« Peau » : différence entre les versions

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On peut détecter les sensations grâce à des récepteurs protéiques spécifiques incorporés dans la membrane plasmique des cellules sensorielles. On les appelle les récepteurs somato-sensoriels.  
On peut détecter les sensations grâce à des récepteurs protéiques spécifiques incorporés dans la membrane plasmique des cellules sensorielles. On les appelle les récepteurs somato-sensoriels.  
Différentes sortes de corpuscules sont stimulés en fonction du stimulus. (Ils sont donc sélectifs.)
Différentes sortes de corpuscules sont stimulés en fonction du stimulus. (Ils sont donc sélectifs.)
Par ailleurs, la peau se compose de différentes parties :
* Le derme ou chorion est la couche essentielle de la peau. Il lui confère sa résistance et son élasticité; c'est dans le derme que se situent les récepteurs des divers modes de la sensibilité extéroceptive.
* Sa face superficielle est hérissée de reliefs de hauteur variables, les papilles dermiques, qui engrènent derme et épiderme.
* Le derme est riche en fibres conjonctives (75% de la structure).
* Collagène : soutien, extensibilité et résistance, très abondant dans la peau cicatricielle, avec une organisation anarchique en amas responsable d'hypertrophie.
* Elastine : élasticité de la peau saine, pratiquement inexistante dans le tissu cicatriciel.
Par sa surface profonde, le derme est en rapport avec l'hypoderme.
* L'épiderme ou couche superficielle recouvre le derme et reproduit la surface de la peau avec ses saillies, ses dépressions et ses orifices.
* C'est un épithélium pavimenteux stratifié kératinisé (cinq couches) fabriqué en permanence par la couche basale.
La kératinisation est la transformation cornée de l'enveloppe des cellules et des fibrilles épidermiques; elle aboutit à la desquamation (détachement de la couche épidermique superficielle par petits lambeaux ou squames) ou à une augmentation d'épaisseur sous l'action de traumatismes répétés (callosités).
C'est à la jonction derme-épiderme que se trouvent les mélanocytes (élaboration de la mélanine).
Les corpuscules suivant se trouvent vers les mains. Comme dit plus haut ce sont des des cellules sensorielles.
*Les corpuscules de Pacini (sensibles à des stimulis mobiles et à des vibrations rapides. Ils permettent aussi de détecter la nature du mouvement)
*Les corpuscules de Pacini (sensibles à des stimulis mobiles et à des vibrations rapides. Ils permettent aussi de détecter la nature du mouvement)
*Les corpuscules de Ruffini (sensibles aux étirements persistants, comme les mouvements des doigts ou des membres.)
*Les corpuscules de Ruffini (sensibles aux étirements persistants, comme les mouvements des doigts ou des membres.)
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[[Utilisateur:KatiaL|KatiaL]] 12 septembre 2006 à 16:09 (MEST)
[[Utilisateur:KatiaL|KatiaL]] 12 septembre 2006 à 16:09 (MEST)
[[Utilisateur:SarahV|SarahV]] 21 septembre 2006 à 18:00 (MEST)


==Où sont-ils localisés?==
==Où sont-ils localisés?==

Version du 21 septembre 2006 à 18:00

Organe sensoriel et stimulus : comment générer une sensation?

Le sens du toucher nous permet d'être informés sur les contacts d'objets exterieurs avec notre corps, la température, la consistance ou l' état des surfaces que nous touchons... Il nous permet aussi de détecter l'enironnement extérieur. L'organe permettant le toucher est la peau. (pas complet)

Source: www.cosmovisions.com/toucher.htm

CelineG 13 septembre 2006 à 15:41 (MEST)


il faudrait profiter de cette partie pour écrire quelque chose de général sur le sens que vous traitez... histoire d'introduire un peu le sujet avant de passer aux points précis...Pierre.brawand 12 septembre 2006 à 15:13 (MEST)

Quelle est la nature du stimulus?

