adapter à ce qui lui est demandé; il est incapable de compenser les dépenses d’énergie, nos défenses immunitaires faiblissent en nous rendant plus sensible aux agressions externes. L’épuisement va se caractériser par un retour à la phase initiale de choc, mais cette fois les phénomènes d’épuisement l’emportent sur la défense active et peuvent conduire jusqu’à la maladie ou la mort.

L’épuisement provient du fait que l’organisme a dû fonctionner en surrégime et que par décompensation il dysfonctionne. Le cœur, les artères, l’estomac, les intestins ou les défenses immunitaires peuvent donner naissance à des maladies telles que les ulcères, l’hypertension voire l’infarctus, l’asthme, l’eczéma, le cancer, etc.
Pendant des siècles, une cure dans un sonatorium de montagne ou dans une station thermale était le seul traitement de nombreuses maladies chroniques. Les relations entre le cerveau et le système immunitaires expliquent pourqoi ces cures étaient parfois efficaces: le système de communication entre le cerveau et le systèment immunitaire était normalisé par ola relaxation dans une station thermale, premier pas vers la guérison.

Quels sont les liens entre les hormones et la dépression ?


Il semble y avoir un lien entre les hormones et la dépression. Prenons l'exemple de la ménopose:
La ménopause est un état physiologique caractérisé par l'arrêt définitif des menstruations. Cet état correspond à l'arrêt de la sécrétion hormonale d'estrogènes et de progestérone par les ovaires(la femme ne peut plus avoir d'enfants).

Alors qu'il était connu depuis longtemps que la ménopause est, pour plusieurs femmes, une période où le risque de développer des symptômes de dépression est accru, le lien entre les niveaux hormonaux, la ménopause et la santé mentale était peu démontré scientifiquement.

Deux recherches séparées montrent que le risque d'un premier épisode de dépression augmente à l'approche de la ménopause. , un épisode de dépression majeure a deux fois et demi plus de chance de se produire à l'approche de la ménopause. De plus, les scores obtenus à un test mesurant la dépression étaient en relation avec les taux hormonaux. Les femmes qui avaient un syndrome prémenstruel plus sévère étaient plus susceptibles de tomber en dépression à l'approche de la ménopause.

Le lien entre taux hormonaux et dépression était présent même en ajustant les données pour tenir compte d'autres facteurs de risque comme le tabagisme, l'indice de masse corporelle, le syndrome prémenstruel, les symptômes vasomoteurs comme les chaleurs, les problèmes de sommeil, la santé générale, le statut d'emploi et le statut marital.

On remarque également que certaine personnes souffrant de dépression ont des réaction de stress insuffisantes et ne synthétisent pas assé d'hormone CRH(voir lexique): elles sont léthargiques, fatiguées, dorment et mangent beacoup. La dépression se caractérise souvent par une hyperactivité immunitaire.

Quels sont les liens entre le stress et les hormone?

Quels sont les liens entre l'état d'esprit et la maladie


La mélancolie, qui est une forme classique de la dépression, elle ne se traduit pas par des troubles de la penssée et des sentiments, mais plutôt par un état d'insécurité. Les personnes mélancoliques se sentent dévalorisés, ils sont vulnérables et intérprètent souvent comme des mauvais présages des indices anodins. Ces personnes ont des modifications du comportement , elles souffremt d'insomnie, manquent d'appétit, n'ont plus d'activité sexuelles, pour les femmes, de menstruations. Une de leurs principales anomalies biologiques est une hypersécrétion durable de cortisol.
La dépression est également associée aux maladies inflammatoires: environs 20 pour cent des patients ayant une polyarthrite rhumatoïde souffrent d'épisodes dépressifs. Les médecins ont longtemps considéré que les maladies inflammatoires déclenchaient un état dépressif en raison de la souffrance chronique et des handicaps associés. On peut donc conclure qu'il y a un lien entre la dépression et la santée physique.

Un soutien affectif, qui peut être familial ou social, voire une psychothérapie de groupe, peut stimuler les réactions immunes et augmenter la résistance aux maladies. Par exemples, les femmes victimes d'un cancer du sein qui bénéficient d'un soutien pendant leur maladie ont une espérence de vie supérieure à celle des autres femmes.

Quel est le rôle des cytokines?

