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{{co|Dans l'ensemble, c'est du bon travail!! Bravo!}}[[Utilisateur:Vincent.menuz|Vincent.menuz]] ([[Discussion utilisateur:Vincent.menuz|discussion]]) 7 octobre 2017 à 12:06 (CEST)
{{co|Attention toutefois: (i) vous ne distinguez pas assez souvent 'récepteurs aux neurotransmetteurs ionotropiques' et 'métabotropiques'. N'oubliez pas que ces deux types de récepteurs existent et qu'ils ne fonctionnent pas de la même manière (modification des potentiels de membranes post-synaptique vs. cascades de transductions qui peuvent agir à plusieurs niveaux comme le contrôle de la transcription par exemple. (ii) La partie sur le potentiel de repos est complètement fausse. Vous n'avez clairement pas compris l'affaire... (iii) Quelques problèmes généraux de structuration du texte: certains parties devraient venir avant d'autres et inversement.}}[[Utilisateur:Vincent.menuz|Vincent.menuz]] ([[Discussion utilisateur:Vincent.menuz|discussion]]) 7 octobre 2017 à 12:06 (CEST)
=Corps cellulaire d'un neurone=
=Corps cellulaire d'un neurone=
==Qu'est-ce que le corps cellulaire?==  
==Qu'est-ce que le corps cellulaire?==  
Le corps cellulaire, appelé aussi soma, est l'une des trois parties du neurone (annexe a). C'est la partie qui se trouve entre les dendrites et l'axone. Elle est formée de plusieurs organites tels que des mitochondries, un grand réticulum endoplasmique rugueux, un réticulum endoplasmique lisse, un appareil de Golgi et d'un noyau. Ce dernier est le centre de contrôle du neurone.  
Le corps cellulaire, appelé aussi soma, est l'une des trois parties du neurone. C'est la partie qui se trouve entre les dendrites et l'axone. Elle est formée de plusieurs organites tels que des mitochondries, un grand réticulum endoplasmique rugueux (site de synthèse des neurotransmetteurs), un réticulum endoplasmique lisse, un appareil de Golgi et d'un noyau. Ce dernier est le centre de contrôle du neurone.  
 
*''' voir Annexe 1'''
La fonction du corps neuronal est de répondre spécifiquement aux différents stimuli extérieurs, et à acheminer l'information de ces stimuli jusqu'à la zone gâchette. Les informations extérieures entrent dans le corps cellulaire par les dendrites, traversent le cytoplasme et vont jusqu'à la zone gâchette. (annexe b)
La fonction du corps neuronal est de répondre spécifiquement aux différents stimuli extérieurs, et à acheminer l'information de ces stimuli jusqu'à la zone gâchette. Les informations extérieures entrent dans le corps cellulaire par les dendrites, traversent le cytoplasme et vont jusqu'à la zone gâchette.
*''' voir Annexe 1'''


Dans le corps du neurone, les informations se déplacent - sont transmises - sous la forme de potentiels gradués positifs (PPSE) ou négatifs (PPSI). Il existe deux types de potentiels: les potentiels d'actions (PA) et les potentiels gradués (PG). Alors que les PA sont spécifiques à l'axone, les PG peuvent se produire dans toutes les parties d'un neurone. Leurs différences sont qu'un PA est déclenché dans la zone gâchette, qu'il se propage ensuite le long de l'axone avec une amplitude constante jusqu'aux boutons synaptiques terminaux. Les PG que l'on observe dans le corps cellulaire partent habituellement des dendrites et vont jusqu'à la zone gâchette. A l'inverse du PA, l'amplitude d'un PG n'est pas constante, mais diminue à mesure qu'on s'éloigne de sa zone de départ; la diminution de la valeur de ce PG en fonction de la distance qu'il parcourt est due à la résistance que produit le cytosol sur le déplacement des ions. Si le PG est assez élevé pour atteindre la zone gâchette avec une amplitude d'au moins -50mV, alors un PA est généré dans cette région. Un PG ayant une amplitude de -100mV à son départ a plus de chance d'arriver avec une amplitude de -50mV dans la zone gâchette mais la possibilité qu'un potentiel atteigne ce seuil de -50mV dans la zone gâchette dépend majoritairement de la proximité de la zone gâchette par rapport à l'arrivée du signal au niveau du corps cellulaire. En outre, il existe des sommations spatiales et temporelles qui permettent justement d'éviter de devoir toujours avoir un signal à -100mV.
Dans le corps du neurone, les informations se déplacent - c'est à dire qu'elles sont transmises - sous la forme de potentiels gradués positifs (PPSE) ou négatifs (PPSI). Il existe deux types de potentiels: les potentiels d'actions (PA) et les potentiels gradués (PG). Alors que les PA sont spécifiques à l'axone, les PG peuvent se produire dans toutes les parties d'un neurone. Leurs différences sont qu'un PA est déclenché dans la zone gâchette, qu'il se propage ensuite le long de l'axone avec une amplitude constante jusqu'aux boutons synaptiques terminaux. Les PG que l'on observe dans le corps cellulaire partent habituellement des dendrites et vont jusqu'à la zone gâchette. A l'inverse du PA, l'amplitude d'un PG n'est pas constante, mais diminue à mesure qu'on s'éloigne de sa zone de départ; la diminution de la valeur de ce PG en fonction de la distance qu'il parcourt est due à la résistance que produit le cytosol sur le déplacement des ions. Si le PG est assez élevé pour atteindre la zone gâchette avec une amplitude d'au moins -50mV, alors un PA est généré dans cette région.  


Une sommation spatiale a lieu lorsque des synapses différentes envoient en même temps des stimuli sur le corps cellulaire d'un même neurone cible. On parle de sommation temporelle lorsqu'un seul neurone envoie plusieurs PA sur une même cellule cible. Ici, c'est la fréquence des PA envoyé qui détermine la valeur du PG dans le neurone postsynaptique. (Voir annexe c)
Un PG ayant une amplitude de -100mV à son départ a plus de chance d'arriver avec une amplitude de -50mV dans la zone gâchette mais la possibilité qu'un potentiel atteigne ce seuil de -50mV dans la zone gâchette dépend majoritairement de la proximité de la zone gâchette par rapport à l'arrivée du signal au niveau du corps cellulaire. En outre, il existe des sommations spatiales et temporelles qui permettent justement d'éviter de devoir toujours avoir un signal de départ d'une valeur de -100mV. Une sommation spatiale a lieu lorsque des synapses différentes envoient en même temps des stimuli sur le corps cellulaire d'un même neurone cible. Leur effet est donc "sommé" dans la cellule cible. On parle de sommation temporelle lorsqu'un seul neurone envoie plusieurs PA sur une même cellule cible. Ici, c'est la fréquence des PA (avec un maximum de 100Hz) envoyé qui détermine la valeur du PG dans le neurone postsynaptique  
*''' voir Annexe 2'''.


Il existe deux sortes de potentiels gradués: les potentiels hyperpolarisants ou inhibiteurs (on parle de potentiel post-syntaptique inhibiteur, PPSI) et les dépolarisants ou excitateurs (on parle de potentiel post-synaptique excitateur, PPSE). Les premiers sont caractérisés par des charges négatives. Ils ont pour conséquence d'éloigner le potentiel de membrane du seuil d'excitation (-50mV) au niveau de la zone gâchette. Les deuxièmes sont caractérisés par des charges positives et sont responsables du déclenchement des PA dans la zone gâchette.
On distingue entre deux sortes de PG: les potentiels hyperpolarisants (ou inhibiteurs, on parle alors de 'potentiel post-syntaptique inhibiteur', abrégé PPSI) et les potentiels dépolarisants (ou excitateurs, on parle alors de 'potentiel post-synaptique excitateur', abrégé PPSE). Les premiers sont caractérisés par des charges négatives. Ils ont pour conséquence d'éloigner le potentiel de membrane du seuil d'excitation (-50mV) au niveau de la zone gâchette. Les deuxièmes sont caractérisés par des charges positives et sont responsables - si le seuil de -50mV est atteint - du déclenchement des PA dans la zone gâchette.


==Quelle est la fonction du corps cellulaire ?==
==Quelle est la fonction du corps cellulaire ?==
<br> La composition du corps cellulaire ressemble à celle d'une cellule type, avec un noyau ainsi que tous les organites nécessaires afin d'assurer l'activité cellulaire.
<br> La composition du corps cellulaire ressemble à celle d'une cellule type, avec un noyau ainsi que tous les organites nécessaires afin d'assurer l'activité cellulaire.
Certains gènes codants pour des neurotransmetteurs sont spécifiquement activés et transcrits dans les neurones.
Certains gènes codants pour des neurotransmetteurs sont spécifiquement activés et transcrits dans les neurones.
Dans un premier temps, ces peptides sont synthétisés dans le RER. Des vésicules contenant un grand nombre de ces peptides se forment. Elles sont ensuite véhiculées au niveau des synapses par l'intermédiaire de molécules de dynéine qui utilisent les microtubules anoxiques comme support de traction des vésicules contenant les neuropeptides. Ces vésicules peuvent, dans certains cas (présence d'un PA) fusionner avec la membrane plasmique présynaptique et relâcher les neurotransmetteurs dans la fente synaptique.
Dans un premier temps, ces peptides sont synthétisés dans le RER. Dans un premier temps, des vésicules contenant un grand nombre de ces peptides s'accumulent dans l'appareil de Golgi. Dans un deuxième temps, ces vésicules sont véhiculées au niveau des synapses par l'intermédiaire de molécules de dynéines qui utilisent les microtubules présents dans l'axone comme support de traction. Au niveau de la synapse, ces vésicules peuvent, dans certains cas (présence d'un PA) fusionner avec la membrane plasmique présynaptique et relâcher les neurotransmetteurs dans la fente synaptique.
 
Le réticulum endoplasmique rugueux (RER) est l'un des sites de synthèses des protéines dans les cellules. Cette structure cellulaire est très développée dans les neurones qui possèdent des synapses chimiques, bien plus que dans les autres cellules du corps. En effet, ces neurones doivent produire une très grande quantité de neurotransmetteurs nécessaire au transfert du signal nerveux.  


 
Le réticulum endoplasmique rugueux (RER) est l'un des sites de synthèses des protéines dans les cellules. Cette structure cellulaire est très développée dans les neurones qui possèdent des synapses chimiques, bien plus que dans les autres cellules du corps. En effet, ces neurones doivent produire une très grande quantité de neurotransmetteurs nécessaire au transfert du signal nerveux. L'appareil de Golgi agit comme un site de traitement post-traductionnel des protéines. En outre, il se charge d'adresser correctement les protéines dans les différentes parties du neurone, comme par exemple l'axone ou les dendrites.  
L'appareil de Golgi agit comme un site de traitement post-traductionnel des protéines. En outre, il se charge d'adresser correctement les protéines dans les différentes parties du neurone, comme par exemple l'axone ou les dendrites.  


Les mitochondries constituent un autre type d'organite qui existe en grand nombre dans le soma. En effet, le maintien du potentiel de repos (PR) nécessite le fonctionnement permanent de pompes NaK-ATPases, des structures qui nécessitent beaucoup d'ATP.
Les mitochondries constituent un autre type d'organite qui existe en grand nombre dans le soma. En effet, le maintien du potentiel de repos (PR) nécessite le fonctionnement permanent de pompes NaK-ATPases, des structures qui nécessitent beaucoup d'ATP.
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==Qu'est-ce qu'une dendrite?==
==Qu'est-ce qu'une dendrite?==


La dendrite est un prolongement du corps cellulaire d'un neurone, généralement ramifiée, dont la fonction est de conduire les impulsions nerveuses vers le corps cellulaire. Le nombre, la taille et la longueur des dendrites varie d'un neurone à l'autre. D'ailleurs, d'après le nombre, la forme et le type de dendrites, on peut catégoriser les neurones. On distingue ainsi: les neurones pseudo-unipolaires qui ont un prolongement axone-dendrite fusionnés, les neurones bipolaires qui possèdent un axone et une seule dendrite séparée, les neurones multipolaires qui ont plusieurs axones et dendrites et les neurones anaxoniques qui n'ont pas d'axone identifiable. {{co|figure serait souhaitable... }}[[Utilisateur:Vincent.menuz|Vincent.menuz]] ([[Discussion utilisateur:Vincent.menuz|discussion]]) 7 octobre 2017 à 11:20 (CEST)
La dendrite est un prolongement du corps cellulaire d'un neurone, généralement ramifiée, dont la fonction est de conduire les impulsions nerveuses de l'extérieur de la cellule vers le corps cellulaire. Le nombre, la taille et la longueur des dendrites varie d'un neurone à l'autre. D'ailleurs, d'après le nombre, la forme et le type de dendrites, on peut catégoriser les neurones. On distingue ainsi: les neurones pseudo-unipolaires qui ont un prolongement axone-dendrite fusionnés, les neurones bipolaires qui possèdent un axone et une seule dendrite séparée, les neurones multipolaires qui ont plusieurs axones et dendrites et les neurones anaxoniques qui n'ont pas d'axone identifiable.  
Les dendrites permettent de réceptionner l'information d'un stimulus ou celle reçue d'un autre neurone et de l'emmener jusqu'aux régions d'intégration de la cellule (zone gâchette). Les dendrites se situent en amont du corps cellulaire, c'est-à-dire qu'elles sont la première partie en contact l'environnement (dans le cas des neurones sensitifs par exemple) ou avec la cellule 'précédente' (présynaptique). Elles possèdent des prolongements en forme de pointe, appelés épines dendritiques. Ces prolongements permettent d'étendre leur surface de contact.  
*'''voir Annexe 3'''
Les dendrites permettent de réceptionner l'information d'un stimulus ou celle reçue d'un autre neurone et de l'emmener jusqu'aux régions d'intégration de la cellule (zone gâchette). Les dendrites se situent en amont du corps cellulaire, c'est-à-dire qu'elles sont la première partie en contact avec l'environnement (dans le cas des neurones sensitifs par exemple) ou avec la cellule 'précédente' (présynaptique). Elles possèdent des prolongements en forme de pointe, appelés épines dendritiques. Ces prolongements permettent d'étendre leur surface de contact.


La dendrite transmet, alors, l'information sous la forme d'un potentiel gradué. {{co|qu'est-ce que cela fait ici? }}[[Utilisateur:Vincent.menuz|Vincent.menuz]] ([[Discussion utilisateur:Vincent.menuz|discussion]]) 7 octobre 2017 à 11:20 (CEST)
La communication entre deux neurones se fait au  niveau de la fente synaptique (voir plus bas pour les détails) qui sépare la dendrite appartenant à la cellule post-synaptique du bouton terminal appartenant à la cellule pré-synaptique. Les récepteurs présent dans la membrane plasmique de la cellule post-synaptique réagissent aux neurotransmetteurs, libérés par la synapse dans la fente synaptique. De là, il peut y avoir deux sortes de récepteurs; les récepteurs ionotropiques et les récepteurs métabotropiques.
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*Lorsque ce sont des récepteurs ionotropiques, les neurotransmetteurs s'y fixent. Les récepteurs sont liés à des canaux ioniques chimio-dépendants, qui se situent sur la membrane de la cellule postsynaptique. Cette liaison déclenche l'ouverture des canaux, permettant le passage de ions (Na<sup>+</sup>, Cl<sup>-</sup>) dans la cellule. Selon la quantité de neurotransmetteurs, il y a plus ou moins de canaux ouverts et donc plus ou moins d'ions qui entrent dans le corps cellulaire. Selon le type de synapse (excitatrice ou inhibitrice), la dendrite laissera passer des ions négatifs ou positifs. Si la synapse reliée à la dendrite est excitatrice, la dendrite laisse passer des ions positifs et inversement si la synapse est inhibitrice, la dendrite laisse passer des ions négatifs. Les ions vont diffuser dans le corps cellulaire, formant ainsi dans cette structure un potentiel gradué (PG). Plus le stimulus est grand, plus le nombre de charges positives ou négatives qui entrent dans la cellule est élevé, plus le PG à son point de départ est élevé et la diffusion des ions dans le corps cellulaire est importante. Plusieurs informations peuvent être envoyées aux dendrites en même temps du fait qu'il y a plusieurs connexions synaptiques sur un même neurone.  