  • Température : le rythme de stimulation augmente avec la hausse de température ou le rythme de stimulation augmente avec la baisse de température
  • Pression : Quand, par exemple, on nous sert le bras
  • Chimique : système digestif, système cardio-vasculaire
  • La position des muscles et des articulations : étirements
  • Le cerveau

Cependant, quand la stimulation devient trop forte et qu'elle risque d'endomager l'organisme, nous percevons la douleur qui est vitale.

Source: Campbell, de Boeck

http://lajoie.uqam.ca/percept/Bloc3/bloc3-cutane.html

SarahV 11 septembre 2006 à 17:37 (MEST)

Donnez des exemples précis pour chacun des stimuli. Soyez plus précises dans votre argumentationPierre.brawand 12 septembre 2006 à 15:11 (MEST) SarahV 14 septembre 2006 à 18:03 (MEST)

Quelle partie de la peau est stimulée?

la question est mal posée... de quelle partie parlez-vous ici??? Soyez précises non seulement dans vos réponses mais peut-être encore plus dans vos questions... Personnellement, une analyse anatomique s'impose avant de parler des corpuscules...Pierre.brawand 12 septembre 2006 à 15:14 (MEST)

On peut détecter les sensations grâce à des récepteurs protéiques spécifiques incorporés dans la membrane plasmique des cellules sensorielles. On les appelle les récepteurs somato-sensoriels. Différentes sortes de corpuscules sont stimulés en fonction du stimulus. (Ils sont donc sélectifs.) Par ailleurs, la peau se compose de différentes parties :

  • Le derme ou chorion est la couche essentielle de la peau. Il lui confère sa résistance et son élasticité; c'est dans le derme que se situent les récepteurs des divers modes de la sensibilité extéroceptive.
  • Sa face superficielle est hérissée de reliefs de hauteur variables, les papilles dermiques, qui engrènent derme et épiderme.
  • Le derme est riche en fibres conjonctives (75% de la structure).
  • Collagène : soutien, extensibilité et résistance, très abondant dans la peau cicatricielle, avec une organisation anarchique en amas responsable d'hypertrophie.
  • Elastine : élasticité de la peau saine, pratiquement inexistante dans le tissu cicatriciel.

Par sa surface profonde, le derme est en rapport avec l'hypoderme.

  • L'épiderme ou couche superficielle recouvre le derme et reproduit la surface de la peau avec ses saillies, ses dépressions et ses orifices.
  • C'est un épithélium pavimenteux stratifié kératinisé (cinq couches) fabriqué en permanence par la couche basale.

La kératinisation est la transformation cornée de l'enveloppe des cellules et des fibrilles épidermiques; elle aboutit à la desquamation (détachement de la couche épidermique superficielle par petits lambeaux ou squames) ou à une augmentation d'épaisseur sous l'action de traumatismes répétés (callosités). C'est à la jonction derme-épiderme que se trouvent les mélanocytes (élaboration de la mélanine).

Les corpuscules suivant se trouvent vers les mains. Comme dit plus haut ce sont des des cellules sensorielles.

  • Les corpuscules de Pacini (sensibles à des stimulis mobiles et à des vibrations rapides. Ils permettent aussi de détecter la nature du mouvement)
  • Les corpuscules de Ruffini (sensibles aux étirements persistants, comme les mouvements des doigts ou des membres.)
  • Les corpuscules de Meissner(sensibles aux pressions légères.)
  • Les récepteurs de Merkel (sensibles aux mouvements légers à la surface de la peau.)
  • Les bulbes de Krause (sensibles au froid. Ils représentent des mécanos-recepteurs se présentant sous forme de terminaisons nerveuses qui ressemblent à des séries de perles enfilées.)
  • terminaisons libres (sensibles à la douleur)


Les corpuscules de Meissner et de Pacini sont dit à adaptation rapide: ils répondent rapidement à une stimulation, mais ils arrêtent si celle-ci est maintenue durant un certain moment.
Les récepteurs de Merkel et les corpuscules de Ruffini, eux, sont dit à adaptation lente:ils répondent de façon plus intense à une stimulation qui est maintenue.


