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[http://fr.wikipedia.org/wiki/Chimioth%C3%A9rapie]
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'''Comment s'effectue le mouvement des protéines dans leur milieu ?'''
Si les fluctuations rapides dans les protéines globulaires sont maintenant assez bien comprises, les mouvements dans l'échelle de temps de la nanoseconde à la seconde reste peu connus. Ces mouvements lents présentent néanmoins d'un intérêt particulier car ils sont impliqués dans des processus biologiquement importants (catalyse, transduction de signal, interactions et régulation allostérique, mouvements corrélés).
Afin de définir la nature et l'amplitude des mouvements lents dans une protéine, les chercheurs ont reconstruit la dynamique interne d'une protéine à partir de la combinaison de mesures sensibles à des mouvements pouvant atteindre des dizaines de millisecondes.
Ces mesures ont portées sur :
- les couplages dipolaires résiduels (CDR) des acides aminés donnant accès à toutes les orientations de liaisons entre les atomes des acides aminées et permettant ainsi d'obtenir des informations sur les conformations moyennes adoptées sur des durées pouvant atteindre la centaine de milliseconde
- les couplages scalaires lesquels, à travers les liaisons hydrogènes, sont fonction de la géométrie et de la dynamique de la molécule.
[http://www-dsv.cea.fr/toute-l-actualite/resultats-scientifiques/mouvements-collectifs-dans-les-proteines-de-la-dynamique-a-la-fonction]
[Comment le cellule immunitaire détruit-elle la cellule cancéreuse ?]
Certaines cellules du système immunitaire sont capables de maintenir une tumeur cancéreuse à l’état latent, bloquant sa progression sans pour autant l’éliminer. Grâce à la mise au point d’un modèle animal reproduisant cet état de veille, des chercheurs apportent la preuve d’un phénomène qui est suspecté depuis longtemps et offrent les moyens de démonter ses rouages pour éventuellement développer un nouveau moyen de contrôler le cancer.
Les périodes inexpliquées de rémissions de cancers chez certains patients suggèrent que des agents du système immunitaire sont capables d’empêcher le développement de cellules cancéreuses. De même, les cas d’apparition d’une tumeur après une greffe d’organe -tumeur issue des cellules du donneur qui lui ne semblait pas malade- semblent indiquer que des tumeurs cancéreuses peuvent être maintenues à l’état latent –et caché- dans l’organisme.
L’équipe de Robert Schreiber (Washington University School of Medicine, St. Louis, USA) a pu pour la première fois observer cette latence chez des souris. Les chercheurs ont provoqué des tumeurs chez les souris. Chez certaines les lésions ont progressé, chez d’autres elles se sont stabilisées. Etudiant ces derniers cas, Schreiber et ses collègues ont constaté que les lymphocytes T et les cytokines, des agents spécialisés du système immunitaire qui savent s’adapter à leur cible, jouaient un rôle important dans la ‘’mise en veille’’ des tumeurs. A l’inverse, des cellules plus généralistes comme les cellules tueuses naturelles ne semblent pas impliquées.
Au cours de cette phase d’équilibre, il semble que la capacité des cellules cancéreuses à proliférer soit réduite tandis que davantage de cellules meurent. Contrairement à d’autres cellules de tumeurs qui échappent à la surveillance du système immunitaire, celles qui sont maintenues à l’état latent possèdent les signaux nécessaires pour être reconnues comme des intrus à combattre. Les chercheurs veulent donc caractériser précisément la signature de ces cellules pour réfléchir aux moyens de déclencher artificiellement cette ‘’mise en veille’’. A défaut d’être éliminé, le cancer pourrait ainsi être contrôlé.
Ces travaux, publiés cette semaine dans la revue Nature en ligne, permettent de mieux comprendre les actions du système immunitaire sur les cancers. Dans certains cas la police de l’organisme est capable d’éliminer les cellules cancéreuses, dans d’autres cas elle ne parvient pas à les identifier, dans d’autres enfin elle serait à même de les circonscrire. Les résultats de l’équipe de Schreiber auraient aussi des retombées moins souhaitables, souligne Cornelis Melief, chercheur à l’Université de Leiden (Pays-Bas), dans la revue Nature. Les traitements par chimiothérapie ou radiothérapie, qui affaiblissent le système immunitaire, pourraient réveiller ces tumeurs ‘’sous contrôle’’. D’où la nécessité de pouvoir les identifier.
Cécile Dumas
Sciences et Avenir.com
(20/11/07)
[http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/sciences/sante/20071120.OBS5846/le_systeme_immunitaire_peut_endormir_des_cellules_cance.html]