La communication entre deux neurones se fait au  niveau de la fente synaptique qui sépare la dendrite appartenant à la cellule post-synaptique du bouton terminal appartenant à la cellule pré-synaptique. Les récepteurs présent dans la membrane plasmique de la cellule post-synaptique réagissent aux neurotransmetteurs, libérés par la synapse dans la fente synaptique. Les neurotransmetteurs se fixent aux récepteurs (ionotropique), liés à des canaux ioniques chimio-dépendants. Ces canaux se situent sur la membrane de la cellule postsynaptique. Cette liaison déclenche l'ouverture des canaux, permettant le passage de ions (Na<sup>+</sup>, Cl<sup>-</sup>) dans la cellule. Selon la quantité de neurotransmetteurs, il y a plus ou moins de canaux ouverts et donc plus ou moins d'ions qui entrent dans le corps cellulaire. Selon le type de synapse (excitatrice ou inhibitrice), la dendrite laissera passer des ions négatifs ou positifs. Si la synapse reliée à la dendrite est excitatrice, la dendrite laisse passer des ions positifs et inversement si la synapse est inhibitrice, la dendrite laisse passer des ions négatifs. Les ions vont diffuser dans le corps cellulaire. Plus le stimulus est grand, plus le passage de ions est important et plus la diffusion des ions dans le corps cellulaire est importante.        Chaque dendrite possède des canaux soit à ions de sodium ou soit à ions de chlore, c'est-à-dire que les canaux ne font passer qu'un seul type d'ions. Plusieurs informations peuvent être envoyées aux dendrites en même temps du fait qu'il y a plusieurs connexions synaptiques sur un même neurone. {{co|oui et non... vous décrivez les récepteurs ionotropiques. Il existe aussi des récepteurs métabotropiques. Il faut soit en parler, soit justifier le fait que vous ne parlez que d'un type de récepteur aux neutrotransmetteurs. }}[[Utilisateur:Vincent.menuz|Vincent.menuz]] ([[Discussion utilisateur:Vincent.menuz|discussion]]) 7 octobre 2017 à 11:20 (CEST)
*Lorsque les neurotransmetteurs se lient à des récepteurs métabotropiques, ces derniers activent des protéines, ce qui enchaine des cascades de transduction. Les protéines ainsi activés en cascades conduisent finalement soit à l'ouverture de canaux ioniques qui laissent entrer/sortir des ions positifs ou négatifs, soit à des translocations de protéines (facteurs de transcriptions) dans le noyau telle qui va activer ou désactiver l'expression de gènes spécifiques à sa fonction.


=Axone=
=Axone=


==Qu'est-ce qu'un axone ?==
==Qu'est-ce qu'un axone ?==
[[Utilisateur:FrédéricL|FrédéricL]] ([[Discussion utilisateur:FrédéricL|discussion]]) 19 septembre 2017 à 14:37 (CEST)
===Quelle est la structure d'un axone ?===
===Quelle est la structure d'un axone ?===


L'axone est un prolongement du corps du neurone, qui conduit les impulsions électriques (PA). Il mesure de 1mm jusqu'à 1m chez l'être humain et peut atteindre 10m chez la girafe, ce qui fait du neurone la plus longue cellule de l’organisme humain. [[Utilisateur:ClaireAK|ClaireAK]] ([[Discussion utilisateur:ClaireAK|discussion]]) 28 septembre 2017 à 11:04 (CEST). L'axone émerge du cône d'implantation (zone gâchette) et, la plupart du temps, se ramifie en un réseau axonal terminal. A l'extrémité de chaque ramifications se trouve un bouton synaptique.  
L'axone est un prolongement du corps du neurone qui conduit des impulsions électriques sous forme de potentiels d'actions (PA). Il mesure entre 1mm et 1m (chez l'être humain) et peut atteindre jusqu'à 10m chez la girafe, ce qui fait du neurone la plus longue cellule de l’organisme humain. L'axone émerge du cône d'implantation (zone gâchette) et, la plupart du temps, se ramifie en un réseau axonal terminal. A l'extrémité de chaque ramifications se trouve un bouton synaptique.  
L'axone a également deux types de cellules {{co|non... pas clair. Le fonctionnement optimum d'un axone dépend de ces cellules. }}[[Utilisateur:Vincent.menuz|Vincent.menuz]] ([[Discussion utilisateur:Vincent.menuz|discussion]]) 7 octobre 2017 à 11:24 (CEST), les cellules de Schwann et les Oligodendrocytes. Les deux types de cellules assurent la myélinisation. Les cellules de Schwann se trouvent dans le SNP et les Oligodendrocytes dans les SNC. La myélinisation sert à isoler et protéger les fibres nerveuses, à la manière d'un câble électrique qui protège les fils de cuivre à l'intérieur {{co|un cable électrique qui protège les fils à l'intérieur??? Non, davantage comme une gaine de plastique qui isole un cable électrique }}[[Utilisateur:Vincent.menuz|Vincent.menuz]] ([[Discussion utilisateur:Vincent.menuz|discussion]]) 7 octobre 2017 à 11:24 (CEST). Elle sert aussi a accélérer la vitesse de transmission de l'influx nerveux dans l'axone. [[Utilisateur:ClaireAK|ClaireAK]] ([[Discussion utilisateur:ClaireAK|discussion]]) 3 octobre 2017 à 14:02 (CEST)
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''Partie écrite par Menuz''
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'''Chez la plupart des mammifères, le fonctionnement de l'axone est optimisé par des cellules des cellules de soutien : les cellules de Schwann (dans le SNP) et les oligodendocytes (dans le SNC). Ces deux types cellulaires assurent la myélinisation des axones, c'est-à-dire qu'elles entourent ces structures de leur membrane plasmique, faisant ainsi office d'isolant électrique qui accélère la propagation des PA. Chez certains invertébrés, comme le calmar géant, l'optimisation du fonctionnement axonique est assurée par une augmentation du diamètre de l'axone, permettant ainsi de diminuer les frictions - et donc la résistance - des ions qui se déplacent durant un PA.'''[[Utilisateur:Vincent.menuz|Vincent.menuz]] ([[Discussion utilisateur:Vincent.menuz|discussion]]) 9 octobre 2017 à 09:50 (CEST)


===Quelle est le rôle de l'axone dans le neurone ?===
===Quelle est le rôle de l'axone dans le neurone ?===


Le rôle de l'axone est de véhiculer une information sous la forme d'un courant électrique ionique de la zone gâchette aux boutons terminaux du neurone. Ce courant électrique porte le nom de potentiel d'action (PA. [[Utilisateur:ClaireAK|ClaireAK]] ([[Discussion utilisateur:ClaireAK|discussion]]) 28 septembre 2017 à 10:40 (CEST)
Le rôle de l'axone est de véhiculer une information sous la forme d'un courant électrique ionique de la zone gâchette aux boutons terminaux du neurone. Ce courant électrique porte le nom de potentiel d'action.


===Qu'est ce que le potentiel de repos ?===
===Qu'est ce que le potentiel de repos ?===
''Partie écrite par Menuz''
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'''La membrane plasmique de toutes les cellules du corps humain montrent une différence de potentiel (ddp) entre l'intérieur et l'extérieur. La valeur de ce ddp est typiquement de -65mV. Ce ddp est essentiel à la survie des cellules: elles leur permettent d'effectuer des échanges entre avec leur environnement sans dépenser trop d'énergie. Dans les neurones, de façon à le distinguer d'un potentiel d'action (PA), ce potentiel de membrane porte le nom de "potentiel de repos" (PR). La génération du PR nécessite de nombreux éléments, dont deux au moins sont absolument fondamentaux:'''
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*'''une pompe NaK-ATPAse: une pompe active (utilise donc de l'ATP pour fonctionner) qui transloque 3Na+ vers l'extérieur contre 2K+ vers l'intérieur, assurant ainsi le maintien d'un gradient de concentration de ces deux ions de part et d'autre de la membrane. Autrement dit, cette pompe permet d'avoir davantage de ions K+ à l'intérieur qu'à l'extérieur de la cellule et permet exactement l'inverse pour le Na+.'''<br>
*'''Enchassés dans la membrane plasmique, davantage de canaux passifs à K+ que de canaux Na+. Ainsi, il y a plus de ions K+ qui sortent de la cellule, par diffusion en suivant leur gradient de concentration, que de ions Na+ qui entre dans la cellule par le même procédé.'''<br>
'''Prenons l'exemple d'une cellule artificielle pour laquelle, de part et d'autre de sa membrane, se répartissent, à l'extérieur, 6 ions Na+, 3 ions K+ et 9 ions Cl- et, à l'intérieur, 6 ions K+, 3 ions Na+ et 9 ions Cl-. Si, dans cette membrane, il y a davantage de canaux passifs K+ que de canaux Na+, il y aura davantage de ions K+ qui sortent que de ions Na+ qui entrent. Par exemple, si 3 ions K+ sortent pour 1 ion Na+ qui entre, le bilan final des charges ioniques de part et d'autre de la membrane plasmique sera la suivant:'''<br>
*'''Extérieur : 6K+, 5Na+, 9Cl-. Le bilan est de +2'''
*'''Intérieur: 3K+, 4Na+, 9Cl-. Le bilan est de -2.'''<br>
'''La membrane plasmique est donc davantage chargée négativement à l'intérieur (-2) qu'à l'extérieur (+2).'''<br>
'''Dans notre exemple, avec le temps, les ions K+ ont de plus en plus de peine à sortir, car les charges positives qui s'accumulent vers l'extérieur ont tendance à repousser les K+, et donc à les empêcher de sortir. De la même manière, comme la membrane interne se charge négativement, les ions K+ ont tendance à être retenus vers l'intérieur. Ainsi, un équilibre sera atteint lorsque la force chimique (gradient de concentration du K+ qui pousse, par diffusion, les ions K+ à sortir de la cellule) sera égale à la force électrostatiques (forces électriques positives externes qui repoussent les ions K+ et forces électriques internent négatives qui retiennent les ions K+).'''<br>
'''Dans le cas d'une véritable cellule, il n'y a pas que des canaux K+. Si c'était le cas, le potentiel de membrane serait proche de -90mV (on dit que E-K = -90mV). Ce qui n'est pas le cas (il est d'environ -65mV). A l'inverse, s'il n'y avait QUE des canaux passifs à Na+, le potentiel de membrane serait de +62mV (on dit que E-Na = +62mV). Cette valeur positive s'explique simplement parce que le mouvement de Na+ irait dans le sens contraire des ions K+ (ils entreraient dans la cellule). Dans le cas d'une "vraie cellule", il y a davantage de canaux K+, que de canaux Na+, si bien que le bilan final du potentiel de membrane est plus proche du potentiel du K+ que de celui du Na+: -65mV.'''[[Utilisateur:Vincent.menuz|Vincent.menuz]] ([[Discussion utilisateur:Vincent.menuz|discussion]]) 9 octobre 2017 à 10:20 (CEST)


{{co|attention: cette partie est très (très) imprécise et ... fausse. }}[[Utilisateur:Vincent.menuz|Vincent.menuz]] ([[Discussion utilisateur:Vincent.menuz|discussion]]) 7 octobre 2017 à 11:47 (CEST)
*'''Annexe 4'''


Potentiel de repos ou potentiel de membrane plasmique:<br>
===Comment l'axone véhicule-il des influx électriques?===
Lorsqu'un neurone est au repos, cela signifie qu'il n'émet pas de signaux électrique et qu'il ne transporte pas d'influx.
''Récrit en partie par Menuz. Ce qui est en gras est écrit pas Menuz''
Le cytosol présente une charge électrique négative en comparaison de l'extérieur de la cellule qui est elle positive {{co|non... le cytosol ne présente pas une 'charge négative', c'est au niveau de la membrane plasmique qu'on peut mesurer une différence de potentiel d'une valeur constante de -65mV. Les mesures effectuées dans le cytosol sont hautement variables, jamais constantes. }}[[Utilisateur:Vincent.menuz|Vincent.menuz]] ([[Discussion utilisateur:Vincent.menuz|discussion]]) 7 octobre 2017 à 11:47 (CEST). Cette différence de charge électrique entre l'intérieur et l'extérieur de la membrane plasmique s'appelle le "potentiel de repos". Le potentiel de repos est déterminé par un gradient ionique qui se trouve dans la membrane plasmique {{co|Cette phrase ne veut rien dire. En outre, le potentiel de membrane est assuré par: NaK-ATPase, canaux à diffusion passive K+ et Na+, les premiers étant bcp plus nombreux que les deuxièmes. }}[[Utilisateur:Vincent.menuz|Vincent.menuz]] ([[Discussion utilisateur:Vincent.menuz|discussion]]) 7 octobre 2017 à 11:47 (CEST).  
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L'influx nerveux est un signal qui est acheminé par les neurones. Ce signal, le plus souvent électrique, se propage d'un neurone à l'autre. Le potentiel d'action (PA) est un des éléments de cet influx nerveux. Il me se déroule que dans les axones, prend naissance dans la zone gâchette et se propage jusqu'aux ramifications synaptiques, où ils stimulent des cellules cibles.  


La protéine transmembranaire NaK-ATPase (pompe sodium-potassium à ATP) est un gradient de concentration {{co|non... la protéine n'est pas un gradient, elle assure un gradient de Na et K }}[[Utilisateur:Vincent.menuz|Vincent.menuz]] ([[Discussion utilisateur:Vincent.menuz|discussion]]) 7 octobre 2017 à 11:47 (CEST). Grâce à l'énergie fournie par l'hydrolyse de l'ATP en ADP, la pompe transporte deux ions potassium dans la cellule alors qu'elle expulse trois ions sodium. Cela contribue à établir et maintenir les gradients de concentration caractérisés par une teneur élevée de K+ et une teneur faible en Na+ à l'intérieur de la cellule, et à une teneur élevée de Na+ et une teneur faible de K+ à l’extérieur de la cellule {{co|confus... }}[[Utilisateur:Vincent.menuz|Vincent.menuz]] ([[Discussion utilisateur:Vincent.menuz|discussion]]) 7 octobre 2017 à 11:47 (CEST). Mais cette protéine est responsable que d'une toute petite partie du potentiel de repos. {{co|oui, mais expliquer why. Déplacement non égal des charges de part et d'autre de la mp participe à ce potentiel de repos, mais de loin pas à -65mV }}[[Utilisateur:Vincent.menuz|Vincent.menuz]] ([[Discussion utilisateur:Vincent.menuz|discussion]]) 7 octobre 2017 à 11:47 (CEST) <br>
Lors du potentiel de repos (PR), la membrane est chargée négativement à l'intérieur alors qu'elle est positive à l'extérieur. Le potentiel de la membrane peut changer sous l'effet de stimuli, par le biais de "canaux à ouverture contrôlée" à Na+ ou à K+, aussi connu sous le nom de "canaux Na+ tensiodependants" et "canaux K1 tensiodependants. Un PA est une inversion transitoire et soudaine du PR:  les charges des deux côtés de la membrane s'inversent pendant environ 3 millisecondes (mS). Autrement dit, un PA permet, dans un premier temps (0.5mS, phase de dépolarisation  / phase montante du PA) à des charges Na+ d'entrer massivement dans l'axone, puis à des charges K+ de sortir massivement (2mS, phase de repolarisation et d'hyperpolarisation / phase descendante du PA). Cette capacité particulière propre l'axone (et à aucune autre partie du neurone) se nomme "excitabilité cellulaire".


Une quantité de Na entre dans la cellule, ce qui rend l'interieur de la cellule plus positif {{co|??}}[[Utilisateur:Vincent.menuz|Vincent.menuz]] ([[Discussion utilisateur:Vincent.menuz|discussion]]) 7 octobre 2017 à 11:47 (CEST). Les ions Na en plus sont pompé vers l'exterieur en m^me temps, des ions K+ qui sortent de la cellule sont pompés vers l'interieur. La pompe participe au potentiel membranaire en pompant 3 Na+ hors de la cellule et 2K+ à l'interieur de la cellule. La pompe contribuant au mécanisme du potentiel de repos s'appelle Na+-K+ATPase. {{co|confus et inexact}}[[Utilisateur:Vincent.menuz|Vincent.menuz]] ([[Discussion utilisateur:Vincent.menuz|discussion]]) 7 octobre 2017 à 11:47 (CEST)
Voici comment se passe, dans le détail, un PA: suite à une dépolarisation locale de la membrane plasmique d'au moins -50mV (la plupart du temps, cette dépolorirsation est due à la présence massive d'ions positifs), des canaux Na+ tensiodependants, dont l'ouverture dépend de la tension de la membrane, vont s'ouvrir. En effet, la dépolarisation est un changement de tension et les ions Na+ vont diffuser massivement à l'intérieur de la cellule en suivant simplement leur gradient de concentration (pour rappel: les ions Na+ sont davantage concentrés à l'extérieur de la cellule qu'a l'intérieur. Voir la partie sur le PR pour plus de détail). Si on mesure à cet endroit la variation du potentiel de membrane avec un oscilloscope, on observe que la ddp monte. On dit alors qu'on est dans la "phase montante du PA" (phase de dépolarisation, 0.5mS). C'est le moment où le potentiel de membrane s'inverse. Il est important de noter que les canaux Na+ tensiodépendants ne s'ouvrent que si le potentiel de membrane atteint la limite "seuil" de -50mV. En dessous de cette valeur, ces canaux ne s'ouvrent pas et aucun PA n'est émis. En outre, ces canaux Na+ tensiodépendants ne s'ouvrent que pour une durée de 0.5mS, puis se ferment. Ils resteront inactifs, incapables de s'ouvrir même à une valeur seuil, tant que le PR n'est pas à nouveau atteint. Autrement dit, ces canaux ont besoin que la membrane plasmique retourne à sa valeur de ddp de repos pour pouvoir à nouveau être utilisé pour un deuxième PA.