On classe ces récepteurs en différentes catégories:

  • mécanorécepteurs: La plupart des récepteurs sensoriels sont des mécanorécepteurs. Ils sont sensibles à des stimulations mécaniques. Leur rôle est de donner des informations sur les contacts avec la peau, la pression du coeur et des vaisseaux sanguins, la contractions des organes digestifs et de la vessie, etc.
  • thermorécepteurs: ils nous permettent de percevoir la température. Les récepteurs sensibles à la chaleur s'activent dès 30°C et augmentent leur décharge jusqu'à 45°C. A des températures plus élevées, ce sont les nocirécepteurs qui sont activés. Les récepteurs au froid sont actifs surtout vers 25°C. A 10° et à des températures inférieurs, ils s'inactivent, ce qui est la cause de l'anésthésie due au froid.
  • nocirécepteurs: ils sont sensibles à la douleur, et sont constitués de terminaisons nerveuses libres.

On peut aussi les différenciers en fonction de la structure des terminaisons nerveuses qui leur sont associées.

Source: Campbell, de Boeck

http://www.staps.univ-avignon.fr/S4/UE2/Neurophysiologie/Neurophysiologie_diaporama_partie_1.pdf

http://medmob.univ-rennes1.fr/limblog/share/media/somesthesie-psauleau.pdf#search=%22d%C3%A9finition%20%22corpuscules%20de%20Ruffini%22%22


CelineG 10 septembre 2006 à 20:33 (MEST)

SarahV 11 septembre 2006 à 17:52 (MEST)

KatiaL 12 septembre 2006 à 16:09 (MEST)

SarahV 21 septembre 2006 à 18:00 (MEST)

Où sont-ils localisés?

Les récepteurs somato-sensoriels sont situés sur l'ensemble du corps. Ils sont surtout présents au niveau de la peau, mais aussi des muscles, des tendons et des articulations. Dans la peau, ils peuvent se trouver au niveau de la jonction entre le derme et l'épiderme, c'est à dire plutôt à la surface de la peau (comme les corpuscules de Meissner ou de Merkel) ou plus profondément dans la peau, c'est à dire dans le derme et dans le tissus sous-cutané (comme les corpucules de Pacini et de Ruffini)

  • Les corpuscules de Pacini se situent au niveau du derme et peuvent atteindrent la taille de 2 mm et avoir un diamètre d'1 mm.
  • Les corpuscules de Meissner sont environ dix fois plus petis et sont localisés au niveau des zones glabres (dépourvues de poils), notamment à l'extrémité des doigts vers l'endroit des empreintes digitales.
  • Les corpuscules de Merkel sont localisés au niveau de l'épiderme et représentent des terminaisons nerveuses associées à une cellule épithéliale non neuronale. Ils sont surtout situés aux bout des doigts et sur les lèvres.
  • Les corpuscules de Krause: ils sont situés au niveau des régions de peau sèche et au niveau des muqueuses (autour des lèvres et des organes génitaux, par exemple.)
  • Quand aux corpuscules de Ruffini, ils se trouvent à la fois au niveau des zones pileuses et glabres et sont assez semblables aux corpuscules de Pacini.

http://medmob.univ-rennes1.fr/limblog/share/media/somesthesie-psauleau.pdf#search=%22d%C3%A9finition%20%22corpuscules%20de%20Ruffini%22%22


SarahV 11 septembre 2006 à 17:58 (MEST)

Une image pour illustrer tout ça peut-être...?Pierre.brawand 12 septembre 2006 à 15:15 (MEST)


Comment l'organe est-il stimulé?

