« Toucher Physiologie 13/14 » : différence entre les versions

De biorousso
Aller à la navigation Aller à la recherche
Ligne 77 : Ligne 77 :
Elle est perçue par des terminaisons nerveuses spécialisées appelées récepteurs, qui les transforment en influx nerveux.
Elle est perçue par des terminaisons nerveuses spécialisées appelées récepteurs, qui les transforment en influx nerveux.
Ces signaux sont ensuite transmis au système nerveux central (SNC), où ils servent à l’appréhension du monde externe.
Ces signaux sont ensuite transmis au système nerveux central (SNC), où ils servent à l’appréhension du monde externe.
Les récepteurs sensoriels de la peau répondent à différents stimuli comme le toucher, le contact, les variations de température ou la douleur. La densité de ces récepteurs varie beaucoup d'une région à l'autre.
Les récepteurs sensoriels de la peau répondent à différents stimuli comme le toucher, le contact, la pression, les variations de température ou la douleur. La densité de ces récepteurs varie beaucoup d'une région à l'autre.
 
Il existe 3 types de récepteurs somatosensoriels selon le stimulus :
- les mécanorécepteurs tactiles cutanés
- les thermorécepteurs
- les nocicepteurs


===Sources===
===Sources===

Version du 30 septembre 2013 à 13:56

Ou est le traitement de la physiologie ???

Vous devez traiter des différents récepteurs se trouvant sous la peau et de leur fonctionnement... Comment un influx électrique est-il produit par ces cellules sensorielles de la peau ?

Beaucoup de temps pour une information qui est déjà traitée dans l'axe anatomique.

Physiologie du Toucher

Le toucher, ou somesthésie, est un système sensoriel fonctionnant grâce à la peau recouvrant tout le corps. Celle-ci contient un ensemble de récepteurs sensoriels capables de répondre à une grande variété de stimulis extérieurs avec qui la peau peut interagir, tels la chaleur, la pression, la douleur, etc, envoyant des signaux au cerveau afin de le rendre conscient de ceux-ci. La densité de ces récepteurs sensoriels varie d'une région à l'autre, ainsi le bout des doigts, la peau du visage, celle du ventre ou du gland du pénis n'ont pas la même sensibilité.

Comment est organisée la peau?

Surface de la peau

Le film hydrolipidique.

La surface de la peau est recouverte par une émulsion d’eau et de graisse qui forme ce qu'on appelle un film hydrolipidique. Il

1) Protège la peau des bactéries et champignons

2) Participe à la souplesse de la peau.

Il comporte, en quantités variables :

- de la sueur

- du sébum

- des résidus de substances issues du processus de kératinisation des kératynocites

- de l’eau provenant des couches profondes de la peau.

La peau est constituée de trois couches de tissus :

Les couches de la peau

L’épiderme et ses composantes

Il s'agit d'une couche de la peau en contact direct avec l'extérieur, vascularisé et servant en somme à la protection thermique et mécanique de la peau. Epaisse sur la main et la plante des pied, elle ne dépasse pas x? mm dans les autres régions du corps. L'épiderme est recouvert de sébum (produit par les glandes sébacées) qui constitue le film hydrolipidique qui sert de protection contre les agressions extérieures.

Les cornéocytes. Quel est leur rôle ? Les cornéocytes sont des cellules remplies de kératine, insoluble dans l’eau, ce qui rend l’épiderme hydrophobe, et donc imperméable à l’eau. Leur alliage avec le film hydrolipidique protège la peau des agressions bactériennes et maintient la flore cutanée.

Son tiers inférieur constitue une véritable barrière de protection face aux facteurs exogènes (pollution, soleil, froid) et à la perte d’eau endogène (évapotranspiration).

- Couche claire (stratum lucidium), qui correspond à une phase de transition entre la couche granuleuse et la couche cornée.

- Couche granuleuse (stratum granulosum), où commence la kératinisation des kératinocytes (cellule produisant la kératine, substance qui donne à la peau sa dureté) qui évoluent en cornéocytes.