L'apport d'énergie nécessaire pour transporter les ions à travers la membrane crée un gradient électrique {{co|??}}[[Utilisateur:Vincent.menuz|Vincent.menuz]] ([[Discussion utilisateur:Vincent.menuz|discussion]]) 7 octobre 2017 à 11:47 (CEST), ce qui explique la différence de potentiel entre les liquides intra-extracellulaires et le transport des ions positifs a l’extérieur de la cellule crée une différence de concentration qui, combinée au gradient électrique produit un gradient électrochimique:
L'entrée massive de ions Na+ va à son tour affecter des canaux Na+ tensiodépendants situés plus loin dans l'axone: ces canaux vont s'ouvrir et laisser entrer des ions Na+, dépolarisant ainsi la membrane. Le processus d'activation des canaux tensio-dépendants se répète ainsi jusqu'au bout de l'axone. L'entrée des ions Na+ s'effectuent pendant 0,5ms, jusqu’à une ddp de +40mV. Cette valeur est fixe pour tous les neurones et tous les PA. Autrement dit, l'amplitude d'un PA est une constante.
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Après la fermeture des canaux Na+ tensiodépendants, des canaux K+ tensiodependant s'ouvrent à leur tour. On dit qu'ils ont une ouverture " retardée", car ils s'ouvrent 0.5mS après le début du PA. En s'ouvrant, ils laissant les ions K+ diffuser vers l'extérieur (ils suivent en cela leur gradient), ce qui conduit à une repolarisation de la membrane plasmique. Si on mesure à cet endroit la variation du potentiel de membrane avec un oscilloscope, on observe que la ddp descend. On dit alors qu'on est dans la "phase descendante du PA" (phase de repolarisation, environ 2mS). C'est le moment où le potentiel de membrane retourne une valeur proche du PR. Contrairement aux canaux Na+ tensiodépendants, les canaux K+ tensiodependant restent activés pendant environ 2 mS, puis s'inactivent à leur tour. Ce temps de fermeture, assez lent, entraine une hyperpolarisation de la membrane, c'est-à-dire qu'il y "trop" de ions K+ qui diffusent vers l'extérieur. Si on mesure à cet endroit la variation du potentiel de membrane avec un oscilloscope, on observe que la ddp descend plus bas que la valeur du PR (environ -75mV). On est dans la phase d'hyperpolarisation de la membrane plasmique. Les canaux K+ tensiodependant se ferme et le membrane retourne au PR (-65mV).
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*'''voir Annexe 5'''
Le potentiel d'action est un phénomène de type "tout ou rien": si la ddp de la membrane plasmique de l'axone atteint le seuil d'excitation (-50mV), un potentiel d'action a lieu. Si ce seuil n'est pas atteint, il ne se passe rien (on ne mesure qu'une faible variation du potentiel de membrane, un potentiel gradué). Chaque potentiel d'action qui se produit le long de l'axone est toujours identique (amplitude constante), ce qui est très important pour transmettre des signaux à longues distances. Autrement dit, l'amplitude du potentiel d'action ne change jamais. La seule chose qui peut changer est la fréquence des PA. Cette dernière transmet l'information liée à la durée et à l'intensité du stimulus. Cette fréquence à un effet sur la libération de neurotransmetteur et est directement proportionnelle: plus la fréquence est haute, plus il y a de neurotransmetteurs libérés dans la fente synaptique. La fréquence maximum du PA est de 100Hz, ce qui représente 1/3 de la fréquence théorique calculée (valeur théorique: 333Hz). Le rendement n'est donc pas de 100%, ce qui s'explique par des "fuites" de ions, un axone n'étant pas absolument étanches à ces substances.


'''Le potentiel d'action ne peut se déplacer que dans une seule direction: du corps cellulaire aux synapses. Au cours de la phase de dépolarisation d'un PA, les ions Na+ entrent massivement et localement dans le corps de l'axone. Ces ions vont, par diffusion, se déplacer de part et d'autre de leur point d'entrée. Autrement dit, les Na+ vont spontanément aller à gauche et à droite de leur point d'entrée. Lorsque ces ions Na+ arrivent dans la région qui se trouve en aval de la zone dépolarisé, ils amènent localement le potentiel de membrane au niveau du seuil d'excitation (-50mV), ce qui déclenche localement un autre PA. Ce phénomène se produit tout au long de l'axone. Comment expliquer que le PA ne se déplace que dans un sens? Les ions Na+ qui diffusent vers l'amont (c'est à dire, ceux qui "remontent" l'axone) ne peuvent pas activer les canaux Na+ tensiodépendants pour deux raisons. Premièrement, ces canaux sont inactifs, car la membrane est encore en phase de repolarisation (phase descendante du PA). Ainsi, même si les ions Na+ amènent la ddp de la membrane plasmique au seuil (-50mV), les canaux Na+ tensiodépendants ne fonctionnent pas (rappel: ces canaux ne se réactivent que si le PR est rétabli). Deuxièmement, la phase d'hyperpolarisation éloigne le PR du seuil d'excitation. Ces deux phénomènes couplés empêchent que le PA "remonte" l'axone et assure un déplacement amont-aval des PA.'''
*'''voir Annexe 6'''


La combinaison de ces deux potentiels à l'équilibre, en relation avec leur concentration et leur vitesse de diffusion donne un ddp de -70mV. {{co|??}}[[Utilisateur:Vincent.menuz|Vincent.menuz]] ([[Discussion utilisateur:Vincent.menuz|discussion]]) 7 octobre 2017 à 11:47 (CEST)
===Comment les canaux tensio-dépendant se ferment-ils?===
{{co|pas clair du tout... il convient d'expliquer (i) le rôle de la pompe NaK-ATPase, comme tu l'as fait, mais aussi (ii) qu'il y a davantage de canaux K+ qui permettent une diffusion passive de ce ion de l'int. vers l'ext., et peut de canaux Na+. Là, tu peux commencer à parler des équilibres entre force chimique et force électrique: le gradient de concentration de K+ 'pousse' passivement les K+ vers l'extérieur, ce faisant, l'intérieur devient davantage négatif, ce qui constitue une force électrique qui va retenir les K+. En outre, comme le K+ a tendance à sortir de la cellule, des charges positives s'accumulent à l'extérieur de la cellule, si bien qu'il y a également une force de répulsion qui empêche les K+ de sortir de la cellule. L'équilibre est atteint lorsque les forces générées par le gradient de K+ (force chimique) égalent les forces générées par l’accumulation des charges positives et négatives de part et d'autre de la mp. }}[[Utilisateur:Vincent.menuz|Vincent.menuz]]
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([[Discussion utilisateur:Vincent.menuz|discussion]]) 28 septembre 2017 à 16:41 (CEST)
''Récrit en partie par Menuz''
 
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{{co|il faut parler du fait qu'il y a davantage de canaux à diffusion passive de K+ ouverts que de canaux Na+. C'est ça et la pompe NaK-ATPase qui permet d'expliquer la ddp de -65mV }}[[Utilisateur:Vincent.menuz|Vincent.menuz]] ([[Discussion utilisateur:Vincent.menuz|discussion]]) 28 septembre 2017 à 16:46 (CEST)
Les canaux Na+ tensiodépendant possèdent un système de "double-porte". Dans un premier temps, une porte d'activation qui réagit à une dépolarisation de -50mV s'ouvre, laissant ainsi entrer des ions Na+ dans l'axone. Dans un deuxième temps, une porte d'inactivation bloque le canal au bout de 0.5mS: les ions Na+ ne peuvent plus rentrer. Cette porte d'inactivation restera en place tant que la valeur du potentiel de membrane n'a pas atteint -65mV (valeur du potentiel de repos). La porte d'inactivation empêche donc qu'une dépolarisation locale fasse entrer trop rapidement des Na+ et que différents PA se chevauchent. Les canaux Na+ tensio-dépendants sont inactivés durant environ 2.5mS. On appelle "période réfractaire absolue" cette inactivation transitoire de ces canaux.
 
===Comment véhicule-il l'influx électrique ?===
L'influx nerveux est un signal qui est acheminé par les neurones. Ce signal, le plus souvent électrique, se propage d'un neurone à l'autre. Le PA est un des éléments de cet influx nerveux. Il se déroule dans les axones, prend naissance dans la zone gâchette et se propage jusqu'aux ramifications synaptiques, où ils stimulent des cellules cibles.
 
Lors du potentiel de repos, la membrane est chargée négativement à l'intérieur alors qu'elle est positive à l'extérieur. Le potentiel de la membrane peut changer sous l'effet de stimulus, par le biais des canaux à ouverture contrôlée, aussi connu sous le nom de canaux tensiodependants. Au moment où le potentiel d'action se produit, les charges des deux côtés de la membrane s'inversent pendant environ 3 ms. Cette inversion du potentiel de membrane est un PA. Cette capacité se nomme l'excitabilité cellulaire. [[Utilisateur:ZehraM|ZehraM]] ([[Discussion utilisateur:ZehraM|discussion]]) 22 septembre 2017 à 14:51 (CEST)
 
Suite à une dépolarisation locale de la membrane plasmique, certains canaux ioniques à Na+, dépendants de la tension, vont s'ouvrir (car dépolarisation=changement de tension) et les ions Na+ vont diffuser à l'intérieur de la cellule (car ceux-ci sont plus concentrés à l'extérieur qu'a l'intérieur, cf. PR), la courbe du PA monte (le potentiel de membrane s'inverse). Si celle-ci est suffisamment grande et donc atteint le seuil d'excitation (ddp -55mV), elle va à son tour affecter les canaux Na+ tensio-dépendants situés plus loin dans l'axone, ce qui va poursuivre la dépolarisation de la membrane. Le processus d'activation des canaux tensio-dépendants se répète ainsi jusqu'au bout de l'axone. L'entrée des ions Na+ s'effectuent pendant 0,5ms, jusqu’à un ddp de +40mV, engendrant un signal électrique. <br> Après avoir été activé pour 0.5 ms, les canaux tensio-dépendants se ferment, grâce à un double mécanisme. Après la fermeture des canaux sodium, les canaux à potassium s'ouvrent, laissant les ions K+ diffuser vers l'extérieur, ce qui conduit à une repolarisation (mvmt de charges positive à l'extérieur de la cellule) et par conséquent un retour au PR. Ces canaux restent activés pendant environ 2 ms. Ce temps de fermeture assez lent des canaux K+ entraine une hyperpolarisation de la membrane, "trop" de ions K+ diffusent vers l'extérieur (leur gradient de concentration étant plus faible à l'intérieur qu'à l'extérieur). Le potentiel de repos est ensuite à nouveau atteint. [[Utilisateur:FrédéricL|FrédéricL]] ([[Discussion utilisateur:FrédéricL|discussion]]) 5 octobre 2017 à 10:32 (CEST)  [[Utilisateur:ClaireAK|ClaireAK]] ([[Discussion utilisateur:ClaireAK|discussion]]) 5 octobre 2017 à 10:47 (CEST).<br>
Le potentiel d'action est un phénomène de type 'tout ou rien'. Si la ddp de la membrane plasmique atteint un seuil d'excitation (-50mV), un potentiel d'action a lieu. Si ce seuil n'est pas atteint, il ne se passe rien. Chaque potentiel d'action qui se produit le long de l'axone est toujours identique (amplitude constante), ce qui est très important pour transmettre des signaux à longues distances. Autrement dit, l'amplitude du potentiel d'action ne change jamais. La seule chose qui peut changer est la fréquence des PA. Cette dernière transmet l'information liée à la durée et l'intensité du stimulus. Cette fréquence à un effet sur la libération de neurotransmetteur. La fréquence maximum du PA est de 100Hz, 3 fois moins que la fréquence théorique.
 
Le potentiel d'action ne peut se déplacer que dans une seule direction, du corps cellulaire aux synapses. La raison est que lors de la dépolarisation, les ions Na+ entre dans la membrane et par diffusion, ils arrivent dans les zones voisines. Quand ils arrivent dans la région qui se trouve en aval de la zone dépolarisé, les ions Na+ permettent à cette zone d'atteindre le seuil d'excitation et déclenche donc un autre potentiel d'action. Ce phénomène se produit tout au long de l'axone. Alors que les ions qui vont dans la région qui se trouve en amont la zone dépolarisée ne peuvent pas enclencher une dépolarisation car cette région se trouve au moment de l'hyperpolarisation, donc le moment où les canaux à sodium ne peuvent pas être activés {{co|un peu confus, mais ok. Cependant, vous ne dites jamais auparavant, dans le paragraphe qui précède par exemple, qu'il faut que les canaux tensio-dépendants Na+ retournent au PR pour être réactivés. En outre, certaines études semblent montrer que c'est l'hyperpolarisation qui permet de réactiver les canaux Na+. }}[[Utilisateur:Vincent.menuz|Vincent.menuz]] ([[Discussion utilisateur:Vincent.menuz|discussion]]) 7 octobre 2017 à 11:33 (CEST). Ce moment s'appelle la période réfractaire. Cela empêche à un second potentiel d'action de se produire avant 2 ms. L'utilité de ce phénomène est que le signal ne peut pas retourné au corps cellulaire, il doit forcément aller vers les synapses.[[Utilisateur:MaryamF|MaryamF]] ([[Discussion utilisateur:MaryamF|discussion]]) 6 octobre 2017 à 14:18 (CEST)
 
===Comment les canaux tensio-dépendant se ferment?===
Les canaux tensio-dépendant Na+ possèdent un système de 'double-porte'. Dans un premier temps, une porte d'activation, qui réagit à une dépolarisation de -50mV: le canal s'ouvre et laisse entrer des ions Na+. Dans un deuxième temps, une porte d'inactivation bloque le canal au bout de 0.5mS: les ions Na+ ne peuvent plus rentrer. Cette porte d'inactivation restera en place tant que la valeur du potentiel de membrane n'a pas atteint -65mV (valeur du potentiel de repos). La porte empeche donc qu'un deuxième potentiel d'action s'active et qu'il ce chevauche. On appelle cet periode de 2ms la période réfractaire absolue {{co|revoir la fin: les deux dernières phrases ne vont pas, on ne comprend pas ce que vous voulez dire. }}[[Utilisateur:Vincent.menuz|Vincent.menuz]] ([[Discussion utilisateur:Vincent.menuz|discussion]]) 7 octobre 2017 à 11:37 (CEST)


===Comment la vitesse de l'influx peut-elle augmenter?===
===Comment la vitesse de l'influx peut-elle augmenter?===
 
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Les gaines de myéline sont des cellules qui entourent l'axone des neurones. Il existe deux types de cellules, les cellules de Schawnn qui se trouvent dans le SNC et les oligodendrocytes qui se trouvent dans le SNP. Ces cellules isolent les fibres nerveuses et ainsi accélèrent le déplacement de potentiel d'action. Les gaines de myéline sont situées tout le long de l'axone en laissant des espaces entre elles, appelés Noeud de Ranvier. Lors d'un potentiel d'action, les canaux Na+ vont s'ouvrir et laisser rentrer ces ions dans l'axone. Lorsque les ions entrent dans la membrane ils vont diffusé de part et d'autre de celle-ci depuis leur point d'entrée et vont avoir tendance a sortir plus rapidement de l'espace intercellulaire. En presence de myéline ces ions vont diffuser plus loin dans l'axone car la myéline bloque leur sortie, nous avons à ce niveau un potentiel gradué. Ces ions vont diffusé jusqu'au Noeud de Ranvier où se trouve les canaux Na+ et K+ tensio-dépendant et produire ainsi un nouveau PA. Le PA n'est donc pas continue le long de l'axone mais saute d'un noeud à l'autre (conduction saltatoir). En présence de gaine de myéline le flux est plus rapide car diffusé les ions dans l'espace intercellulaire prend moins de temps que de produire des PA tout le long de l'axone. (Cf image axone avec/sans gaine de myéline) 
''Partiellement récrit par Menuz.''
 
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L' augmentation du diamètre de l'axone augmente également la vitesse de conduction du PA. Un axone avec un grand diamètre va diminuer la résistence du passage des ions et va donc augmenter la diffusion du PA dans l'axone. Les calmars géants ont des axones pouvant aller jusqu'à 1mm de diamètre et faisant passer l'influx à 20m/s. [[Utilisateur:DanielGC|DanielGC]] ([[Discussion utilisateur:DanielGC|discussion]]) 8 octobre 2017 à 16:20 (CEST)
Les gaines de myéline sont constituées de cellules qui entourent l'axone des neurones. Il existe deux types de ces cellules: les cellules de Schawnn qui se trouvent dans le SNC et les oligodendrocytes qui se trouvent dans le SNP. Ces cellules isolent les fibres nerveuses et ainsi accélèrent le déplacement des potentiels d'actions. Les gaines de myéline sont situées tout le long des axones. Cependant, elles sont discontinues et laissent des espaces réguliers entre elles, appelés "Noeuds de Ranvier". Lorsqu'un PA arrive, les canaux Na+ vont s'ouvrir au niveau de ces Noeuds et laisser entrer ces ions dans l'axone. L'afflux massif de ces ions à l'intérieur de l'axone vont les obliger à se répartir de part et d'autre de leur point d'entrée: ils vont donc diffuser en amont et en aval de ce point d'entrée. <br>
 
En absence de myéline, les ions Na+ ont tendance à ressortir rapidement de la cellule (pompe NaK-ATPase + canaux à diffusions libres + fuite à travers la membrane plasmique). En présence de myéline, les ions Na+ vont être conservés à l'intérieur du corps de l'axone et vont donc pouvoir diffuser très loin. Autrement dit, la myéline bloque leur sortie sur une longue distance. Si on mesure le potentiel de membrane à ce moment à l'aide d'un oscilloscope, on pourra mesurer un potentiel gradué. Les ions Na+ vont diffuser jusqu'au prochain Noeud de Ranvier, en aval, où se trouve des canaux Na+ et K+ tensiodépendants. Un PA sera alors généré à cet endroit.<br>
 
Dans un axone myélinisé, un PA ne se propage donc pas de manière continue, mais de manière discontinue, d'un Noeud à l'autre. On parle alors de "conduction saltatoire". <br>
 
La gaine de myéline permet d'augmenter la vitesse de déplacement des PA, car la diffusion des ions Na+ à l'intérieur de la cellule est plus rapide que des PA consécutifs.
""Je ne comprend pas comment la vitesse du PA peu augmenter si le diamètre et plus grand. Je pense que si le diamètre de l'axone est plus petit alors la vitesse du PA va augmenter. ? ( Daniel Coutinho) après quelques recherche j'arrive a mimaginer pourquoi mais je ne comprends pas totalement.""
*'''voir Annexe 7a et 7b'''.<br>
L' augmentation du diamètre de l'axone augmente également la vitesse de conduction du PA. Un axone avec un grand diamètre va diminuer la résistance du passage des ions et va donc augmenter la diffusion du PA dans l'axone. Les calmars géants ont des axones pouvant aller jusqu'à 1mm de diamètre et faisant passer l'influx à 20m/s.


