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Dernière version du 5 décembre 2017 à 14:39
Chapitre n°17, Premiers éclairages, Andrea et Etienne
Le chapitre en deux mots
Dans ce chapitre, Pääbo fait part d'une nouvelle méthode d'analyse de l'ADN, qui a pour but de déterminer le pourcentage de contamination d'ADN humain (Homo sapiens). Pour ce faire, le consortium décide de s'appuyer sur la présence d'ADN de chromosome X pour un os de femme de Néandertal; la femme étant dotée de deux chromosomes X, la présence de fragments d'ADN de chromosomes Y serait un signe de contamination d'un homme moderne. Donc, cette technique ne permet pas de déterminer une éventuelle contamination par une femme moderne.
Il met ensuite en lumière le degré de ressemblance, visible dans les fragments d'ADN, entre les Néandertaliens et les grands singes et le lien de parenté entre les humains actuels et les hommes de Néandertal, qui sont apparentés de loin. Le pourcentage de ressemblance dans le génome entre les Néandertaliens et les grands singes est de 12,8%.
Finalement, Pääbo exprime son intention de savoir s'il y a eu ou non hybridation (c'est à dire un croisement) entre les Néandertaliens et les humains modernes. Les scientifiques décident de séquencer le génome de 5 humains modernes, de diverses régions, pour pouvoir ainsi déterminer si un croisement a eu lieu, quitte à remettre en question les théories des paléontologues qui postulent que les Néandertaliens ne sont jamais allés en Chine.
Mots clés
-Discussions
-Contamination
-Méthodes d'analyse de l'ADN
-Projet de séquençage
Aspects
Raisonnement
Pääbo et son équipe sont désormais certains que de l'ADN néandertalien se trouve en infime partie dans chacun des humains modernes. La question qui en découle est la suivante: cette présence d'ADN néandertalien est-elle observable chez des humains modernes alors que les paléontologues classiques ne soupçonnent pas de croisement entre Néandertaliens et humains modernes ?
Technologies de laboratoire
Pour répondre à sa question de recherche, l'équipe décide de séquencer le génome de 5 individus de différentes régions du monde en effectuant la technique de 454 Life Sciences: un individu européen, de Papouasie-Nouvelle-Guinée, d'Afrique occidentale, d'Afrique australe et de Chine.
Nature des sciences
Le monde scientifique attend les résultats de l'équipe de Pääbo avec impatience ce qui lui met la pression. De plus, ils ne connaissent pas l'avancée des recherches de leur concurrent Eddy Rubin sur les os Néandertaliens.
Questions
-Comment faites-vous pour quantifier les erreurs dues à des contaminations lors de vos expériences ?
-Quel est l'avenir du séquençage de l'ADN humain ?
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