- Couche épineuse, comportant 3 à 10 assises de kératinocytes qui s'aplatissent vers la surface.

- Couche basale, la plus profonde de l’épiderme. Elle assure la régénération continue de la peau par division cellulaire : les cellules produites migrent progressivement vers les couches supérieures en subissant diverses mutations. Entre ces cellules basales s'intercalent les mélanocytes, responsable de la mélanogénèse (synthétisation de la mélanine par les mélanocytes).

Attention, votre description fait plus partie de l'axe anatomique que physiologique.

Le derme, la couche intermédiaire

Le derme est un tissu qui soutient l’épiderme, protège le réseau vasculaire et les fibres nerveuses. Il est composé également d’autres types de cellules: des cellules endothéliales organisées en vaisseaux, des macrophages, des lymphocytes, des cellules dendritiques ou d’autres cellules immunitaires.

Il se divise en deux couches:

- le derme papillaire qui est une couche intermédiaire riche en terminaisons nerveuses et en symbiose permanente avec l'épiderme auquel il est séparé par la jonction dermo-épidermique

- le derme réticulaire qui est un tissu conjonctif dense, structure gélatineuse assemblant des protéines et servant de liaison et de soutien entre les différents tissus et organes, et composé d’un réseau de fibres élastiques.

L’hypoderme, la couche profonde

L'hypoderme est situé directement sous le derme et constitue la couche la plus profonde de la peau, ainsi que la plus épaisse. Elle est principalement constituée d'adipocytes, cellules spécialisées dans le stockage de graisse. C'est là effectivement que les graisses sont stockées. On parle donc d'un "matelas de graisse" dont le rôle est de protéger les organes des chocs venant de l'extérieur, mais s'adapte aussi aux mouvements des structures se trouvant au dessous de celui-ci, permettant aux muscles, os, etc, d'effectuer leurs mouvement de manière correcte.

L'hypoderme est rattaché au derme par des protéines fibreuses, de l'élastine et du collagène.

L'hypoderme fonctionne comme un stock de graisse, et libére celles-ci lorsqu'un effort le demande ou en temps de jeûn. L'hypoderme participe aussi à la thermorégulation de l'organisme, en utilisant la graisse accumulée comme isolant thermique.

La répartition de la graisse n'est pas uniforme dans tout le corps: la couche lipidique est plutôt fine dans l'hypoderme du front, alors que la graisse tend à s'accumuler autour des hanches.

Vous traitez de l'anatomie de l'organe et non pas, comme vous le devez de la physiologie.

Les différents récepteurs cutanés

La sensibilité cutanée est une des propriétés externes du corps humain, comme la perception des couleurs ou des sons par exemple. Elle est perçue par des terminaisons nerveuses spécialisées appelées récepteurs, qui les transforment en influx nerveux. Ces signaux sont ensuite transmis au système nerveux central (SNC), où ils servent à l’appréhension du monde externe. Les récepteurs sensoriels de la peau répondent à différents stimuli comme le toucher, le contact, la pression, les variations de température ou la douleur. La densité de ces récepteurs varie beaucoup d'une région à l'autre.

Il existe 3 types de récepteurs somatosensoriels selon le stimulus : - les mécanorécepteurs tactiles cutanés - les thermorécepteurs - les nocicepteurs

Sources

http://sante.lefigaro.fr/mieux-etre/beaute/structures-roles-peau/quoi-peau-est-elle-composee

http://www.skin-science.fr

http://www.universalis.fr/encyclopedie/peau/4-l-hypoderme/

http://www.nestle.ch/fr

http://www.monsanto.com/Pages/default.aspx

http://www.glencorexstrata.com/

http://www.merckserono.fr/fr/index.html

http://tel.archives-ouvertes.fr/docs/00/28/55/97/ANNEX/Verso_mars08.pdf

Quels sont les types de récepteurs sensoriels ?

La peau est richissime en nerfs de deux catégories: les nerfs cérébro-spinaux (permettant la sensibilité cutanée) et les nerfs végétatifs (de type sympathique, généralement amyéliniques)