Les cytokines sont des protéines de communication synthétisées par les cellules du système immunitaire ou par d'autres cellules et/ou tissus, agissant à distance sur d'autres cellules pour en réguler l'activité et la fonction. Il apparaît aujourd’hui que les cytokines représentent un langage universel dans le dialogue mené entre les différentes cellules de l'organisme.

De plus, les cytokines du système immunitaire envoient des signaux variés au cerveau. C’est lors d’inflammations ou de maladies, que la barrière hémato encéphalique (normalement imperméable) laisse passer les signaux chimiques des cytokines en direction du cerveau. Il est ainsi activé et déclenche des réactions de stress telles qu’anxiété et somnolence excessive

Lexique

Homéostasie: C'est la capacité de l'organisme de maintenir un état de stabilité relative des différentes composantes de son milieu interne et ce, malgré les variations constantes de l'environnement externe.
Cortisol: Hormone stéroïde qui augmente la fréquence et la puissance des contractions du coeur, ainsi que la sensibilité des vaisseaux sanguins à la noradrénaline, et qui modifie diverses fonctions métaboliques, ce qui aide l'organisme à affronter le stress.
Corticotropine(CRH)
Médullosurrénale: Partie centrale de la glande surrénale (située au-dessus du rein), qui sécrète des médiateurs chimiques (adrénaline et noradrénaline).
Polyarthrite rhumatoïde:
Corticotropine(CRH):




PEDRINI Quentin MANDWELA Ravi


Biologie – Laboratoire

REGULATION DE LA GLYCEMIE Assimilation du sucre et de l’amidon


1. Introduction

Le but du laboratoire est d’étudier comment le corps régule la glycémie sous 4 états : - à jeun - à jeun avec ingestion de boisson sucrée - à jeun avec consommation de pâtes - avec alimentation normale


2. Matériel et méthodes

            Copie du protocole

Matériel: Glucomètre Bandelette réactives pour mesurer la glycémie Lancette Haemolance 1 infusion ou thé contenant 70g de glucose 200gr de pâtes ou 2 croissants par élève ‘’ amidon’’ Les élèves à jeun (pas de boisson ni de nourriture 12 heures avant l’expérience)

Mode opératoire: Mesurer le taux de glycémie avant de commencer l’expérience des candidats au test (t=0min) Donner à boire le thé et le café aux élèves Donner à manger 200gr de pâtes Mesurer le taux de glycémie après 10min, 30min, 1heure et 1h30

3. Résultats


 Ce graphique traite des élèves qui sont à jeun et qui ont consommé immédiatement 70g de glucose sous forme de boisson sucrée après une première analyse de leur glycémie. 
 Nous pouvons constater qu’au temps 0, le taux de glycémie est pratiquement le même entre les sujets. Il varie de 4,80 à 5,20. Les valeurs normales varient entre 4,4 et 6,7 mmol.L-1  

Ils se situent donc dans la moyenne. Ce taux est explicable: les sujets sont à jeun depuis environ 12 heures et c’est grâce aux mécanismes régulateurs (notamment hormones) de la glycémie que ce taux reste stable maintenant l’homéostasie.

 Dès la prise du glucose, nous remarquons une très forte augmentation de la glycémie chez tous les sujets particulièrement prononcée chez Angelo: ils sont en hyperglycémie : > 6,7mmole.L-1. Ce taux va monter jusqu’à un certain pic qui marquera le début de l’absorption intestinale (ici vers 30min), il va ensuite décroître  pour atteindre à nouveau une valeur normal. L’écart type passe de 0,20 au temps 00:00 à 1,01 à au temps 01:00. Cet écart met en évidence l’inégalité de nos organismes face à la régulation de la glycémie. Par exemple, le seul maximum de glycémie pour Angelo se situe 30 minutes après la prise de glucose alors que pour Céline ce seuil commence à redescendre à partir d’1 heure. La glycémie de Steve est assez particulière: elle n’a pas encore chuté après 1h30 mais si nous avions continuer à prendre des mesures elle aurait fini par retrouver un niveau normal.