=Synapse=
=Synapse=
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==Qu'est-ce qu'une synapse ? (définition)==
==Qu'est-ce qu'une synapse ? (définition)==
Synapse est un mot venant du grec (''syn'' = ensemble et ''haptein'' = saisir), signifiant connexion. (définition Larousse: mot venant du grec ''sunapsis'' qui signifie union)<br>  
Synapse est un mot venant du grec (''syn'' = ensemble et ''haptein'' = saisir), signifiant connexion. (définition Larousse: mot venant du grec ''sunapsis'' qui signifie union)<br>  
Les synapses se situent à l'extrémité d'un neurone et de son axone. Elles sont le point de jonction entre une cellule nerveuse et sa cellule cible. Cette jonction peut se faire soit entre deux neurones, soit entre un neurone et une autre cellule de type musculaire ou glandulaire. Le neurone ou la cellule précédant la synapse (d'où l'influx nerveux provient) est appelé(e) présynaptique et la cellule suivant la synapse (recevant donc ce "message" nerveux) est nommée postsynaptique. Le potentiel d'action (PA) arrive sous la forme de salves pour être converti en un signal nerveux {{co|pas clair }}[[Utilisateur:Vincent.menuz|Vincent.menuz]] ([[Discussion utilisateur:Vincent.menuz|discussion]]) 7 octobre 2017 à 11:49 (CEST). Cette conversion est assurée par les synapses.<br>
Les synapses se situent à l'extrémité d'un neurone et de son axone. Elles sont le point de jonction entre une cellule nerveuse et sa cellule cible. Cette jonction peut se faire soit entre deux neurones, soit entre un neurone et une autre cellule de type musculaire ou glandulaire. Le neurone ou la cellule précédant la synapse (d'où l'influx nerveux provient) est appelé(e) présynaptique et la cellule suivant la synapse (recevant donc ce "message" nerveux) est nommée postsynaptique.
Deux types de synapses peuvent être observés dans le système nerveux animal: la synapse chimique qui constitue la majeure partie des synapses chez les vertébrés et la synapse chimique, qui, elle, est en majorité chez les invertébrés.  
 
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Deux types de synapses peuvent être observés dans le système nerveux animal: la synapse chimique qui constitue la majeure partie des synapses chez les vertébrés et la synapse électrique, qui, elle, est en majorité chez les invertébrés. <br>  
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*'''voir Annexe 8'''
- Voir annexe n°<br>


==Comment différencie-t-on les deux types de synapses?==
==Comment différencie-t-on les deux types de synapses?==
''Partiellement et réorganisé par Menuz''
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Il existe deux types de synapses: <br>
Il existe deux types de synapses: <br>


*Les synapses chimiques: elles sont en plus grande quantité et dépendent de neurotransmetteurs pour la transmission des siganux.<br>
*Les '''synapses chimiques''': elles sont en plus grande quantité et dépendent de neurotransmetteurs pour la transmission des siganux.<br>
*Les synapses électriques: elles transmettent le signal par l'intermédiaire d'un courant ionique.<br>
*Les '''synapses électriques''': elles transmettent le signal par l'intermédiaire d'un courant ionique.<br><br>
- Voir annexe n°
*'''voir Annexe 9'''


Les différents types de synapses sont différentiables au microscope électronique. En effet, la taille de ''la fente synaptique'' diffère selon la nature de la synapse. Pour les synapses électriques, la fente synaptique est de l'ordre de 2 nanomètres alors que celle des synapses chimiques varie de 10 et 40 nanomètres. Dans les synapses électriques, les jonctions communicantes sont également observables.
Les différents types de synapses sont différentiables au microscope électronique. En effet, la taille de ''la fente synaptique'' diffère selon la nature de la synapse. Pour les synapses électriques, la fente synaptique est de l'ordre de 2 nanomètres alors que celle des synapses chimiques varie de 10 et 40 nanomètres. Dans les synapses électriques, les jonctions communicantes sont également observables.
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La synapse électrique diffère de la synapse chimique par sa méthode de transmission du signal. En effet, le signal ne dépend pas ici d'un neurotransmetteur, mais d'un courant électrique qui permet une transmission plus rapide de l'information d'une cellule à l'autre. Malgré l'absence de l'intervention de neurotransmetteurs dans cette structure, les jonctions communicantes de ces synapses (qui mettent en relation le cytoplasme de deux cellules voisines) assurent la transmission de ions d'une cellule à une autre. Les canaux se trouvant à la surface de la membrane pré- et postsynaptique sont juxtaposés de manière précise, de sorte que des pores sont formés. Ainsi, la diffusion des ions et le passage de petites molécules organiques (ATP) se font de manière passive. Cela explique donc, que le courant ionique soit continu. C'est la raison pour laquelle les synapses électriques assurent une transmission du signal de façon plus rapide. A l'état d'équilibre, les ions diffusent librement à travers les pores dans les deux sens. Lorsque la concentration des ions augmente dans le milieu intracellulaire (provoquée par le potentiel d'action), la diffusion des ions s'opère de sorte à équilibrer les concentrations des deux côtés des pores.  
La '''synapse électrique''' diffère de la synapse chimique par sa méthode de transmission du signal. En effet, le signal ne dépend pas ici d'un neurotransmetteur, mais d'un courant électrique qui permet une transmission plus rapide de l'information d'une cellule à l'autre. Malgré l'absence de l'intervention de neurotransmetteurs dans cette structure, les jonctions communicantes de ces synapses (qui mettent en relation le cytoplasme de deux cellules voisines) assurent la transmission de ions d'une cellule à une autre. Les canaux se trouvant à la surface de la membrane pré- et postsynaptique sont juxtaposés de manière précise, de sorte que des pores sont formés. Ainsi, la diffusion des ions et le passage de petites molécules organiques (ATP) se font de manière passive. Cela explique donc, que le courant ionique soit continu. C'est la raison pour laquelle les synapses électriques assurent une transmission du signal de façon plus rapide. A l'état d'équilibre, les ions diffusent librement à travers les pores dans les deux sens. Lorsque la concentration des ions augmente dans le milieu intracellulaire (provoquée par le potentiel d'action), la diffusion des ions s'opère de sorte à équilibrer les concentrations des deux côtés des pores.  
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La synapse chimique comprend une zone qui s'établit entre deux neurones ou un neurone et une autre cellule (par exemple, une cellule musculaire). Cette zone est constituée de trois principales structures qui sont le neurone présynaptique, la fente synaptique et une cellule postsynaptique. A l'extrémité d'un axone se trouve la terminaison synaptique dans laquelle sont présents des vésicules synaptiques contenant des neurotransmetteurs, ainsi que des canaux à Ca<sup>2+</sup> tensiodépendants - des canaux qui s'ouvrent et se ferment selon les variations du potentiel de membrane. La fente synaptique est l'espace entre deux cellules nerveuses ou entre une cellule nerveuse et une autre cellule de nature différente (par exemple, musculaire) qui constitue une aire de jonction (union de deux structures séparées). Le message chimique passe à travers cette aire, d'un neurone à un autre, ce qui peut provoquer l'excitation ou l'inhibition de celui-ci. La dépolarisation de la membrane plasmique présynaptique causée par le potentiel d'action provenant de l'axone permet l'ouverture des canaux tensiodépendants permettant la diffusion des ions Ca<sup>2+</sup> dans le milieu intracellulaire. Lorsque la concentration intracellulaire de ions Ca<sup>2+</sup> est importante, alors les vésicules présynaptiques peuvent fusionner avec la membrane plasmique, ce qui libère les neurotransmetteurs dans la fente synaptique. La cellule postsynaptique possède à sa surface des canaux ioniques chimiodépendants aussi bien que des canaux métabotropiques, mais uniquement au niveau de la jonction synaptique {{co|faites gaffe ici... les récepteurs aux neurotransmetteurs présent sur la mp d'une cellule postsynaptique, au niveau d'une synapse, sont tous soit ionotropiques (excitatrice), soit ionotropiques inhibitrices, soit métabotropiques. Autrement dit, une synapse ne port qu'un seul et unique type de récepteur! }}[[Utilisateur:Vincent.menuz|Vincent.menuz]] ([[Discussion utilisateur:Vincent.menuz|discussion]]) 7 octobre 2017 à 11:57 (CEST). Les canaux ioniques chimiodépendants jouent un rôle dans l'entrée de ions (ex. K<sup>+</sup>, Na<sup>+</sup> ou Cl<sup>-</sup>) tandis que les canaux métabotropiques sont des protéines membranaires qui changent leur conformation lorsqu'un neurotransmetteur se fixe à ce dernier. Il peut en résulter une cascade de transduction. Ces derniers ne dépendent pas de la présence de ions. Ces canaux doivent interagir avec les neurotransmetteurs libérés par les vésicules contenues dans le neurone présynaptique afin de permettre aux ions de traverser la membrane post-synaptique {{co|un truc qui ne joue pas ici dans la structuration du texte. Vous parlez de canaux et juste avant de récepteurs métabotropiques... ne joue pas }}[[Utilisateur:Vincent.menuz|Vincent.menuz]] ([[Discussion utilisateur:Vincent.menuz|discussion]]) 7 octobre 2017 à 11:57 (CEST).
La '''synapse chimique''' comprend une zone qui s'établit entre deux neurones ou un neurone et une autre cellule (par exemple, une cellule musculaire). Cette zone est constituée de trois principales structures qui sont le neurone présynaptique, la fente synaptique et une cellule postsynaptique.
 
*'''La terminaison synaptique du neurone présynaptique''': à l'extrémité d'un axone se trouve la terminaison synaptique dans laquelle sont présents des vésicules synaptiques contenant des neurotransmetteurs. A ce niveau, le membrane plasmique contient des canaux Ca<sup>2+</sup> tensiodépendants - des canaux qui s'ouvrent et se ferment selon les variations du potentiel de membrane: ces canaux Ca<sup>2+</sup> s'ouvrent si la membrane se dépolarise (arrivée de PA). La dépolarisation de la membrane plasmique présynaptique causée par le potentiel d'action provenant de l'axone permet l'ouverture des canaux tensiodépendants permettant la diffusion des ions Ca<sup>2+</sup> dans le milieu intracellulaire. Lorsque la concentration intracellulaire de ions Ca<sup>2+</sup> est importante, alors les vésicules présynaptiques peuvent fusionner avec la membrane plasmique, ce qui libère les neurotransmetteurs dans la fente synaptique.
*'''La fente synaptique''': espace entre deux cellules nerveuses ou entre une cellule nerveuse et une autre cellule de nature différente (par exemple, musculaire) qui constitue une aire de jonction (union de deux structures séparées). Le message chimique (neurotransmetteur) passe à travers cette aire, d'un neurone à une autre cellule.
*'''Cellule postsynaptique''': possède à sa surface, uniquement au niveau de la jonction synaptique, des récepteurs aux neurotransmetteurs qui sont couplés soit à des canaux ionotropiques excitateurs (laissent entrer des charges positives ou sortir des charges négatives, peut entrainer un PPSE), soit ionotropiques inhibiteurs (laissent entrer des charges négatives ou sortir des charges positives, peut entrainer un PPSI), soit encore à des protéines métabotropiques (qui, une fois activés, lancent des cascades transduction qui ont pour objectifs principaux, soit de modifier l'expression des gènes, soit de modifier le potentiel de membrane).  
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Une des raisons qui pourrait expliquer que les synapses chimiques soient en plus grande quantité que les synapses électrique réside peut être dans le fait que ce type de synapses permet majoritairement une régulation et un contrôle fine de l'entrée ou de la sortie de ions dans la cellule du neurone postsynaptique (récepteurs ionotropiques), ainsi que de l'expression génique des cellules cibles (récepteurs métabotropiques). Cela permet donc une régulation fine de la transmission de signaux nerveux, ainsi qu'une régulation du fonctionnement des cellules cibles (réorganisation du fonctionnement d'un neurone cible suite à un apprentissage par exemple).
La raison pour laquelle les synapses chimiques sont en plus grande quantité peut s'expliquer du fait que ce type de synapses permet une régulation et un contrôle au niveau de l'entrée de ions dans la membrane du neurone postsynaptique {{co|donc?? Contrôle fin de la transmission du signal aux cellules cibles }}[[Utilisateur:Vincent.menuz|Vincent.menuz]] ([[Discussion utilisateur:Vincent.menuz|discussion]]) 7 octobre 2017 à 11:57 (CEST). En outre, une synapse chimique ne se limite pas uniquement à permettre l'entrée et la sortie des ions, mais également des actions métabotropiques {{co|pas clair: comme indiqué ci-dessus, une synapse ne peut être QUE d'un seul type! }}[[Utilisateur:Vincent.menuz|Vincent.menuz]] ([[Discussion utilisateur:Vincent.menuz|discussion]]) 7 octobre 2017 à 11:57 (CEST). Cela se produit car, contrairement aux synapses électriques, la transmission dépend de la liaison entre des neurotransmetteurs et des canaux ioniques au niveau de la membrane plasmique postsynaptique. En effet, les neurotransmetteurs sont des signaux chimiques qui sont libérés par la cellule présynaptique dans la fente synaptique {{co|redite }}[[Utilisateur:Vincent.menuz|Vincent.menuz]] ([[Discussion utilisateur:Vincent.menuz|discussion]]) 7 octobre 2017 à 11:57 (CEST). Ces signaux sont indispensable pour la communication neuronale, car ils se lient à des récepteurs postsynaptiques provoquant ainsi une modification à court terme du potentiel de la membrane de la cellule postsynaptique, mais cela ne se produit pas toujours {{co|redite}}[[Utilisateur:Vincent.menuz|Vincent.menuz]] ([[Discussion utilisateur:Vincent.menuz|discussion]]) 7 octobre 2017 à 11:57 (CEST). Une régulation peut avoir lieu, car le neurotransmetteur permet l'ouverture des canaux ioniques laissant passer les ions. Une régulation (autrement dit un contrôle ou encore une limitation) de l'entrée des ions peut donc avoir lieu au niveau des canaux ioniques. De plus, un neurotransmetteur peut avoir divers effets synaptiques, selon le récepteur auquel il est lié. Si l'on prend l'exemple de l'Ach, un type de neurotransmetteur, celui-ci induit une lente hyperpolarisation des cellules du muscle cardiaque permettant un ralentissement de la contraction du cœur. Mais dans le cas des muscles squelettiques, l'Ach provoque une contraction à cause d'une dépolarisation des fibres musculaires. La nature du récepteur explique cette différence. En ce qui concerne les muscles squelettiques, les récepteurs de ces derniers sont sensibles à l'Ach provoquant l'ouverture des canaux et le passage des ions Na<sup>+</sup>. Les muscles sont donc dépolarisés par l'entrée du sodium. Dépendant de la nature du neurotransmetteur, celui-ci a des divers effets. {{co|ce paragraphe est confus. On ne comprend pas le point que vous tentez de faire }}[[Utilisateur:Vincent.menuz|Vincent.menuz]] ([[Discussion utilisateur:Vincent.menuz|discussion]]) 7 octobre 2017 à 11:57 (CEST)
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Il est essentiel de noter qu'une synapse donnée est TOUJOURS spécialisée dans UN SEUL TYPE de récepteur: SOIT ionotropique activateur (entrée ions positifs ou sortie ions négatifs, ex. PPSE), SOIT ionotropique inhibiteur (entrée ions négatifs ou sortie ions positifs, ex. PPSI), SOIT métabotropique.
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Les neurotransmetteurs se fixent à des protéines réceptrices couplées à des canaux ioniques chimiodépendants ou des canaux métabotropiques qui se situent à la surface de la membrane postsynaptique. En fonction du neurotransmetteur et de sa liaison au canal, une ouverture de ce dernier peut avoir lieu permettant ainsi la diffusion de ions Na<sup>+</sup> et K<sup>+</sup>. {{co|redite}}[[Utilisateur:Vincent.menuz|Vincent.menuz]] ([[Discussion utilisateur:Vincent.menuz|discussion]]) 7 octobre 2017 à 11:57 (CEST)
Notons également qu'un même neurotransmetteur peut avoir divers effets synaptiques en fonction du type de récepteur auquel il se lie. Ainsi, l'acétylcholine (Ach), un type de neurotransmetteur, n'aura pas le même effet sur une cellule de muscle cardiaque que surune cellule de muscle squelettique. Dans le muscle cardiaque, l'Ach induit une lente hyperpolarisation des cellules, permettant ainsi un ralentissement de la contraction du cœur. Dans les muscles squelettiques, l'Ach provoque une contraction en raison d'une dépolarisation des fibres musculaires. C'est la nature du récepteur à l'Ach qui explique cette différence.
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==Qu'est-ce qu'un neurotransmetteur?==
==Qu'est-ce qu'un neurotransmetteur?==


{{co|super boulot. Quelques imprécisions à voir}}[[Utilisateur:Vincent.menuz|Vincent.menuz]] ([[Discussion utilisateur:Vincent.menuz|discussion]]) 7 octobre 2017 à 12:00 (CEST)
Dans les synapses chimiques, des neurotransmetteurs sont présents. Il s'agit d'une substance chimique synthétisée par le neurone pré-synaptique. Ce dernier les enferme dans des vésicules synaptiques, lesquelles sont stockées dans des corpuscules nerveux terminaux (extrémité des synapses). Ceux-ci libèrent par la suite les neurotransmetteurs dans la fente synaptique (espace séparant la cellule pré-synaptique de la cellule post-synaptique). Cette libération provient de la fusion de certaines vésicules synaptiques avec la membrane du corpuscule nerveux terminal.  
 