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Version du 23 septembre 2008 à 09:25

Longueur de l'ADN : 170 899 992pb, soit 6.7cm Nb estimé de gènes : 1 150, comportant :

  • groupe d'au moins 20 gènes codant pour des protéines essentielles du système immunitaire
  • gène impliqué dans la résistance de certains cancers aux chimiothérapies
  • groupe de plus de 50 gènes codant pour des petites protéines connues sous le nom d'histones. L'architecture caractéristique d'un chromosome est dûe à l'enroulement de l'ADN autour des histones.
  • gène impliqué dans la formation de la maladie de Parkinson qui apparaît chez de jeunes adultes

Séquencé au Royaume-Uni


L'infiniment petit se déplace

La vie bouge sans arrêt. L'invisible aussi. Des cellules se meuvent ou changent leur apparence. L'ADN s'enroule ou se plie. Les protéines se déplacent en leur milieu, elles sont capable de se reconnaître lorsqu'elles entrent en contact, puis se quittent. C'est grâce à ce mouvement qu'elles qu'elles peuvent transporter l'oxygène, produire de l'énergie et s'occuper des virus ou des cellules malades.


L'animation des protéines

Le déplacement des protéines ne peut être perçu aujourd'hui par les techniques des laboratoires. On doit donc les imaginer. On peut estimer les mouvements théoriques des protéines grâce aux méthodes de calcul et de visualisation de la bioinformatique. Ces programmes oeuvrent en fonction de la forme de la protéine, ou encore, à son milieu.

Concevoir des médicaments

La forme et le déplacement d'une protéine nous permet de fabriquer des molécules qui puisse parfaitement interagir avec elle. On peut ainsi utiliser ces molécules comme médicaments contre une maladie dans laquelle la protéine est impliquée. On peut alors imagine des vaccins ou des médicaments utilisant ces méthodes pour combattre le cancer, par exemple.


Cellule cancéreuse : Une cible pour les cellules immunitaires

Les deux cellules entrent en contact grâce à des protéines. La cellule canceéreuse possède à sa surface une protéine avec un fragment qui tient lieu de signature (fil rouge). Lorsque cette dernière rencontre celle de la cellule immunitaire, la cellule cancéreuse s'identifie comme une cible à éliminer pour la cellule immunitaire.


Questions sur le chromosome 6 ou le génome en général

Que sont les chimiothérapies ?

La chimiothérapie est l'usage de certaines substances chimiques pour traiter une maladie. C'est une technique de traitement à part entière au même titre que la chirurgie. La première utilisation connue de la chimiothérapie remonte à l'usage de l'écorce de quina par les Indiens du Pérou, dans le traitement de fièvres telles que la malaria.

Le père de la chimiothérapie moderne est Paul Ehrlich, dans le laboratoire duquel, en 1908, Sahachiro Hata a découvert l'arsphénamine, un composé d’arsenic utilisé pour traiter la syphilis et la trypanosomiase. Plus tard vinrent les sulfamidés découverts par Domagk et la pénicilline G, découverte en 1929 par Alexander Fleming.

De nos jours et dans le langage courant, le terme « chimiothérapie » est principalement utilisé pour désigner les traitements contre le cancer. [1]

Comment s'effectue le mouvement des protéines dans leur milieu ?