 Ce graphique traite des élèves qui sont à jeun et qui ont consommé immédiatement 200g de pâtes après une première analyse de leur glycémie. 
 Comme précédemment, nous pouvons constater qu’au temps 0, le taux de glycémie est pratiquement le même entre les sujets. Après ingestion de l’amidon, le taux de glycémie continue de descendre chez deux des sujets: Supriya et Séverine mais il reste dans la norme. L’organisme de ces deux patients n’a sûrement pas encore d’absorbé le nouvel apport de glucose. L’amidon nécessite plus de temps que le glucose à l’état pur pour être transmis à des organes comme les muscles ou le foie car il doit préalablement être transformé. Pour Ravi et Aurélie, la glycémie augmente directement. Elle atteint un pic de 6,90 pour Ravi avant de redescendre ce qui est relativement normal. 
 A l’opposé, la glycémie de Supriya et Aurélie dépasse le seuil de 6,70 caractéristique de l’état d’hyperglycémie mais normal à la suite d’un repas. Ces glycémies atteignent un pic pour redescendre à partir du temps 01:00 signe de la répartition du glucose dans le corps.

Le cas de Séverine est assez particulier mais non anormal. Sa glycémie descend encore 40 minutes après l’ingestion de l’amidon mais finit par remonter. Ce taux est sûrement descendu après la fin de l’expérience.

 Les glycémies de ces sujets sont très variables (l’écart type monte jusqu’à 1,45mmole.L-1) car nous ne sommes pas égaux face à l’ingestion d’aliments. Notre corps réagit plus ou moins lentement et plus ou moins efficacement face à l’absorption de glucose. L’insuline qui sert de régulateur pour le taux de glycémie est elle aussi plus ou moins efficace selon les sujets.



 Ce graphique traite des élèves qui sont  à jeun depuis 12 heures. Les courbes de ces sujets sont caractéristiques et très similaires les unes par rapport aux autres. La plupart des sujets sont en hypoglycémie. Les apports de sucre ne se font plus de façon exogène mais endogène. Le foie et le rein produisent du glucose pour maintenir la glycémie à un niveau normal. Les courbes sont assez stables et se maintiennent pendant toute la durée de l’expérience. 
 De plus, les symptômes de l’hypoglycémie se font sentir chez Thandizo dont la glycémie se situe à un niveau assez bas : 3 mmol.L-1. Les symptômes relevés sont les suivants: sensation de faim,  tremblements, sueurs, fatigue et vertige. Bien que les niveaux de glycémie soient différents, les courbes ont pratiquement le même aspect.


Ce graphique traite des élèves qui ont eu une alimentation normale. Il faut noter que l’expérience a commencé vers 13h00. Ces élèves ont donc mangé avant leur arrivé en cours. Les courbes sont caractéristiques de la période suivant l’alimentation. La glycémie descend chez la majorité des sujets. Cette phase correspondrait à la fin de l’expérience chez les sujets qui ont consommé 200g de pâtes. La glycémie tend à se stabiliser dans la moyenne (4,4 et 6,7 mmol.L-1).



Ces 4 courbes sont typiques de la régulation de la glycémie.

 Dans le cas de l’apport sous forme de pâtes, la courbe moyenne descend dans les 10 premières minutes. L’amidon n’a pas encore été digéré et les sujets sont à jeun donc le taux de glucose dans le sang n’a pas encore augmenté. Après 20 minutes, nous constatons que la courbe commence à augmenter pour atteindre un état d’hyperglycémie normal après un repas. Le glucose s’est répandu dans le sang. La courbe atteint un point limite correspondant à la fin de l’apport de glucose exogène. La glycémie descend donc pour atteindre un niveau normal stabilisé par un apport de glucose endogène.
 Dans le cas de l’apport sous forme de boissons sucrées, la progression de la courbe est fulgurante, elle atteint un niveau d’hyperglycémie en 20 minutes. Le glucose pur est facilement ingéré par le corps mais il met du temps à être consommé notamment par les muscles ce qui explique que l’état d’hyperglycémie dure plus d’1 heure. Après un pic vers 45 minutes, la courbe descend pour retrouver un niveau normal. Les symptômes des sujets ont été les suivants : soif, fatigue, irritabilité…
 Pour les témoins à jeun, la courbe moyenne est caractérisée par une grande stabilité. En effet, l’apport en glucose est assuré par le corps qui sécrète du glucagon (hormone transformant le glycogène en glucose). La glycémie reste stable grâce à cette autosuffisance du corps.

Pour les témoins à alimentation normale, la courbe moyenne se caractérise tout d’abord par une descente de la glycémie et ensuite par une stabilité. L’expérience eut lieu vers 13h00, ces sujets ont donc mangé au plus tard 1h avant celle-ci. Le niveau relativement élevé de la glycémie est donc explicable par l’absorption d’aliments antérieure à l’expérience. La diminution de la glycémie est normal car le corps comme précédemment consomme le glucose ingéré.