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Dans les synapses chimiques, des neurotransmetteurs sont présents. Il s'agit d'une substance chimique synthétisée par le neurone pré-synaptique. Ce dernier les enferme dans des vésicules synaptiques, lesquelles sont stockées dans des corpuscules nerveux terminaux. Ceux-ci libèrent par la suite les neurotransmetteurs dans la fente synaptique(= espace séparant la cellule pré-synaptique de la cellule post-synaptique). Cette libération provient de la fusion de certaines vésicules synaptiques avec la membrane du corpuscule nerveux terminal.  
La libération des neurotransmetteurs (un phénomène nommé "exocytose") est provoquée par l'arrivée d'un potentiel d'action (PA) au niveau de la terminaison pré-synaptique. Cela crée une dépolarisation des membranes des terminaisons nerveuses. Les canaux Ca2+ tensiodépendants situés sur la membrane pré-synaptique s'ouvrent. Le gradient de concentration des Ca<sup>2+</sup> entre l'extérieur et l'intérieur de la cellule est très différent. Le milieu extracellulaire a une haute concentration de Ca<sup>2+</sup> tandis que le milieu intracellulaire présente une faible concentration de ce ion. Cette variation crée une force électromotrice qui permet l'entrée de Ca<sup>2+</sup> dans les terminaisons pré-synaptiques (milieu intracellulaire).
<br><br>La libération des neurotransmetteurs (=exocytose) est provoquée par l'arrivée d'un Potentiel d'Action au niveau de la terminaison pré-synaptique. Cela crée une dépolarisation des membranes des terminaisons nerveuses. Les canaux calciques voltage-dépendants situés sur la membrane pré-synaptique s'ouvrent Le gradient de concentration des Ca<sup>2+</sup> entre l'extérieur et l'intérieur de la cellule est très différent. Le milieu extracellulaire a une haute concentration de Ca<sup>2+</sup> tandis que le milieu intracellulaire présente une faible concentration de ce ion. Cette variation crée une force électromotrice qui permet l'entrée de Ca<sup>2+</sup> dans les terminaisons pré-synaptiques (milieu intracellulaire).
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<br><br>Lorsque la concentration intracellulaire pré-synaptique des Ca<sup>2+</sup> augmente brutalement, les protéines membranaires situées tant sur la membrane des vésicules synaptiques que sur la membrane de la cellule pré-synaptique changent de conformation. Ces protéines appartiennent à la superfamille SNARE.  Elles sont complémentaires les unes aux autres (notion de spécificité) et permettent aux vésicules synaptiques de s'associer aux membranes pré-synaptiques grâce à leur liaison. Ce processus est nommé le 'docking'. Cela engendre la fusion des membranes des vésicules présynaptiques avec la membrane de la cellule pré-synaptique. Les vésicules déversent alors leur contenu de neurotransmetteurs dans la fente synaptique. Ce processus de libération des neurotransmetteurs est nommé exocytose. Il se produit très rapidement, soit dans les 0.2 ms après l'influx d'ions Ca<sup>2+</sup> dans la terminaison pré-synaptique (=cellule pré-synaptique).
Lorsque la concentration intracellulaire pré-synaptique de Ca<sup>2+</sup> augmente brutalement, les protéines membranaires situées tant sur la membrane des vésicules synaptiques que sur la membrane de la cellule pré-synaptique changent de conformation. Ces protéines appartiennent à la superfamille SNARE.  Elles sont complémentaires les unes aux autres (notion de spécificité) et permettent aux vésicules synaptiques de s'associer aux membranes pré-synaptiques grâce à leur liaison. Ce processus est nommé "docking". Cela engendre la fusion des membranes des vésicules présynaptiques avec la membrane de la cellule pré-synaptique. Les vésicules déversent alors leur contenu de neurotransmetteurs dans la fente synaptique. Ce processus de libération des neurotransmetteurs est nommé exocytose. Il se produit très rapidement, soit dans les 0.2 ms après l'influx d'ions Ca<sup>2+</sup> dans la terminaison pré-synaptique (= cellule pré-synaptique).
<br> '''Voir Annexe Protéines SNARE'''  
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<br><br>La quantité de vésicules synaptiques, qui fusionnent avec la membrane pré-synaptique et qui permettent ainsi le relâchement des neurotransmetteurs, dépend de la fréquence des PA. Si la fréquence du PA est faible, le relâchement des neurotransmetteurs dans la fente synaptique sera également faible. Au contraire, si la fréquence du PA est élevée, la libération des neurotransmetteurs sera grande.
*'''voir Annexe 10'''  
<br><br>Lorsque les neurotransmetteurs diffusent dans la fente synaptique, ils se lient à des récepteurs spécifiques de la membrane postsynaptique, les récepteurs des neurotransmetteurs. Cette liaison entraîne l'ouverture ou la fermeture de canaux de la membrane post-synaptique {{co|oui, mais seulement si ce sont des récepteurs ionotropiques. Pas forcément vrai si métabotropiques }}[[Utilisateur:Vincent.menuz|Vincent.menuz]] ([[Discussion utilisateur:Vincent.menuz|discussion]]) 7 octobre 2017 à 12:00 (CEST). Les échanges ioniques ainsi générés modifient l'excitabilité de la membrane de la cellule cible : ils modifient le potentiel de membrane post-synaptique dans le sens d'un accroissement de l'excitabilité (potentiels post-synaptiques excitateurs=PPSE) ou d'une diminution de l'excitabilité (potentiels post-synaptiques inhibiteurs=PSSI) du neurone post-synaptique. Un même neurotransmetteur peut provoquer soit une excitation soit une inhibition.  
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<br><br>Après la fusion avec la membrane présynaptique et lorsque le message a été transmis à la cellule post-synaptique, la liaison neurotransmetteur-récepteur doit être rapidement interrompue afin de permettre la transmission d'un nouveau signal chimique en rapport avec l'arrivée de nouveaux PA. Les constituants de la vésicule synaptique sont recyclés dans la terminaison pré-synaptique. Les neurotransmetteurs peuvent diffuser hors de la fente synaptique, être dégradés dans la fente synaptique ou ils sont repompés dans la cellule pré-synaptique grâce à des protéines agencées dans la membrane de la cellule pré-synaptique. Le recyclage local des vésicules permet de fournir à nouveau une quantité suffisante de neurotransmetteurs dans la cellule pré-synaptique. Ce processus est nommé l'endocytose.
La quantité de vésicules synaptiques qui fusionnent avec la membrane pré-synaptique (et qui permettent ainsi le relâchement des neurotransmetteurs) dépend de la fréquence des PA. Si la fréquence de PA est faible, le relâchement des neurotransmetteurs dans la fente synaptique sera également faible. Au contraire, si la fréquence de PA est élevée, la libération des neurotransmetteurs sera grande.
<br>'''Voir Annexe Processus dans la fente synaptique'''
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<br> Certaines toxiques peuvent peuvent bloquer ce processus de pompage. Cela accroit la concentration de neurotransmetteurs dans la fente synaptique ce qui vient inhiber les récepteurs des neurotransmetteurs. Ce processus se traduit par d'important effets cognitifs et moteurs.
Lorsque les neurotransmetteurs diffusent dans la fente synaptique, ils se lient à des récepteurs spécifiques de la membrane postsynaptique, les récepteurs des neurotransmetteurs. Cette liaison peut entraîner l'ouverture ou la fermeture de canaux de la membrane post-synaptique (récepteurs ionotropiques) ou activer des chaines de transductions (récepteurs chimiotropiques).  
 
Dans le cas des récepteurs inotropiques, les échanges ioniques ainsi générés (entrées / sortie de ions positifs / négatifs) modifient la ddp de la membrane de la cellule cible : ils modifient le potentiel de membrane post-synaptique dans le sens d'un accroissement de l'excitabilité (potentiels post-synaptiques excitateurs=PPSE) ou d'une diminution de l'excitabilité (potentiels post-synaptiques inhibiteurs=PSSI) du neurone post-synaptique. Un même neurotransmetteur peut provoquer soit une excitation soit une inhibition.  
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Après la fusion avec la membrane présynaptique et lorsque le message a été transmis à la cellule post-synaptique, la liaison neurotransmetteur-récepteur doit être rapidement interrompue afin de permettre la transmission d'un nouveau signal chimique en rapport avec l'arrivée de nouveaux PA. Les constituants de la vésicule synaptique sont recyclés dans la terminaison pré-synaptique. Les neurotransmetteurs peuvent diffuser hors de la fente synaptique, être dégradés dans la fente synaptique ou ils sont repompés dans la cellule pré-synaptique grâce à des protéines agencées dans la membrane de la cellule pré-synaptique. Le recyclage local des vésicules permet de fournir à nouveau une quantité suffisante de neurotransmetteurs dans la cellule pré-synaptique. Ce processus est nommé l'endocytose.
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*'''voir Annexe 11'''
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Certaines toxiques peuvent peuvent bloquer ce processus de pompage. Cela accroit la concentration de neurotransmetteurs dans la fente synaptique ce qui vient inhiber les récepteurs des neurotransmetteurs. Ce processus se traduit par d'important effets cognitifs et moteurs.


==Existe-il plusieurs types de neurotransmetteurs?==
==Existe-il plusieurs types de neurotransmetteurs?==
Ligne 159 : Ligne 178 :
*des ions Na<sup>+</sup> ou Ca<sup>2+</sup> entrent dans la cellule post-synaptique suite à l'ouverture de canaux ioniques.
*des ions Na<sup>+</sup> ou Ca<sup>2+</sup> entrent dans la cellule post-synaptique suite à l'ouverture de canaux ioniques.
*moins d'ions K<sup>+</sup> sortent ou moins d'ions Cl<sup>-</sup> entrent dans la cellule postsynaptique suite à la fermeture de canaux ioniques.
*moins d'ions K<sup>+</sup> sortent ou moins d'ions Cl<sup>-</sup> entrent dans la cellule postsynaptique suite à la fermeture de canaux ioniques.
*'''voir Annexe 12'''


==Qu'est-ce qu'un potentiel post synaptique inhibiteur (PPSI)?:==
==Qu'est-ce qu'un potentiel post synaptique inhibiteur (PPSI)?:==
Ligne 165 : Ligne 185 :
*des ions Cl<sup>-</sup> entrent ou des ions K<sup>+</sup> sortent de la cellule postsynaptique suite à l'ouverture de canaux ioniques
*des ions Cl<sup>-</sup> entrent ou des ions K<sup>+</sup> sortent de la cellule postsynaptique suite à l'ouverture de canaux ioniques
*moins de ions Na<sup>+</sup> ou Ca<sup>2+</sup> entrent dans la cellule postsynaptique suite à la fermeture de canaux post-synaptiques
*moins de ions Na<sup>+</sup> ou Ca<sup>2+</sup> entrent dans la cellule postsynaptique suite à la fermeture de canaux post-synaptiques
*'''voir Annexe 12'''


==Qu'est-ce qu'un récepteur de neurotransmetteurs?==
==Qu'est-ce qu'un récepteur de neurotransmetteurs?==
Les récepteurs sont des protéines enchâssées dans la membrane plasmique postsynaptique. Ils sont composés d'un domaine extracellulaire qui s'étend dans la fente synaptique et d'un domaine transmembranaire. Le neurotransmetteur se fixe au domaine extracellulaire et entraîne ainsi un changement dans la conformation de la protéine: les récepteurs permettent d'ouvrir ou de fermer des canaux ioniques de la membrane synaptique, de manière directe ou non. {{co|oui, dans le cas des récepteurs ionotropiques. Pas le cas quand ce sont des récepteurs métabotropiques }}[[Utilisateur:Vincent.menuz|Vincent.menuz]] ([[Discussion utilisateur:Vincent.menuz|discussion]]) 7 octobre 2017 à 12:02 (CEST)<br><br>
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Les récepteurs de neurotransmetteurs se trouvent principalement au niveau de la densité synaptique de l'élément postsynaptique. {{co|je ne pige pas }}[[Utilisateur:Vincent.menuz|Vincent.menuz]] ([[Discussion utilisateur:Vincent.menuz|discussion]]) 7 octobre 2017 à 12:02 (CEST)<br>
''Partiellement récrit par Menuz''
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Les récepteurs aux neurotransmetteurs sont des protéines enchâssées dans la membrane plasmique postsynaptique, au niveau des synapses. Ils sont composés d'un domaine extracellulaire qui s'étend dans la fente synaptique et d'un domaine transmembranaire. Le neurotransmetteur se fixe au domaine extracellulaire et entraîne ainsi un changement dans la conformation de la protéine.
 
Si le récepteur est couplé à un canal ionique, des ions positifs ou négatifs entrent - ou sortent - de la cellule post-synaptique. Il en résulte une modification du potentiel électrique du corps cellulaire qui peut conduire à un PA (PPSE) ou à une inhibition de PA (PPSI). Si le récepteur est couplé à des protéines spécifiques (ex. Protéine G), des cascades de transductions ont lieu. Ces cascades peuvent conduire la cellule à modifier l'expression de ses gènes (ex. translocation de facteurs de transcrptions spécifiques dans le noyau) ou à des modifications des potentiels de membranes (entrée ou sortie de ions).


On trouve également des récepteurs au niveau présynaptique dans la membrane de la terminaison axonale. Ces récepteurs appelés autorécepteurs jouent un rôle essentiel de régulation. En effet, ils permettent l'inhibition de la libération, et parfois de la synthèse, des neurotransmetteurs. Ils permettent ainsi de freiner la libération d'un neurotransmetteur lorsque la concentration de celui-ci devient trop élevée dans l'espace synaptique.<br><br>
Il est important de noter qu'on trouve également, dans la fente synaptique ou à proximité directe de la synapse, des récepteurs de neurotransmetteur au niveau de la membrane présynaptique. Ces récepteurs appelés "autorécepteurs" jouent un rôle essentiel dans le contrôle de la quantité de neurotransmetteurs présents dans la fente synaptique. Lorsque des neurotransmetteurs sont relâchés dans la fente synaptiques, une grande partie se lie aux récepteurs post-synaptiques, mais une quantité non-négligeable reste dans la fente ou "fui" au niveau des bords de la synapse, dans l'espace intercellulaire. Ces neurotransmetteurs non-liés sont soit récupérés par les autorécepteurs, soit absorbés par des cellules de glies.
Il est essentiel de noter que les réponses induites dans la cellule post-synaptique par les neurotransmetteurs sont soit excitatrices, soit inhibitrices suivant la nature du neurotransmetteur et du canal postsynaptique activé (cf. PPSE et PPSI).


==Quels sont les différents types de récepteurs?==
==Quels sont les différents types de récepteurs?==
Il existe deux catégories principales de récepteurs: les récepteurs ioniques et les récepteurs métabotropiques.
Comme brièvement indiqué ci-dessus, il existe deux catégories principales de récepteurs: les récepteurs ioniques et les récepteurs métabotropiques.
*Les récepteurs ioniques, appelés aussi récepteurs ionotropes<br>
*'''Les récepteurs ioniques''' (appelés aussi récepteurs ionotropes)<br>
:Les récepteurs ioniques traversent la membrane plasmique et forment un canal ionique. Celui-ci est fermé en l'absence de neurotransmetteur. Par contre, lorsqu'un neurotransmetteur se fixe aux sites spécifiques du domaine extracellulaire du canal, il entraîne un changement de conformation des sous-unités qui provoque l'ouverture du canal en quelques ms. Les récepteurs ioniques sont à l'origine d'une réponse rapide (1 à 2 ms) et brève (quelques dizaines de ms).<br>
:Les récepteurs ioniques traversent la membrane plasmique et forment un canal ionique. Celui-ci est fermé en l'absence de neurotransmetteur. Par contre, lorsqu'un neurotransmetteur se fixe aux sites spécifiques du domaine extracellulaire du canal, il entraîne un changement de conformation des sous-unités qui provoque l'ouverture du canal en quelques ms. Les récepteurs ioniques sont à l'origine d'une réponse rapide (1 à 2 ms) et brève (quelques dizaines de ms).<br>
'''Voir Annexe récepteurs ioniques''' <Br>
*'''Voir Annexe 13'''  
*Les récepteurs métabotropiques ou métabotropes <br>
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*'''Les récepteurs métabotropiques''' (ou métabotropes)<br>
:Les récepteurs métabotropiques sont nommées ainsi sont des protéines membranaires qui en réponse à la fixation d'un ligand changent leur conformation et activent une cascade d'événements intracellulaires. Contrairement aux récepteurs ionotropique, les récepteurs métabotropiques ne contiennent pas de canaux ioniques en tant que tels, mais entraînent l'ouverture de ces canaux situés à la membrane de la cellule par une cascade transductionnelle.  
:Les récepteurs métabotropiques sont nommées ainsi sont des protéines membranaires qui en réponse à la fixation d'un ligand changent leur conformation et activent une cascade d'événements intracellulaires. Contrairement aux récepteurs ionotropique, les récepteurs métabotropiques ne contiennent pas de canaux ioniques en tant que tels, mais entraînent l'ouverture de ces canaux situés à la membrane de la cellule par une cascade transductionnelle.  
 