Si les fluctuations rapides dans les protéines globulaires sont maintenant assez bien comprises, les mouvements dans l'échelle de temps de la nanoseconde à la seconde reste peu connus. Ces mouvements lents présentent néanmoins d'un intérêt particulier car ils sont impliqués dans des processus biologiquement importants (catalyse, transduction de signal, interactions et régulation allostérique, mouvements corrélés).

Afin de définir la nature et l'amplitude des mouvements lents dans une protéine, les chercheurs ont reconstruit la dynamique interne d'une protéine à partir de la combinaison de mesures sensibles à des mouvements pouvant atteindre des dizaines de millisecondes.

Ces mesures ont portées sur : - les couplages dipolaires résiduels (CDR) des acides aminés donnant accès à toutes les orientations de liaisons entre les atomes des acides aminées et permettant ainsi d'obtenir des informations sur les conformations moyennes adoptées sur des durées pouvant atteindre la centaine de milliseconde - les couplages scalaires lesquels, à travers les liaisons hydrogènes, sont fonction de la géométrie et de la dynamique de la molécule. [2]

[Comment le cellule immunitaire détruit-elle la cellule cancéreuse ?]

Certaines cellules du système immunitaire sont capables de maintenir une tumeur cancéreuse à l’état latent, bloquant sa progression sans pour autant l’éliminer. Grâce à la mise au point d’un modèle animal reproduisant cet état de veille, des chercheurs apportent la preuve d’un phénomène qui est suspecté depuis longtemps et offrent les moyens de démonter ses rouages pour éventuellement développer un nouveau moyen de contrôler le cancer.

Les périodes inexpliquées de rémissions de cancers chez certains patients suggèrent que des agents du système immunitaire sont capables d’empêcher le développement de cellules cancéreuses. De même, les cas d’apparition d’une tumeur après une greffe d’organe -tumeur issue des cellules du donneur qui lui ne semblait pas malade- semblent indiquer que des tumeurs cancéreuses peuvent être maintenues à l’état latent –et caché- dans l’organisme.

L’équipe de Robert Schreiber (Washington University School of Medicine, St. Louis, USA) a pu pour la première fois observer cette latence chez des souris. Les chercheurs ont provoqué des tumeurs chez les souris. Chez certaines les lésions ont progressé, chez d’autres elles se sont stabilisées. Etudiant ces derniers cas, Schreiber et ses collègues ont constaté que les lymphocytes T et les cytokines, des agents spécialisés du système immunitaire qui savent s’adapter à leur cible, jouaient un rôle important dans la ‘’mise en veille’’ des tumeurs. A l’inverse, des cellules plus généralistes comme les cellules tueuses naturelles ne semblent pas impliquées.

Au cours de cette phase d’équilibre, il semble que la capacité des cellules cancéreuses à proliférer soit réduite tandis que davantage de cellules meurent. Contrairement à d’autres cellules de tumeurs qui échappent à la surveillance du système immunitaire, celles qui sont maintenues à l’état latent possèdent les signaux nécessaires pour être reconnues comme des intrus à combattre. Les chercheurs veulent donc caractériser précisément la signature de ces cellules pour réfléchir aux moyens de déclencher artificiellement cette ‘’mise en veille’’. A défaut d’être éliminé, le cancer pourrait ainsi être contrôlé.

Ces travaux, publiés cette semaine dans la revue Nature en ligne, permettent de mieux comprendre les actions du système immunitaire sur les cancers. Dans certains cas la police de l’organisme est capable d’éliminer les cellules cancéreuses, dans d’autres cas elle ne parvient pas à les identifier, dans d’autres enfin elle serait à même de les circonscrire. Les résultats de l’équipe de Schreiber auraient aussi des retombées moins souhaitables, souligne Cornelis Melief, chercheur à l’Université de Leiden (Pays-Bas), dans la revue Nature. Les traitements par chimiothérapie ou radiothérapie, qui affaiblissent le système immunitaire, pourraient réveiller ces tumeurs ‘’sous contrôle’’. D’où la nécessité de pouvoir les identifier.

Cécile Dumas Sciences et Avenir.com (20/11/07) [3]


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