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Le système nerveux des échinodermes est formé d'un anneau nerveux disposé autour de la bouche et duquel se détachent cinq troncs principaux ou davantage, les nerfs radiaires, suivant le nombre des rayons. C'est un système nerveux ventral.
Le système nerveux des échinodermes est formé d'un anneau nerveux disposé autour de la bouche et duquel se détachent cinq troncs principaux ou davantage, les nerfs radiaires, suivant le nombre des rayons. C'est un système nerveux ventral.
==Chez les némathelminthes==
Le système nerveux des némathelminthes est formé d'un anneau ganglionnaire péri-oesophagien d'où partent des nerfs antérieurs et postérieurs dorsalement et ventralement.


==Chez les annélides==
==Chez les annélides==

Version du 24 janvier 2007 à 10:22

HanyA 10 janvier 2007 à 08:35 (MET) MarionD 10 janvier 2007 à 09:12 (MET)

Qu'est-ce que le système nerveux ?

Le système nerveux est un système en réseau formé des organes des sens, des nerfs, du cerveau et de la moelle épinière. Il se compose de centres nerveux qui sont chargés de recevoir, d’intégrer et d’émettre des informations, et de voies nerveuses qui sont chargées de conduire ces informations jusqu'aux organes, tissus, auxquels elles sont destinées.

Il tient sous sa dépendance toutes les fonctions de l’organisme : il coordonne les mouvements musculaires, contrôle le fonctionnement des organes, véhicule les informations sensorielles et motrices vers les effecteurs, et, chez les animaux dotés d'un cerveau, régule la pensée et les émotions.

Chez les spongiaires

Chez les spongiaires, les neuronnes, ou cellules nerveuses, ne sont pas groupées en un système nerveux localisé mais sont éparpillés sur toute la surface du corps de l'animal. C'est un système nerveux diffus.

Chez les cnidaires

Chez les cnidaires, on remarque l'apparition d'un réseau nerveux composé de neuronnes qui est en contact avec les cellules contractiles de l'épiderme et du gastroderme. Ces cellules nerveuses transmettent les messages aux cellules contractiles.

Chez les échinodermes

Le système nerveux des échinodermes est formé d'un anneau nerveux disposé autour de la bouche et duquel se détachent cinq troncs principaux ou davantage, les nerfs radiaires, suivant le nombre des rayons. C'est un système nerveux ventral.

Chez les némathelminthes

Le système nerveux des némathelminthes est formé d'un anneau ganglionnaire péri-oesophagien d'où partent des nerfs antérieurs et postérieurs dorsalement et ventralement.

Chez les annélides

Chez les annélides, on remarque l'appartition de ganglions cérébroïdes dorsaux situés dans la tête et d'une chaîne ganglionnaire ventrale s'étendant d'un bout à l'autre du corps et comportant typiquement une paire de ganglions par segments.

Chez les plathelminthes

Le système nerveux comporte une paire de ganglions cérébraux, deux cordons nerveux longitudinaux, et une série de nerfs transversaux. Les planaires ont des statocystes et typiquement des ocelles qui leur permettent de détecter la lumière. Il y a des chémorécepteurs dans la région céphalique. Leur mode de locomotion a favorisé une concentration des structures nerveuses et sensorielles dans la partie antérieure du corps. Chez les espèces parasites, les structures sensorielles sont typiquement réduites ou absentes.

Chez les molusques

Chez les gastéropodes

La tête d’un gastéropode contient des centres nerveux ganglionnaires qui se regroupent autour de l’œsophage en un collier périoesophagien. Typiquement, ces centres consistent en une paire de ganglions cérébroïdes réunis par une commissure au-dessus de l’œsophage, une paire de ganglions sous-oesophagiens, ou pédieux, liés l’un à l’autre par une commissure sous œsophagienne et attachées latéralement aux ganglions cérébroïdes, et aussi à deux ganglions pleuraux, ou palléaux qui, postérieurs aux cérébroïdes, leur sont unis par une paire de connectifs cérébro-pleuraux. De ces centres supérieurs part l’anse nerveuse viscérale sur laquelle se différencient certains ganglions. Il est à noter que chez les gastéropodes la torsion a pour effet de déformer en 8 (streptoneurie) l’anse viscérale lorsqu’elle n’est pas trop réduite (euthyneurie). Chez les gastéropodes on observe deux tendances : la tendance à la céphalisation, par regroupement des ganglions dans le territoire céphalique, ce qui peut être le résultat du raccourcissement de l’anse viscérale ; la tendance à la cérébralisation, c’est-à-dire à la coalescence et à la fusion des centres nerveux dans le même territoire.