*'''Voir Annexe 14'''<br>
*'''Voir Annexe récepteurs métabotropes'''


==Quels sont les effets des drogues sur les neurotransmetteurs?==
==Quels sont les effets des drogues sur les neurotransmetteurs?==
Ligne 187 : Ligne 211 :
Dans certains cas, les drogues provoquent des inhibitions. Elles peuvent inhiber la recapture, c'est-à-dire empêcher le recyclage du neurotransmetteur, ou inhiber la sécrétion du neurotransmetteur dans la fente synaptique.  
Dans certains cas, les drogues provoquent des inhibitions. Elles peuvent inhiber la recapture, c'est-à-dire empêcher le recyclage du neurotransmetteur, ou inhiber la sécrétion du neurotransmetteur dans la fente synaptique.  
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*'''Voir Annexe 15'''
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'''Cocaïne'''
'''Cocaïne'''
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La cocaïne est une drogue qui est fumée, inhalée ou injectée et qui provoque en la personne qui la consomme un état d'euphorie pendant une certaine durée. Lorsqu’elle est fumée les sensations durent environ 10 minutes et lorsqu'elle est inhalée par contre, les sensations sont prolongées. Celles ci peuvent durer jusqu'à 30 minutes.
La cocaïne est une drogue qui est fumée, inhalée ou injectée et qui provoque en la personne qui la consomme un état d'euphorie pendant une certaine durée. Lorsqu’elle est fumée les sensations durent environ 10 minutes et lorsqu'elle est inhalée par contre, les sensations sont prolongées. Celles ci peuvent durer jusqu'à 30 minutes.
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'''Action de la cocaïne sur le cerveau'''
'''Action de la cocaïne sur le cerveau'''
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La cocaïne attaque le cerveau en agissant au niveau des synapses notamment sur les neurotransmetteurs. Lorsque des neurotransmetteurs sont libérés, certains se lient à des récepteurs, d'autres sont recapturés ou dégradés. Il s'agit d'une forme de recyclage et de régulation de ces derniers. La cocaïne agit à ce niveau là. En effet, elle empêche la recapture des neurotransmetteurs tels que la dopamine, qui est responsable du mouvement. Lors de la libération de la dopamine, des transporteurs sont présent pour réguler le nombre de neurotransmetteurs en les recapturant. Les molécules de cocaïne se fixent sur les transporteurs ce qui empêche la recapture et la dopamine ne peut pas quitter la fente synaptique. Cela engendre une action sur la membrane post synaptique nettement plus importante. En effet la cocaïne amplifie les effets physiologiques que l'organisme ressent et engendre un état d'euphorie.   
La cocaïne attaque le cerveau en agissant au niveau des synapses notamment sur les neurotransmetteurs. Lorsque des neurotransmetteurs sont libérés, certains se lient à des récepteurs, d'autres sont recapturés ou dégradés. Il s'agit d'une forme de recyclage et de régulation de ces derniers. La cocaïne agit à ce niveau là. En effet, elle empêche la recapture des neurotransmetteurs tels que la dopamine, qui est responsable du mouvement. Lors de la libération de la dopamine, des transporteurs sont présent pour réguler le nombre de neurotransmetteurs en les recapturant. Les molécules de cocaïne se fixent sur les transporteurs ce qui empêche la recapture et la dopamine ne peut pas quitter la fente synaptique. Cela engendre une action sur la membrane post synaptique nettement plus importante. En effet la cocaïne amplifie les effets physiologiques que l'organisme ressent et engendre un état d'euphorie.   
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'''Voir annexe'''
*'''Voir Annexe 16'''
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'''Consommation à long terme de cocaïne'''
'''Consommation à long terme de cocaïne'''

Dernière version du 10 octobre 2017 à 17:44

Corps cellulaire d'un neurone

Qu'est-ce que le corps cellulaire?

Le corps cellulaire, appelé aussi soma, est l'une des trois parties du neurone. C'est la partie qui se trouve entre les dendrites et l'axone. Elle est formée de plusieurs organites tels que des mitochondries, un grand réticulum endoplasmique rugueux (site de synthèse des neurotransmetteurs), un réticulum endoplasmique lisse, un appareil de Golgi et d'un noyau. Ce dernier est le centre de contrôle du neurone.

  • voir Annexe 1

La fonction du corps neuronal est de répondre spécifiquement aux différents stimuli extérieurs, et à acheminer l'information de ces stimuli jusqu'à la zone gâchette. Les informations extérieures entrent dans le corps cellulaire par les dendrites, traversent le cytoplasme et vont jusqu'à la zone gâchette.

  • voir Annexe 1

Dans le corps du neurone, les informations se déplacent - c'est à dire qu'elles sont transmises - sous la forme de potentiels gradués positifs (PPSE) ou négatifs (PPSI). Il existe deux types de potentiels: les potentiels d'actions (PA) et les potentiels gradués (PG). Alors que les PA sont spécifiques à l'axone, les PG peuvent se produire dans toutes les parties d'un neurone. Leurs différences sont qu'un PA est déclenché dans la zone gâchette, qu'il se propage ensuite le long de l'axone avec une amplitude constante jusqu'aux boutons synaptiques terminaux. Les PG que l'on observe dans le corps cellulaire partent habituellement des dendrites et vont jusqu'à la zone gâchette. A l'inverse du PA, l'amplitude d'un PG n'est pas constante, mais diminue à mesure qu'on s'éloigne de sa zone de départ; la diminution de la valeur de ce PG en fonction de la distance qu'il parcourt est due à la résistance que produit le cytosol sur le déplacement des ions. Si le PG est assez élevé pour atteindre la zone gâchette avec une amplitude d'au moins -50mV, alors un PA est généré dans cette région.

Un PG ayant une amplitude de -100mV à son départ a plus de chance d'arriver avec une amplitude de -50mV dans la zone gâchette mais la possibilité qu'un potentiel atteigne ce seuil de -50mV dans la zone gâchette dépend majoritairement de la proximité de la zone gâchette par rapport à l'arrivée du signal au niveau du corps cellulaire. En outre, il existe des sommations spatiales et temporelles qui permettent justement d'éviter de devoir toujours avoir un signal de départ d'une valeur de -100mV. Une sommation spatiale a lieu lorsque des synapses différentes envoient en même temps des stimuli sur le corps cellulaire d'un même neurone cible. Leur effet est donc "sommé" dans la cellule cible. On parle de sommation temporelle lorsqu'un seul neurone envoie plusieurs PA sur une même cellule cible. Ici, c'est la fréquence des PA (avec un maximum de 100Hz) envoyé qui détermine la valeur du PG dans le neurone postsynaptique

  • voir Annexe 2.

On distingue entre deux sortes de PG: les potentiels hyperpolarisants (ou inhibiteurs, on parle alors de 'potentiel post-syntaptique inhibiteur', abrégé PPSI) et les potentiels dépolarisants (ou excitateurs, on parle alors de 'potentiel post-synaptique excitateur', abrégé PPSE). Les premiers sont caractérisés par des charges négatives. Ils ont pour conséquence d'éloigner le potentiel de membrane du seuil d'excitation (-50mV) au niveau de la zone gâchette. Les deuxièmes sont caractérisés par des charges positives et sont responsables - si le seuil de -50mV est atteint - du déclenchement des PA dans la zone gâchette.

Quelle est la fonction du corps cellulaire ?


La composition du corps cellulaire ressemble à celle d'une cellule type, avec un noyau ainsi que tous les organites nécessaires afin d'assurer l'activité cellulaire. Certains gènes codants pour des neurotransmetteurs sont spécifiquement activés et transcrits dans les neurones. Dans un premier temps, ces peptides sont synthétisés dans le RER. Dans un premier temps, des vésicules contenant un grand nombre de ces peptides s'accumulent dans l'appareil de Golgi. Dans un deuxième temps, ces vésicules sont véhiculées au niveau des synapses par l'intermédiaire de molécules de dynéines qui utilisent les microtubules présents dans l'axone comme support de traction. Au niveau de la synapse, ces vésicules peuvent, dans certains cas (présence d'un PA) fusionner avec la membrane plasmique présynaptique et relâcher les neurotransmetteurs dans la fente synaptique.

Le réticulum endoplasmique rugueux (RER) est l'un des sites de synthèses des protéines dans les cellules. Cette structure cellulaire est très développée dans les neurones qui possèdent des synapses chimiques, bien plus que dans les autres cellules du corps. En effet, ces neurones doivent produire une très grande quantité de neurotransmetteurs nécessaire au transfert du signal nerveux. L'appareil de Golgi agit comme un site de traitement post-traductionnel des protéines. En outre, il se charge d'adresser correctement les protéines dans les différentes parties du neurone, comme par exemple l'axone ou les dendrites.

Les mitochondries constituent un autre type d'organite qui existe en grand nombre dans le soma. En effet, le maintien du potentiel de repos (PR) nécessite le fonctionnement permanent de pompes NaK-ATPases, des structures qui nécessitent beaucoup d'ATP.

Le soma a pour fonctions de traduire des ARNm pour la production de protéines, de produire de l'énergie sous forme d'ATP car les mitochondries présentes dans l'axone ne sont pas suffisantes lors 'des décharges des potentiels d'action', et il synthétise les 'éléments nécessaires au renouvellement cellulaire'.

Remarque: lorsqu'on étudie le système nerveux, surtout en cytologie (étude cellulaires), il peut être utile de discriminer entre les différentes cellules observées. Le RER neuronal fait partie des structures cellulaires qui permettent une telle discrimination. Ce qui lui permet de faire une différentiation, dans ce cas entre les cellules neuronales et les cellules gliales, est sa propriété basophile. En effet, il colore les noyaux de toutes les cellules neuronales et est lui-même coloré. Il est également appelé "corps de Nissl".

Qu'est-ce qu'une dendrite?

La dendrite est un prolongement du corps cellulaire d'un neurone, généralement ramifiée, dont la fonction est de conduire les impulsions nerveuses de l'extérieur de la cellule vers le corps cellulaire. Le nombre, la taille et la longueur des dendrites varie d'un neurone à l'autre. D'ailleurs, d'après le nombre, la forme et le type de dendrites, on peut catégoriser les neurones. On distingue ainsi: les neurones pseudo-unipolaires qui ont un prolongement axone-dendrite fusionnés, les neurones bipolaires qui possèdent un axone et une seule dendrite séparée, les neurones multipolaires qui ont plusieurs axones et dendrites et les neurones anaxoniques qui n'ont pas d'axone identifiable.

  • voir Annexe 3

Les dendrites permettent de réceptionner l'information d'un stimulus ou celle reçue d'un autre neurone et de l'emmener jusqu'aux régions d'intégration de la cellule (zone gâchette). Les dendrites se situent en amont du corps cellulaire, c'est-à-dire qu'elles sont la première partie en contact avec l'environnement (dans le cas des neurones sensitifs par exemple) ou avec la cellule 'précédente' (présynaptique). Elles possèdent des prolongements en forme de pointe, appelés épines dendritiques. Ces prolongements permettent d'étendre leur surface de contact.

La communication entre deux neurones se fait au niveau de la fente synaptique (voir plus bas pour les détails) qui sépare la dendrite appartenant à la cellule post-synaptique du bouton terminal appartenant à la cellule pré-synaptique. Les récepteurs présent dans la membrane plasmique de la cellule post-synaptique réagissent aux neurotransmetteurs, libérés par la synapse dans la fente synaptique. De là, il peut y avoir deux sortes de récepteurs; les récepteurs ionotropiques et les récepteurs métabotropiques.

  • Lorsque ce sont des récepteurs ionotropiques, les neurotransmetteurs s'y fixent. Les récepteurs sont liés à des canaux ioniques chimio-dépendants, qui se situent sur la membrane de la cellule postsynaptique. Cette liaison déclenche l'ouverture des canaux, permettant le passage de ions (Na+, Cl-) dans la cellule. Selon la quantité de neurotransmetteurs, il y a plus ou moins de canaux ouverts et donc plus ou moins d'ions qui entrent dans le corps cellulaire. Selon le type de synapse (excitatrice ou inhibitrice), la dendrite laissera passer des ions négatifs ou positifs. Si la synapse reliée à la dendrite est excitatrice, la dendrite laisse passer des ions positifs et inversement si la synapse est inhibitrice, la dendrite laisse passer des ions négatifs. Les ions vont diffuser dans le corps cellulaire, formant ainsi dans cette structure un potentiel gradué (PG). Plus le stimulus est grand, plus le nombre de charges positives ou négatives qui entrent dans la cellule est élevé, plus le PG à son point de départ est élevé et la diffusion des ions dans le corps cellulaire est importante. Plusieurs informations peuvent être envoyées aux dendrites en même temps du fait qu'il y a plusieurs connexions synaptiques sur un même neurone.
  • Lorsque les neurotransmetteurs se lient à des récepteurs métabotropiques, ces derniers activent des protéines, ce qui enchaine des cascades de transduction. Les protéines ainsi activés en cascades conduisent finalement soit à l'ouverture de canaux ioniques qui laissent entrer/sortir des ions positifs ou négatifs, soit à des translocations de protéines (facteurs de transcriptions) dans le noyau telle qui va activer ou désactiver l'expression de gènes spécifiques à sa fonction.

Axone

Qu'est-ce qu'un axone ?

Quelle est la structure d'un axone ?

L'axone est un prolongement du corps du neurone qui conduit des impulsions électriques sous forme de potentiels d'actions (PA). Il mesure entre 1mm et 1m (chez l'être humain) et peut atteindre jusqu'à 10m chez la girafe, ce qui fait du neurone la plus longue cellule de l’organisme humain. L'axone émerge du cône d'implantation (zone gâchette) et, la plupart du temps, se ramifie en un réseau axonal terminal. A l'extrémité de chaque ramifications se trouve un bouton synaptique.

Partie écrite par Menuz
Chez la plupart des mammifères, le fonctionnement de l'axone est optimisé par des cellules des cellules de soutien : les cellules de Schwann (dans le SNP) et les oligodendocytes (dans le SNC). Ces deux types cellulaires assurent la myélinisation des axones, c'est-à-dire qu'elles entourent ces structures de leur membrane plasmique, faisant ainsi office d'isolant électrique qui accélère la propagation des PA. Chez certains invertébrés, comme le calmar géant, l'optimisation du fonctionnement axonique est assurée par une augmentation du diamètre de l'axone, permettant ainsi de diminuer les frictions - et donc la résistance - des ions qui se déplacent durant un PA.Vincent.menuz (discussion) 9 octobre 2017 à 09:50 (CEST)

Quelle est le rôle de l'axone dans le neurone ?

Le rôle de l'axone est de véhiculer une information sous la forme d'un courant électrique ionique de la zone gâchette aux boutons terminaux du neurone. Ce courant électrique porte le nom de potentiel d'action.

Qu'est ce que le potentiel de repos ?

Partie écrite par Menuz
La membrane plasmique de toutes les cellules du corps humain montrent une différence de potentiel (ddp) entre l'intérieur et l'extérieur. La valeur de ce ddp est typiquement de -65mV. Ce ddp est essentiel à la survie des cellules: elles leur permettent d'effectuer des échanges entre avec leur environnement sans dépenser trop d'énergie. Dans les neurones, de façon à le distinguer d'un potentiel d'action (PA), ce potentiel de membrane porte le nom de "potentiel de repos" (PR). La génération du PR nécessite de nombreux éléments, dont deux au moins sont absolument fondamentaux:

  • une pompe NaK-ATPAse: une pompe active (utilise donc de l'ATP pour fonctionner) qui transloque 3Na+ vers l'extérieur contre 2K+ vers l'intérieur, assurant ainsi le maintien d'un gradient de concentration de ces deux ions de part et d'autre de la membrane. Autrement dit, cette pompe permet d'avoir davantage de ions K+ à l'intérieur qu'à l'extérieur de la cellule et permet exactement l'inverse pour le Na+.
  • Enchassés dans la membrane plasmique, davantage de canaux passifs à K+ que de canaux Na+. Ainsi, il y a plus de ions K+ qui sortent de la cellule, par diffusion en suivant leur gradient de concentration, que de ions Na+ qui entre dans la cellule par le même procédé.