  • mécanorécepteurs: à la surface des terminaisons amyéliniques qui sont reliées aux mécanorécepteurs, il y a des canaux ioniques mécanosensibles. L'ouverture de ceux-ci (qui permet le transfert de l'influx nerveux) est contrôlée par un étirement ou une modification de la tension de la membrane du récepteur. Ces mécanorécepteurs permettent de détecter la force, l'intensité et la durée d'une pression. Plus la pression exercée est forte, plus le nombre de potentiels d'action crées est grand (ce n'est pas l'intensité du potentiel d'action qui varie, car celle-ci reste constante, mais leur fréquence.)

Mais encore, il faut savoir que la peau est l'organe le plus développé dont nous disposons.

Sources: Campbell, de Boeck
Neurosciences,
http://etumed.unige.ch/neuroclub/sic2003/axone.toucher.php


CelineG 10 septembre 2006 à 20:47 (MEST)

SarahV 11 septembre 2006 à 18:06 (MEST)

Répondez peut-être à la question qui est bonne en développant plus votre réponse. Comment l'organe est-il stimulé? ... définir l'organe, définir la stimulation, définir les mécanismes, etc...Pierre.brawand 12 septembre 2006 à 15:17 (MEST)

Comment la sensation se transmet-elle au cerveau?

Les neurones transmettent au cerveau ce que l'on ressent, sous forme d'un signal électrique (potentiel d'action), le long de leur prolongement spécialisé appelé axone. Les neurones interagissent entre eux mais également avec des cellules musculaires ou des cellules sécretant des hormones.

Lorsqu'on touche quelque chose, par exemple, des récepteurs sont activés. Ils transmettent ensuite l'information en envoyant un influx électrique, qui passe par les neurones d'un nerf sensitif. Le signal électrique passe ensuite par les neurones de la moelle épinière, avant de parvenir dans le cortex sensoriel primaire, la zone de notre cerveau qui s'occupe du toucher.

Source:découvrir la biologie, Cain
www.csrs.qe.ca/MitchellMontcalm/proj/NEURONES/42.htm
http://etumed.unige.ch/neuroclub/sic2003/axone.toucher.php


KatiaL 12 septembre 2006 à 16:02 (MEST)

CelineG 13 septembre 2006 à 16:02 (MEST)

Pourquoi y a t'il des personnes qui ne ressentent rien?

Pourquoi y a t'il des parties moins sensibles que d'autres?

La peau est pourvue de nerfs plus ou moins abondants selon la partie du corps. Il y aura donc des parties du corps plus sensibles que d'autres aux différents stimulations. Les mains sont par exemple très sensibles au toucher, surtout au niveau de nos doigts, où la densité de mécanorécepteurs est très grande. La peau est aussi plus sensible dans les zones où l'épiderme est mince, ou sans poils.


Sources: http://www.cosmovisions.com/toucher.htm

CelineG 13 septembre 2006 à 15:53 (MEST)


Est-ce qu'un sens peut en compenser un autre?

Qu'est-ce que le système sensoriel somatique?

C'est un système qui permet à notre corps de percevoir l'environnement et de savoir en permanaence ce qu'il est en train de faire. Il est sensible aux stimulus.

Souce: Campbell, de Boeck

SarahV 11 septembre 2006 à 18:02 (MEST)

Quel et le rôle des poils dans le toucher?

Les poils font partie intégrante du système sensoriel. Ils sont basés dans les follicules situés sous la peau. Ceux-ci sont très innervés à partir des terminaisons nerveuses libres qui entourent les poils. Lorsque les poils changent de position, ils déforment les follicules et les tissus qui les entourent . Par conséquent, les terminaisons nerveuses sont elles aussi étirées ou déformées, ce qui modifie la décharge de l'influx nerveux.

Donc nous pouvons en conclure, qu'un avant-bras relativement poilu peut facilement détecter une légère brise qui est à peine ressentie sur le dos de la main.

Source: Découvrir la Biologie, de Boeck


CelineG 10 septembre 2006 à 20:52 (MEST) revenir à 4BIOS02

SarahV 11 septembre 2006 à 17:31 (MEST)


c'est bien... continuez sur votre lancée...Pierre.brawand 11 septembre 2006 à 22:08 (MEST)
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