Chez les céphalopodes

Les céphalopodes, mollusques tous marins, possèdent probablement le système nerveux central le plus complexe de tous les invertébrés. Tous les lobes, délimités chacun par un cortex constitué des corps cellulaires entourant une zone fibrillaire ou neuropile, sont agglomérés autour de l'oesophage pour former les masses supra, péri et sous-oesophagiennes. La masse supraoesophagienne comprend les structures les plus associatives du « cerveau » des céphalopodes. Les lobes du « complexe vertical » (lobes vertical, sous-vertical, frontal supérieur, précommissural et frontal inférieur) sont en effet impliqués dans l'intégration des processus mnésiques. Quelques arguments anatomiques plaident en faveur d'une nociception chez les céphalopodes: présence de nombreuses terminaisons libres dans la peau et surtout dans les ventouses mais des preuves indirectes sont surtout fournies par la capacité de ces animaux à maîtriser différents apprentissages instrumentaux.

Chez les bivalves

Le système nerveux des bivalves est composé de 3 paires de ganglions : des ganglions cérébroïdes à droite et à gauche de l’œsophage, une paire de ganglions pédieux fusionnés à la base du pied à l’intérieur de la masse viscérale et une paire de ganglions viscéraux (postérieurs) situés très près l’un de l’autre sous le muscle adducteur postérieur. Les ganglions viscéraux constituent la plus grosse des trois paires et traversent latéralement le corps de la proximité des reins à la région du muscle adducteur postérieur. Les corps cellulaires neuronaux sont concentrés dans la couche externe (cortex) et le système nerveux est contenu dans une gaine périneurale formée d’éléments cellulaires gliaux.

Chez les arthropodes

Chez les insectes

Le système nerveux des insectes est plus simple que celui d'autres espèces animales et relativement plus gros que celui de beaucoup d'invertébrés, ce qui explique que les insectes soient des animaux si actifs. des comportements complexes peuvent être attribués à quelques neurones seulement et le chemin entre les entrées sensorielles, appelées sensilles, et les sorties moteures sont relativement courtes. Ils sont dotés d'un cerveau, logé dans la tête et d' une double chaine nerveuse ventrale, située sous le tube digestif. Les insectes sont hyponeuriens : ils possèdent un système nerveux ventral.

Chez les arachnides

Chez les Arachnides le système nerveux est composé de deux pôles. L'un situé au dessus de l'oesophage, dans la région antérieure du prosoma, c'est le cerveau, et l'autre au-dessous, c'est la masse sous-oesophagienne.

Chez les vertébrés

Chez les vertébrés, le système nerveux comporte, avant tout, un encéphale et une moelle épinière située au-dessus du tube digestif de l'animal. Les vertébrés sont épineuriens : ils possèdent un système nerveux dorsal. Il faut savoir que les vertébrés sont des cordés supérieurs, c'est-à dire que, contrairement aux procordés chez lesquelles il y avait séparation de la moelle épinière avec la corde dorsal, il y a fusion de la moelle épinière avec la corde dorsale.

Conclusion

Ce qu'il faut retenir de l'évolution du système nerveux, c'est que l'on part d'abord d'un système nerveux diffus, qui par la suite forme un réseau, qui évolue en un système nerveux ventral, avec apparition d'un ganglion cérébroïde puis, petit à petit, d'un ensemble de ganglions et enfin arrive à un système nerveux dorsal avec tout d'abord sépratation de la moelle épinière avec la corde dorsale, qui finissent par fusionner avec transformation de la corde dorsale en vertèbres.