Prenons l'exemple d'une cellule artificielle pour laquelle, de part et d'autre de sa membrane, se répartissent, à l'extérieur, 6 ions Na+, 3 ions K+ et 9 ions Cl- et, à l'intérieur, 6 ions K+, 3 ions Na+ et 9 ions Cl-. Si, dans cette membrane, il y a davantage de canaux passifs K+ que de canaux Na+, il y aura davantage de ions K+ qui sortent que de ions Na+ qui entrent. Par exemple, si 3 ions K+ sortent pour 1 ion Na+ qui entre, le bilan final des charges ioniques de part et d'autre de la membrane plasmique sera la suivant:

  • Extérieur : 6K+, 5Na+, 9Cl-. Le bilan est de +2
  • Intérieur: 3K+, 4Na+, 9Cl-. Le bilan est de -2.

La membrane plasmique est donc davantage chargée négativement à l'intérieur (-2) qu'à l'extérieur (+2).
Dans notre exemple, avec le temps, les ions K+ ont de plus en plus de peine à sortir, car les charges positives qui s'accumulent vers l'extérieur ont tendance à repousser les K+, et donc à les empêcher de sortir. De la même manière, comme la membrane interne se charge négativement, les ions K+ ont tendance à être retenus vers l'intérieur. Ainsi, un équilibre sera atteint lorsque la force chimique (gradient de concentration du K+ qui pousse, par diffusion, les ions K+ à sortir de la cellule) sera égale à la force électrostatiques (forces électriques positives externes qui repoussent les ions K+ et forces électriques internent négatives qui retiennent les ions K+).
Dans le cas d'une véritable cellule, il n'y a pas que des canaux K+. Si c'était le cas, le potentiel de membrane serait proche de -90mV (on dit que E-K = -90mV). Ce qui n'est pas le cas (il est d'environ -65mV). A l'inverse, s'il n'y avait QUE des canaux passifs à Na+, le potentiel de membrane serait de +62mV (on dit que E-Na = +62mV). Cette valeur positive s'explique simplement parce que le mouvement de Na+ irait dans le sens contraire des ions K+ (ils entreraient dans la cellule). Dans le cas d'une "vraie cellule", il y a davantage de canaux K+, que de canaux Na+, si bien que le bilan final du potentiel de membrane est plus proche du potentiel du K+ que de celui du Na+: -65mV.Vincent.menuz (discussion) 9 octobre 2017 à 10:20 (CEST)

  • Annexe 4

Comment l'axone véhicule-il des influx électriques?

Récrit en partie par Menuz. Ce qui est en gras est écrit pas Menuz
L'influx nerveux est un signal qui est acheminé par les neurones. Ce signal, le plus souvent électrique, se propage d'un neurone à l'autre. Le potentiel d'action (PA) est un des éléments de cet influx nerveux. Il me se déroule que dans les axones, prend naissance dans la zone gâchette et se propage jusqu'aux ramifications synaptiques, où ils stimulent des cellules cibles.

Lors du potentiel de repos (PR), la membrane est chargée négativement à l'intérieur alors qu'elle est positive à l'extérieur. Le potentiel de la membrane peut changer sous l'effet de stimuli, par le biais de "canaux à ouverture contrôlée" à Na+ ou à K+, aussi connu sous le nom de "canaux Na+ tensiodependants" et "canaux K1 tensiodependants. Un PA est une inversion transitoire et soudaine du PR: les charges des deux côtés de la membrane s'inversent pendant environ 3 millisecondes (mS). Autrement dit, un PA permet, dans un premier temps (0.5mS, phase de dépolarisation / phase montante du PA) à des charges Na+ d'entrer massivement dans l'axone, puis à des charges K+ de sortir massivement (2mS, phase de repolarisation et d'hyperpolarisation / phase descendante du PA). Cette capacité particulière propre l'axone (et à aucune autre partie du neurone) se nomme "excitabilité cellulaire".

Voici comment se passe, dans le détail, un PA: suite à une dépolarisation locale de la membrane plasmique d'au moins -50mV (la plupart du temps, cette dépolorirsation est due à la présence massive d'ions positifs), des canaux Na+ tensiodependants, dont l'ouverture dépend de la tension de la membrane, vont s'ouvrir. En effet, la dépolarisation est un changement de tension et les ions Na+ vont diffuser massivement à l'intérieur de la cellule en suivant simplement leur gradient de concentration (pour rappel: les ions Na+ sont davantage concentrés à l'extérieur de la cellule qu'a l'intérieur. Voir la partie sur le PR pour plus de détail). Si on mesure à cet endroit la variation du potentiel de membrane avec un oscilloscope, on observe que la ddp monte. On dit alors qu'on est dans la "phase montante du PA" (phase de dépolarisation, 0.5mS). C'est le moment où le potentiel de membrane s'inverse. Il est important de noter que les canaux Na+ tensiodépendants ne s'ouvrent que si le potentiel de membrane atteint la limite "seuil" de -50mV. En dessous de cette valeur, ces canaux ne s'ouvrent pas et aucun PA n'est émis. En outre, ces canaux Na+ tensiodépendants ne s'ouvrent que pour une durée de 0.5mS, puis se ferment. Ils resteront inactifs, incapables de s'ouvrir même à une valeur seuil, tant que le PR n'est pas à nouveau atteint. Autrement dit, ces canaux ont besoin que la membrane plasmique retourne à sa valeur de ddp de repos pour pouvoir à nouveau être utilisé pour un deuxième PA.

L'entrée massive de ions Na+ va à son tour affecter des canaux Na+ tensiodépendants situés plus loin dans l'axone: ces canaux vont s'ouvrir et laisser entrer des ions Na+, dépolarisant ainsi la membrane. Le processus d'activation des canaux tensio-dépendants se répète ainsi jusqu'au bout de l'axone. L'entrée des ions Na+ s'effectuent pendant 0,5ms, jusqu’à une ddp de +40mV. Cette valeur est fixe pour tous les neurones et tous les PA. Autrement dit, l'amplitude d'un PA est une constante.
Après la fermeture des canaux Na+ tensiodépendants, des canaux K+ tensiodependant s'ouvrent à leur tour. On dit qu'ils ont une ouverture " retardée", car ils s'ouvrent 0.5mS après le début du PA. En s'ouvrant, ils laissant les ions K+ diffuser vers l'extérieur (ils suivent en cela leur gradient), ce qui conduit à une repolarisation de la membrane plasmique. Si on mesure à cet endroit la variation du potentiel de membrane avec un oscilloscope, on observe que la ddp descend. On dit alors qu'on est dans la "phase descendante du PA" (phase de repolarisation, environ 2mS). C'est le moment où le potentiel de membrane retourne une valeur proche du PR. Contrairement aux canaux Na+ tensiodépendants, les canaux K+ tensiodependant restent activés pendant environ 2 mS, puis s'inactivent à leur tour. Ce temps de fermeture, assez lent, entraine une hyperpolarisation de la membrane, c'est-à-dire qu'il y "trop" de ions K+ qui diffusent vers l'extérieur. Si on mesure à cet endroit la variation du potentiel de membrane avec un oscilloscope, on observe que la ddp descend plus bas que la valeur du PR (environ -75mV). On est dans la phase d'hyperpolarisation de la membrane plasmique. Les canaux K+ tensiodependant se ferme et le membrane retourne au PR (-65mV).

  • voir Annexe 5

Le potentiel d'action est un phénomène de type "tout ou rien": si la ddp de la membrane plasmique de l'axone atteint le seuil d'excitation (-50mV), un potentiel d'action a lieu. Si ce seuil n'est pas atteint, il ne se passe rien (on ne mesure qu'une faible variation du potentiel de membrane, un potentiel gradué). Chaque potentiel d'action qui se produit le long de l'axone est toujours identique (amplitude constante), ce qui est très important pour transmettre des signaux à longues distances. Autrement dit, l'amplitude du potentiel d'action ne change jamais. La seule chose qui peut changer est la fréquence des PA. Cette dernière transmet l'information liée à la durée et à l'intensité du stimulus. Cette fréquence à un effet sur la libération de neurotransmetteur et est directement proportionnelle: plus la fréquence est haute, plus il y a de neurotransmetteurs libérés dans la fente synaptique. La fréquence maximum du PA est de 100Hz, ce qui représente 1/3 de la fréquence théorique calculée (valeur théorique: 333Hz). Le rendement n'est donc pas de 100%, ce qui s'explique par des "fuites" de ions, un axone n'étant pas absolument étanches à ces substances.

Le potentiel d'action ne peut se déplacer que dans une seule direction: du corps cellulaire aux synapses. Au cours de la phase de dépolarisation d'un PA, les ions Na+ entrent massivement et localement dans le corps de l'axone. Ces ions vont, par diffusion, se déplacer de part et d'autre de leur point d'entrée. Autrement dit, les Na+ vont spontanément aller à gauche et à droite de leur point d'entrée. Lorsque ces ions Na+ arrivent dans la région qui se trouve en aval de la zone dépolarisé, ils amènent localement le potentiel de membrane au niveau du seuil d'excitation (-50mV), ce qui déclenche localement un autre PA. Ce phénomène se produit tout au long de l'axone. Comment expliquer que le PA ne se déplace que dans un sens? Les ions Na+ qui diffusent vers l'amont (c'est à dire, ceux qui "remontent" l'axone) ne peuvent pas activer les canaux Na+ tensiodépendants pour deux raisons. Premièrement, ces canaux sont inactifs, car la membrane est encore en phase de repolarisation (phase descendante du PA). Ainsi, même si les ions Na+ amènent la ddp de la membrane plasmique au seuil (-50mV), les canaux Na+ tensiodépendants ne fonctionnent pas (rappel: ces canaux ne se réactivent que si le PR est rétabli). Deuxièmement, la phase d'hyperpolarisation éloigne le PR du seuil d'excitation. Ces deux phénomènes couplés empêchent que le PA "remonte" l'axone et assure un déplacement amont-aval des PA.

  • voir Annexe 6

Comment les canaux tensio-dépendant se ferment-ils?


Récrit en partie par Menuz
Les canaux Na+ tensiodépendant possèdent un système de "double-porte". Dans un premier temps, une porte d'activation qui réagit à une dépolarisation de -50mV s'ouvre, laissant ainsi entrer des ions Na+ dans l'axone. Dans un deuxième temps, une porte d'inactivation bloque le canal au bout de 0.5mS: les ions Na+ ne peuvent plus rentrer. Cette porte d'inactivation restera en place tant que la valeur du potentiel de membrane n'a pas atteint -65mV (valeur du potentiel de repos). La porte d'inactivation empêche donc qu'une dépolarisation locale fasse entrer trop rapidement des Na+ et que différents PA se chevauchent. Les canaux Na+ tensio-dépendants sont inactivés durant environ 2.5mS. On appelle "période réfractaire absolue" cette inactivation transitoire de ces canaux.

Comment la vitesse de l'influx peut-elle augmenter?


Partiellement récrit par Menuz.
Les gaines de myéline sont constituées de cellules qui entourent l'axone des neurones. Il existe deux types de ces cellules: les cellules de Schawnn qui se trouvent dans le SNC et les oligodendrocytes qui se trouvent dans le SNP. Ces cellules isolent les fibres nerveuses et ainsi accélèrent le déplacement des potentiels d'actions. Les gaines de myéline sont situées tout le long des axones. Cependant, elles sont discontinues et laissent des espaces réguliers entre elles, appelés "Noeuds de Ranvier". Lorsqu'un PA arrive, les canaux Na+ vont s'ouvrir au niveau de ces Noeuds et laisser entrer ces ions dans l'axone. L'afflux massif de ces ions à l'intérieur de l'axone vont les obliger à se répartir de part et d'autre de leur point d'entrée: ils vont donc diffuser en amont et en aval de ce point d'entrée.
En absence de myéline, les ions Na+ ont tendance à ressortir rapidement de la cellule (pompe NaK-ATPase + canaux à diffusions libres + fuite à travers la membrane plasmique). En présence de myéline, les ions Na+ vont être conservés à l'intérieur du corps de l'axone et vont donc pouvoir diffuser très loin. Autrement dit, la myéline bloque leur sortie sur une longue distance. Si on mesure le potentiel de membrane à ce moment à l'aide d'un oscilloscope, on pourra mesurer un potentiel gradué. Les ions Na+ vont diffuser jusqu'au prochain Noeud de Ranvier, en aval, où se trouve des canaux Na+ et K+ tensiodépendants. Un PA sera alors généré à cet endroit.
Dans un axone myélinisé, un PA ne se propage donc pas de manière continue, mais de manière discontinue, d'un Noeud à l'autre. On parle alors de "conduction saltatoire".
La gaine de myéline permet d'augmenter la vitesse de déplacement des PA, car la diffusion des ions Na+ à l'intérieur de la cellule est plus rapide que des PA consécutifs.

  • voir Annexe 7a et 7b.

L' augmentation du diamètre de l'axone augmente également la vitesse de conduction du PA. Un axone avec un grand diamètre va diminuer la résistance du passage des ions et va donc augmenter la diffusion du PA dans l'axone. Les calmars géants ont des axones pouvant aller jusqu'à 1mm de diamètre et faisant passer l'influx à 20m/s.

Synapse

Qu'est-ce qu'une synapse ? (définition)

Synapse est un mot venant du grec (syn = ensemble et haptein = saisir), signifiant connexion. (définition Larousse: mot venant du grec sunapsis qui signifie union)
Les synapses se situent à l'extrémité d'un neurone et de son axone. Elles sont le point de jonction entre une cellule nerveuse et sa cellule cible. Cette jonction peut se faire soit entre deux neurones, soit entre un neurone et une autre cellule de type musculaire ou glandulaire. Le neurone ou la cellule précédant la synapse (d'où l'influx nerveux provient) est appelé(e) présynaptique et la cellule suivant la synapse (recevant donc ce "message" nerveux) est nommée postsynaptique.

Deux types de synapses peuvent être observés dans le système nerveux animal: la synapse chimique qui constitue la majeure partie des synapses chez les vertébrés et la synapse électrique, qui, elle, est en majorité chez les invertébrés.

  • voir Annexe 8

Comment différencie-t-on les deux types de synapses?

Partiellement et réorganisé par Menuz
Il existe deux types de synapses:

  • Les synapses chimiques: elles sont en plus grande quantité et dépendent de neurotransmetteurs pour la transmission des siganux.
  • Les synapses électriques: elles transmettent le signal par l'intermédiaire d'un courant ionique.

  • voir Annexe 9

Les différents types de synapses sont différentiables au microscope électronique. En effet, la taille de la fente synaptique diffère selon la nature de la synapse. Pour les synapses électriques, la fente synaptique est de l'ordre de 2 nanomètres alors que celle des synapses chimiques varie de 10 et 40 nanomètres. Dans les synapses électriques, les jonctions communicantes sont également observables.

La synapse électrique diffère de la synapse chimique par sa méthode de transmission du signal. En effet, le signal ne dépend pas ici d'un neurotransmetteur, mais d'un courant électrique qui permet une transmission plus rapide de l'information d'une cellule à l'autre. Malgré l'absence de l'intervention de neurotransmetteurs dans cette structure, les jonctions communicantes de ces synapses (qui mettent en relation le cytoplasme de deux cellules voisines) assurent la transmission de ions d'une cellule à une autre. Les canaux se trouvant à la surface de la membrane pré- et postsynaptique sont juxtaposés de manière précise, de sorte que des pores sont formés. Ainsi, la diffusion des ions et le passage de petites molécules organiques (ATP) se font de manière passive. Cela explique donc, que le courant ionique soit continu. C'est la raison pour laquelle les synapses électriques assurent une transmission du signal de façon plus rapide. A l'état d'équilibre, les ions diffusent librement à travers les pores dans les deux sens. Lorsque la concentration des ions augmente dans le milieu intracellulaire (provoquée par le potentiel d'action), la diffusion des ions s'opère de sorte à équilibrer les concentrations des deux côtés des pores.

La synapse chimique comprend une zone qui s'établit entre deux neurones ou un neurone et une autre cellule (par exemple, une cellule musculaire). Cette zone est constituée de trois principales structures qui sont le neurone présynaptique, la fente synaptique et une cellule postsynaptique.

  • La terminaison synaptique du neurone présynaptique: à l'extrémité d'un axone se trouve la terminaison synaptique dans laquelle sont présents des vésicules synaptiques contenant des neurotransmetteurs. A ce niveau, le membrane plasmique contient des canaux Ca2+ tensiodépendants - des canaux qui s'ouvrent et se ferment selon les variations du potentiel de membrane: ces canaux Ca2+ s'ouvrent si la membrane se dépolarise (arrivée de PA). La dépolarisation de la membrane plasmique présynaptique causée par le potentiel d'action provenant de l'axone permet l'ouverture des canaux tensiodépendants permettant la diffusion des ions Ca2+ dans le milieu intracellulaire. Lorsque la concentration intracellulaire de ions Ca2+ est importante, alors les vésicules présynaptiques peuvent fusionner avec la membrane plasmique, ce qui libère les neurotransmetteurs dans la fente synaptique.
  • La fente synaptique: espace entre deux cellules nerveuses ou entre une cellule nerveuse et une autre cellule de nature différente (par exemple, musculaire) qui constitue une aire de jonction (union de deux structures séparées). Le message chimique (neurotransmetteur) passe à travers cette aire, d'un neurone à une autre cellule.
  • Cellule postsynaptique: possède à sa surface, uniquement au niveau de la jonction synaptique, des récepteurs aux neurotransmetteurs qui sont couplés soit à des canaux ionotropiques excitateurs (laissent entrer des charges positives ou sortir des charges négatives, peut entrainer un PPSE), soit ionotropiques inhibiteurs (laissent entrer des charges négatives ou sortir des charges positives, peut entrainer un PPSI), soit encore à des protéines métabotropiques (qui, une fois activés, lancent des cascades transduction qui ont pour objectifs principaux, soit de modifier l'expression des gènes, soit de modifier le potentiel de membrane).


Une des raisons qui pourrait expliquer que les synapses chimiques soient en plus grande quantité que les synapses électrique réside peut être dans le fait que ce type de synapses permet majoritairement une régulation et un contrôle fine de l'entrée ou de la sortie de ions dans la cellule du neurone postsynaptique (récepteurs ionotropiques), ainsi que de l'expression génique des cellules cibles (récepteurs métabotropiques). Cela permet donc une régulation fine de la transmission de signaux nerveux, ainsi qu'une régulation du fonctionnement des cellules cibles (réorganisation du fonctionnement d'un neurone cible suite à un apprentissage par exemple).
Il est essentiel de noter qu'une synapse donnée est TOUJOURS spécialisée dans UN SEUL TYPE de récepteur: SOIT ionotropique activateur (entrée ions positifs ou sortie ions négatifs, ex. PPSE), SOIT ionotropique inhibiteur (entrée ions négatifs ou sortie ions positifs, ex. PPSI), SOIT métabotropique.

Notons également qu'un même neurotransmetteur peut avoir divers effets synaptiques en fonction du type de récepteur auquel il se lie. Ainsi, l'acétylcholine (Ach), un type de neurotransmetteur, n'aura pas le même effet sur une cellule de muscle cardiaque que surune cellule de muscle squelettique. Dans le muscle cardiaque, l'Ach induit une lente hyperpolarisation des cellules, permettant ainsi un ralentissement de la contraction du cœur. Dans les muscles squelettiques, l'Ach provoque une contraction en raison d'une dépolarisation des fibres musculaires. C'est la nature du récepteur à l'Ach qui explique cette différence.

Qu'est-ce qu'un neurotransmetteur?

Dans les synapses chimiques, des neurotransmetteurs sont présents. Il s'agit d'une substance chimique synthétisée par le neurone pré-synaptique. Ce dernier les enferme dans des vésicules synaptiques, lesquelles sont stockées dans des corpuscules nerveux terminaux (extrémité des synapses). Ceux-ci libèrent par la suite les neurotransmetteurs dans la fente synaptique (espace séparant la cellule pré-synaptique de la cellule post-synaptique). Cette libération provient de la fusion de certaines vésicules synaptiques avec la membrane du corpuscule nerveux terminal.

La libération des neurotransmetteurs (un phénomène nommé "exocytose") est provoquée par l'arrivée d'un potentiel d'action (PA) au niveau de la terminaison pré-synaptique. Cela crée une dépolarisation des membranes des terminaisons nerveuses. Les canaux Ca2+ tensiodépendants situés sur la membrane pré-synaptique s'ouvrent. Le gradient de concentration des Ca2+ entre l'extérieur et l'intérieur de la cellule est très différent. Le milieu extracellulaire a une haute concentration de Ca2+ tandis que le milieu intracellulaire présente une faible concentration de ce ion. Cette variation crée une force électromotrice qui permet l'entrée de Ca2+ dans les terminaisons pré-synaptiques (milieu intracellulaire).

Lorsque la concentration intracellulaire pré-synaptique de Ca2+ augmente brutalement, les protéines membranaires situées tant sur la membrane des vésicules synaptiques que sur la membrane de la cellule pré-synaptique changent de conformation. Ces protéines appartiennent à la superfamille SNARE. Elles sont complémentaires les unes aux autres (notion de spécificité) et permettent aux vésicules synaptiques de s'associer aux membranes pré-synaptiques grâce à leur liaison. Ce processus est nommé "docking". Cela engendre la fusion des membranes des vésicules présynaptiques avec la membrane de la cellule pré-synaptique. Les vésicules déversent alors leur contenu de neurotransmetteurs dans la fente synaptique. Ce processus de libération des neurotransmetteurs est nommé exocytose. Il se produit très rapidement, soit dans les 0.2 ms après l'influx d'ions Ca2+ dans la terminaison pré-synaptique (= cellule pré-synaptique).

  • voir Annexe 10



La quantité de vésicules synaptiques qui fusionnent avec la membrane pré-synaptique (et qui permettent ainsi le relâchement des neurotransmetteurs) dépend de la fréquence des PA. Si la fréquence de PA est faible, le relâchement des neurotransmetteurs dans la fente synaptique sera également faible. Au contraire, si la fréquence de PA est élevée, la libération des neurotransmetteurs sera grande.

Lorsque les neurotransmetteurs diffusent dans la fente synaptique, ils se lient à des récepteurs spécifiques de la membrane postsynaptique, les récepteurs des neurotransmetteurs. Cette liaison peut entraîner l'ouverture ou la fermeture de canaux de la membrane post-synaptique (récepteurs ionotropiques) ou activer des chaines de transductions (récepteurs chimiotropiques). Dans le cas des récepteurs inotropiques, les échanges ioniques ainsi générés (entrées / sortie de ions positifs / négatifs) modifient la ddp de la membrane de la cellule cible : ils modifient le potentiel de membrane post-synaptique dans le sens d'un accroissement de l'excitabilité (potentiels post-synaptiques excitateurs=PPSE) ou d'une diminution de l'excitabilité (potentiels post-synaptiques inhibiteurs=PSSI) du neurone post-synaptique. Un même neurotransmetteur peut provoquer soit une excitation soit une inhibition.

Après la fusion avec la membrane présynaptique et lorsque le message a été transmis à la cellule post-synaptique, la liaison neurotransmetteur-récepteur doit être rapidement interrompue afin de permettre la transmission d'un nouveau signal chimique en rapport avec l'arrivée de nouveaux PA. Les constituants de la vésicule synaptique sont recyclés dans la terminaison pré-synaptique. Les neurotransmetteurs peuvent diffuser hors de la fente synaptique, être dégradés dans la fente synaptique ou ils sont repompés dans la cellule pré-synaptique grâce à des protéines agencées dans la membrane de la cellule pré-synaptique. Le recyclage local des vésicules permet de fournir à nouveau une quantité suffisante de neurotransmetteurs dans la cellule pré-synaptique. Ce processus est nommé l'endocytose.

  • voir Annexe 11


Certaines toxiques peuvent peuvent bloquer ce processus de pompage. Cela accroit la concentration de neurotransmetteurs dans la fente synaptique ce qui vient inhiber les récepteurs des neurotransmetteurs. Ce processus se traduit par d'important effets cognitifs et moteurs.

Existe-il plusieurs types de neurotransmetteurs?

Il existe plus de 100 neurotransmetteurs répertoriés appartenant à cinq groupes: l'acétylcholine, les acides aminés, les amines biogenèses, les neuropeptides et les gaz. La réaction déclenchée dépend du type de récepteur de la cellule post synaptique. Les neurotransmetteurs peuvent se lier spécifiquement à plus d'une douzaine de récepteurs différents. Les neurotransmetteurs peuvent exciter des cellules post synaptiques qui expriment un récepteur donné et inhiber des cellules post synaptiques produisant un autre récepteur.

  • l'acétylcholine: l'un des neurotransmetteurs les plus répandus chez les Vertébrés et Invertébrés. Selon le type de récepteur, elle peut être inhibitrice ou excitatrice dans le SNC des Vertébrés.
  • les acides aminés: il existe 4 acides aminés parmi les neurotransmetteurs du SNC: la glycine, l'acide glutamique, l'acide aspartique et l'acide gamma-aminobutyrique. L'acide glutamique est le neurotransmetteur le plus abondant dans le système nerveux. Il a un effet excitateur sur les cellules postsynaptiques lorsqu'il se lie à un certain type de canaux postsynaptiques. L'acide gamma-aminobutyrique est le neurotransmetteur le plus utilisé des synapses inhibitrices de l'encéphale. Il augmente la perméabilité de la membrane post-synaptique au Cl- produisant ainsi des PPSI.
  • les amines biogenèses: les neurotransmetteurs du groupe des amies biogenèses sont dérivés des acides aminés et comprennent la noradrénaline. Celle-ci est un neurotransmetteur excitant du système nerveux autonome. La dopamine et la sérotonine sont également des amines biogenèses qui sont libérées à de nombreux endroits de l'encéphale et agissent sur le sommeil, l'humeur, l'attention et l'apprentissage. Les amines biogenèses sont aussi la cause de certains troubles du système nerveux et jouent un rôle important dans les traitement de ces affections.
  • les neuropeptides: Les neuropeptides sont des chaînes relativement courtes d'acides aminés qui servent de neurotransmetteurs. Le neuropeptide appelé substance P est un neurotransmetteur excitateur important qui intervient dans la perception de la douleur. Inversement, les endorphines jouent le rôle d'analgésiques naturels en diminuant la perception de la douleur. Elles sont fabriquées par l'encéphale lorsque celui-ci est soumis à des stress physiques ou émotionnels.
  • les gaz: certains neurones des Vertébrés libèrent des gaz dissous, notamment les monoxyde d'azote, qui servent d'agents de régulation locale.

Qu'est-ce qu'un potentiel post synaptique excitateur (PPSE)?:

Un neurotransmetteur qui se fixe à son récepteur enclenche une série de réponses de la cellule post-synaptique. Celles-ci peuvent entraîner des mouvements d'ions au travers de la membrane de la cellule post-synaptique.
Si le changement de potentiel de la membrane résultant est dépolarisant, le potentiel est appelé potentiel post-synaptique excitateur (PPSE). Cette dépolarisation rend la cellule plus susceptible de former un potentiel d'action.
Un PPSE est engendré si:

  • des ions Na+ ou Ca2+ entrent dans la cellule post-synaptique suite à l'ouverture de canaux ioniques.
  • moins d'ions K+ sortent ou moins d'ions Cl- entrent dans la cellule postsynaptique suite à la fermeture de canaux ioniques.
  • voir Annexe 12

Qu'est-ce qu'un potentiel post synaptique inhibiteur (PPSI)?:

Si le potentiel post-synaptique est hyperpolarisant, il est appelé potentiel post-synaptique inhibiteur. L'hyperpolarisation écarte le potentiel de membrane loin du seuil et rend la cellule moins susceptible de former un potentiel d'action. Un PPSI est engendré si:

  • des ions Cl- entrent ou des ions K+ sortent de la cellule postsynaptique suite à l'ouverture de canaux ioniques
  • moins de ions Na+ ou Ca2+ entrent dans la cellule postsynaptique suite à la fermeture de canaux post-synaptiques
  • voir Annexe 12

Qu'est-ce qu'un récepteur de neurotransmetteurs?


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Les récepteurs aux neurotransmetteurs sont des protéines enchâssées dans la membrane plasmique postsynaptique, au niveau des synapses. Ils sont composés d'un domaine extracellulaire qui s'étend dans la fente synaptique et d'un domaine transmembranaire. Le neurotransmetteur se fixe au domaine extracellulaire et entraîne ainsi un changement dans la conformation de la protéine.

Si le récepteur est couplé à un canal ionique, des ions positifs ou négatifs entrent - ou sortent - de la cellule post-synaptique. Il en résulte une modification du potentiel électrique du corps cellulaire qui peut conduire à un PA (PPSE) ou à une inhibition de PA (PPSI). Si le récepteur est couplé à des protéines spécifiques (ex. Protéine G), des cascades de transductions ont lieu. Ces cascades peuvent conduire la cellule à modifier l'expression de ses gènes (ex. translocation de facteurs de transcrptions spécifiques dans le noyau) ou à des modifications des potentiels de membranes (entrée ou sortie de ions).

Il est important de noter qu'on trouve également, dans la fente synaptique ou à proximité directe de la synapse, des récepteurs de neurotransmetteur au niveau de la membrane présynaptique. Ces récepteurs appelés "autorécepteurs" jouent un rôle essentiel dans le contrôle de la quantité de neurotransmetteurs présents dans la fente synaptique. Lorsque des neurotransmetteurs sont relâchés dans la fente synaptiques, une grande partie se lie aux récepteurs post-synaptiques, mais une quantité non-négligeable reste dans la fente ou "fui" au niveau des bords de la synapse, dans l'espace intercellulaire. Ces neurotransmetteurs non-liés sont soit récupérés par les autorécepteurs, soit absorbés par des cellules de glies.

Quels sont les différents types de récepteurs?

Comme brièvement indiqué ci-dessus, il existe deux catégories principales de récepteurs: les récepteurs ioniques et les récepteurs métabotropiques.

  • Les récepteurs ioniques (appelés aussi récepteurs ionotropes)
Les récepteurs ioniques traversent la membrane plasmique et forment un canal ionique. Celui-ci est fermé en l'absence de neurotransmetteur. Par contre, lorsqu'un neurotransmetteur se fixe aux sites spécifiques du domaine extracellulaire du canal, il entraîne un changement de conformation des sous-unités qui provoque l'ouverture du canal en quelques ms. Les récepteurs ioniques sont à l'origine d'une réponse rapide (1 à 2 ms) et brève (quelques dizaines de ms).
  • Voir Annexe 13


  • Les récepteurs métabotropiques (ou métabotropes)
Les récepteurs métabotropiques sont nommées ainsi sont des protéines membranaires qui en réponse à la fixation d'un ligand changent leur conformation et activent une cascade d'événements intracellulaires. Contrairement aux récepteurs ionotropique, les récepteurs métabotropiques ne contiennent pas de canaux ioniques en tant que tels, mais entraînent l'ouverture de ces canaux situés à la membrane de la cellule par une cascade transductionnelle.
  • Voir Annexe 14

Quels sont les effets des drogues sur les neurotransmetteurs?

Les drogues peuvent avoir plusieurs effets sur le cerveau, plus précisément sur les neurotransmetteurs. Une drogue peut avoir un effet agoniste ou antagoniste. Si la drogue a un effet agoniste, cela signifie qu'elle a le même effet qu'un neurotransmetteur. Lorsqu'il s'agit d'un effet antagoniste, la drogue provoque le blocage du récepteur du neurotransmetteur empêchant leur liaison.
Dans certains cas, les drogues provoquent des inhibitions. Elles peuvent inhiber la recapture, c'est-à-dire empêcher le recyclage du neurotransmetteur, ou inhiber la sécrétion du neurotransmetteur dans la fente synaptique.

  • Voir Annexe 15


Cocaïne
La cocaïne est une drogue qui est fumée, inhalée ou injectée et qui provoque en la personne qui la consomme un état d'euphorie pendant une certaine durée. Lorsqu’elle est fumée les sensations durent environ 10 minutes et lorsqu'elle est inhalée par contre, les sensations sont prolongées. Celles ci peuvent durer jusqu'à 30 minutes.
Action de la cocaïne sur le cerveau
La cocaïne attaque le cerveau en agissant au niveau des synapses notamment sur les neurotransmetteurs. Lorsque des neurotransmetteurs sont libérés, certains se lient à des récepteurs, d'autres sont recapturés ou dégradés. Il s'agit d'une forme de recyclage et de régulation de ces derniers. La cocaïne agit à ce niveau là. En effet, elle empêche la recapture des neurotransmetteurs tels que la dopamine, qui est responsable du mouvement. Lors de la libération de la dopamine, des transporteurs sont présent pour réguler le nombre de neurotransmetteurs en les recapturant. Les molécules de cocaïne se fixent sur les transporteurs ce qui empêche la recapture et la dopamine ne peut pas quitter la fente synaptique. Cela engendre une action sur la membrane post synaptique nettement plus importante. En effet la cocaïne amplifie les effets physiologiques que l'organisme ressent et engendre un état d'euphorie.

  • Voir Annexe 16


Consommation à long terme de cocaïne
Lorsqu'un organisme consomme cette drogue à long terme, le cerveau s'habitue aux sensations de plaisir. En effet, les synapses vont s'adapter et accepter le taux très élevé de certains neurotransmetteurs comme normalité. Une diminution du nombre de neurotransmetteurs va engendrer une crise de manque pour une personne consommant cette drogue régulièrement.

Autres dysfonctionnements synaptiques

Le venin d'un animal peut aussi affecté les neurotransmetteurs: lors de l'envenimation, les neurotransmetteurs subissent une libération incontrôlée et anormale et la jonction neuromusculaire est paralysée.

Venin d'une araignée, la veuve noire
Suite à une morsure de la veuve noire, la toxine du venin se fixe à un récepteur sur la membrane présynaptique, et forme un petit orifice. Cela va apporter un flux de ions Na+ et Ca2+ inhabituel, qui engendre une dépolarisation de la membrane. Cette dépolarisation provoque une libération massive d'acétylcholine par les vésicules synaptiques. L'excès de neurotransmetteurs engendre un surplus d'information bloquant le muscle.

Symptômes
Une telle morsure que l'on appelle aranéisme, provoque divers effets sur l'organisme. En effet, comme l'acétylcholine est un neurotransmetteurs impliqué dans le système nerveux autonome; notamment dans l'activité musculaire et les fonctions végétatives, sa libération irrégulière entrainent des dysfonctionnements différents. Elle peut entrainer des troubles neurovégétatifs; une variation de sa température et sa pression artérielle, ainsi que des troubles psychiques. Puis l'organisme peut aussi être amener à subir des spasmes musculaire, des fourmillements ou des maux de tête.

Sources